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mercredi 8 février 2017

Posséder sa propre boutique, le rêve?


En ces temps chahutés pour la presse qui affronte une crise sans précédents, chacun y va de son petit rêve pour sortir de ce marasme et retrouver une qualité de vie. Entre les envies de retourner à la terre, de tenir un bistrot ou d'organiser les mariages des autres, posséder une petite boutique fait partie des projets les plus souvent évoqués. Le rêve, être son propre patron, choisir son concept, ses horaires et ses marchandises... jusqu'au moment où tombent les premières factures, les mois creux, les nuits blanches et l'insécurité. C'est ce que j'entends autour de moi de celles et ceux qui ont sauté le pas. Pas si facile. Alors je m'efforce toujours de soutenir les commerçants de mon quartier, les boutiques spécialisées, les cabinets de curiosités... Laissez-moi vous présenter My Deadly Shop.

Situé dans le rue Cheneau de Bourg, face à face avec une autre de mes boutiques préférées, Chabada Vintage, My Deadly Shop a pris le pari du noir et du morbide glamour. Des bougies imprimées de têtes de mort, des bagues de bikers, de la lingerie rétro, quelques bondieuseries et tout un rayon dédié au merchandising de Sailor Jerry, le plus cool des tatoueurs ayant cédé ses droits au dieu du commerce.


Inutile de vous dire que j'ai craqué mon slip la première fois que j'y suis allée. Deux T-shirts, une bague et une bougie plus tard, j'étais hyper contente de ma visite. Et j'ai pu justifier mes dépenses auprès de mon bonami en disant que je soutenais les petits indépendants! C'est clair que je ne vais y aller chaque semaine, ni même chaque mois, mais je la garde dans mes bonnes adresses et vous conseille vivement d'y faire un tour. N'ayez pas peur de pousser la porte, ces lieux intimistes sont parfois intimidants mais Flo, la propriétaire, vous conseillera avec bienveillance et vous aidera à dénicher la bague à votre taille (elle a même ajusté la mienne sur place), un joli coussin ou un cadre qui donnera cette petite touche gothique à votre intérieur.


My Deadly Shop, rue Cheneau de Bourg 4, Lausanne, 021 311 48 77, mydeadlyshop.com
Instagram: MyDeadlyShop

samedi 14 novembre 2015

Comment je me suis régalée pendant une semaine sans gluten

Sushis et cocktail chez Akiko, à Lausanne, rapport qualité-prix imbattable

Cette folie autour du gluten, ça m'a toujours énervée. Ayant (comme tout le monde, j'ai envie de dire), des soucis parfois de digestion, j'avais acheté un test à faire chez soi pour vérifier si intolérance il y a. Intolérance, il n'y avait pas, voilà. J'essaie quand même depuis de privilégier des aliments avec des farines complètes, du seigle, du sarrasin pour les crêpes (trop bon), de limiter les viennoiseries (seulement en cas de gros coup de blues), etc.
Ayant depuis peu de gros soucis de douleurs articulaires, je me suis vue conseiller une fois de plus de stopper le gluten et le lactose. Un monde sans pâte et sans fromage est ce qui se rapproche le plus de l'enfer pour moi. Les lobbys du lait ont commandé une étude récemment qui montre que les produits laitiers ont "un léger effet anti-inflammatoire". J'en étais sûre, la raclette ne peut pas être mauvaise pour la santé! Ouf. Intriguée néanmoins par tous les gens qui affirment "se sentir teeeeellement mieux" depuis qu'ils ont arrêté le gluten, j'ai voulu essayer durant une semaine. Je me suis rendue compte que ce n'était pas si difficile, et je me suis franchement régalée. La rédaction d'un article sur les nouvelles adresses slow life de Suisse Romande (souvent ou vegan, ou gluten free), m'a aussi beaucoup aidée. Comme je ne suis PAS intolérante je me suis permis quelques écarts, parce que sinon souvent c'est la famine, et aussi parce que quelques fois, j'ai avalé du gluten "à l'insu de mon plein gré", par ignorance. Voici donc mes menus gluten free de la semaine.


