lundi 24 juillet 2017

Monoï lover


Eh voilà, elles sont là, les vacances tant attendues, ô combien méritées, surtout cette année où je me suis auto-octroyé 3 semaines complètes off. Je glande sur le canapé de mon chalet, il fait 12° dehors et il pleut mais je m'en tape, l'été, c'est dans la tête et dans le coeur!

La mémoire olfactive est un bon moyen d'atteindre ce sentiment de plénitude, de lâcher-prise et de bonheur, osons le mot. Il y a des odeurs qui rappellent l'été. Et en tout premier celle de la crème solaire, Ambre solaire, Sherpa Tensing ou l'huile Hawaiian Tropic que ma tante ramenait de ses saisons au Club Med en Polynésie. Ainsi, chaque année, dès le début des beaux jours, je ressors mon parfum préféré dans la famille des "tiaré-coco-vanillés": Bronze Goddess d'Estée Lauder. Beaucoup ont essayé d'enfermer le paradis dans un flacon, aucun n'y arrive aussi bien. Pas même le Beach Walk de Maison Margiela, pourtant incroyable mais comme souvent, je ne l'aime pas sur ma peau. Chaque année, la marque américaine ressort son best-seller estival dans un flacon différent mais toujours avec ce mix parfaitement réussi de peau chauffée au soleil, de sable brûlant et de noix de coco. On me dit souvent que je sens bon (il ne manquerait plus que ça!), mais là, avec Bronze Goddess, c'est le succès absolu!

Ensuite, il y a les produits annexes qui renforcent ce sillage voluptueux. A commencer par les huiles pour le corps inspirées des fameuses huiles solaires bronzantes des années 70/80 (avec un SPF ridicule de 2 ou de 4, mais qui s'en souciait à l'époque?). Cette année, j'ai craqué pour celle de Guerlain dans la gamme Terracotta qui se défend pas mal du tout sur le terrain de la gourmandise tropicale. J'adore son nom poétique qui vous met instantanément une honteuse chanson de Céline Dion et Garou dans la tête: Huile Sous le Vent! Eh c'est parti: c'est comme si j'avais pris la mer...

Less is more, je ne vais pas multiplier les références au monoï. Outre la sacro-sainte Yves Rocher (oui, oui, il faut vraiment que je vous en parle), Sephora a aussi lancé dans sa gamme maison un gel moussant aux parfums de vacances, Monoï Fever. J'ai fait une exception à mes principes anti-pétrochimie etc. pour ce produit généreux (260 ml pour une dizaine de francs), qui développe tout son potentiel dans un bain pas trop chaud. Et puisque désormais nous avons la chance d'accéder en Suisse aussi à ce temple de la beauté français, n'hésitez pas à dévaliser le corner dédié à cette senteur, qui se décline en crème pour les mains, lait corps, gel douche, savon pour les mains et sucres pour le bain. Un délice sans fin!

Bonnes vacances à celles qui en prennent! Je reviens bien vite, c'est promis.

lundi 17 juillet 2017

Farniente & Dolce Vita


Molle, molle, molle, c'est comme ça que je me sens en ce début (milieu?) d'été. Pas encore en vacances, plutôt fatiguée, à peine motivée par des soirées en terrasse dans la torpeur de la canicule... Faut dire que j'ai pas mal bougé ce printemps, vous l'avez sans doute vu sur mon compte Instagram. Après un séjour de rêves aux thermes Saint-Malo, j'ai enchaîné les voyages de presse à Rome, Paris, puis à la Gacilly dans l'ecospa d'Yves Rocher (une superbe découverte, il faut que je vous raconte aussi). Et vous savez quoi? Eh bien ça me va très bien de vivre à ce rythme! Marre de me foutre la pression, si j'ai envie de glander sur ma canapé, je le fais et j'arrête de culpabiliser. J'aime passer du temps dans ma cuisine aussi, c'est un plus. Je lis beaucoup. Je savoure la vie quoi! A l'italienne en somme, normal vues mes racines (50% rital, c'est génétique: le farniente fait partie de mon ADN).


Je me suis régalée avec ce séjour express dans la capitale pour le lancement du nouveau parfum Bulgari, fin mai. Levée au milieu de la nuit pour prendre un avion à 7h (l'absurdité des voyages de presse), je me suis retrouvée à 8h30 à fumer passivement devant l'aéroport avec ma pote en attendant un chauffeur introuvable (aaaaah, ce flegme italien), à une heure où d'habitude je sirote encore mon Earl Grey en pyjama sur mon canapé. Du coup, on a eu le temps de faire un paquet de choses durant cette looongue journée qui s'est terminée un peu avant minuit. Dont un peu de shopping dans le quartier de notre hôtel, un délicieux palace légèrement décati. Et une visite obligatoire dans une église pour allumer un cierge ou deux (trois même pour ma part).


Outre Zara et &otherstories, il y avait aussi juste derrière l'hôtel une petite boutique Santa Maria Novella. Des produits hors de prix qui font frémir toutes les journalistes beauté, avec leur packaging rétro et leur histoire née dans la plus vieille pharmacie de Florence en 1612, ce qui en fait la plus ancienne marque encore vivante du monde occidental! Les parfums sont à tomber, des colognes merveilleuses parfois dominées par l'iris de Florence, mon odeur préférée. Les eaux florales vous garantissent un teint de reine rien qu'à les contempler. Les savons, le thé et les pastilles satisfont les petites bourses. Bref, on y est restées des heures, on y est même revenues après avoir hésité à acheter le lait pour le corps, pour finalement renoncer (50€ quand même).


Le petit savon à 10€ a fait le bonheur de ma maman, à qui il a rappelé son enfance en Italie. Quant à moi, je me suis rabattue sur le bon vieux Borotalco, tout aussi enivrant en terme de souvenirs olfactifs. On peut l'acheter par paquet de 2 X 100 gr dans nos supermarchés locaux pour 3 fr. 80!