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samedi 14 novembre 2015

Comment je me suis régalée pendant une semaine sans gluten

Sushis et cocktail chez Akiko, à Lausanne, rapport qualité-prix imbattable

Cette folie autour du gluten, ça m'a toujours énervée. Ayant (comme tout le monde, j'ai envie de dire), des soucis parfois de digestion, j'avais acheté un test à faire chez soi pour vérifier si intolérance il y a. Intolérance, il n'y avait pas, voilà. J'essaie quand même depuis de privilégier des aliments avec des farines complètes, du seigle, du sarrasin pour les crêpes (trop bon), de limiter les viennoiseries (seulement en cas de gros coup de blues), etc.
Ayant depuis peu de gros soucis de douleurs articulaires, je me suis vue conseiller une fois de plus de stopper le gluten et le lactose. Un monde sans pâte et sans fromage est ce qui se rapproche le plus de l'enfer pour moi. Les lobbys du lait ont commandé une étude récemment qui montre que les produits laitiers ont "un léger effet anti-inflammatoire". J'en étais sûre, la raclette ne peut pas être mauvaise pour la santé! Ouf. Intriguée néanmoins par tous les gens qui affirment "se sentir teeeeellement mieux" depuis qu'ils ont arrêté le gluten, j'ai voulu essayer durant une semaine. Je me suis rendue compte que ce n'était pas si difficile, et je me suis franchement régalée. La rédaction d'un article sur les nouvelles adresses slow life de Suisse Romande (souvent ou vegan, ou gluten free), m'a aussi beaucoup aidée. Comme je ne suis PAS intolérante je me suis permis quelques écarts, parce que sinon souvent c'est la famine, et aussi parce que quelques fois, j'ai avalé du gluten "à l'insu de mon plein gré", par ignorance. Voici donc mes menus gluten free de la semaine.


Lundi, c'est tatziki
Petit déjeuner: un yogurt de brebis mocca avec du granola chocolat amaranthe Naturaplan + un kiwi. D'entrée je me fais avoir, je pensais naïvement que le granola, c'était de l'avoine, des cornflakes et autres graines. Las, il y a du froment, donc du gluten. Zut.
Midi: ma collègue J. fête ses 15 ans de boîte, on décide d'aller manger au Lyrique. Je me marre car une fille à la table à côté épluche la carte depuis 5 minutes avec le serveur en quête de plat sans lactose et sans gluten. Pas de bol, il y a un peu de la feta partout chez les Grecs. Elle mangera un bol de riz avec des légumes à l'eau, trop de la chance. Moi je fais juste l'impasse sur le pain et me régale avec la fameuse aubergine farcie, classique du lieu, avec du riz.
Soir: il reste des chips de ma fête de samedi, trop bien, c'est pas diététique mais c'est de la pomme de terre. Je me cuis deux petits artichauts que je mange avec une vinaigrette à l'ail, trop bon!

Mardi, c'est champi
Petit déjeuner: j'opte donc pour un porridge au lait de riz, zéro risque, avec des fruits (banane-kiwi).
Midi: au menu de la cantine à midi, tartare de saumon et frites (je zappe les toasts, of course). Pas light mais réglementaire. Je salive (à cause du sel des frites surtout)
Soir: je me fais une poêlée de légumes de saison, carottes, panais, champignons, avec une belle tranche de pâté de campagne. Et encore des chips. Mmmh

Mercredi, c'est sushis
Petit déjeuner: yogurt granola + kiwi, pardonnez-moi je ne savais toujours pas à ce moment là (j'avais jeté l'emballage du granola pour le mettre dans un joli pot en verre rétro)
Midi: je descends jusqu'au Veganopolis Café. C'est l'émeute dans ce nouveau haut lieu du végétalisme, mais qui n'est pas gluten free, il y a la queue jusque sur le trottoir. Pas de bol, il ne reste plus de plat du jour (nouilles de riz sautées aux légumes), le sandwich ou le burger me sont interdits, je repars avec des cupcakes pour mes collègues et m'achète des sushis sur le chemin.
Soir: je me fais des oeufs "rancheros" (à la mexicaine), avec poivrons, lardons et avocat.

Jeudi, c'est antipasti
Petit déjeuner: retour du porridge, avec des morceaux de poires et du sirop d'érable + quelques cerneaux de noix.
Midi: nouilles asiatiques au boeuf à la cantine (mince, elles sont aux oeufs et pas au riz, tant pis)
Soir: j'ai une soirée à la pharmacie du Flon, le cocktail dinatoire est fourni par le traiteur voisin, Leonardo. Chouette: légumes antipasti et brochettes tomates-mozza, je peux tout manger avec un bon verre de vin, et tant pis pour les petites bouchées saumon et fromage frais sur des carrés de pain de mie.


Vendredi, c'est scampi
Petit-déjeuner remplacé par un smoothie, histoire de varier un peu. Je fais tremper quelques flocons d'avoine dans le lait histoire de le rendre un peu plus nourrissant. Je tiens jusqu'à midi avec ça.
Midi: rendez-vous avec un ami aux Boucaniers, temple du burger. La mort dans l'âme, je prends la salade grosses crevettes et agrumes, très très décevante malgré son nom rigolo (salade Bubba Gumps, les cinéphiles reconnaîtront).
Soir: une collation avant de sortir avec une pomme et des chips de kale achetés chez Un amour de peau, et 70 gr de saucisse sèche parce que j'étais trop frustrée de mon burger manqué de midi. J'enchaîne avec le Festival Metropop ou malheureusement, je m'envoie moult bières. Nobody's perfect.


