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mercredi 8 février 2017

Posséder sa propre boutique, le rêve?


En ces temps chahutés pour la presse qui affronte une crise sans précédents, chacun y va de son petit rêve pour sortir de ce marasme et retrouver une qualité de vie. Entre les envies de retourner à la terre, de tenir un bistrot ou d'organiser les mariages des autres, posséder une petite boutique fait partie des projets les plus souvent évoqués. Le rêve, être son propre patron, choisir son concept, ses horaires et ses marchandises... jusqu'au moment où tombent les premières factures, les mois creux, les nuits blanches et l'insécurité. C'est ce que j'entends autour de moi de celles et ceux qui ont sauté le pas. Pas si facile. Alors je m'efforce toujours de soutenir les commerçants de mon quartier, les boutiques spécialisées, les cabinets de curiosités... Laissez-moi vous présenter My Deadly Shop.

Situé dans le rue Cheneau de Bourg, face à face avec une autre de mes boutiques préférées, Chabada Vintage, My Deadly Shop a pris le pari du noir et du morbide glamour. Des bougies imprimées de têtes de mort, des bagues de bikers, de la lingerie rétro, quelques bondieuseries et tout un rayon dédié au merchandising de Sailor Jerry, le plus cool des tatoueurs ayant cédé ses droits au dieu du commerce.


Inutile de vous dire que j'ai craqué mon slip la première fois que j'y suis allée. Deux T-shirts, une bague et une bougie plus tard, j'étais hyper contente de ma visite. Et j'ai pu justifier mes dépenses auprès de mon bonami en disant que je soutenais les petits indépendants! C'est clair que je ne vais y aller chaque semaine, ni même chaque mois, mais je la garde dans mes bonnes adresses et vous conseille vivement d'y faire un tour. N'ayez pas peur de pousser la porte, ces lieux intimistes sont parfois intimidants mais Flo, la propriétaire, vous conseillera avec bienveillance et vous aidera à dénicher la bague à votre taille (elle a même ajusté la mienne sur place), un joli coussin ou un cadre qui donnera cette petite touche gothique à votre intérieur.


My Deadly Shop, rue Cheneau de Bourg 4, Lausanne, 021 311 48 77, mydeadlyshop.com
Instagram: MyDeadlyShop

dimanche 23 octobre 2016

Un long week-end à Capri


Arrivée en ferry à Marina Grande. Capri se trouve sur les hauteurs

En ce dimanche pluvieux plutôt déprimant, je me suis replongée avec bonheur dans les photos de mon long week-end à Capri en septembre dernier. On peut bien critiquer, toutes ces images qu'on prend désormais avec nos smartphones ont quand même un fort pouvoir anti-dépresseur. Et ces quatre jours dans le Sud de l'Italie ont été les plus lumineux de cette triste année.




Je suis partie avec trois copines avec qui je vais d'habitude à Londres. Sur un coup de tête un jour en buvant des Pimms, on a lancé comme ça "Et si on allait dans le Sud pour changer?" Quelques destinations ont fusé mais mon rêve à moi depuis toujours, c'était Capri et la côte Amalfitaine. Et nous avons découvert que c'était un rêve tout à fait accessible. Une heure et demie de vol direct Genève-Napoli avec Easyjet, 50 minutes de ferry, une quantité de Air B'n'B monstre sympas et voilà un long week-end au paradis réservé pour moins de 500 fr.

Pour se mettre dans l'ambiance dès l'avion

Napoli, nous voici!

Notre appartement était à 10 minutes à pied de la Piazzetta, la place centrale de Capri, là où arrive le funiculaire qui monte du port et d'où partent toutes les rues marchandes. Nous avions un 3 pièces et demie tout équipé avec terrasse privée, petite piscine et vue magnifique au milieu d'une végétation luxuriante (pensez à prendre de l'anti-moustiques!). Supermarché à 5 minutes, hôtes discrets mais serviables, confort maximal, quelques soucis de wifi mais bon!

En arrivant au port, évitez le taxi, faites comme les locaux, prenez le funi!