Lundi, c'est tatziki
Petit déjeuner: un yogurt de brebis mocca avec du granola chocolat amaranthe Naturaplan + un kiwi. D'entrée je me fais avoir, je pensais naïvement que le granola, c'était de l'avoine, des cornflakes et autres graines. Las, il y a du froment, donc du gluten. Zut.
Midi: ma collègue J. fête ses 15 ans de boîte, on décide d'aller manger au Lyrique. Je me marre car une fille à la table à côté épluche la carte depuis 5 minutes avec le serveur en quête de plat sans lactose et sans gluten. Pas de bol, il y a un peu de la feta partout chez les Grecs. Elle mangera un bol de riz avec des légumes à l'eau, trop de la chance. Moi je fais juste l'impasse sur le pain et me régale avec la fameuse aubergine farcie, classique du lieu, avec du riz.
Soir: il reste des chips de ma fête de samedi, trop bien, c'est pas diététique mais c'est de la pomme de terre. Je me cuis deux petits artichauts que je mange avec une vinaigrette à l'ail, trop bon!

Mardi, c'est champi
Petit déjeuner: j'opte donc pour un porridge au lait de riz, zéro risque, avec des fruits (banane-kiwi).
Midi: au menu de la cantine à midi, tartare de saumon et frites (je zappe les toasts, of course). Pas light mais réglementaire. Je salive (à cause du sel des frites surtout)
Soir: je me fais une poêlée de légumes de saison, carottes, panais, champignons, avec une belle tranche de pâté de campagne. Et encore des chips. Mmmh

Mercredi, c'est sushis
Petit déjeuner: yogurt granola + kiwi, pardonnez-moi je ne savais toujours pas à ce moment là (j'avais jeté l'emballage du granola pour le mettre dans un joli pot en verre rétro)
Midi: je descends jusqu'au Veganopolis Café. C'est l'émeute dans ce nouveau haut lieu du végétalisme, mais qui n'est pas gluten free, il y a la queue jusque sur le trottoir. Pas de bol, il ne reste plus de plat du jour (nouilles de riz sautées aux légumes), le sandwich ou le burger me sont interdits, je repars avec des cupcakes pour mes collègues et m'achète des sushis sur le chemin.
Soir: je me fais des oeufs "rancheros" (à la mexicaine), avec poivrons, lardons et avocat.

Jeudi, c'est antipasti
Petit déjeuner: retour du porridge, avec des morceaux de poires et du sirop d'érable + quelques cerneaux de noix.
Midi: nouilles asiatiques au boeuf à la cantine (mince, elles sont aux oeufs et pas au riz, tant pis)
Soir: j'ai une soirée à la pharmacie du Flon, le cocktail dinatoire est fourni par le traiteur voisin, Leonardo. Chouette: légumes antipasti et brochettes tomates-mozza, je peux tout manger avec un bon verre de vin, et tant pis pour les petites bouchées saumon et fromage frais sur des carrés de pain de mie.


Vendredi, c'est scampi
Petit-déjeuner remplacé par un smoothie, histoire de varier un peu. Je fais tremper quelques flocons d'avoine dans le lait histoire de le rendre un peu plus nourrissant. Je tiens jusqu'à midi avec ça.
Midi: rendez-vous avec un ami aux Boucaniers, temple du burger. La mort dans l'âme, je prends la salade grosses crevettes et agrumes, très très décevante malgré son nom rigolo (salade Bubba Gumps, les cinéphiles reconnaîtront).
Soir: une collation avant de sortir avec une pomme et des chips de kale achetés chez Un amour de peau, et 70 gr de saucisse sèche parce que j'étais trop frustrée de mon burger manqué de midi. J'enchaîne avec le Festival Metropop ou malheureusement, je m'envoie moult bières. Nobody's perfect.


Samedi, c'est macaroni
Petit-déjeuner tardif: c'est le week-end, j'ai le temps, je me lance donc dans la confection de pancakes au lait de riz et à la farine de riz. Première crêpe ratée, mais surtout à cause de la poêle pas assez chaude, les 5 suivantes furent bonnes, avec pâte à tartiner artisanale aux noisettes et chocolat, ou sirop d'érable, ou encore sucre-citron vert.

Soir: je sers sournoisement des pâtes sans gluten à mon bonami, macaroni au saumon, comme toujours il trouve ça "mega-bon", avec une soupe courgettes-noisettes-parmesan!


Dimanche, c'est peperoni:
Toute la journée: comme souvent le dimanche, je grignote chaque deux heures les surprises de mon frigo, fruits, charcuterie, fromage, noix.
Le soir: je rempile avec mes macaroni sans gluten, avec une peperonata relevée, bonami n'y voit que du feu!