Samedi, c'est macaroni
Petit-déjeuner tardif: c'est le week-end, j'ai le temps, je me lance donc dans la confection de pancakes au lait de riz et à la farine de riz. Première crêpe ratée, mais surtout à cause de la poêle pas assez chaude, les 5 suivantes furent bonnes, avec pâte à tartiner artisanale aux noisettes et chocolat, ou sirop d'érable, ou encore sucre-citron vert.

Soir: je sers sournoisement des pâtes sans gluten à mon bonami, macaroni au saumon, comme toujours il trouve ça "mega-bon", avec une soupe courgettes-noisettes-parmesan!


Dimanche, c'est peperoni:
Toute la journée: comme souvent le dimanche, je grignote chaque deux heures les surprises de mon frigo, fruits, charcuterie, fromage, noix.
Le soir: je rempile avec mes macaroni sans gluten, avec une peperonata relevée, bonami n'y voit que du feu!


Bilan: après une semaine, je ne constate vraiment AUCUN changement dans mes soucis gastro-intestinaux, mon énergie ou mes douleurs articulaires. Pire, je dors super mal (4 nuits d'insomnie de suite, l'horreur), et j'ai pris du poids (merci les chips et les protéines à outrance). Je décide de continuer quelques temps car je me doute bien qu'une semaine est insuffisante pour voir des effets bénéfiques. J'ai acheté des spaghetti sans gluten car les pâtes me manquent, à la carbonara, aux boulettes, miam miam. Je me concocte des onigiri maison, dégustés avec des edamame, pour changer des sushis. La gastronomie asiatique est bien utile (c'était le thème de la semaine à la cafèt', comme c'est pratique). J'ai aussi découvert un take-away gluten free bien caché au centre-ville, Mon Jardin secret, qui sert des hot bowls terribles, sur base de quinoa ou de riz, avec poulet, saumon ou tofu. Et je me régale de smoothies, maison ou acheté, chez Yummy K par exemple. Je reste convaincue que cela va me faire du bien, à la longue. Quoi que.

dimanche 24 mai 2015

15 idées de repas "plaisir et légereté"


Courgette rondini farcie à la quinoa avec un peu de parmesan, sticks de poisson, eau menthe concombre

Back to reality les filles, nous sommes bientôt fin-mai et l'heure est grave. Pas question de me mettre en maillot de bain à près de 80 kilos... Même la jupe est une épreuve... Vous le savez, il y a trois ans, j'ai fait une programme avec une nutritionniste qui s'appelle Metabolic Balance. J'ai perdu 10% de mon poids, une perte saine et raisonnable. J'ai repris le double un an plus tard, comme certaines d'entre vous me l'avaient prédit. Je l'avais d'ailleurs écrit, les régimes, c'est pour la vie. Quand on a un métabolisme de m...., on a le choix entre se restreindre toute sa vie, ou lâcher-prise et accepter son poids. Sauf quand il augmente chaque année. Tu passes la barre des 60, tu es effondrée. Tu passes la barre des 70, tu te détestes, tu détestes la vie et ta famille aussi qui t'a légué des gênes tout pourris. Et puis un jour tu atteints 80 kilos, et là, tu cesses carrément de te plaindre tellement tu es entrée dans la catégorie supérieure. Il ne s'agit plus de perdre 3 kilos avant l'été, ni 5... Tu ne peux plus t'habiller dans les magasins, d'ailleurs, tu n'as plus aucune envie de t'habiller du tout donc tu t'en fous. Tu te demandes si un jour tu atteindras 90 kilos. Et tu sais aussi que tu es quand même en partie responsable (trop d'apéro, trop de féculents, trop de fromage), mais tu sais aussi que les régimes ne marchent pas. Tu essaies donc de "faire attention" au quotidien. Tu notes tout dans un carnet. Tu rationalise ton alimentation tout en conservant des plages plaisir (très important, car sinon, c'est frustration assurée, et frustration = dérapage juste après). C'est une forme de régime. Que celles qui claironnent "j'ai perdu 25 kilos sans régime" aillent au diable, ce n'est pas possible. Ou alors on joue sur les mots.Si tu es en surpoids, c'est forcément que tu fais quelque chose de faux, que tu manges trop, ou trop de ceci et pas assez de cela. Mais c'est ça que tu aimes. Donc si tu changes, tu te restreints. Donc c'est un régime. Pas Dukan ni Paléo mais c'est un régime. Un truc auquel tu penses tous les jours. Jusqu'au jour où tu n'y penses plus. Et là c'est que tu as gagné la bataille.

En attendant voici quelques idées pour équilibrer ses semaines. Cela peut aider car souvent, je ne sais simplement pas quoi cuisiner, ou a priori quoi acheter au supermarché. Alors un peu d'inspiration est toujours bienvenue.

Petit-déjeuner



Avec Metabolic, j'avais apprécié de pouvoir manger salé le matin, dont 70 gr de fromage (ça fait trois tranches comme sur la photo), avec du pain de seigle idéalement, ou au moins du pain noir. Avec des oeufs brouillés et un demi-pamplemousse, c'est un festin.

Sinon je me fais un porridge au lait de riz (prêt en 2 minutes), avec des fruits et du sirop d'érable.

J'ai découvert récemment comment faire un pudding de chia, en faisant gonfler les graines quelques minutes dans du lait de riz ou riz-amande (Coop) en remuant avec une cuillère. Texture intéressante et apport nutritif optimal, toujours avec des fruits. Et un smoothie parce que c'est quand même assez peu consistant sinon.


Et sinon un bon vieux yogurt - granola - fruits, ça passe toujours très bien aussi.

