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mardi 3 avril 2018

Pixi by Petra, la marque phénomène... ou pas



Quand l'automne dernier, l'attachée de presse m'a parlé de Pixi, la nouvelle marque qu'elle représentait, avec des étoiles dans les yeux, je n'ai pas osé lui dire que je ne connaissais pas... Elle me dit que c'est la folie outre-Sarine, tout le monde veut des infos, qu'elle n'arrive pas à suivre... Je me réjouissais donc de faire connaissance avec ce petit phénomène de la planète cosmétique.

Pixi by Petra, c'est le bébé de Petra Strand, maquilleuse professionnelle forte de 20 ans d'expérience, dont le credo est de réveiller la beauté naturelle en chaque femme. Une base line qui n'est pas sans rappeler Bobbi Brown (#jdcjdr, je dis ça, je dis rien). Il y a une quinzaine d'années, la Suédoise d'origine a ouvert sa première boutique à Soho, en plein coeur de Londres. De là, son empire s'est étendu aux quatre coins du monde, aux Etats-Unis, où elle vit désormais. Et jusqu'en Suisse aujourd'hui.

J'ai reçu quelques temps plus tard un joli colis bien garni. Ma première impression fut: packaging cheap, mais compo plutôt clean. Suffisant pour me faire passer l'étape suivante, tester in vivo. La marque fait beaucoup de couleur, mais comme je ne me maquille plus, je me suis rabattue sur les soins. J'ai embarqué le trio culte, masque peel-off zone T, tonique à la rose et fleur de sureau, huile éclat au jasmin, promesse d'un teint lumineux en cette pénible sortie d'hiver. Je les avais pris il y a plus d'un mois aux vacances de Carnaval dans mon petit chalet valaisan où j'ai souvent d'avantage le temps de bloguer, mais je me suis contentée les prendre en photo. C'est dire si mon impatience était tempérée. C'est seulement ce week-end, de retour dans mes montagnes pour la pause de Pâques, que j'ai enfin tenté la routine Pixi by Petra. Verdict: bons produits, agréables à utiliser, mais malgré des ingrédients top, eaux florales, huiles végétales, les quelques dérivés de pétrochimie, bien que discrets, me font émettre une réserve. Mais le principal problème pour moi reste l'odeur. Je n'aime pas la rose, et autant vous le dire, les produits que j'ai testés sentent très fort la rose, matière fétiche de la fondatrice... Dommage!

Se fendre d'un billet pour vous parler de produits qui ne m'ont pas plu, c'est un peu nul, n'est-ce pas? Mais ça m'intéresserait d'avoir votre avis et d'échanger sur la question. Pour info, les produits Pixi sont vendus chez Marionnaud.

Promis, dans mon prochain billet je vous parlerai de nouveautés qui m'ont un peu plus emballée, comme le veut la vocation première de ce blog!

mardi 12 septembre 2017

Polly lit aussi (lectures pour coeurs brisés)



Quoi??? mon dernier billet littérature remonte à mai 2016? Et dire que je prétends dévorer un livre par semaine depuis que je sais lire... Comme toujours, je vous renvoie à mon fil Instagram, où je partage mes #currentlyreading (quand ils sont bons). Et sinon, voici quelques revues des romans qui ont marqué mon été, un été un peu spécial où rien ne s'est passé comme je l'avais prévu, mon premier été seule depuis 10 ans... Je suis beaucoup sortie pour exorciser le choc de la rupture, délaissant un peu mon sacro-saint canapé et les heures que j'y passais à lire ou à binge watcher des séries TV.

Chick Lit

Tout d'abord, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les dernières publications de ma copine Cali Keys. Je ne savais pas encore que j'allais avoir le coeur brisé lorsque nous avons partagé un apéro au soleil au tout début de l'été et qu'elle m'a offert L'amour à pleines dents et Mon coeur au bout d'un fil. Je me suis régalée avec ces petites romances sans prétention mais hyper feelgood, de la chick lit assumée et plutôt réussie. Pour avoir suivie et soutenue la fille depuis son premier roman (elle travaille sur le 8e actuellement, je suis si fière d'elle!), j'ai pu apprécier la fraîcheur inchangée de ses débuts tout en savourant une écriture affinée, la justesse des images, l'empathie qu'elle parvient à nous faire ressentir pour ses personnages. J'ai lu le premier dans le TGV et au bord de la piscine du Molitor lors d'un voyage de presse fabuleux à Paris mi-juin, totalement dépaysée par l'histoire de Mélissa, Lausannoise qui s'expatrie à Montréal pour participer à une émission type Nouvelle Star et trouve du travail dans un tea-room à cupcakes.