Sur place, il faut se balader à pied ou en bus local pour découvrir les deux pôles de l'île, Capri la luxueuse et Anacapri l'artisanale. Si on oublie Prada, Dolce Gabbana et Gucci, le shopping est possible sans se ruiner dans les bijouteries et les boutiques de souvenirs où le jaune des citrons d'Amalfi domine. Moi qui adore ça, je me suis régalée avec des jus frais pressés, des savons et autres magnets pour mon frigo!



Bondieuseries par milliers, je me suis faite plaisir entre les bougies dans les églises et les bijoux!

Evidemment, la nourriture est divine dans la moindre petite pizzeria sans prétention, mais nous nous sommes néanmoins fait conseiller quelques adresses moins touristiques pour ne pas se faire trop arnaquer. Nous avons ainsi découvert le restaurant Longano où j'ai mangé de succulentes linguine allo scoglio (mélange de coquillages) derrière la Piazzetta. L'Approdo sur le port de Marina Grande, a calmé notre faim au retour de notre croisière de rêve (voir plus bas). Plus chic mais avec une vue magnifique sur les falaises, Il Geranio, à côté des Giardini di Augusto, qui surplombent le chemin des amoureux (via Krupp) et Marina Piccola. J'aime tellement la cuisine italienne, qui permet de se régaler en toute légèreté! Si si!




 

Mais l'orgasme gastronomique, nous l'avons découvert chez Da Paolino, un restaurant historique sous une immense tonnelle de citronniers. Réservation recommandée (très facile par mail)! Nous nous sommes concoctés un menu "tout citron", Spritz au limoncello, mozzarella grillée sur feuilles de citronniers, tagliatelle al limone, risotto al limone ou encore ravioli caprese al limone, puis enfin le buffet de desserts, à pleurer. Je vous conseille de regarder les photos sur Instagram ou Google, c'est un truc de fous! Nous sommes rentrées dans un taxi vintage, pompettes mais comblées!



Le selfie pompette sous les citronniers de Da Paolino

Le truc à faire absolument sinon, c'est louer un petit bateau privé pour faire le tour de l'île, voir tous les spots incontournables et surtout se baigner dans l'eau émeraude car il n'y a pas de plages à Capri. Quatre heures de croisière au rythme qu'on veut avec Mario, notre capitaine fumeur de Marlboro, qui nous a offert une bouteille de prosecco au milieu du tour, juste avant de passer sous le rocher des amoureux, ha ha ha, le petit coquin.



Les fameux Faraglioni, trois rochers qui font partie du patrimoine touristique de l'île.

Salute, all'amore!
Vous voyez des formes humaines dans les rochers? C'est normal!
La villa Malaparte, où a été tournée une scène du "Mépris" avec Brigitte Bardot et Michel Piccoli.

 


Mario n'avait aucune lassitude à raconter pour la 200'000e fois les mêmes anecdotes sur les pseudos légendes nées des formes laissées par l'érosion dans la roche, puis à faire jouer de ses relations pour nous faire gagner quelques places dans la file pour rentrer dans la Grotta Azzura, une minuscule enclave dans laquelle l'eau est bleu fluo. Pour y accéder, il faut se coucher dans le canot et franchir le minuscule sas en s'agrippant à une chaîne. Ensuite, on a droit au concert de O sole mio et autres chansons napolitaines parce que bien sûr, vous ne serez pas les seules, il y a même foule et les gondoliers s'en mettent plein les poches. Qu'importe, c'est une expérience à vivre!






Mon highlight à moi, c'est d'avoir suivi sur Instagram les héroïnes de Pretty Little Liars qui enterraient la vie de jeune fille de Troian Bellisario (Spencer) et faisaient exactement tout comme nous mais avec un jour de décalage et beaucoup plus de glamour (air b'n'b, shopping, pizza, bateau, taxi vintage et selfie au sommet du funiculaire). J'étais hystérique, au grand dam de mes compagnes de voyage qui ne connaissaient pas la série!
Les actrices de Pretty Little Liars faisaient le même trip que nous à un jour près!!!


Et qu'ai-je ramené dans mes bagages en souvenir de ce merveilleux séjour? Un apéro inconnu à l'hibiscus pour changer de l'Apérol, la crème secrète de ma grand-mère italienne, des alka-selzer locales, de la tisane pour dormir à base de valériane super efficace, des citrons, des citrons et des citrons, et un incroyable parfum d'intérieur au raisin rouge!!!



