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dimanche 1 décembre 2013

Je veux un bar à cocktails vintage (speakeasy)!


En 2008, je suis allée en vacances en Croatie. Comme la route est longue, mes copines et moi avons dormi une nuit à Vérone, à mi-chemin de notre destination, Split. Et c'est là que nous avons découvert le Spritz. Tout le monde buvait ce truc orange sur les terrasses et j'ai d'abord naïvement pensé que c'était du Crodino. Renseignement pris, c'était de l'Apérol avec du prosecco et un twist d'eau gazeuse... J'en ai préparé ensuite pour toutes mes fêtes de famille et soupers entre amis, jusqu'à l'écoeurement, bien avant que cet apéritif devienne à la mode chez nous.




L'été dernier, en vacances près de Venise à nouveau, mon frère et moi sommes devenus de grands fans de l'Americano, plus corsé que le Spritz, plus vintage, plus classe. Moitié Campari, moitié Vermuth, un twist d'eau gazeuse et quelques gouttes d'Angostura si on veut vraiment respecter la recette. Depuis, je le commande tout le temps quand je suis dans un bar, pour l'apéritif ou bien plus tard... Sauf que.. sauf que bien souvent, on me regarde avec des yeux ronds! Un Americano? Connais pas. Alors je fais comme le mec qui veut une crêpe au sucre dans les Bronzés font du ski... vous avez du Martini, vous avez du Campari? alors faites-moi un Americano.... Il n'y a bien que dans les établissements un peu sélect où le regard des barmen s'illuminent quand on leur commande ce vieux cocktails des années 50 présents dans tous les livres de recettes du genre. Un peu comme le Old Fashioned de Don Draper!






Mais je suis prête à prendre les paris que cela va changer d'ici quelques mois, avec le trend grandissant des alcools rétro. Car les fabricants de spiritueux l'ont bien compris et s'en frottent déjà les mains: qui dit cocktails vintage dit ingrédients vintage. On l'a vu cet été, après la folie de l'Apérol (les teams d'animatrices étaient limite agressive sur la Riviera italienne), c'est le Lillet qu'on a essayé de nous faire boire, avec force limonade, framboises et menthe fraîche.

 

L'étape suivante, c'est le lieu qui va avec la boisson: on voit émerger un peu partout des bars à cocktails tout droit sortis de Mad Men. J'ai découvert Le Verre à Monique vendredi soir à Genève, et je suis tombée amoureuse. Je rêve depuis d'ouvrir un lieu similaire à Lausanne, même si je pense qu'il en existe déjà un dans le style, à savoir Le Comptoir, rue de la Barre! A la carte, Pimm's, Pink, Martini, Americano et tant d'autres que je n'ai pas retenus, ainsi que de très bons vins rouges au verre, dans une ambiance mi-boudoir, mi-salon de ta grand-mère, meubles et vaisselles comprises, c'est fa-bu-leux! Dommage qu'il y faisait très sombre (lumière tamisée de rigueur), je n'ai pas pu faire de belles photos.
 

J'ai appris par la même occasion ce qu'était un speakeasy, je pensais que c'était simplement un endroit où les adultes vont boire un verre et où ils peuvent se parler sans se hurler dans les oreilles! C'est en fait un bar clandestin des années 20, à l'époque où l'alcool était prohibé dans certains états américains très conservateurs.

Le Dirty Dick à Paris

Et comme il n'y a pas de hasard, j'ai découvert le lendemain un article du Monde intitulé: D'où ça sort: la vague des cocktails vintage? Le Dirty Dick par exemple à Paris, surfe sur la culture hawaïenne des années 50, avec chemises à fleurs obligatoires pour les barmen, le Carry Nation à Marseille reproduit jusqu'à l'adresse tenue secrète un bar clandestin de la Prohibition, tandis que trois Français ont ouvert un spot très très rétro en plein coeur de Manhattan, l'Experimental Cocktail Club, duplicata de leur bar parisien (également transposé à Londres). Vivement mes prochaines escapades dans l'une ou l'autre de ses villes pour tester en vrai!!!

dimanche 24 octobre 2010

New York plein les mirettes (part II)

Paradis des amateurs de belles images nostalgiques, Coney Island est un passage obligé, à 1h de métro tout au sud de Brooklyn. Erigé en 1920 ("on ne construit plus ainsi", dit l'affiche à l'entrée), ce parc d'attractions a l'air désaffecté mais ne l'est pas. Il y a d'ailleurs un Luna Park flambant neuf attenant. C'est une délicieuse promenade du dimanche, le long de la plage, avec ses baraques à hot-dogs et ses stands de souvenirs kitsch. Un pur bonheur.

