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vendredi 12 avril 2019

L'aloe vera, en veux-tu, en voilà

Tenerife en février ça fait du bien au moral quand même

Or donc en février dernier, je suis allée réchauffer mes vieux os et soigner ma dépression hivernale à Tenerife. J'attendais une nature sauvage et volcanique, un climat tropical, une cuisine méditerranéenne. Je n'ai rien vu de tout ça, hélas, mais passons. Déformation professionnelle oblige, quand je suis en voyage, je regarde beaucoup les produits de beauté locaux (remember le vert à lèvres marocain?). A Teneriffe, le truc qu'on essaie de te vendre partout, c'est l'aloe vera. Mon frère qui aime bien les climats tropicaux me dit que c'est pareil dans tous les pays chauds, du Brésil à la Thaïlande, partout où les gringos se font griller au soleil et où on leur vend ce gel miracle pour soigner leur peau rougie.

"Elaborado en Canarias"
 Le premier pot que j'ai vu, c'était  au kiosque-épicerie-liquorshop en face de mon hôtel où je m'étais arrêtée acheter 2-3 trucs de secours (bière et chips, donc, mais chips locales, s'il vous plaît). Il coûtait 2 euros et j'ai failli le prendre mais je voulais quand même checker un peu la compo et surtout l'offre globale. Bien m'en a pris! On trouve ces pots à 2 balles partout, partout, partout!



En me promenant plus tard dans un mini-mall à ciel ouvert qui vendait surtout des magnets de bites (la spécialité là-bas, c'est vous dire la qualité du tourisme), je suis tombée sur le stand d'une dame qui proposait de l'aloe vera sous toutes ses formes, à prix bien plus élevé (14 euros environ) mais avec des explications et surtout, des formules quasi pures. Car c'est bien là l'arnaque standard des crèmes à 2 euros: elles contiennent aussi 2% (à vue de nez) d'aloe vera, et sinon surtout de la paraffine et autres joyeusetés dont la peau n'a pas l'utilité. Grrrrrrr.
 

Je me rappelle que notre chère émission d'infos pour consommateurs, ABE, avait déjà dénoncé le marketing honteux de ce super aliment vanté sur beaucoup d'étiquettes avec le plus souvent en réalité une quantité ridicule dans le produit, voire juste un parfum vert et frais!!!
Chez ma gentille dame qui essayait tant bien que mal de parler toutes les langes, j'ai acheté une savonnette (#passionsavon) et surtout un grand tube de gel quasi pur pour soigner la peau malade et fragile de mon petit papa. Et ça lui a fait beaucoup de bien. Good karma!

Faites donc attention quand vous achetez de l'aloe vera en vacances, ou par ici. C'est très dur d'en trouver de la pure (on dirait que je parle de c...). Mais c'est vrai que c'est un ingrédient fabuleux qui guérit presque toutes les blessures, hydrate, cicatrise, on peut même le boire pour calmer un estomac enflammé. De la balle, baby!

lundi 9 avril 2018

Trésor du Maghreb (il n'y a pas que l'huile d'argan)




Fin mars, je suis allée réchauffer mes vieux os au soleil du Maroc. Je ne suis pas particulièrement attirée par la culture nord-africaine, mais je saisis toutes les occasions de passer du bon temps avec mes amis, et ce fut le cas, je n'ai pas été déçue. Pour l'immense angoissée que je suis, le type de vacances que nous avions réservées était idéal, on met son cerveau sur off dans un contexte paradisiaque et on réfléchit juste à quelle heure il est décent de commencer l'apéro. Des palmiers, une piscine à 28°, une nourriture à tomber et un spa Cinq Mondes à proximité, inutile de vous dire que je n'étais pas la même personne au retour.