Bilan: après une semaine, je ne constate vraiment AUCUN changement dans mes soucis gastro-intestinaux, mon énergie ou mes douleurs articulaires. Pire, je dors super mal (4 nuits d'insomnie de suite, l'horreur), et j'ai pris du poids (merci les chips et les protéines à outrance). Je décide de continuer quelques temps car je me doute bien qu'une semaine est insuffisante pour voir des effets bénéfiques. J'ai acheté des spaghetti sans gluten car les pâtes me manquent, à la carbonara, aux boulettes, miam miam. Je me concocte des onigiri maison, dégustés avec des edamame, pour changer des sushis. La gastronomie asiatique est bien utile (c'était le thème de la semaine à la cafèt', comme c'est pratique). J'ai aussi découvert un take-away gluten free bien caché au centre-ville, Mon Jardin secret, qui sert des hot bowls terribles, sur base de quinoa ou de riz, avec poulet, saumon ou tofu. Et je me régale de smoothies, maison ou acheté, chez Yummy K par exemple. Je reste convaincue que cela va me faire du bien, à la longue. Quoi que.

lundi 9 mars 2015

L'important, c'est le lien (inspiré de Flow Magazine)


Macchiato, tarte salée et brownie au Gertrude Café
 
J'ai craqué, j'ai acheté Flow. J'avais déjà essayé Simple Things et Happinez, ce premier numéro en français du magazine néerlandais vient compléter ma Trinité personnelle du mieux vivre et de la simplicité. Ou comment fantasmer une existence où on aurait le temps de faire des conserves et du crochet, où on aurait une ferme qui vend des produits bio pas loin, un blog qui nous aurait apporté une activité professionnelle épanouissante comme community manager ou organisatrice de goûters d'anniversaire à thème trop beaux.
La bonne nouvelle, c'est que c'est presque la réalité. Les choses changent autour de nous, vous ne trouvez pas? C'est pour cela que ces magazines cartonnent. Ou survivent, car peut-être qu'il leur suffit de quelques pubs et d'une petite poignée d'abonnées pour tourner sans devoir remplir les poches d'actionnaires affamés. Dans une forme de décroissance assumée. Car dans le fond, on voudrait toutes ralentir le rythme, consommer moins mais mieux, recycler, bichonner son corps et son âme, ce que proposent en substance ces nouveaux magazines.

Le Vintage Wine Bar, derrière la librairie Raspoutine (rue Langallerie)
Ma rue et mon quartier en sont l'exemple vivant. Peut-être pour ça que je n'arrive pas à déménager. J'aurais trop mal au coeur de m'en éloigner. Dans ma rue (Marterey à Lausanne), il y a plein de petits commerçants, d'adresses gourmandes, et de personnages trop attachants chez qui on a envie de s'arrêter boire le café. Le magasin de laine, le mini concept store de Viva Frida, la boutique de déco gourmande de Fricote, la bijouterie de mon amie Valentine, le nouveau showroom de Baies d'Erelle, les antiquités de Dakota, les créateurs pointus de Kétala, un bon italien, même deux, un bon mexicain (qui fait des vrais tacos bons comme là-bas et où les garçons charmeurs te disent buenas tardes senorita quand tu passes), un bar à vin avec des pin-ups, un autre avec des délices locaux et des vins bio et un paradis du burger de qualité. Il y a une pharmacie holistique, un cordonnier, un opticien, une gelateria, un traiteur italien, un magasin de thés, un nail bar, une friperie, une confiserie vintage. Il y aussi Enzo et son kiosque où il y a toujours du monde et où on peut boire un café, Lorenzo et sa librairie de BD qu'il vient aussi de transformer pour installer un coin caffète.

Ma dernière découverte, Gertrude Café, à la rue Caroline, qui reproduit à l'échelle suisse les coffee shops newyorkais ou berlinois où des créatifs boivent leur macchiato en travaillant sur leur laptop grâce au wifi. La très solaire Gertrude (si c'est bien son vrai nom) vous remplit l'estomac avec ses sandwichs, soupes, cakes salés, tartes et muffins etc, le tout maison, et vous met du soleil dans le coeur avec sa gentillesse et sa bonne humeur, gratuites, elles. J'y vais désormais le vendredi, quand je peux faire du home office et décaler mes horaires comme je veux.