 

Tout autre ambiance ensuite dans le train qui m'emmenait vers Venise quelques semaines plus tard en lisant l'histoire de Zoé cette fois, qui tente de percer dans la littérature à Paris et se découvre atteinte de sclérose en plaques. Un destin qui m'a particulièrement remuée puisque mon frère souffre de cette maladie épouvantable (emoji qui pleure)...


Des polars, toujours

Pour moi rien ne vaut quand même un bon polar. J'en lis tellement que je ne me rappelle plus de tous. J'ai appris à apprécier un peu tardivement Franck Thilliez. J'étais plus Jean-Christophe Grangé avant, même si parfois je trouve qu'il va un peu loin dans l'horreur absolue. Quoi que Thilliez n'a rien à lui envier. Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez vous, les gars? J'ai aligné "Rêver", "Angor" et "Sharko", de Franck Thilliez donc, ce  qui m'a valu sans doute quelques cauchemars. Les enquêtes sont particulièrement bien ficelées, honnêtement il est difficile de deviner l'issue, les thématiques sont très documentées, les personnages bien campés, bref, on tombe complètement dans le piège de ces "page turner".  


J'avoue que les polars anglais restent mes préférés. Là, je me suis plongée dans un Martha Grimes, "Vertigo 42", une énième enquête de son personnage fétiche l'inspecteur Jury que je ne connaissais pas. Un hommage au film "Sueurs froides" de Hitchcock et à l'oeuvre de Thomas Hardy, plutôt touffu au niveau des personnages pour une intrigue somme toute assez mince au final. Mais l'ambiance british y est et on se laisse prendre, surtout dans la seconde partie.


Au rayon vintage 

Les autres livres dont je ne me lasse pas, ce sont les romans vintage. Mon préféré cette année a été "Les Cygnes de la Cinquième Avenue"f, écrit de nos jours par Melanie Benjamin pour raconter un épisode de la vie de Truman Capote qui précipita la fin de sa carrière. Au fil des pages, on se saoule avec l'écrivain prodige entouré de sa cour, de riches oisives des beaux quartiers de Manhattan à la fin des années 50. Cadre de rêve, personnages réels pour une semi-fiction, on apprend plein de choses et on voit le drame se jouer devant nos yeux mieux que dans un film. Jouissif.

  


Mon deuxième coup de coeur, je l'ai terminé hier soir: "Si j'avais su que tu deviendrais si belle, je ne t'aurais jamais laissé partir", de Judy Chicurel. Une fois de plus je ne connaissais pas l'auteure mais le titre et le résumé m'ont titillée. On voyage dans le temps ici pour se retrouver dans une petite ville côtière sur Long Island, en été 72, dans la tête de la jeune Katie Hanson. Son diplôme de fin d'études en poche, elle nous compte ses rêves et ses chagrins dans une Américaine qui découvre les traumatismes de la guerre du Vietnam et les paradis artificiels des nouvelles drogues en vogue. Trash et sensible, une magnifique galerie de portraits et de tranches de vie avec en bande-son les tubes de l'époque, Jimi Hendrix, les Rolling Stones ou encore Otis Redding. Love it.



Passons sur "Nora Webster", de Colm Tóibín, l'auteur de "Brooklyn", adapté pour le cinéma en 2015 par Nick Hornby dans un film de John Crowley que j'avais beaucoup attendu en raison de cette image,


mais qui en fait ne m'a pas marquée... Ben le livre c'est pareil, j'ai abandonné assez vite, trop contemplatif et morose pour mon état d'esprit actuel...

Bonus

Sinon, dans les best-sellers, j'ai lu les trois Elena Ferrante (bonheur absolu), le dernier Stephen King "Fin de Ronde" qui m'a réconciliée avec "le maître de l'horreur", le dernier Jussi Adler Olsen, "Selfies", un peu décevant, le nouveau Pennac (mais comment j'ai pu aimer ce charabia bobo même pas rigolo), j'ai essayé du Douglas Kennedy (pas tenu) et aussi la pseudo nouvelle sensation venue du froid Jonas Hassen Khemiri "Tout ce dont je ne me souviens pas" (j'ai tenu 30 pages)...Next one: retour au polar nordique avec le dernier Asa Larsson. A suivre!

jeudi 31 décembre 2015

Les séries TV que j'ai préférées en 2015

Je profite du calme de mes vacances au chalet pour terminer les séries que j'avais en cours. En trois jours, je me suis regardé la fin de la saison 2 de The Affair, les deux derniers de la saison 1 de Penny Dreadful et le Christmas Special de Downton Abbey, histoire de bien pleurer en disant au revoir aux Grantham. Je n'ai pas besoin de vous dire à quel point j'ai aimé suivre le destin de cette famille noble anglaise et leurs domestiques de 1912 à 1925. Downton Abbey rejoint le top 3 de mes séries préférées de tous les temps (et achevées), avec Mad Men et Beverly Hills (oui, j'assume).