Je n'aime pas vraiment le couscous et je préfère bien sûr le Earl Grey au thé à la menthe, mais j'ai réellement apprécié le dépaysement. Côté beauté, j'ai redécouvert que j'adorais l'eau de fleur d'oranger (à défaut de l'eau de rose), et si je passe mon tour côté rhassoul (pas pratique) et huile d'argan (ça pue), il faut reconnaître que ce sont des valeurs sûres en ces temps où les produits naturels ont la cote. Mais je suis assez fière d'être tombée par hasard sur LE produit de beauté marocain le plus Polly-compatible, moins connu que ces compatriotes cités ci-dessus mais néanmoins familier pour celles qui ont un jour visité le pays: le vert à lèvres!


C'est un produit qu'on trouve PARTOUT, du souk au duty free de l'aéroport. Il réagit au pH de la peau pour colorer les lèvres en rose plus ou moins foncé mais naturel. Le brevet de son packaging super cheap a dû être déposé au premier millénaire car c'est le même depuis toujours et il est assez reconnaissable dans sa laideur. Il faut passer outre, comme souvent avec les produits cultes (vous trouvez jolie la bouteille de Bi-oil, le pot de Carmex jaune ou encore le flacon brico-loisirs du baume Egyptian Magic?). Comme souvent aussi, il y a matière à controverse, ai-je découvert en cherchant des infos sur Internet.


La vendeuse m'a vanté la présence d'huile d'argan, mais le reste de sa composition à mon avis est moins glamour. On dit qu'il contient du henné (attention, allergie), voire du plomb. Comme je dois me manger une dizaine de tubes de rouges à lèvres par année, je ne fais pas autant attention que je devrais pour en trouver des biens mais bios (à part Burt's Bees, Dr. Hauschka et Couleur Caramel, le choix est limité). J'ai acheté une boîte de plusieurs tubes dans une vraie boutique et non au souk, donc la liste des ingrédients y figure, à vous de juger. De la cire d'abeille (pas vegan), de l'huile de ricin, de la paraffine (huile minérale, pas top), un paraben, des pigments et un parfum. Pas trace d'argan me semble-t-il. Rien de catastrophique non plus d'après Clean Beauty! Le pire sans doute tient au Made in Taiwan!!!!


Et donc voilà, j'en ai ramené un tube à toutes mes copines, à voir maintenant si elles vont me le jeter la figure.

Vous connaissiez? Vous en pensez quoi? N'hésitez pas à commenter, ça me fait toujours plaisir d'échanger avec vous!

lundi 24 juillet 2017

Monoï lover


Eh voilà, elles sont là, les vacances tant attendues, ô combien méritées, surtout cette année où je me suis auto-octroyé 3 semaines complètes off. Je glande sur le canapé de mon chalet, il fait 12° dehors et il pleut mais je m'en tape, l'été, c'est dans la tête et dans le coeur!

La mémoire olfactive est un bon moyen d'atteindre ce sentiment de plénitude, de lâcher-prise et de bonheur, osons le mot. Il y a des odeurs qui rappellent l'été. Et en tout premier celle de la crème solaire, Ambre solaire, Sherpa Tensing ou l'huile Hawaiian Tropic que ma tante ramenait de ses saisons au Club Med en Polynésie. Ainsi, chaque année, dès le début des beaux jours, je ressors mon parfum préféré dans la famille des "tiaré-coco-vanillés": Bronze Goddess d'Estée Lauder. Beaucoup ont essayé d'enfermer le paradis dans un flacon, aucun n'y arrive aussi bien. Pas même le Beach Walk de Maison Margiela, pourtant incroyable mais comme souvent, je ne l'aime pas sur ma peau. Chaque année, la marque américaine ressort son best-seller estival dans un flacon différent mais toujours avec ce mix parfaitement réussi de peau chauffée au soleil, de sable brûlant et de noix de coco. On me dit souvent que je sens bon (il ne manquerait plus que ça!), mais là, avec Bronze Goddess, c'est le succès absolu!