Non, franchement, je n'ai pas à me plaindre, tout est à portée de main, mais surtout, le plus important, c'est le lien, l'ambiance village de ce quartier du centre-ville, sans l'esprit de clocher.


Bon maintenant si je pourrais trouver un appartement avec cachet, balcon et vue sur le lac DANS CETTE RUE, je serai définitivement la plus heureuse 2.0 du monde.

dimanche 1 décembre 2013

Je veux un bar à cocktails vintage (speakeasy)!


En 2008, je suis allée en vacances en Croatie. Comme la route est longue, mes copines et moi avons dormi une nuit à Vérone, à mi-chemin de notre destination, Split. Et c'est là que nous avons découvert le Spritz. Tout le monde buvait ce truc orange sur les terrasses et j'ai d'abord naïvement pensé que c'était du Crodino. Renseignement pris, c'était de l'Apérol avec du prosecco et un twist d'eau gazeuse... J'en ai préparé ensuite pour toutes mes fêtes de famille et soupers entre amis, jusqu'à l'écoeurement, bien avant que cet apéritif devienne à la mode chez nous.




L'été dernier, en vacances près de Venise à nouveau, mon frère et moi sommes devenus de grands fans de l'Americano, plus corsé que le Spritz, plus vintage, plus classe. Moitié Campari, moitié Vermuth, un twist d'eau gazeuse et quelques gouttes d'Angostura si on veut vraiment respecter la recette. Depuis, je le commande tout le temps quand je suis dans un bar, pour l'apéritif ou bien plus tard... Sauf que.. sauf que bien souvent, on me regarde avec des yeux ronds! Un Americano? Connais pas. Alors je fais comme le mec qui veut une crêpe au sucre dans les Bronzés font du ski... vous avez du Martini, vous avez du Campari? alors faites-moi un Americano.... Il n'y a bien que dans les établissements un peu sélect où le regard des barmen s'illuminent quand on leur commande ce vieux cocktails des années 50 présents dans tous les livres de recettes du genre. Un peu comme le Old Fashioned de Don Draper!






Mais je suis prête à prendre les paris que cela va changer d'ici quelques mois, avec le trend grandissant des alcools rétro. Car les fabricants de spiritueux l'ont bien compris et s'en frottent déjà les mains: qui dit cocktails vintage dit ingrédients vintage. On l'a vu cet été, après la folie de l'Apérol (les teams d'animatrices étaient limite agressive sur la Riviera italienne), c'est le Lillet qu'on a essayé de nous faire boire, avec force limonade, framboises et menthe fraîche.

 

L'étape suivante, c'est le lieu qui va avec la boisson: on voit émerger un peu partout des bars à cocktails tout droit sortis de Mad Men. J'ai découvert Le Verre à Monique vendredi soir à Genève, et je suis tombée amoureuse. Je rêve depuis d'ouvrir un lieu similaire à Lausanne, même si je pense qu'il en existe déjà un dans le style, à savoir Le Comptoir, rue de la Barre! A la carte, Pimm's, Pink, Martini, Americano et tant d'autres que je n'ai pas retenus, ainsi que de très bons vins rouges au verre, dans une ambiance mi-boudoir, mi-salon de ta grand-mère, meubles et vaisselles comprises, c'est fa-bu-leux! Dommage qu'il y faisait très sombre (lumière tamisée de rigueur), je n'ai pas pu faire de belles photos.
 

J'ai appris par la même occasion ce qu'était un speakeasy, je pensais que c'était simplement un endroit où les adultes vont boire un verre et où ils peuvent se parler sans se hurler dans les oreilles! C'est en fait un bar clandestin des années 20, à l'époque où l'alcool était prohibé dans certains états américains très conservateurs.

Le Dirty Dick à Paris

Et comme il n'y a pas de hasard, j'ai découvert le lendemain un article du Monde intitulé: D'où ça sort: la vague des cocktails vintage? Le Dirty Dick par exemple à Paris, surfe sur la culture hawaïenne des années 50, avec chemises à fleurs obligatoires pour les barmen, le Carry Nation à Marseille reproduit jusqu'à l'adresse tenue secrète un bar clandestin de la Prohibition, tandis que trois Français ont ouvert un spot très très rétro en plein coeur de Manhattan, l'Experimental Cocktail Club, duplicata de leur bar parisien (également transposé à Londres). Vivement mes prochaines escapades dans l'une ou l'autre de ses villes pour tester en vrai!!!

vendredi 4 novembre 2011

Let's swing (and ride Dust)!