Dans le genre victorien, je ne peux que vous conseiller Penny Dreadful.


Je n'ai regardé que la première saison pour l'instant, et je dois dire que vu l'intensité de certaines scènes, on n'a pas forcément envie de s'avaler 8 épisodes d'un coup comme avec d'autres séries. On suit donc dans le Londres de 1891 un étrange combo chasseur de vampires formé par Sir Malcolm (hello Timothy Dalton), son mystérieux assistant noir ramené de ses expéditions en Afrique, Miss Vanessa Ives (Eva Green magistrale) et un as de la gâchette venu du pays de l'oncle Sam, Ethan Chandler (plaisir de revoir la belle gueule de Josh Hartnett). Ensemble, ils recherchent Mina, la fille de Sir Malcolm, enlevée par une entité maléfique buveuse de sang. C'est là tout l'intérêt de la série, outre la psychologie torturée de chaque personnage: les multiples clins d'oeil à la littérature du genre. Mina fait bien évidemment référence à Dracula, tout comme le professeur Van Helsing qui aide un temps Victor Frankenstein (en-haut à droite sur la photo), lui aussi partie prenante dans l'aventure, avec sa créature maudite. On croise encore Dorian Gray, à la beauté surréelle (en haut à gauche sur la photo), et plus accessoirement Jack l'éventreur ou Dr. Jekyll. Sans parler des scènes dignes de l'Exorciste de Vanessa Ives possédée par un démon plutôt coriace. Les connaisseurs savoureront.

Mon autre série chouchou du moment: The Affair.


Il paraît que c'est la série qui provoque le plus de discussions dans les couples. Et pour cause. Dans la première saison, on assiste à l'aventure de Noah Solloway, gentil mari et père de quatre enfants, avec Alison Bailey, une serveuse des Hamptons où la famille bobo de Brooklyn passe généralement ses vacances, dans la villa des beaux-parents de Noah. L'astuce narrative qui fait qu'on accroche: l'histoire est racontée une fois du point de vue de Noah et une fois de celui d'Alison. Inutile de vous dire que les deux n'ont rien à voir. Manipulatrice ou malchanceuse, salaud ou victime, difficile de trancher. Je viens de terminer la saison 2 diffusée cet automne, et je sais enfin qui a tué Scotty, car sous l'adultère se larve également un meurtre, pour pimenter un peu l'intrigue si tant est qu'elle en ait besoin. Génialissime. Avec dans les rôles pas si secondaires du mari et de la femme trompés, Joshua Jackson de Dawson et Maura Tierney de Urgences!

Mélange d'horreur et de rétro (subliminal): Bates Motel

Comment ai-je pu passer à côté de cette série lancée en 2013? J'ai pourtant vu de mes propres yeux le motel en question en visitant les Studios Universal en été 2014, sans tilter. Je suis désormais avidement la naissance du psychopathe Norman Bates, puisque cette série est le prequel du Psycho de Hitchcock. Norman et sa mère Norma (oui oui, vous voyez déjà un peu l'ambiance) s'installe dans une petite ville de l'Oregon pour démarrer une nouvelle vie après la mort du père de Norman, en retapant un vieux motel. Glauque à souhait.


Le style vestimentaire et la coiffure de la mère sont on ne peut plus hitchcockiens, tout comme le manoir où le "couple" vit en huis-clos. J'ai adoré, même si parfois on frise la caricature. Trois saisons pour l'instant, mais ce n'est pas fini. Dans le rôle de Norman, Freddie Highmore, parfait avec sa gueule faussement angélique dont on se rappelle dans Charlie et la Chocolaterie et Finding Neverland il y a quelques années.

Le comble de l'horreur, c'est American Horror Story.


Il faut avoir le coeur bien accroché pour supporter certaines scènes, mais cette série est tout simplement géniale. Chaque saison est complètement différente des précédentes avec cependant des acteurs récurrents. Dans la première, une famille en péril emménage dans un manoir hanté à Los Angeles. Glaçant, mais ce n'est rien en comparaison avec ce qui va suivre. L'histoire de cette même maison qui était un hôpital psychiatrique 50 ans auparavant (Asylum, la saison le plus gore pour moi). Coven, la troisième saison, est plus soft, avec une communauté de sorcières à la Nouvelle Orléans (ma préférée, évidemment). La quatrième était bien gratinée aussi, Freak Show, dans l'univers du cirque des années 30, multipliant les références au Freaks de Tod Browning étant nombreuses, avec une sordidité similaire. C'est pour ça que j'ai fait une pause et pas encore visionné la cinquième saison, Hotel...