Ensuite, il y a les produits annexes qui renforcent ce sillage voluptueux. A commencer par les huiles pour le corps inspirées des fameuses huiles solaires bronzantes des années 70/80 (avec un SPF ridicule de 2 ou de 4, mais qui s'en souciait à l'époque?). Cette année, j'ai craqué pour celle de Guerlain dans la gamme Terracotta qui se défend pas mal du tout sur le terrain de la gourmandise tropicale. J'adore son nom poétique qui vous met instantanément une honteuse chanson de Céline Dion et Garou dans la tête: Huile Sous le Vent! Eh c'est parti: c'est comme si j'avais pris la mer...

Less is more, je ne vais pas multiplier les références au monoï. Outre la sacro-sainte Yves Rocher (oui, oui, il faut vraiment que je vous en parle), Sephora a aussi lancé dans sa gamme maison un gel moussant aux parfums de vacances, Monoï Fever. J'ai fait une exception à mes principes anti-pétrochimie etc. pour ce produit généreux (260 ml pour une dizaine de francs), qui développe tout son potentiel dans un bain pas trop chaud. Et puisque désormais nous avons la chance d'accéder en Suisse aussi à ce temple de la beauté français, n'hésitez pas à dévaliser le corner dédié à cette senteur, qui se décline en crème pour les mains, lait corps, gel douche, savon pour les mains et sucres pour le bain. Un délice sans fin!

Bonnes vacances à celles qui en prennent! Je reviens bien vite, c'est promis.

dimanche 23 octobre 2016

Un long week-end à Capri


Arrivée en ferry à Marina Grande. Capri se trouve sur les hauteurs

En ce dimanche pluvieux plutôt déprimant, je me suis replongée avec bonheur dans les photos de mon long week-end à Capri en septembre dernier. On peut bien critiquer, toutes ces images qu'on prend désormais avec nos smartphones ont quand même un fort pouvoir anti-dépresseur. Et ces quatre jours dans le Sud de l'Italie ont été les plus lumineux de cette triste année.




Je suis partie avec trois copines avec qui je vais d'habitude à Londres. Sur un coup de tête un jour en buvant des Pimms, on a lancé comme ça "Et si on allait dans le Sud pour changer?" Quelques destinations ont fusé mais mon rêve à moi depuis toujours, c'était Capri et la côte Amalfitaine. Et nous avons découvert que c'était un rêve tout à fait accessible. Une heure et demie de vol direct Genève-Napoli avec Easyjet, 50 minutes de ferry, une quantité de Air B'n'B monstre sympas et voilà un long week-end au paradis réservé pour moins de 500 fr.

Pour se mettre dans l'ambiance dès l'avion

Napoli, nous voici!

Notre appartement était à 10 minutes à pied de la Piazzetta, la place centrale de Capri, là où arrive le funiculaire qui monte du port et d'où partent toutes les rues marchandes. Nous avions un 3 pièces et demie tout équipé avec terrasse privée, petite piscine et vue magnifique au milieu d'une végétation luxuriante (pensez à prendre de l'anti-moustiques!). Supermarché à 5 minutes, hôtes discrets mais serviables, confort maximal, quelques soucis de wifi mais bon!

En arrivant au port, évitez le taxi, faites comme les locaux, prenez le funi!




Sur place, il faut se balader à pied ou en bus local pour découvrir les deux pôles de l'île, Capri la luxueuse et Anacapri l'artisanale. Si on oublie Prada, Dolce Gabbana et Gucci, le shopping est possible sans se ruiner dans les bijouteries et les boutiques de souvenirs où le jaune des citrons d'Amalfi domine. Moi qui adore ça, je me suis régalée avec des jus frais pressés, des savons et autres magnets pour mon frigo!



Bondieuseries par milliers, je me suis faite plaisir entre les bougies dans les églises et les bijoux!