C'est vendredi, le jour des bonnes nouvelles! Bon, celle-ci ne réjouira que moi mais j'ai reçu les chaussures de mes rêves! Cela fait des années (oui, des années) que je cherchais des chaussures de swing bicolores brun et blanc sans jamais trouver exactement ce que je voulais. Mon bonami vous dirait que j'en ai déjà 3-4 paires dans mon armoire mais moi seule sais que ce n'était jamais LA paire. Et voilà qu'au hasard de mon shopping virtuel, je suis tombée sur ce site qui vend en Suisse et qui a un choix démesuré (600 marques). Je cherchais des ballerines vernies rouges toutes simples pour aller avec ma robe chemise à pois, col Claudine, que je porte avec une petite ceinture rouge vernie et avec laquelle je n'avais aucune paire de chaussures assortie. Bref, je m'éloigne! Mais sur Zalando.ch, il y a des dizaines de modèles de derbies en cuir fleuri, donc les fameuses Robert Clergerie qu'on voit tout le temps dans les magazines français. Et là, à la soixantième page environ, THE MODEL trop rétro, avec petit talon, parfait, parfait, parfait. Je vous présente donc mes nouvelles chaussures de swing Miss L Fire.



Je sens qu'elles vont aller faire un tour à la Cry Baby Night de ce samedi au Rocking Chair de Vevey, qui propose pour la première fois un show burlesque avec 5 pin-ups, accompagnées des fringants Noisy Boys et leur rockabilly d'intégristes! On se voit là-bas? Samedi 5 novembre, RKC, dès 22h!


Et pour aller avec mes chaussures, je pourrais bien craquer pour le nouveau modèle de veste en jeans de la marque Dust. Dust, c'est une ligne de vestes en cuir style motard créée par Isabelle et Pierre-Yves, un couple super chou de Lausannois qui ont osé se lancer dans une entreprise d'envergure, le genre de projet qui me fait rêver et que je soutiens avec tous les moyens dont je dispose (lire le portrait d'Isa paru dans FEMINA)! Allez voir leur site, prenez rendez-vous pour essayer des pièces dans leur show-room de Pully et faites-vous plaisir, à vous ou à vos chéris, c'est de la qualité à un prix plus qu'honnête et c'est vraiment original, complètement rétro et rock'n'roll! Commande on line possible également. Ride Dust!

vendredi 28 octobre 2011

Ce serait cool de voyager dans le temps, non?

Aujourd'hui, c'est ma copine K qui a fait ma journée avec cette INCROYABLE vidéo qui me fait aimer encore plus ma ville d'adoption... Je vous laisse apprécier:



Et au rayon des bonnes nouvelles, côté salé, Burger King, le meilleur fast food du monde, ouvrira un peu avant Noël à la rue des Terreaux, dans l'ancien restaurant La Strada (qui était assez old school avec ses photos de cinéma des années 50, mais qui ne pourra jamais rivaliser avec le Via Venetto, dans le genre!). Ca va être la fête du Whopper!!!


Et côté sucré, j'ai découvert la bonbonnière suédois de Caroline Colombo, une petite fée scandinave qui soigne le stress des employés de bureau du quartier de Georgette avec ses coeurs en gomme au goût de tarte aux pommes et toutes les autres douceurs aux noms qui sentent bon Ikea mais en plus sympa. Allez-y pour Halloween, lundi 31 octobre, elle ouvre exprès jusqu'à 21h pour les enfants et sera déguisée pour coller avec sa déco spécial Tim Burton!!!! Candy Garden, rue du Théâtre 7 à Lausanne (et sur facebook)!



A propos, je me suis fait une fan page Facebook, dingue! Allez-y, likez-moi, c'est là!!!

samedi 22 octobre 2011

Kiehl's ouvre à Lausanne

J'ai oublié de vous le dire hier: au rayon bonnes nouvelles, Kiehl's a ouvert à Lausanne jeudi dernier. Pas seulement un corner, non, une vraie petite boutique, en annexe de Globus, là où il y avait une agence de voyage. C'est tout petit mais quand même assez grand pour présenter les quelque 200 références de la marque. La déco est très new-yorkaise, avec ses illustrations et ses briques rouges. Normal, puisque c'est de là que vient Kiehl's. L'enseigne qui vient de fêter ses 160 ans était à la base une pharmacie de East Village (lire son histoire ici). On ne peut qu'aimer la philosophie qui en découle: sobriété des packagings, fiabilité des formules et altruisme. Depuis toujours, la vente de cosmétiques sert également de nobles causes. Par exemple la fondation Make a wish, qui réalise les voeux d'enfants très malades. Elle recevra les bénéfices de l'édition limitée spéciale Lausanne, dessinée d'un trait par le designer Nicolas Le Moigne (lire son interview là). Vous la trouverez en rayon ces prochaines semaines mais dépêchez-vous, les boîtes partent comme des petits pains! Elle est également vendue sur www.kiehls.ch.