La grande roue évidemment est la partie la plus spectaculaire, on la voit loin à la ronde. D'autres blogueuses en ont fait des photos bien plus belles que moi, comme Eléonore Bridge.

Le Grand 8 était en rade comme la grande roue ce jour-là mais tellement charmant. Je vous épargne la centaine d'images que j'ai pris, je n'ai pas l'oeil d'une artiste et ce sont surtout des souvenirs pour moi!



C'est au shop à côté du grand fast-food Nathan's, en sortant du métro, que j'ai trouvé les plus cools T-shirts de New York, bien vintage avec leurs pin-ups, leurs sirènes et leurs logos désuets.


Pendant que mon bonami déjeunait d'un hamburger comme tous les jours, je me suis régalée avec une barquette de crevettes frites avec une sauce bien relevée, une orgie de cholestérol mais tellement bon grignotées face à l'Atlantique!



Le train fantôme! Beaucoup de ces carrousels ne fonctionnaient pas, je pensais que c'était normal mais il me semble en lisant certains sites Internet que ce n'est pas toujours le cas. Dommage, il y a aussi souvent des manifestations comme la parade des sirènes ou des shows burlesque ainsi que l'aquarium de New York. Je n'ai rien vu de ça mais cela m'a amplement suffit pour me donner envie de retomber en enfance.

Le local des pompiers de Soho, juste à côté de notre hôtel. Il paraît qu'on peut aller leur dire bonjour, ils aiment bien parler de leur job et montrer leur caserne! Comme à la télé!


New York, paradis des graffitis, là aussi je me suis abstenue de tout mitrailler mais c'est magnifique!





Toujours côté fun, la boutique M&M de Time Square donne le vertige, trois étages de gadgets à l'effigie des célèbres cacahuètes, on a envie de tout acheter, du pyjama à la bonbonnière en passant par les boules de Noël et les tasses à thé!

A Williamsburg, la porte customisée du Surf Bar avec, pour les plus observateurs, un sticker dessiné par mon bonami pour ses amis du snowpark de Grimentz!


Et enfin les verres à cocktails tiki de Otto's Schrunken Head qu'on peut acheter avec son drink (5$), on en a ramené 4! Voilà pour New York côté fun! Qu'est-ce que c'était bien (soupir)...

samedi 23 octobre 2010

New York plein les mirettes (part I)

Bon voilà, après plus d'une semaine, on peut dire que j'ai enfin émergé, mais c'était dur... Impossible de dormir avant 4h du mat les premiers jours, du coup dodo jusqu'au milieu de l'après-midi, et une fin de vacances qui disparaît happée par ce foutu jet lag. Il paraît qu'on récupère une heure par jour, donc 6h de décalage = une semaine pour retrouver son rythme. Pffff.

De retour au boulot, j'étais plutôt contente des arrivages beauté qui m'attendaient sur mon bureau. Je peux même dire en réponse à mon précédent post que l'Amérique est arrivée à moi question cosmétiques, avec plein de produits Benefit dont je vous parle tout bientôt! J'ai aussi retrouvé 2-3 trucs sympas chez moi qui méritent un petit billet. En attendant voilà un diaporama en deux parties de cette semaine dans la ville de Carrie Bradshow...


La voilà, quand même, symbole absolu de la ville, la Statue de la Liberté, photographiée depuis le ferry pour Staten Island. La meilleure façon de la voir, sans perdre une demi-journée à faire la queue avec tous les autres touristes. De toutes façons, on ne peut pas grimper dedans donc pour avoir sa photo perso du monument, c'est un bon plan, et c'est gratuit surtout.

En débarquant du ferry, on est à la pointe sud de Manhattan, donc à deux pas de Wall Street. Ca vaut le peine de remonter un bout à pied à travers ces buildings géants et goûter à l'effervescence du quartier, devant le stock exchange et les fameuses banques qui ont fait plonger le monde dans la récession il y a deux ans. On constate que la terre continue de tourner, et même Ground Zero est bientôt reconstruit...


Autre escapade obligée, un petit tour à Brooklyn et son quartier bobo Williamsburg. Des petits cafés, magasins de disques et boutiques de fringues deuxième main hallucinantes. On peut revenir à pied à Manhattan via le pont de Brooklyn ou celui de Williamsburg, points de vue magnifique pour photographier encore et encore la skyline... Vous constatez aussi qu'on a eu un temps magnifique toute la semaine, yeah!