Evidemment, la nourriture est divine dans la moindre petite pizzeria sans prétention, mais nous nous sommes néanmoins fait conseiller quelques adresses moins touristiques pour ne pas se faire trop arnaquer. Nous avons ainsi découvert le restaurant Longano où j'ai mangé de succulentes linguine allo scoglio (mélange de coquillages) derrière la Piazzetta. L'Approdo sur le port de Marina Grande, a calmé notre faim au retour de notre croisière de rêve (voir plus bas). Plus chic mais avec une vue magnifique sur les falaises, Il Geranio, à côté des Giardini di Augusto, qui surplombent le chemin des amoureux (via Krupp) et Marina Piccola. J'aime tellement la cuisine italienne, qui permet de se régaler en toute légèreté! Si si!




 

Mais l'orgasme gastronomique, nous l'avons découvert chez Da Paolino, un restaurant historique sous une immense tonnelle de citronniers. Réservation recommandée (très facile par mail)! Nous nous sommes concoctés un menu "tout citron", Spritz au limoncello, mozzarella grillée sur feuilles de citronniers, tagliatelle al limone, risotto al limone ou encore ravioli caprese al limone, puis enfin le buffet de desserts, à pleurer. Je vous conseille de regarder les photos sur Instagram ou Google, c'est un truc de fous! Nous sommes rentrées dans un taxi vintage, pompettes mais comblées!



Le selfie pompette sous les citronniers de Da Paolino

Le truc à faire absolument sinon, c'est louer un petit bateau privé pour faire le tour de l'île, voir tous les spots incontournables et surtout se baigner dans l'eau émeraude car il n'y a pas de plages à Capri. Quatre heures de croisière au rythme qu'on veut avec Mario, notre capitaine fumeur de Marlboro, qui nous a offert une bouteille de prosecco au milieu du tour, juste avant de passer sous le rocher des amoureux, ha ha ha, le petit coquin.



Les fameux Faraglioni, trois rochers qui font partie du patrimoine touristique de l'île.

Salute, all'amore!
Vous voyez des formes humaines dans les rochers? C'est normal!
La villa Malaparte, où a été tournée une scène du "Mépris" avec Brigitte Bardot et Michel Piccoli.

 


Mario n'avait aucune lassitude à raconter pour la 200'000e fois les mêmes anecdotes sur les pseudos légendes nées des formes laissées par l'érosion dans la roche, puis à faire jouer de ses relations pour nous faire gagner quelques places dans la file pour rentrer dans la Grotta Azzura, une minuscule enclave dans laquelle l'eau est bleu fluo. Pour y accéder, il faut se coucher dans le canot et franchir le minuscule sas en s'agrippant à une chaîne. Ensuite, on a droit au concert de O sole mio et autres chansons napolitaines parce que bien sûr, vous ne serez pas les seules, il y a même foule et les gondoliers s'en mettent plein les poches. Qu'importe, c'est une expérience à vivre!






Mon highlight à moi, c'est d'avoir suivi sur Instagram les héroïnes de Pretty Little Liars qui enterraient la vie de jeune fille de Troian Bellisario (Spencer) et faisaient exactement tout comme nous mais avec un jour de décalage et beaucoup plus de glamour (air b'n'b, shopping, pizza, bateau, taxi vintage et selfie au sommet du funiculaire). J'étais hystérique, au grand dam de mes compagnes de voyage qui ne connaissaient pas la série!
Les actrices de Pretty Little Liars faisaient le même trip que nous à un jour près!!!


Et qu'ai-je ramené dans mes bagages en souvenir de ce merveilleux séjour? Un apéro inconnu à l'hibiscus pour changer de l'Apérol, la crème secrète de ma grand-mère italienne, des alka-selzer locales, de la tisane pour dormir à base de valériane super efficace, des citrons, des citrons et des citrons, et un incroyable parfum d'intérieur au raisin rouge!!!



Arriverderci Capri, je ne sais pas si j'y retournerai un jour...

samedi 20 juin 2015

Les essentiels en vacances au paradis



Aaaaah, faire ses bagages, toujours une épreuve, entre la joie de partir et l'angoisse de ne pas pouvoir prendre toute sa maison avec soi. C'est en tout cas comme ça pour moi. Et pourtant je suis rodée!