Le midi



Au boulot, l'idéal est bien sûr d'apporter son propre repas dans une lunch box. Hélas je n'ai pas toujours le temps alors j'essaie de manger juste équilibré, à la cafète ou dans un take away healthy du quartier.


Tartines d'avocat avec oeufs pochés et un peu de salade, savoureux et nourrissant.

La cuisine asiatique est toujours une bonne idée. Un bo bun maison, avec des lamelles de boeuf, des vermicelles de riz, de la salade, des cacahuètes émincées et de la coriandre, dans un bouillon ou pas.


Des Baozi, boules de pâte à pain fourrées à ce que vous voulez et cuites à la vapeur, complétées par une salade.



Des nouilles Ramen améliorées, avec des shitakés, un oignon de printemps et des boulettes de viande hâchée de poulet ou un oeuf poché, miam miam miam. Un sachet de nouilles instantanées permet de faire deux repas, donc idéal à apporter au bureau le lendemain.



C'est là que je m'autorise à manger des pâtes, en pesant une portion (max 80 gr sec). Mon astuce: je complète les pâtes sèches avec des courgettes et des carottes taillées en spaghetti ou en tagliatelle avec le tube magique de Betty Bossi! Et un pesto maison ou une petite sauce tomate toute simple.

Le cas des sushis: contrairement à ce que l'on pense, les sushis sont extrêmement caloriques, le riz à sushis a un index glycémique très élevé, le poisson est gras et comme souvent avec ce qui est bon, on a tendance à en manger beaucoup! Donc c'est ok de temps en temps, une petite portion, avec des edamame ou une salade d'algue en accompagnement.

Le soir

Le moment le plus délicat est évidemment quand tu rentres du boulot, que tu pourrais manger la terre entière tellement tu as faim, et peut-être même que ton frigo est vide. Faire les courses le ventre vide est un supplice et la porte ouverte à tous les dérapages, il faut ici aussi être un minimum organisée pour avoir toujours ce qu'il faut sous la main, c'est à dire des produits frais.



Comme il faudrait idéalement éviter les féculents et le fromage, j'essaie de me faire une belle assiette de crudités avec une viande ou un poisson (ici du roastbeef froid, mais n'importe quelle escalope de poulet, de veau ou de porc maigre fait l'affaire, voire un beau steak de boeuf ou de thon, avec un carpaccio de concombre).

Mmmh, une salade avec des bouchées de saumon fumé et de chèvre frais, sur lit de rampon et des tranches de poire....

Pour dépanner, une soupe aux lettres, aux étoiles ou toutes autres petites pâtes, avec une brunoise de légumes...


 
Et pour le grignotage, les chips de kale, c'est permis, il faut juste trouver du kale frais, le couper en morceaux et le passer 15 minutes au four avec un filet d'huile d'olive et un mélange d'épices bien relevées.

Voilà quelques idées en vrac pour garder le plaisir de manger sans culpabiliser, et se réconcilier enfin avec son corps. N'hésitez pas à partager vos idées de repas légers et goûteux dans les commentaires!

P.S. Je prépare ce post depuis plusieurs semaines et believe it or not, j'ai perdu 3 kilos en un mois! 




dimanche 25 janvier 2015

Chia, kale et curcuma sont vos amis



Si le choix de cosmétiques "propres" et "sûrs" est complexe, celui d'une alimentation saine l'est tout autant. Vous connaissez mes problèmes de poids, je ne vais pas y revenir aujourd'hui. Je voulais simplement partager aujourd'hui mes récentes découvertes en matière de super aliments. J'essaie au maximum de manger local et de saison, et je ne pense pas être la plus mauvaise élève, y compris pour les fameux cinq par jour. Mais qu'en est-t-il des fameux super aliments?

Roi des green smoothies, le kale, pour l'instant, est assez rare chez nous. J'ai découvert cependant ce jus Biotta délicieux (bien meilleur que le Naked qu'on trouve en Angleterre et aux Etats-Unis), kale et pomme, tout simplement au rayon frais de la Coop. Quant à ces chips fantastiques, je les ai ramenées de mon dernier voyage de presse (l'avantage d'aller à la présentation d'une marque qui veut donner une image saine, Biotherm en l'occurrence). La bonne nouvelle, que m'a confiée Camila, la créatrice de la marque Happy Crulture, c'est qu'elles seront bientôt distribuées en Suisse, et à Lausanne en premier lieu selon ses projets (à suivre peut-être sur son site, ou sur mon FB ou mon IG).


Le chia ensuite, je l'ai souvent vu chez les instagrammeuses vegan et healthyfoodista que je suis, dans des petits déjeuners aux céréales ou dans des smoothies. J'ai commandé mon premier paquet ici, et je l'intègre peu à peu dans mes salades, jus, granola ou porridge. Cela ressemble à des graines de pavot et cela n'a ma foi pas beaucoup de goût, mais c'est un trésor inca, comme le quinoa, dont on aurait tort de se priver.

J'adore le curry, mais je n'en mange pas plus d'une à deux fois par mois, donc pour le curcuma, qui a des propriétés insoupçonnées, j'ai opté pour ces gélules du Dr. Vogel qu'on trouve dans toutes les pharmacies et drogueries et je vous promets que les jours où j'en prends, je ressens un confort digestif que je n'avais plus connu depuis 10 ans! Il paraît que la cannelle est aussi une épice miraculeuse, et ça c'est déjà plus facile à avaler, sur les tartes, dans les compotes ou aussi en tisane (Yogi Tea par exemple)!