Arriverderci Capri, je ne sais pas si j'y retournerai un jour...

samedi 14 novembre 2015

Comment je me suis régalée pendant une semaine sans gluten

Sushis et cocktail chez Akiko, à Lausanne, rapport qualité-prix imbattable

Cette folie autour du gluten, ça m'a toujours énervée. Ayant (comme tout le monde, j'ai envie de dire), des soucis parfois de digestion, j'avais acheté un test à faire chez soi pour vérifier si intolérance il y a. Intolérance, il n'y avait pas, voilà. J'essaie quand même depuis de privilégier des aliments avec des farines complètes, du seigle, du sarrasin pour les crêpes (trop bon), de limiter les viennoiseries (seulement en cas de gros coup de blues), etc.
Ayant depuis peu de gros soucis de douleurs articulaires, je me suis vue conseiller une fois de plus de stopper le gluten et le lactose. Un monde sans pâte et sans fromage est ce qui se rapproche le plus de l'enfer pour moi. Les lobbys du lait ont commandé une étude récemment qui montre que les produits laitiers ont "un léger effet anti-inflammatoire". J'en étais sûre, la raclette ne peut pas être mauvaise pour la santé! Ouf. Intriguée néanmoins par tous les gens qui affirment "se sentir teeeeellement mieux" depuis qu'ils ont arrêté le gluten, j'ai voulu essayer durant une semaine. Je me suis rendue compte que ce n'était pas si difficile, et je me suis franchement régalée. La rédaction d'un article sur les nouvelles adresses slow life de Suisse Romande (souvent ou vegan, ou gluten free), m'a aussi beaucoup aidée. Comme je ne suis PAS intolérante je me suis permis quelques écarts, parce que sinon souvent c'est la famine, et aussi parce que quelques fois, j'ai avalé du gluten "à l'insu de mon plein gré", par ignorance. Voici donc mes menus gluten free de la semaine.


Lundi, c'est tatziki
Petit déjeuner: un yogurt de brebis mocca avec du granola chocolat amaranthe Naturaplan + un kiwi. D'entrée je me fais avoir, je pensais naïvement que le granola, c'était de l'avoine, des cornflakes et autres graines. Las, il y a du froment, donc du gluten. Zut.
Midi: ma collègue J. fête ses 15 ans de boîte, on décide d'aller manger au Lyrique. Je me marre car une fille à la table à côté épluche la carte depuis 5 minutes avec le serveur en quête de plat sans lactose et sans gluten. Pas de bol, il y a un peu de la feta partout chez les Grecs. Elle mangera un bol de riz avec des légumes à l'eau, trop de la chance. Moi je fais juste l'impasse sur le pain et me régale avec la fameuse aubergine farcie, classique du lieu, avec du riz.
Soir: il reste des chips de ma fête de samedi, trop bien, c'est pas diététique mais c'est de la pomme de terre. Je me cuis deux petits artichauts que je mange avec une vinaigrette à l'ail, trop bon!

Mardi, c'est champi
Petit déjeuner: j'opte donc pour un porridge au lait de riz, zéro risque, avec des fruits (banane-kiwi).
Midi: au menu de la cantine à midi, tartare de saumon et frites (je zappe les toasts, of course). Pas light mais réglementaire. Je salive (à cause du sel des frites surtout)
Soir: je me fais une poêlée de légumes de saison, carottes, panais, champignons, avec une belle tranche de pâté de campagne. Et encore des chips. Mmmh

Mercredi, c'est sushis
Petit déjeuner: yogurt granola + kiwi, pardonnez-moi je ne savais toujours pas à ce moment là (j'avais jeté l'emballage du granola pour le mettre dans un joli pot en verre rétro)
Midi: je descends jusqu'au Veganopolis Café. C'est l'émeute dans ce nouveau haut lieu du végétalisme, mais qui n'est pas gluten free, il y a la queue jusque sur le trottoir. Pas de bol, il ne reste plus de plat du jour (nouilles de riz sautées aux légumes), le sandwich ou le burger me sont interdits, je repars avec des cupcakes pour mes collègues et m'achète des sushis sur le chemin.
Soir: je me fais des oeufs "rancheros" (à la mexicaine), avec poivrons, lardons et avocat.