Cette année comme toujours j'ai essayé de faire simple, pratique et efficace. Pour les ongles par exemple, le vernis transparent Dior Nail Glow qui rend le rose plus rose et le blanc plus blanc, pour avoir des mains soignées, un rouge pour les pieds, un vague dissolvant express en taille voyage et basta.


Pour les cheveux, outre un shampooing et un conditioner raffraîchissant au tea tree de Paul Mitchell en doses de voyage, j'ai pris ces deux mini produits Goldwell pour le soleil et un Batiste Tropical. Et basta.


Pour les solaires, j'avoue être un peu snob et adorer les Sisley, qui sentent divinement bons. Ils me donnent l'illusion d'être un peu moins toxiques que les autres avec tous leurs bons extraits botaniques, à l'origine d'ailleurs de leur odeur si particulière. SPF 30 pour le corps et 50 pour le visage. J'adore aussi les produits Lancaster et leur système d'optimisation du bronzage. Ici en après-solaire prolongateur.


J'aime surtout sentir les tropiques où que je sois, avec mon eau Bronze Goddess d'Estée Lauder qui ne me quitte plus depuis des années, l'Huile prodigieuse de Nuxe pour tout faire, une brosse parfumée au coco trouvée chez Urban Outfitters et ce beurre au tiaré à tomber de Hei Poa.


Voilà, je suis parée, 3 maillots de bain, une paire de tongs, un paréo, un bandana pour protéger ma tête du soleil, un bon polar suédois, mon iPod et ciao ciao, à dans 10 jours! Eh oui, au fait, je vais en Italie, comme (presque) toujours, ma seconde patrie!

P.S. J'ai oublié de parler de mon soin visage magique en été, Idéalia Life Serum de Vichy, qui répare les nuits courtes, le jet-lag et les méfaits du soleil, avec une texture légère mais pas trop, ce qui permet de le porter seul, sans crème après, matin et soir. Un must

P.S. Note pour mon retour, ne plus faire des photos avec mon téléphone, elles sont toutes floues! Veuillez m'en excuser!

dimanche 24 août 2014

Roadtrip USA chapitre 6: Portland, Oregon



Comme prévu, j'ai traîné tout l'été à vous raconter ce road trip mais je crois que j'avais besoin d'avoir des vrais week-ends et des vraies soirées sans devoir rallumer l'ordinateur :-)


Dernière étape donc de notre périple de trois semaines sur la côte Ouest: Portland, la cité des roses, la ville des hipsters et d'une certaine douceur de vivre. La petite soeur de Seattle en somme, à trois heures de route au sud. On nous avait dit: "vous allez adorer, il y a plein de tatoués partout, les gens sont cool, cultivés, et très soucieux de leur qualité de vie et de sauver la planète". C'est sûrement vrai, mais en quatre jours sur place, nous avons à peine eu le temps de sentir la fameuse ambiance cool de Portland. Des tatoués, il n'y en avait pas plus qu'ailleurs, et les gens avaient franchement l'air à la rue. Les jeunes ont peut-être choisi un mode de vie communautaire, mangent bio et consomment au minimum, mais du coup ils ressemblent à des SDF, certes avec les cheveux roses ou bleues mais avec des fringues usées et l'air vraiment pas frais!

Il faut dire qu'il a plu quasiment tous les jours, avec un superbe orage de grêle alors qu'on buvait un verre dans un bistro sordide (comme beaucoup de bistro dans cette ville), à côté de Voodoo Doughnut, pour suivre l'un des matchs de la Fifa World Cup. La pluie a eu l'avantage de faire fuir les gens qui faisaient la queue comme tous les jours devant ce temple du beignet troué et du coup, cela m'a décidée à acquérir une de ces fameuses boîtes roses imprimées de calaveras remplies de pâtisseries surprenantes. C'était trop compliqué de commander à la pièce vu le choix donc j'ai pris la voodoo dozen sélectionnée par le staff, et c'était du délire. Bon je dois dire que cela a quasiment constitué le highlight de notre séjour à Portland...