Parmi mes meilleurs amis, je citerai encore l'avocat, 2 par semaine en moyenne. Et je vais m'intéresser de près au shiitaké, qui paraît-t-il est aussi de la bombe! Pour des suggestions de recette, je vous recommande le livre du Pr. David Khayat, Les recettes gourmandes du vrai régime anti-cancer, plein de bonnes idées!

Et vous, vous avez adopté les super aliments?

jeudi 17 avril 2014

Je suis un mouton, bêêêh, un mouton vert

J'ai une centrifugeuse depuis plus de 15 ans (je n'arrive pas à me rappeler exactement, j'ai l'impression de l'avoir toujours eue), fidèle, increvable, une exception à l'obsolescence programmée. Sur le carton, il est écrit "Make fresh juices for a healthy living". C'était dans les années 90, bien avant la vague du green glamour et des smoothies. Le concept de healthy food n'est donc pas nouveau, mais on était encore bien loin de la déferlante actuelle. Bref. Je me suis toujours concoctée des jus de carottes, parfois avec de l'orange, parfois avec des pommes, un bout de gingembre pour pimenter le tout. J'ai tenté de centrifuger des kiwis, pas terribles, des raisins, encore pire, du concombre, etc. J'ai aussi un blender mais je trouve que le résultat ressemble souvent à un petit marécage vaseux. Pour trouver des bonnes idées de mélange, j'ai acheté la Bible des Green Smoothies de chez Marabout, avec 66 recettes. Eh bien je ne vous le recommande pas! Il vous manquera toujours un ingrédient, et même, le résultat ne sera que rarement comme sur la photo. J'ai essayé un truc à l'avocat et au cresson, beurk, c'était pas bon. Autant y aller au feeling, prendre une base assez liquide extraite à la centrifugeuse ou pas (j'essaie en ce moment des smoothies à base d'eau de coco mais le goût est très prononcé et ne se mélange de loin pas avec tout...), voire un lait végétal, soja, riz, amande, et y mixer ce qui vous tombe sous la main.Vous ferez vos expériences comme ça!



Avec la Bible, j'ai acheté (folle que je suis) une autre référence du genre, Green Glam & Gourmande, les 150 recettes culte du health movement. Ben je ne crois pas que je vais en faire aucune. Je n'avais pas lu la pastille Sans gluten - sans lait - sans protéines animales. Vive le kale, les flocons d'avoine et le matcha (que j'aime beaucoup mais à ma façon, en risotto, en porridge, en muffins). Non mais au secours, je ne vous montre pas les photos, elles ne font vraiment pas envie. Aucune chance que je me lance dans les tacos sur une feuille de chou, les sushis sans riz ni poisson, ou des fettucine en lamelles de courgettes! Je préfère les spaghetti au pesto (maison, avec une petite salade, c'est dietly correct non?).


Allez, restons sur des valeurs sûres: notre iconique Betty Bossi nationale a sorti un guide Santé & Minceur dont le contenu se rapproche quand même un peu plus de mon alimentation habituelle. Quoi que comme d'habitude, j'ai de la peine à croire qu'on puisse maigrir en mangeant des lasagnes et de la moussaka, parce que c'est ce que je fais et je suis grosse en surpoids. Mais bon, comme chaque printemps, je me persuade qu'avec quelques principes et un petit effort (qui s'appelle Lytess en l'occurence), je vais réussir à ne pas avoir envie de mourir au moment d'enfiler mon maillot de bain!

On fait le point dans 6 semaines? Bon week-end de Pâques mes lapines, n'oubliez pas d'être gourmandes!

vendredi 8 février 2013

Metabolic Balance, six mois après

L'été dernier, effrayée par la courbe ascensionnelle que prenait mon poids, j'ai suivi le programme Metabolic Balance et perdu 8 kilos. Une petite victoire sur les 20 kilos encaissé depuis mon entrée dans la vie professionnelle, mais une victoire réaliste dans une optique de stabilisation et de travail sur le métabolisme. Pendant ces quelques semaines, j'ai souffert un peu mais surtout appris beaucoup de choses, n'en déplaise aux nombreux commentaires mitigés que mes billets ont suscités. Quelques lectrices m'avaient confié qu'elles avaient quand même repris des kilos après, parce que le programme était trop frustrant. J'avais deux autres exemples de personnes qui avaient suivi ce programme avec succès et maintenu deux ans après leurs acquis. Voici mon feed-back 6 mois après.


Je peux dire que jusqu'à mes vacances au Mexique, je n'ai eu aucun problème à me maintenir, je ne faisais pas spécialement attention mais j'avais modifié quelques comportements quand même (y'a pas de miracle). Ce que je sais depuis le temps, c'est que la bouffe est liée aux émotions, et donc les kilos aussi. Avec ma nutritionniste, nous avons cherché des solutions pour que je ne sois pas frustrée, clé de la réussite d'un régime. Mais voilà, au Mexique, j'ai eu faim, j'ai eu de la peine à trouver de la nourriture satisfaisante, j'ai souvent sauté des repas et c'était vraiment la galère. Je n'attendais qu'une chose, rentrer pour pouvoir manger des bonnes choses. Et au retour, je me suis gavée. Puis je me suis ressaisie, mais j'avais pris deux bons kilos. Noël est arrivé et ce n'est pas ça qui a été le pire, car j'étais en vacances chez mes parents et la cuisine de ma maman est on ne peut plus saine et équilibrée. Non, la deuxième chose qui a foutu en l'air toutes mes bonnes résolutions, c'est le boulot, encore lui. Depuis début décembre, j'ai des nouvelles responsabilités et je travaille comme une folle. L'après-midi, j'ai des coups de barre et j'ai BESOIN de chocolat, de biscuits. Je rentre chez moi à 20h et je mange n'importe quoi, comme si ma vie en dépendait (ce qui est un peu le cas). Je n'arrive à faire les courses que le samedi et dès le mercredi, je n'ai plus rien de frais, ni légumes, ni viande, ni poisson. J'ai des déjeuners professionnels très souvent dans les meilleurs restaurants du monde et une vie sociale riche entre deux pour supporter la pression du boulot.