Plus léger enfin: Younger


On la compare à un Sex & the City de 2015, mais Younger n'atteindra jamais la sophistication des pérégrinations de Carrie, Charlotte, Miranda et Samantha, même si les deux séries ont le même "père", Darren Star (créateur également de Beverly Hills). Le pitch tient en une ligne, et a été écrit par Pamela Redmond Safran, auteur du livre dont a été tiré la série. Un soir de Nouvel An, Liza, 40 ans, se fait relooker par sa meilleure amie Maggie avant de sortir dans un bar où elle rencontre Josh, 25 ans, qui la prend pour une vingtenaire comme lui. Liza se prend au jeu et passe de quadra du New Jersey, mère divorcée, à assistante dans une maison d'édition et petite amie d'un hipster de Brooklyn. Franchement peu crédible mais hilarant. La positive attitude de Liza m'a fait du bien dans la morosité ambiante. Le format court des épisodes, 20 minutes, qui rappelle 2 Broke Girls, fait qu'on peut les déguster et les enchaîner comme autant de mojitos bien frais!

Voilà, je vous laisse avec ce dernier billet de l'année et retourne pleurer sur la fin de Downton Abbey!

dimanche 11 octobre 2015

Grape, mon amour



Vous avez remarqué que les lèvres foncées sont de retour cet hiver? Il paraît que cela avait déjà commencé cet été, avec notamment la mini collection de Lorde pour MAC Cosmetics. Certains articles sur les tendances automne/hiver 2015/2016 évoquent carrément une réhabilitation du style gothique... Horreur! Moi qui ai été gothique dans les années 90, je dis plus jamais! Cela me rappelle une amie très fashion de ma maman qui rigolait de notre fascination pour la mode hippie quand j'étais jeune collégienne, avec mes copines, on s'était mises à porter des sabots et des pantalons "pattes d'eph". Elle m'avait dit que c'était parce qu'elle avait connue ces tenues dans sa jeunesse qu'elle ne pourrait plus jamais les porter avec notre fraîcheur et notre enthousiasme. Je pense que c'est pareil avec le look dark, je me sentirais bien trop ridicule. En plus, je ne me souviens pas avoir adopté le rouge à lèvres violet, c'est une couleur qui ne va à personne, non? Morticia Adams et Elvira ont un beau rouge sang mais pas de violet. Je ne vois guère que Grace Jones pour assumer les lèvres purple avec classe. Et Lorde bien sûr mais elle a son propre style, neo goth, en effet.


En revanche je suis complètement gaga de l'arôme grape, raisin en français! Vous avez déjà vu du Fanta Grape sur mon Instagram (@valochette). Je suis trop contente quand j'en trouve, ou tout autre soda à ce goût (le Welch's est encore meilleur)! Il se décline en baume à lèvres Lipsmacker (périodiquement dispo chez Claire's), ou encore en bougies parfumées (celle-ci vient de la nouvelle boutique Cosmetics Obession au Flon, vous connaissez sûrement, c'est une adresse incontournable pour toutes les petites marques anglaises ou américaines introuvables ailleurs, dont The Balm et ses packagings rétro!). Il y a une ligne de parfums de maison chez Nature & Découvertes qui a cette odeur (Fraîche journée de vendange), et aussi à l'époque une bougie de chez Tout Feu tout flamme qui avait un nom de cépage (Merlot?).

Côté gourmandises, outre le jus de raisin concentré ou non mais avec un goût chimique au possible, vous trouverez des bonbons et chewing gums grape dans les épiceries japonaises (chez Uchitomi par exemple), des sodas et de la gelée à l'American Market, et ce jus made in USA tout simplement à la Coop. Oui, je sais, pour une fois, je ne défends rien de naturel ou de local, mais c'est comme ça, on a tous des vices cachés!

dimanche 20 septembre 2015

Polly lit: La dernière réunion des filles de la station-service

Vous vous rappelez du film Beignets de tomates vertes, avec Kathy Bates, Mary Stuart Masterson et Mary-Louise Parker (avant Weeds)? Il fait partie de mes films préférés, ces films qui font du bien, qui donnent envie de ruer dans les brancards, de casser la routine et de vivre sa vie comme on l'entend, n'est-ce pas?

Je n'ai pas lu le livre de Fannie Flagg dont est tiré ce film, ni le suivant, Miss Alabama et ses petits secrets. Je viens de terminer en revanche son dernier roman traduit, La dernière réunion des filles de la station-service, que j'ai beaucoup aimé. On y retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de Beignets de tomates vertes. Les mauvaises langues y verront même un duplicata parfait. Prenez une femme dans la fleur de l'âge (cad dire bientôt 60 ans), bien engluée dans un mariage ronronnant, qui se pose des questions sur le sens de sa vie. Dans Beignets... , il s'agissait de Kathy Bates, alias Evelyn, quadra timide et mal dans sa peau qui découvre son pouvoir de femme au contact de la charmante Ninnie, pensionnaire d'une maison de retraite (Towanda!!!).