lundi 28 février 2011

Escapade en territoire cupcake lausannois

Vendredi, j'ai passé une charmante pause de midi dans la petite échoppe de Stacey Pennington à la rue de la Barre à Lausanne, Sweet Dreams. Cette Américaine de Chicago y prépare de merveilleux cupcakes et autres délices, sandwichs du jour, bagels au saumon et muffins salés à manger avec une salade. Ses cupcakes sont simples et délicieux, aux saveurs parfois étranges d'outre-Atlantique, comme le S'moores, une mousse à base de marshmallows grillés (YUMMY!!!!).

La déco est rétro, bien sûr, entre tissus rayés pastels, tables avec dessus en mosaïques, tableaux noirs, lustres roses sur murs bleus. On peut y manger à 8 maxi, 4 tables à deux quoi!

Les préparations sucrées et salées sont faites par Stacey et sa collègue derrière le minuscule comptoir. On peut y boire des chocolats chauds épicés et du thé froid maison aromatisé avec un sirop artisanal, citron par exemple, re-Yummy!


Spéculoos, Oreo, cranberries, carotte, beurre de cacahuète ou tout chocolat, dur dur de choisir...

En bonus, dans la commode de grand-mère, une sélection de bonbonnaille ricaine à fourrer dans un cornet en papier estampillé Pop Corn. On peut aussi opter pour le movie pack, le kit pour se goinfrer au cinéma!

Tout est si joli jusque dans les moindres détails, une vraie maison de poupées... en pain d'épices!

J'ai ramené mes deux bébés gâteaux à la maison pour les déguster en toute tranquillité en essayant de ne pas laisser la jalousie entraver ma digestion... Parce que c'était un peu mon rêve d'ouvrir une mini pâtisserie rétro comme ça! Il fallait bien que cela arrive! Allez, je suis fair-play, il faut absolument que vous y fassiez un tour, pour le thé avec une copine, gober un cupcake servi avec un petit verre de lait, ou pour en acheter à la douzaine pour votre prochain goûter mondain!

L'adresse, c'est rue de la Barre 6, à quelques mètres de la place du Château, au dessus du Tunnel. Ouvert du mardi au vendredi de 11h à 19h, 11h-17 h le samedi, un site assez minimaliste ici et une page facebook aussi.

vendredi 12 novembre 2010

Zooburger et autre tentation

Mais pourquoi une énième adresse gourmande a ouvert dans ma rue? Testé et approuvé, Zooburger a ouvert ce lundi à 50 m de chez moi... Déjà que c'est pas facile d'avoir Mauro Traiteur sous le nez, ses focaccie, ses antipasti, ses plats de pâtes à 5 balles, ensuite Holy Cow à un jet de lasso, voilà maintenant cette petite échoppe très new-yorkaise avec ses 16 sortes de burgers différents et son carrousel à brownies, muffins & cheese-cakes (bientôt des cupcakes aussi mais je m'en fous, j'aime pas ça). Les buns sont fait maison, la viande (suisse) est parfaite, ni trop sèche, ni trop juteuse, pas trop épaisse pour pouvoir se déguster presque élégamment, les alliances de saveurs originales: chorizo, oignons caramélisés et sauce dynamique dans El Muchacho, roquefort, bacon, roquettes et pommes granny smith dans le New York Blue Cheese, poulet, bacon, roquette, sauce pruneaux dans le Sweety, olives noires, tomates séchées, aubergines, basilic dans le Marius, cumin, humus, menthe, harissa, sauce blanche dans L'Oriental... Les végétariens ne sont pas oubliés avec le Green Giant ou l'Alaska au saumon truffé de câpres et d'aneth...
Quant au cheese-cake et son coulis fraise-menthe, c'est une tuerie, je vous dis pas. Hourra, hourra, hourra et on maigrira quand on sera mort!