Concrètement, ma semaine type: lundi, filets de perche avec frites et sauce tartare au Château d'Ouchy, mardi, resto le soir (j'ai réussi à faire léger, à part le Spritz et le vin rouge), mercredi, burger avec une copine enceinte qui avait envie de ça, jeudi, voyage de presse à Paris, j'ai eu l'immense honneur de manger chez Hélène Darroze, menu à 4 plats avec foie gras, pigeonneau, crème au chocolat, mignardises, Veuve Clicquot rosé, Château Margaux... Le lendemain, je déjeune avec une copine qui vit à Paris, elle m'emmène dans sa pizzeria préférée, argh! Samedi matin sur ma balance, je frise le poids maudit de 70 kilos.... J'ai le moral en berne, je suis fâchée avec mon reflet et je suis complètement dépitée, c'est une lutte sans fin...


Je reprends les armes: crème raffermissante, capsules drainantes et j'accepte de tester une nouvelle méthode pour le boulot qui tombe à pic, KitchenDiet, le régime gastronomique. Des petits plats mitonnés par des chefs mais qui ne dépassent pas 1200 calories par jour (pour la version Starter) qu'on m'a livré en barquettes à passer deux minutes au micro-ondes. J'ai commencé hier soir avec un plat de lasagnes végétariennes, un truc cool pour ne pas plomber mon moral déjà pas bien vaillant... Ce n'était pas mauvais, même si l'image est plus alléchante que le plat lui-même. C'était frugal et c'est bien ça le secret: la quantité. Je ne pense pas que mes lasagnes soient spécialement plus riches, c'est juste que je mange quatre fois cette portion en temps normal... Ce matin aussi, j'ai picoré mon müesli avec un yogurt nature en rêvant au jambon et au fromage que j'ai droit avec Metabolic Balance!!! Allez, je teste une dizaine de jours, dans la mesure du possible de mon agenda, mais ça va être compliqué: vendredi prochain déjà, je retourne à Paris!

vendredi 20 juillet 2012

Les régimes, c'est pour la vie (Metabolic Balance, épisode 5)


Vous en avez marre des photos de bouffe? Moi aussi! Je pense que c'est le dernier billet que j'écris sur mon programme de nutrition Metabolic Balance (je ne dis pas régime parce que ça fait grincer des dents certaines d'entre vous, mais je le laisse dans le titre parce que ça booste mes visites :-)) Cela fait cinq semaines maintenant que je suis ce programme, j'ai perdu presque 6 kilos et les deux derniers seront les plus difficiles. Les pertes se comptent en grammes maintenant, gentiment mais sûrement, je vais y arriver et surtout m'y maintenir grâce à des nouveaux réflexes que j'ai acquis à vie. Car c'est ce que je martèle depuis le début, on ne peut pas conserver un poids normal et sain sans renoncer à certaines mauvaises habitudes dont on n'a même plus conscience.



Chez moi, j'ai pris l'habitude de me cuisiner des assiettes dont la moitié est constituée de légumes complétés d'une belle portion de protéines, environ 130 gr. Je fais mes courses plus souvent pour avoir des produits frais et varier les plaisirs, car cela doit rester du plaisir. Comme je sais que j'ai droit à certains extras, je ne suis pas du tout frustrée. Lors de ma dernière séance avec ma nutritionniste, je lui disais que j'avais dû renoncer à 90% des choses que je mangeais auparavant. Elle m'a demandé d'en faire la liste et c'est assez édifiant tout ce que j'avais l'habitude de manger quotidiennement: chips, salami, pâté en croûte, junk food, boissons du Starbucks, viennoiseries, long drinks, plats super riches le soir (gratins de pâtes, risotto, mets au fromage...). Y'a pas photo, encore une fois, c'était un suicide diététique!



A moi les steaks de boeuf tendres et juteux, les curry de tofu et légumes, les omelettes aux champignons, les poêlées de crevettes aux légumes thaï, les tartares de thon et de saumon, les belles salades agrémentées de pousses germées et d'herbettes fraîches. Le plus difficile reste à l'extérieur. Dimanche passé, j'ai utilisé mon premier joker pour manger dans un très bon restaurant italien . J'ai opté pour les spaghetti aux vongoles et une salade mêlée, avec une bouteille de Nero d'Avola (c'était soirée joker, je vous rappelle). Pas de dessert, pas de digestif, mais quand même un petit Martini rouge pour l'apéro. Rien de bien méchant et un indice de satisfaction de 10/10!




Ca s'est compliqué trois jours plus tard avec Paléo.Une rencontre imprévue avant même d'entrer sur le site qui s'est traduit par un apéro hardcore au camping. Metabolic Balance vs Dôle Blanche, c'est le rosé qui a gagné. Le verre qui se remplit comme par magie chaque 5 minutes jusqu'à en perdre le compte, sans parler des Flammenkueche qui sont apparues également par magie sous mon nez. Le reste de la soirée n'a été qu'une succession d'erreurs avec un indice de satisfaction assez faible au final et un verdict sur la balance ce matin assez cinglant. Mais je ne me laisse pas abattre, j'apprends de mes erreurs et c'est exactement ce que dit ce programme, trouver un équilibre entre plaisir et santé.