Dans La dernière réunion, il s'agit de Sookie, gentille épouse d'un dentiste, qui vient de marier la dernière de ses trois filles et dont le seul souci est de gérer sa vieille mère excentrique et réussir à nourrir les petits oiseaux de son jardin alors que les gros viennent leur piquer toutes les graines... Un jour, Sookie apprend par un courrier recommandé qu'elle a été adoptée. Le récit plonge alors dans les années 30, pour découvrir qui était Fritzi, la mère naturelle de Sookie. Comme dans Beignets, les deux histoires se lisent en parallèle dans le temps. A la place du petit monde du Whistle Stop Café, on s'attache petit à petit à la famille de Fritzi, des immigrés polonais qui tiennent une station service Phillips 66 dans le Wisconsin.


 


Quand la guerre éclate et que tous les hommes partent au combat, ce sont les quatre soeurs Jurdabralinski qui tiennent le commerce, avec service en patin à roulettes et kiosque à bisous pour rendre leur petite affaire un peu plus attractive. Comme Idgie dans Beignets, Fritzi est un peu garçon manqué et pas du genre à se laisser dicter son destin. Elle devient pilote et intègre un groupe de femmes oubliées de l'histoire, utilisées par l'armée américaine pour convoyer les gros avions de combat des usines aux bases militaires, les WASP (Woman Airforce Service Pilots).


Au fur et à mesure du récit, Sookie se découvre une nouvelle personnalité et s'épanouit en découvrant le fabuleux destin de sa mère, sans renier les acquis de sa vie jusqu'alors. Et nous avec, en réalisant le courage des femmes pendant la deuxième guerre mondiale, les fameuses Rosie the Riveter, et le fait qu'on a toutes notre destin entre nos mains et la possibilité d'en faire quand même ce que l'on veut. Très inspirant n'est-ce pas? Moi qui me pose plein de questions en ce moment sur mes choix, ou plutôt mais non-choix de vie, j'ai trouvé dans ce livre beaucoup d'énergie et de réconfort, avec la petite touche rétro dont je raffole! Je vous le recommande vivement, et n'hésitez pas à partager votre point de vue, sur le livre ou sur la façon dont nos origines, notre caractère ou les événements façonnent notre destinée....


La dernière réunion des filles de la station service, de Fannie Flagg, éditions Cherche Midi, 462 p.

vendredi 1 mai 2015

Western et compagnie (la vérité sur Station Horizon)

Restaurent Rothis à Steg dans le livre de Yann Gross, chemises Rumble 59 et Isabelle Marant, boots Tony Mora
Vous avez aimé la série de notre télévision nationale Station Horizon? Je me réjouissais tellement, en bonne Valaisanne et fan de l'Amérique. Je n'ai pas raté un épisode, mais bon, il faut bien le dire, cette production était totalement risible. Accents pas crédible, dialogues surréalistes, clichés en rafale même pas drôles, et univers country entièrement pillé dans le livre Horizonville de Yann Gross, que je n'ai pas vu crédité à un seul endroit si je ne m'abuse. Alors rendons à César ce qui est à César, et achetez ce livre merveilleux qui retrace un road trip sociologique de plusieurs mois dans la vallée du Rhône, au contact de ces cow-boys valaisans si attachants. Tout y est, la station service, le bar Cheyenne, la boîte à strip-tease, la line dance, c'est tellement énorme!




En ce vendredi pluvieux premier jour de mai, j'ai ressorti mes santiags, ma chemise Isabelle Marant, et je feuillette avec délice cet excellent livre (vous le trouvez sur cede.ch par exemple), en écoutant le dernier disque de mon cow-boy préféré, le trop mignon Handsome Hank. Bon week-end, bon courage, et rendez-vous à Chippis pour la saison 2 (ou pas).


dimanche 26 avril 2015

Paul Mitchell à la quinoa pour soigner mes cheveux colorés



Saviez-vous qu'en Amérique, les femmes préfèrent dépenser en soins pour les cheveux plutôt que pour le visage? C'est incroyable, l'hydratation, elles s'en tapent, par contre, avoir du volume et le crin qui brille est une obligation! Parmi les marques stars, il y a Paul Mitchell, encore peu connu chez nous. La marque a été fondée à Beverly Hills en 1980, par Paul Mitchell, un coiffeur originaire d'Ecosse, et le millionnaire philanthrope John Paul DeJoria. Paul est mort d'un cancer en 1989 à l'âge de 53 ans, et John est toujours CEO. Bon à savoir pour votre conscience, Paul Mitchell n'appartient donc PAS à L'Oréal, miracle! Elle est cruelty free et soucieuse du bien-être de ses employés, de ses consommateurs et soutient de nombreuses actions caritatives.