Jeudi, c'est antipasti
Petit déjeuner: retour du porridge, avec des morceaux de poires et du sirop d'érable + quelques cerneaux de noix.
Midi: nouilles asiatiques au boeuf à la cantine (mince, elles sont aux oeufs et pas au riz, tant pis)
Soir: j'ai une soirée à la pharmacie du Flon, le cocktail dinatoire est fourni par le traiteur voisin, Leonardo. Chouette: légumes antipasti et brochettes tomates-mozza, je peux tout manger avec un bon verre de vin, et tant pis pour les petites bouchées saumon et fromage frais sur des carrés de pain de mie.


Vendredi, c'est scampi
Petit-déjeuner remplacé par un smoothie, histoire de varier un peu. Je fais tremper quelques flocons d'avoine dans le lait histoire de le rendre un peu plus nourrissant. Je tiens jusqu'à midi avec ça.
Midi: rendez-vous avec un ami aux Boucaniers, temple du burger. La mort dans l'âme, je prends la salade grosses crevettes et agrumes, très très décevante malgré son nom rigolo (salade Bubba Gumps, les cinéphiles reconnaîtront).
Soir: une collation avant de sortir avec une pomme et des chips de kale achetés chez Un amour de peau, et 70 gr de saucisse sèche parce que j'étais trop frustrée de mon burger manqué de midi. J'enchaîne avec le Festival Metropop ou malheureusement, je m'envoie moult bières. Nobody's perfect.


Samedi, c'est macaroni
Petit-déjeuner tardif: c'est le week-end, j'ai le temps, je me lance donc dans la confection de pancakes au lait de riz et à la farine de riz. Première crêpe ratée, mais surtout à cause de la poêle pas assez chaude, les 5 suivantes furent bonnes, avec pâte à tartiner artisanale aux noisettes et chocolat, ou sirop d'érable, ou encore sucre-citron vert.

Soir: je sers sournoisement des pâtes sans gluten à mon bonami, macaroni au saumon, comme toujours il trouve ça "mega-bon", avec une soupe courgettes-noisettes-parmesan!


Dimanche, c'est peperoni:
Toute la journée: comme souvent le dimanche, je grignote chaque deux heures les surprises de mon frigo, fruits, charcuterie, fromage, noix.
Le soir: je rempile avec mes macaroni sans gluten, avec une peperonata relevée, bonami n'y voit que du feu!


Bilan: après une semaine, je ne constate vraiment AUCUN changement dans mes soucis gastro-intestinaux, mon énergie ou mes douleurs articulaires. Pire, je dors super mal (4 nuits d'insomnie de suite, l'horreur), et j'ai pris du poids (merci les chips et les protéines à outrance). Je décide de continuer quelques temps car je me doute bien qu'une semaine est insuffisante pour voir des effets bénéfiques. J'ai acheté des spaghetti sans gluten car les pâtes me manquent, à la carbonara, aux boulettes, miam miam. Je me concocte des onigiri maison, dégustés avec des edamame, pour changer des sushis. La gastronomie asiatique est bien utile (c'était le thème de la semaine à la cafèt', comme c'est pratique). J'ai aussi découvert un take-away gluten free bien caché au centre-ville, Mon Jardin secret, qui sert des hot bowls terribles, sur base de quinoa ou de riz, avec poulet, saumon ou tofu. Et je me régale de smoothies, maison ou acheté, chez Yummy K par exemple. Je reste convaincue que cela va me faire du bien, à la longue. Quoi que.

mardi 14 juillet 2015

Partir... et revenir des images plein les yeux

Me voilà de retour après trois semaines de vadrouille, entre l'Italie, Paris et la Suisse. Cette dernière semaine, j'ai dormi deux nuits chez moi et les autres dans trois hôtels différents. Un comble pour une casanière comme moi! Mais je dois avouer que voyager ouvre vraiment l'esprit et donne plein d'idées dont on peut s'inspirer ensuite dans son quotidien, aussi plan-plan soit-il. C'est ainsi avec un immense plaisir que je retrouve à chaque fois la quiétude de mon petit chez-moi douillet!