La promesse d'une modification du métabolisme est tenue, elle s'opère en 20 jours normalement en travaillant sur l'équilibre acido-basique et l'insuline. Finis ces fameux pic d'insuline qui donnent des fringales à certaines heures, c'est quelque chose que je ne connais plus. Le reste doit se faire dans sa tête avec un mental d'acier pour résister par exemple aux viennoiseries apportées par une collègue qui fête son départ, alors que j'ai déjà pris mon petit-déjeuner et que je n'ai absolument pas faim. En revanche je peux m'offrir une tarte aux abricots si j'en ai envie un jour pour le goûter, sans culpabiliser parce que c'est une fois dans la semaine et que le soir je ferai mon assiette idéale. Il n'y a plus d'interdit, et la nourriture ne doit plus être considérée comme un réconfort, une tentation diabolique, un ennemi... Je crois que j'ai pigé et que j'ai gagné. Oui, je me sens beaucoup mieux, libérée de cette fatalité qui me faisait m'empâter d'année en année. Je pense m'être réconciliée avec mon corps et avec la nourriture, je me suis reconnectée à mes sensations, n'est-ce pas ce que prône le pape Zermati (dont le livre inachevé est toujours sur ma table de nuit)? J'y suis arrivée aussi, par un autre chemin, mais le résultat est le même.

Merci en tout cas pour tous vos messages, tendres ou plus durs, c'est le jeu quand on décide de rendre public son intimité... même si ce ne sont que des morceaux choisis!

Bon week-end, profitez de la vie!

vendredi 13 juillet 2012

Metabolic Balance ®, semaine 4: la fin des haricots

 Je vous ai laissées vendredi dernier avant mon premier apéro autorisé. Je l'ai savouré, c'était vraiment bien. Ma copine L. a vraiment été adorable, elle avait acheté une petite bouteille (3,7 dl) pour que je ne sois pas tentée et elle avait préparé des trucs que je peux manger (melon et jambon, soupe froide de concombre à la feta), c'était juste PARFAIT! C'est clair que j'ai droit à "un verre, voire un et demi" dixit ma nutritionniste mais je me sens obligée d'adapter ces mesures à mes gènes valaisans, = 2 bons gros verre. Et c'est le début de la fin. Dès que je sens que la corde se détend, je n'ai plus aucune retenue. J'ai cru limiter les dégâts, mais le vers était dans la pomme... Je m'étais dit que ce serait ma seule sortie alcoolisée du week-end, mais le lendemain, quand mon autre copine L me propose un apéro en vitesse en fin d'après-midi, j'ai dit oui, trop contente! Je me suis autorisée un verre de rosé, et quand elle en a commandé un deuxième, j'ai suivi, et j'ai même mangé 5 ou 6 biscuits apéritif... Grrr.

 J'ai essayé de garder les mêmes principes pour le manger, mais en me permettant de dire oui quand on me propose un resto pour le déjeuner, ca fait quatre semaines que je mange mes tambouilles en Tupperware! J'ai reçu la semaine passée une liste légèrement augmentée des aliments autorisés, mais j'ai cru comprendre que ma nutritionniste m'autorisait à m'en éloigner considérablement pour manger des légumes et fruits de saison. Courgettes et framboises ont donc rejoint mon garde-manger, mais quand est-il des noix de Saint-Jacques? Qu'importe, j'en avais envie donc voici mes Saint-Jacques poêlées sur lit de céleri au curry! Mmmmh. La vérité, c'est que cette semaine, j'ai fait n'importe quoi!
Lundi, j'étais tellement déprimée que je me suis tapée un paquet de chips en rentrant du boulot. Un petit Walkers salt & vinegar qui traînait dans ma boîte à pain depuis Londres, donc depuis avril... J'ai regardé le nombre de calories pour ces pauvres 50 gr de pommes de terre à peine graisseuses, 200 et quelques, la moitié d'un pain au chocolat. Merde, ça fait quatre semaines que je n'ai pas mangé de pâtes, pas bu une bière, pas savouré une seule pâtisserie... Bref.
Mardi, pour déjeuner, on voulait se faire des sushis dans le parc avec ma copine T. J'avais repéré au take away des sashimis avec salade de concombres et crevettes, tout à fait dans mon plan. Las, il ne faisait pas beau alors on est allé au  resto, et j'ai craqué devant la photo de l'énorme bateau de sushis et sashimis. On a fait pété. La nutritionniste avait dit "ok pour un peu de riz mais préférez quand même les sashimis et ne prenez aucun féculent au repas suivant". Ok ok, mais le lendemain sur la balance, j'avais repris 300 gr. Hé oui, j'ai fait l'erreur de me peser en milieu de semaine car je devais partir deux jours en reportage au Locle, et je ne voyais pas comment j'allais gérer mes repas à l'extérieur avec bien peu de liberté...


 J'ai essayé de faire au mieux, je me suis privée d'un tas de choses. Le midi, la guide m'a emmenée dans un resto incroyable tout décoré vintage comme j'aime et tenus par un couple adorable, le Lux. Hélas dans les trois plats du jour concoctés avec amour par la patronne, je ne pouvais grosso modo rien manger. J'ai pris le jambon madère, j'ai laissé la purée et demandé plus de courgettes, mais ce n'était pas du tout réglementaire comme menu. Les deux autres, on en parle même pas, la grande salade (avec pâtes, cervelas et fromage) et la quiche provençale (pâte feuilletée, no way) sont restée des mots sur une ardoise... J'ai bu de l'eau, mais impossible de boire les doses recommandées (même si je n'ai plus besoin de boire trois litres comme dans la phase d'attaque) puisque je ne pouvais pas me permettre d'aller aux toilettes chaque demi-heure alors qu'on avait un programme marathon de visites... 