J'avais trouvé peu de choses sur Internet pour préparer cette étape finale, à part l'extraordinaire journal illustré de Pénélope Bagieu qui avait passé un mois là-bas avec une autre blogueuse. Elles m'avaient donné bien envie à l'époque déjà (2009). Question logement, on a opté pour un bête motel à l'entrée nord de la ville qui avait l'air bien kitsch et dont les commentaires étaient plutôt positifs sur les sites de partages de voyageurs. En fait il était vraiment super glauque, avec des couples qui s'engueulaient la nuit, des marginaux à longs cheveux gris (était-ce un homme, une femme, un indien?) qui erraient sur le parking, de la moquette verte fausse pelouse dans les escaliers et paliers extérieurs et des distributeurs de boissons en panne. La chambre puait le désodorisant, cela a imprégné tous nos vêtements, on avait beau aérer et sprayer du parfum, chaque jour les nettoyeuses en remettaient une dose, pouah. Mais bon c'était vraiment pas cher, genre 60 dollars la nuit, et il y avait un Tiki Lounge à deux pas donc on ne va pas se plaindre!


By night, à peine moins glauque




La bouffe tiki type, fish & chips, Kaluha Pork et Mac Salad...
Comme dans toutes les villes qu'on a arpentées en voiture, on s'est perdu, beaucoup, on ne trouvait jamais la bonne route ou le bon pont (il y en a 5 ou 6 pour traverser la rivière Willamette qui sépare la ville en deux), et ça n'aide pas non plus à optimiser le peu de temps sur place et à trouver les endroits cool. On a mis par exemple deux bonnes heures à trouver la putain de roseraie qui fait la fierté de la ville car en fait, il y a tout un quartier qui s'appelle Rose District mais c'est juste une zone résidentielle... Une fois les nerfs calmés et une place de parc dénichée, le International Rose Test Garden s'est révélé délicieux, avec sa petite roulotte à glaces et sa boutique de souvenirs. Et le jardin japonais au dessus encore plus zénifiant, exactement ce dont on avait besoin! 
Dessus, dessous, mais comment qu'on fait pour monter sur le pont???


L'un des 7000 rosiers de 550 espèces répertoriées dans la roseraie





La vue depuis la colline de Washington City Park, avec le mont Hood dans le fond

Le Japanese Garden, payant, contrairement à la roseraie, mais ça en vaut la peine!

Des carpes par milliers

Des jardins zen...

Downtown est agréable à parcourir à pied, pas de boutiques transcendantes à part Tatyana, dont les robes étaient magnifiques mais chères car de bonne qualité. Concrètement, beaucoup de tissu, lourd et pas pratique à ramener, hélas, dans ma valise déjà bourrée. J'y ai humé pour la première fois les parfums de Dita von Teese et quoi qu'elle en dise, ils sont exactement comme je les imaginais, à l'américaine, lourds, fleuris et sucrés, dommage. Il y a un e-shop si jamais!


On a passé une après-midi au mall vu qu'il pleuvait, c'était la meilleure option, il y a toutes les enseignes classiques dont Vans pour mon bonami qui avait cherché dans quatre Etats ses baskets idéales pour acheter finalement les classiques vues partout (no comment). On a mangé au food court qui propose toutes les cuisines du monde, de la Polynésie à l'Italie (j'ai mangé des spaghettis aux boulettes pas si mal pour environ 8 dollars) et on a regardé les enfants s'amuser sur la patinoire intérieure (hé oui).

Devant un bâtiment officiel, je ne me rappelle plus lequel, vers Pionneer Courthouse Square.

Les cowboys travaillent de nuit au liquor store!

Le skate park de Burnside, un mythe pour mon bonami (tiré de je ne sais quel jeu vidéo!)