De l'Italie d'abord, je ne vous dirai pas grand chose, c'était une semaine en famille paisible, pour faire le plein de lumière, d'iode, d'antioxydants et d'Omega 3 via les bons produits de la mer, l'huile d'olive et le Sangiovese. J'adore faire un tour dans le supermarché du coin pour ramener des produits "exotiques". La crème Venus, secret de beauté de ma Nonna, des savonnettes au parfum tendrement rétro qui ont remplacé depuis longtemps le gel douche chez moi, du dentifrice aux herbes. Trésors  photographiés sur une fouta de chez Gris Clair, la marque de linge de maison très soigné de mon amie Laurence. De la bouffe rigolote aussi, comme ce pop-corn tout droit sorti des années 50....


Une semaine de boulot et je suis allée au Festival International du Film Fantastique à Neuchâtel (NIFFF). Pour profiter pleinement du programme et s'envoyer 6 films en deux jours, nous avions pris mes copines et moi un appartement avec 3 chambres dans un hôtel en face de la zone bar-bouffe. Le pied total. Certains auraient sans doute trouvé que les lieux méritaient un bon coup de frais. Pas moi. En plus, il y avait la même nappe à tournesols qu'au chalet, cela m'a fait tout chaud au coeur.


Rentrée le dimanche soir, j'ai fait ma valise pour trois jours à Paris à la découverte de l'univers de Pierre Hermé et ses incroyables macarons (bien meilleurs que ceux de Ladurée, ai-je trouvé). Le confiseur a concocté les parfums de la ligne de Noël prochain pour L'Occitane, et je peux vous dire en toute objectivité qu'ils sont merveilleux!



Il nous a ouvert les portes de sa "Maison", là où il travaille avec son staff au développement de ses produits. Un penthouse en plein coeur de Paris où l'on se serait bien installé définitivement!



A Paris, j'ai découvert les jardins secrets du Marais, ceux qu'on visite en passant un portique, en contournant un musée, y compris des jardins potagers qui travaillent à la remise en avant d'espèces tombées en désuétude.


J'ai complètement craqué aussi pour la déco décalée du restaurant Le Derrière, "appartement de cuisine familiale", délices de l'Afrique du Nord, mobilier de bric et de broc mais où tout va ensemble. Coup de coeur pour l'armoire secrète qui comme dans Le Monde de Narnia, débouche sur un autre univers (celui des fumeurs en l'occurrence).



Chez Ralph's, le restaurant de Ralph Lauren sur le Boulevard Saint-Germain, j'ai redécouvert les plaisirs de la gastronomie américaine, après avoir été tant déçue et tant malade l'année dernière lors de notre road trip sur la Côte Ouest. Burger à la viande soigneusement sélectionnée (Monsieur Lauren a aussi un ranch, mais le boeuf ne vient pas de là-bas, ce ne serait pas raisonnable), salade au homard, simplicité d'un cheese-cake, avec un bon vin californien des vignes de Francis Ford Coppola. Le tout savouré dans un patio rempli de coussins et de bougies. Un rêve.


Un peu de shopping aussi bien sûr!



Ma tenue d'un soir: simple robe 60s sans manche vert menthe H&M, portée avec le délicat collier que mon bonami m'a offert pour mes 40 ans, dessiné et réalisé par mon amie Valentine. Mini sac vintage Gucci déniché chez Cavalli e Nastri.

Retour en Suisse ensuite pour repartir à quelques kilomètres de chez moi à peine mais à 2h45 de train et bus, au coeur des Alpes bernoises, à Adelboden. Weleda y organisait un petit voyage à la découverte de l'arnica, qui donne son pouvoir revigorant au nouveau gel douche de la marque antroposophique. Comme nombre de coins charmants de mon propre pays, je n'y étais jamais allée. Cela m'a rappelé mon Valais natal, et combien ma région est belle. Une vraie carte postale.


L'Hôtel Cambrian est un îlot de bien-être au milieu d'une nature un peu rude, avec ses chambres douillettes, tout conforts mais avec quelques clins d'oeil rétro (le carrelage de la salle de bain!), et son spa magnifique, pour barboter au milieu d'un cirque de montagnes.


Oui, je sais, j'ai de la chance. Je n'ai pas écrit ce poste pour susciter la jalousie, mais pour me rappeler, chaque fois que je me plains de ma vie, que je suis une privilégiée. Je ne sais pas pourquoi, je le ressens profondément en ce moment, et c'est assez rare.... Alors profitons!