Mais le pire, ce fut le soir, chez Sandro, un restaurant italien de qualité, avec une carte à se rouler par terre, entre les pâtes et les viandes en sauce... J'ai pris la seule chose que je pouvais, le carpaccio de boeuf avec une salade mêlée, et je me suis autorisée un petit verre de Primitivo. Mais comme la boîte de Pandore était ouverte, j'ai commencé par un campari-orange pour me remettre de cette journée intense... Aïe aïe aïe la culpabilité... 

 Au petit-déjeuner le lendemain, j'ai pris un peu de pain complet (beaucoup en fait), du fromage, du jambon paysan et un oeuf à la coque, accompagné d'une nectarine. Les proportions n'étaient pas justes mais j'ai fait au mieux. J'ai terminé le tour des bonnes adresses que je devais photographier en ville et me suis dépêchée de rentrer vers mon foyer pour refaire des courses "corporate" et me préparer un dîner et un souper corrects. Mais j'étais sûre que le verdict sur la balance ce matin serait sans appel, défaitiste que je suis. Je tournais déjà dans ma tête le titre qui traduirait le mieux cette étape difficile dans un régime où malgré les privations, on ne perd plus rien... Eh bien non, le vendredi 13 me porte chance puisque j'ai quand même perdu 400 gr par rapport à vendredi dernier!!! Je jubile et entame ma cinquième semaine le coeur léger, décidée à utiliser mon premier joker pour manger un bon plat de pâtes dans un restaurant italien ce week-end. Avec un verre de vin, même trois!



 En primeur quelques photos du Locle, qui est une cité vraiment sympa, avec des petits détails pittoresques à chaque coin de rue et la nature à 2 minutes du centre-ville! Je vous fais un report très vite!

vendredi 6 juillet 2012

Metabolic Balance ®, semaine 3: où j'ai failli craquer


Faut-il être privée de certaines choses pour les apprécier à nouveau? Oui, absolument. Je clos donc ma troisième semaine de régime non sans un certain soulagement, car elle n'a pas été facile. J'avais théoriquement terminé ma phase d'attaque dimanche passé mais je n'avais rendez-vous que le mercredi avec ma nutritionniste. Elle m'avait juste dit que je pouvais ajouter 3CS d'huile quotidiennes dans mon plan d'alimentation. Trop cool, vraiment. Aussi après un énième week-end à fusionner avec mon canapé, j'en avais sérieusement marre. Car se nourrir sainement implique quelques contraintes, comme faire ses courses chaque 2-3 jours pour avoir des produits frais contre une fois par semaine quand on mène une vie de patachon. Ca coûte aussi plus cher, les steaks de boeuf ou de thon et le filet de saumon, mais on économise en resto et apéro, y'a pas photo. Quand bien même, ma liste d'aliments autorisés était quand même ridicule, et une fois que j'ai réalisé deux fois chacune des recettes que j'avais imaginées autour, eh ben j'ai eu un sacré coup de mou. Envie de lasagne, d'une tarte aux abricots et surtout, d'une BIERE!!! C'est pourquoi cette semaine je n'ai pas photographié mes plats, ils étaient un peu moins joyeux... Je suis fatiguée, déprimée et j'ai les mains engourdies.

Mercredi, en me rendant à mon rendez-vous, je me suis arrêtée en chemin pour m'acheter des sashimis avec une salade d'algues (pas droit au riz), mais j'avais oublié mon porte-monnaie. J'ai failli pleurer devant la caisse et j'ai dû aller le ventre vide à ma pesée. J'ai fait le point avec ma nutritionniste qui a entendu mes états d'âme. J'ai encore perdu du poids, bien sûr, mais un peu moins, sans doute la frustration, mon cerveau commence à piger et réagit. Soulagement, comme j'ai bien perdu et uniquement dans la masse graisseuse (la joie sans doute de n'avoir jamais fait de régime auparavant), je peux réintroduire la plupart des aliments, sauf les pâtes, sous certaines conditions. Je n'en reviens pas, je m'attendais tellement à rempiler pour deux semaines d'ascétisme que je suis complètement euphorique. Je peux boire un verre de vin le soir si je compense sur les glucides (remplacer le fruit du dessert par 1,5 dl de Rioja, mais pas de problème), je peux manger 75 gr de fromage un peu plus gras que le cottage cheese (mozzarella mon amour, te revoilà) et je peux même manger du cervelas (bon, au petit-déjeuner, mais je prends, c'est pas très loin de l'english breakfast). J'ai même droit à un repas joker par semaine, en compensant un peu à l'autre repas de la journée. Ahhh que j'aime ce régime! Du coup en sortant toute ragaillardie, je suis retournée au japonais avec mon porte-monnaie et j'ai pu m'acheter des sushis AVEC du riz, et comme je n'étais plus dans l'interdit et la frustration, j'ai choisi une petite barquette, suffisante pour mon nouvel estomac qui a dû quand même se réduire de moitié. Et j'ai quand même continué jusqu'à aujourd'hui à me faire des repas strictes en me disant que je préférais garder pour le week-end mes jokers!