Je ne connais pas encore bien les produits mais j'ai eu l'occasion de tester le duo shampooing et conditionneur à la quinoa pour cheveux colorés Ultimate Color Repair et je vais vous livrer ici un secret: cette ligne a un parfum qui rappelle l'Huile Prodigieuse de Nuxe!!!! Pour toutes les fans de cette odeur emblématique de plage et de vacances, ruez-vous sur ces produits! Je dois dire que mes cheveux étaient sublimes après ce premier traitement, forts, légèrement parfumés à cette odeur addictive, lisses et brillants, avec un volume plus important que d'habitude. Il y a aussi une huile réparatrice que je n'ai pas encore testée. Je sens que je vais faire des infidélités à mes gentils shampooings bio, sans sulfates etc. Mince alors! Je regrette juste que malgré une philosophie qui privilégie les ingrédients et actifs naturels, les formules restent assez chimique. Certes, la quinoa est en bonne place dans la liste, ainsi que des huiles végétales, mais ne vous attendez pas à un produit naturel! Mais bon, il y a une certaine recherche et l'entreprise s'engage également en faveur de l'environnement.

Paul Mitchell va gentiment arriver chez les coiffeurs en Suisse romande. On le trouve déjà pas mal outre-Sarine, et on peut de toutes façons commander tous les produits sur les sites spécialisés comme PerfectHair.ch. Le shampooing y est à 33 fr. 30 (250 ml) et le conditionneur 34 fr. 20 (200 ml). L'huile Triple Rescue à 32 fr. 40 (150 ml). Il existe aussi un petit kit pour essayer ces trois produits en petit format pour 40 fr.

samedi 25 octobre 2014

Beauty haul from USA


Enfin je prends le temps de vous montrer les trois petits trésors de beauté que j'ai ramenés de mon road trip américain cet été, vite avant qu'ils soient terminés. J'ai été extrêmement sage, pour une fois. Deux produits sur trois étaient une vraie nécessité, seul le troisième est un petit cadeau, trop joli d'ailleurs pour que je l'utilise (oui, je fais souvent ce genre de truc. Vous ai-je déjà dit que j'étais un peu fétichiste et très conservatrice?).


Voici donc mon Crimson Rouge art déco, déniché dans l'adorable boutique rétro du Promenade Deck, sur le Queen Mary à Long Beach. C'est un fard gras rouge pour les lèvres et les joues. La marque, c'est Besame, basée à Burbank, Californie, et ils font aussi des rouges à lèvres et des mascaras années 30 incroyables. Faites un tour sur le site pour le plaisir des yeux. Ils ont un shop en ligne mais dieu merci, ils ne livrent pas en Suisse!

 

J'avais pris avec moi une crème pour les mains au thé vert de L'Occitane mais sa texture gel avait le désavantage de me dessécher la peau et de l'irriter donc j'ai dû m'acheter en urgence une autre crème plus riche. Par bol (j'entends mon bonami rigoler), je suis tombée chez Urban Outfitters sur cette irrésistible pomme Tony Moly, la marque coréenne bien connue des blogueuses que je rêvais de tester depuis longtemps. La texture est divine, onctueuse à souhait mais pas trop grasse non plus, avec une odeur délicate de pomme dont je raffole! J'avais acheté le petit baume à lèvres coordonné mais je l'ai offert!

 

J'ai ensuite dû jeter mon eau démaquillante car je la soupçonne fortement d'être à l'origine de mes crises d'allergie sur le visage. Après être restée une heure au rayon cosmétiques du supermarché bio Whole Foods (bonami rigole de nouveau), j'ai opté pour ce nettoyant au lait de coco et à la papaye 100% vegan, super séduisant, efficace, non desséchant et au parfum tropical dingue. Contente la fille! Peu mais bien, pour une fois j'ai réussi à respecter cet adage!