Le quartier de Hawthorne est ce qu'on a trouvé de plus rock'n'roll, avec un diner bien pourri qui faisait des hot dogs inspirés de ceux de Nathan's à Coney Island et une boutique goth-punk-rockabilly où j'ai trouvé un sac Lux Deville vert pailleté et léopard, que je ne vais sans doute jamais oser porter en Suisse (mais si, faut juste la bonne occasion). Il y avait aussi une immense brocante vintage génial et un merveilleux magasin de second hand, The Red Light, qui portait le même nom qu'une boutique vintage qu'on m'avait conseillée à Seattle mais qui n'a visiblement rien à voir. Au dessus du Hawthorne Café, peut-être le café hippie dont parle Pénélope sur son blog, un studio de tattoo baptisé Martian Art, du génie!





Un soir, on a décidé de manger cajun, et on a découvert un coin de la ville à l'extérieur où se trouvait le café Acadia, Fremont. En y allant depuis le motel, on a traversé une autre rue hippie qui avait l'air assez cool, Mississipi Avenue. Comme pour Hawthorne, ça doit être sympa d'y vivre mais pour les touristes, c'est quand même un peu mou.... L'Acadia était adorable avec des plats qui faisaient vraiment envie mais comme à chaque fois, j'ai été malade, j'ai même vomi mes huîtres (entourées de bacon et frites en beignets avec une sauce à la crème, mon estomac n'a pas supporté). Mon bonami a testé un shot de Bloody Mary avec une huître crue dedans et il n'a pas été malade, peut-être l'effet du Tabasco! Bref, dommage!


Softshell crab à l'Acadia, cuisine créole et cajun.


Pour la dernière soirée, on a fait péter le menu royal chez Jake's Famous Crawfish, un restaurant ouvert depuis 1892. Il se trouve en face d'un endroit que je regrette de n'avoir pas découvert avant, le Crystal Ballroom, qui est la salle de concert du bled et qui est aussi un hôtel atypique dont toutes les chambres sont décorées selon une chanson, et qui propose un petit bassin d'eau salée pour ses hôtes au sous-sol. So vintage!!! C'est dans ce coin aussi qu'il y avait le Ace Hotel, qu'on nous avait conseillé mais qui était trop cher.

Zeus Cafe au Crystal Hotel, une bonne adresse.


On a aussi mangé dans les nombreux food trucks qui entourent certaines places du centre ville, et fait un tour dans un magasin de chemises western authentiques très rigolos!







Tu veux une chemise brodée, des santiags, une ceinture en cuir travaillé ou une selle, c'est ici!

Voilà c'est tout pour Portland. Comme l'aéroport était quand même à trois heures de route, on a écourté notre séjour pour se rapprocher de Seatac, l'aéroport donc, et passer la dernière nuit à Tacoma, petite ville qui se partage l'aéroport avec Seattle. C'était mortellement ennuyeux mais adorable, on a dormi dans un super hôtel en bord de mer qui du coup était ridiculement peu cher, on a même été upgradé, c'est la première fois de ma vie! On a pris l'apéro au Swiss Pub, tellement drôle, on l'a aussi beaucoup cherché et on a pris une amende en se parquant devant, mais ça en valait la peine. La tête des gusses quand on leur a commandé une bière Cardinal ou Feldschösschen, du coup on a bien sympathisé et ils nous ont offert le T-Shirt du bar! On a mangé ensuite dans l'un des restaurants populaires du bord de mer, j'ai pris des macaroni and cheese agrémentés de légumes grillées et de seafood, c'est quasiment la meilleure chose que j'ai mangé du séjour (allez, la troisième après Sir Winston's et Jake's)...

La vue depuis notre chambre, les pieds dans l'eau, au Silver Cloud Inn.





Voilà, c'est terminé, on va enfin pouvoir parler de beauté à nouveau sur ce blog. Quoi que. Je suis allée à Reykjavik il y a deux semaines pour le boulot et j'ai très très envie de vous raconter....

A très vite!

Vol Seattle-Los Angeles, on survole les fameux volcans de la chaîne des Cascades

Bye bye ugly L.A.