Vendredi: mes efforts ont payé, j'ai perdu 5 kilos en 3 semaines et ça se voit, tout le monde me le dit. J'ai résisté à boire un verre de rosé toute seule pour fêter ça en me réservant pour ce soir où j'ai apéro avec ma copine L. (je sais que tu me lis ma chérie, prépare le tire-bouchon!!!). J'ai encore quelques kilos à perdre, mais j'ai tellement modifié mon rapport à la nourriture que je ne suis pas du tout inquiète. C'est vraiment cognitif, je croyais mes mauvaises habitudes impossibles à corriger, et pourtant. J'ai lu dans un livre de développement personnel sur lequel je travaille en ce moment pour un article qu'il faut 21 jours pour que le cerveau intègre un changement de comportement (par exemple, essayez pendant 21 jours de ne pas râler, vous verrez, vous perdrez cette habitude et qui sait, sauverez peut-être votre couple!). Ben j'y suis, j'ai tenue trois semaines, 21 jours, sans alcool, sans junk food, et je n'en suis pas morte. Je l'ai dit dans mon billet précédent, j'ai même arrêté de me ronger les ongles!

Quand je vous disais que j'avais changé...

samedi 30 juin 2012

Metabolic Balance ®, semaine 2


J'ai été assez surprise des réactions hostiles après mon premier billet sur mon régime la semaine dernière. Je tiens dès lors à préciser plusieurs choses. Je suis ce régime avec une nutritionniste qui n'a rien à voir avec les Dukan et autres gourous de la branche. Je n'ai aucun problème avec le mot régime car il signifie simplement "façon de s'alimenter". Dans le langage courant, on l'utilise en diminutif de "régime amaigrissant" et on confond les deux, mais tout le monde suit un régime qu'il le veuille ou non, y compris le régime crétois ou autre. On peut le remplacer par "programme" si on veut avec ce Metabolic Balance ®! Dès qu'on commence à réfléchir à ce qu'on mange, on est dans le contrôle, il ne faut pas rêver. Toutes celles qui m'ont dit avoir banni le mot régime et avoir perdu du poids jouent sur les mots, elles ont forcément changé quelque chose. Ce qui est sûr, c'est que c'est à vie qu'il faut revoir sa façon de se nourrir. Pour ma part je n'ai jamais fait de régime en pensant que je mangeais correctement et de tout mais j'étais dans le déni. Quand on passe quatre soirs par semaines au bistro, et que les apéros consistent à 6 bières avec une tomme vaudoise et du saucisson (non, le guacamole et l'houmous ne comptent pas dans les légumes), va bien falloir s'en priver, ce qui va entraîner une frustration! C'est pour ça que cette phase d'attaque de 14 jours qui se termine déjà ce week-end a été salutaire.

Je me suis rendue compte d'un tas de choses, de mes mauvaises habitudes alimentaires, de mon inconscience du moment de satiété. Quand on mange des pâtes carbonara, plat le plus réconfortant qui soit, c'est tellement bon qu'on en reprend deux fois ou au moins on en mange une ENORME assiette (genre 500 fr!!!). Quand on se fait son steak pesé de 130 gr avec une belle portion de légumes de 135 gr, c'est bon mais pas délirant et on finit tranquillement (voir avec peine) son assiette et c'est tout, le fruit du dessert est parfois presque de trop. Certes, il y a des fois où j'ai ressenti la faim, mais le plupart du temps pas et de toutes façons bien moins que mes fringales d'avant où je pouvais ingurgiter 100 gr de fromage et un paquet de chips en rentrant du boulot, tout en préparant ma sacro-sainte assiette de pâtes du soir que je mangeais en sus!

Alors voilà, cette phase d'attaque m'a détoxifiée de ma dépendance au gras et au salé (sans parler de l'alcool). Pour celles qui s'inquiéter de me voir renoncer aux sorties, j'ai vu des amis tous les jours mais pour d'autres activités que l'apéro sans fin: ciné, pause en terrasse avec une eau minérale bien fraîche, passage éclair dans un vernissage (sans m'éterniser au bar et partir avec les derniers fêtards! eh oui, j'ai de sacrées mauvaises habitudes). Je me suis préparé mes déjeuners pour le bureau tous les jours et j'ai emporté mon repas les deux fois où j'étais loin, pour le shooting hier et le week-end dernier à une fête de famille dont le menu était paella et sangria! J'ai pris du plaisir à me composer des assiettes gaies et appétissantes, jugez plutôt sur les photos qui suivent. J'ai perdu un kilo de plus et beaucoup de centimètres en zone critique (6 aux hanches et 6 au nombril, 2 aux cuisses), et je suis sereine pour affronter la suite qui sera beaucoup moins restrictive... A la semaine prochaine!

Mon petit-déjeuner jambon-avocat, un fruit  choix, du thé noir.




Pour chaque repas, il y a trois variantes possibles, midi et soir, qu'on peut intervertir, donc 6 types de repas. note: Ce programme a été défini selon mes besoins après une prise de sang, il ne serait donc pas adapté à quiconque voudrait le copier les yeux fermés. Mon but est juste de vous montrer qu'on peut manger sainement et varié même en suivant un régime très restrictif.
Samedi: asperges au jambon, petite vinaigrette au citron et ciboulette.


Dimanche: tartines de pain de seigle complet bio au fromage frais, salade de fenouil aux cornichons, nectarins. Oui, j'ai droit à du pain de seigle ou du pain suédois Wasa. J'ai aussi droit à des petites pommes de terre avec un oeuf (75 gr, je me réjouissais mais ça fait vraiment pas beaucoup, cf photo d'ouverture)


 Lundi: charbonnade de veau avec gaspacho vert (concombre-melon galia) et cresson.

 Mardi: salade aux germes avec radis et pomme.

 Mercredi: filet de boeuf avec panais vapeur parsemé de rucola hâchée.

 Jeudi: chou chinois poêlé avec champignons de paris et oignon de printemps, magret de canard sans gras.

Vendredi: tartare de saumon aux oignons de printemps, salade de rampon, tomate, avocat.