Et vous, quelles sont les marques américaines qui vous font rêver et que vous ramèneriez de voyage?

dimanche 24 août 2014

Roadtrip USA chapitre 6: Portland, Oregon



Comme prévu, j'ai traîné tout l'été à vous raconter ce road trip mais je crois que j'avais besoin d'avoir des vrais week-ends et des vraies soirées sans devoir rallumer l'ordinateur :-)


Dernière étape donc de notre périple de trois semaines sur la côte Ouest: Portland, la cité des roses, la ville des hipsters et d'une certaine douceur de vivre. La petite soeur de Seattle en somme, à trois heures de route au sud. On nous avait dit: "vous allez adorer, il y a plein de tatoués partout, les gens sont cool, cultivés, et très soucieux de leur qualité de vie et de sauver la planète". C'est sûrement vrai, mais en quatre jours sur place, nous avons à peine eu le temps de sentir la fameuse ambiance cool de Portland. Des tatoués, il n'y en avait pas plus qu'ailleurs, et les gens avaient franchement l'air à la rue. Les jeunes ont peut-être choisi un mode de vie communautaire, mangent bio et consomment au minimum, mais du coup ils ressemblent à des SDF, certes avec les cheveux roses ou bleues mais avec des fringues usées et l'air vraiment pas frais!

Il faut dire qu'il a plu quasiment tous les jours, avec un superbe orage de grêle alors qu'on buvait un verre dans un bistro sordide (comme beaucoup de bistro dans cette ville), à côté de Voodoo Doughnut, pour suivre l'un des matchs de la Fifa World Cup. La pluie a eu l'avantage de faire fuir les gens qui faisaient la queue comme tous les jours devant ce temple du beignet troué et du coup, cela m'a décidée à acquérir une de ces fameuses boîtes roses imprimées de calaveras remplies de pâtisseries surprenantes. C'était trop compliqué de commander à la pièce vu le choix donc j'ai pris la voodoo dozen sélectionnée par le staff, et c'était du délire. Bon je dois dire que cela a quasiment constitué le highlight de notre séjour à Portland...





J'avais trouvé peu de choses sur Internet pour préparer cette étape finale, à part l'extraordinaire journal illustré de Pénélope Bagieu qui avait passé un mois là-bas avec une autre blogueuse. Elles m'avaient donné bien envie à l'époque déjà (2009). Question logement, on a opté pour un bête motel à l'entrée nord de la ville qui avait l'air bien kitsch et dont les commentaires étaient plutôt positifs sur les sites de partages de voyageurs. En fait il était vraiment super glauque, avec des couples qui s'engueulaient la nuit, des marginaux à longs cheveux gris (était-ce un homme, une femme, un indien?) qui erraient sur le parking, de la moquette verte fausse pelouse dans les escaliers et paliers extérieurs et des distributeurs de boissons en panne. La chambre puait le désodorisant, cela a imprégné tous nos vêtements, on avait beau aérer et sprayer du parfum, chaque jour les nettoyeuses en remettaient une dose, pouah. Mais bon c'était vraiment pas cher, genre 60 dollars la nuit, et il y avait un Tiki Lounge à deux pas donc on ne va pas se plaindre!


By night, à peine moins glauque




La bouffe tiki type, fish & chips, Kaluha Pork et Mac Salad...
Comme dans toutes les villes qu'on a arpentées en voiture, on s'est perdu, beaucoup, on ne trouvait jamais la bonne route ou le bon pont (il y en a 5 ou 6 pour traverser la rivière Willamette qui sépare la ville en deux), et ça n'aide pas non plus à optimiser le peu de temps sur place et à trouver les endroits cool. On a mis par exemple deux bonnes heures à trouver la putain de roseraie qui fait la fierté de la ville car en fait, il y a tout un quartier qui s'appelle Rose District mais c'est juste une zone résidentielle... Une fois les nerfs calmés et une place de parc dénichée, le International Rose Test Garden s'est révélé délicieux, avec sa petite roulotte à glaces et sa boutique de souvenirs. Et le jardin japonais au dessus encore plus zénifiant, exactement ce dont on avait besoin! 
Dessus, dessous, mais comment qu'on fait pour monter sur le pont???


L'un des 7000 rosiers de 550 espèces répertoriées dans la roseraie





La vue depuis la colline de Washington City Park, avec le mont Hood dans le fond

Le Japanese Garden, payant, contrairement à la roseraie, mais ça en vaut la peine!

Des carpes par milliers

Des jardins zen...

Downtown est agréable à parcourir à pied, pas de boutiques transcendantes à part Tatyana, dont les robes étaient magnifiques mais chères car de bonne qualité. Concrètement, beaucoup de tissu, lourd et pas pratique à ramener, hélas, dans ma valise déjà bourrée. J'y ai humé pour la première fois les parfums de Dita von Teese et quoi qu'elle en dise, ils sont exactement comme je les imaginais, à l'américaine, lourds, fleuris et sucrés, dommage. Il y a un e-shop si jamais!


On a passé une après-midi au mall vu qu'il pleuvait, c'était la meilleure option, il y a toutes les enseignes classiques dont Vans pour mon bonami qui avait cherché dans quatre Etats ses baskets idéales pour acheter finalement les classiques vues partout (no comment). On a mangé au food court qui propose toutes les cuisines du monde, de la Polynésie à l'Italie (j'ai mangé des spaghettis aux boulettes pas si mal pour environ 8 dollars) et on a regardé les enfants s'amuser sur la patinoire intérieure (hé oui).

Devant un bâtiment officiel, je ne me rappelle plus lequel, vers Pionneer Courthouse Square.

Les cowboys travaillent de nuit au liquor store!

Le skate park de Burnside, un mythe pour mon bonami (tiré de je ne sais quel jeu vidéo!)


Le quartier de Hawthorne est ce qu'on a trouvé de plus rock'n'roll, avec un diner bien pourri qui faisait des hot dogs inspirés de ceux de Nathan's à Coney Island et une boutique goth-punk-rockabilly où j'ai trouvé un sac Lux Deville vert pailleté et léopard, que je ne vais sans doute jamais oser porter en Suisse (mais si, faut juste la bonne occasion). Il y avait aussi une immense brocante vintage génial et un merveilleux magasin de second hand, The Red Light, qui portait le même nom qu'une boutique vintage qu'on m'avait conseillée à Seattle mais qui n'a visiblement rien à voir. Au dessus du Hawthorne Café, peut-être le café hippie dont parle Pénélope sur son blog, un studio de tattoo baptisé Martian Art, du génie!





Un soir, on a décidé de manger cajun, et on a découvert un coin de la ville à l'extérieur où se trouvait le café Acadia, Fremont. En y allant depuis le motel, on a traversé une autre rue hippie qui avait l'air assez cool, Mississipi Avenue. Comme pour Hawthorne, ça doit être sympa d'y vivre mais pour les touristes, c'est quand même un peu mou.... L'Acadia était adorable avec des plats qui faisaient vraiment envie mais comme à chaque fois, j'ai été malade, j'ai même vomi mes huîtres (entourées de bacon et frites en beignets avec une sauce à la crème, mon estomac n'a pas supporté). Mon bonami a testé un shot de Bloody Mary avec une huître crue dedans et il n'a pas été malade, peut-être l'effet du Tabasco! Bref, dommage!


Softshell crab à l'Acadia, cuisine créole et cajun.


Pour la dernière soirée, on a fait péter le menu royal chez Jake's Famous Crawfish, un restaurant ouvert depuis 1892. Il se trouve en face d'un endroit que je regrette de n'avoir pas découvert avant, le Crystal Ballroom, qui est la salle de concert du bled et qui est aussi un hôtel atypique dont toutes les chambres sont décorées selon une chanson, et qui propose un petit bassin d'eau salée pour ses hôtes au sous-sol. So vintage!!! C'est dans ce coin aussi qu'il y avait le Ace Hotel, qu'on nous avait conseillé mais qui était trop cher.

Zeus Cafe au Crystal Hotel, une bonne adresse.


On a aussi mangé dans les nombreux food trucks qui entourent certaines places du centre ville, et fait un tour dans un magasin de chemises western authentiques très rigolos!







Tu veux une chemise brodée, des santiags, une ceinture en cuir travaillé ou une selle, c'est ici!

Voilà c'est tout pour Portland. Comme l'aéroport était quand même à trois heures de route, on a écourté notre séjour pour se rapprocher de Seatac, l'aéroport donc, et passer la dernière nuit à Tacoma, petite ville qui se partage l'aéroport avec Seattle. C'était mortellement ennuyeux mais adorable, on a dormi dans un super hôtel en bord de mer qui du coup était ridiculement peu cher, on a même été upgradé, c'est la première fois de ma vie! On a pris l'apéro au Swiss Pub, tellement drôle, on l'a aussi beaucoup cherché et on a pris une amende en se parquant devant, mais ça en valait la peine. La tête des gusses quand on leur a commandé une bière Cardinal ou Feldschösschen, du coup on a bien sympathisé et ils nous ont offert le T-Shirt du bar! On a mangé ensuite dans l'un des restaurants populaires du bord de mer, j'ai pris des macaroni and cheese agrémentés de légumes grillées et de seafood, c'est quasiment la meilleure chose que j'ai mangé du séjour (allez, la troisième après Sir Winston's et Jake's)...

La vue depuis notre chambre, les pieds dans l'eau, au Silver Cloud Inn.





Voilà, c'est terminé, on va enfin pouvoir parler de beauté à nouveau sur ce blog. Quoi que. Je suis allée à Reykjavik il y a deux semaines pour le boulot et j'ai très très envie de vous raconter....

A très vite!

Vol Seattle-Los Angeles, on survole les fameux volcans de la chaîne des Cascades

Bye bye ugly L.A.