Mes petits amis les écureuils, omniprésents dans tous les parks (ici Union Square, j'ai pas eu le temps d'aller à Central Park). Ils ne sont pas farouches et viennent facilement jusqu'à vos pieds ou sur les barrières mais ils sont si rapides qu'il faut vraiment avoir du bol pour les capturer en photo! Toujours plus charmants que les rats de Chinatown (véridique).


Grand moment aussi, une visite au sommet d'un gratte-ciel, ici le Rockfeller Center. C'est moins cher que l'Empire State Building (21$), y'a moins de monde et c'est même mieux car du coup, on le voit, le fameux perchoir de King Kong! Prévoir quand même une petite heure d'attente. La montée en ascenseur est une attraction à elle seule, avec la lumière qui s'éteint, le plafond qui devient transparent et les étages qui défilent au rythme des petites lumières bleues jusqu'au 70e avec une musique de science-fiction...


Le fameux magasin Bond no 9 et ses parfums haut de gamme (360 fr le 100ml en Suisse je crois, 170$ le 50 ml là-bas). Le principe? Capturer l'identité olfactive de chaque quartier de la ville pour en faire une eau de toilette. J'ai retrouvé Brooklyn dans mon stock, avec un joli flacon graffiti et une odeur assez masculine (grapefruit, cèdre, cardamome, géranium) et Little Italy, qui sent la mandarine à plein nez. J'avais donné Hamptons à ma copine Marie qui est devenue accro. Il me semble que mon préféré, c'était Park Avenue!



Le Café Select à Soho, et sa boîte aux lettres suisse! Une petite pensée pour la Heimat au milieu de ce tourbillon cosmopolite où les Français sont omniprésents avec leurs brasseries et leurs pâtisseries... J'ai eu de la peine à trouver des endroits où prendre un vrai petit déjeuner américain avec oeufs brouillés et pancakes, il y a des croissants et des pains au chocolat partout. Hé, je veux juste un muffin ou un bagel et une choppe de thé au lait, c'est possible?



Evidemment on ne se lasse pas des énormes pick-ups, des camions rutilants, des taxis jaunes et des school bus complètement anachronique au milieu du trafic.



Bien sûr, à quelques semaines d'Halloween, les citrouilles étaient partout dans la ville et les maisons déjà décorées pour l'occasion... Chez nous, le orange et les toiles d'araignées ont moyennement pris dans la population, il me semble que les grands magasins en font de moins en moins... Dommage, moi j'aime bien!!!


Et une dernière pas très ragoûtante: oui, ça fait mal aux pieds de marcher 10 à 12 heures par jour!

dimanche 17 octobre 2010

Back from New York

Hello hello, pardon pour tout ce temps sans billet mais j'étais à New York, yesssssssss! Evidemment, c'était dingue, et je vais sûrement la ramener sans arrêt dans les prochains jours mais bon quand même, je n'ai pas eu le coup de foudre... New York n'a pas réussi à détrôner Londres dans mon coeur, je préfère définitivement le raffinement anglais à la familiarité américaine, et puis Londres est quand même bien plus rock'n'roll, y'a pas photo comme on dit!

Je n'ai pas non plus de découverte renversante à vous faire partager question beauté. Faut dire qu'à la base, je suis pas méga fan des marques américaines. Je connais assez peu les produits Kiehl's, Origins, les dr brands et je ne fétichise absolument pas Estée Lauder. Je n'ai même pas profité de ce séjour pour renouveler mon stock Benefit car j'achète cette marque surtout pour les packagings et je ne l'utilise presque pas! Ce sont plutôt les marques françaises qui cartonnent en Amérique!

Mon seul achat cosmétique a donc été ce rouge à lèvre et cet eyeliner Anna Sui, aussi pour le packaging. On trouvait le maquillage Anna Sui un temps en Suisse puis il a disparu, à mon grand désespoir. Je conserve quelques tubes comme des reliques, je garde précieusement le poudrier, deux rouges à lèvres, trois vernis... Je suis tombée sur ces deux merveilles chez Urban Outfitters où je suis restée une heure à tout regarder même si ce sont les mêmes étalages à Londres, à Stockholm ou à Bristol (je suis allée dans chacun d'eux...). Voilà! A l'intérieur des jolies boîtes fleuries, ceci:


Voilà! J'avais besoin d'un eyeliner, mon stylo MAC ayant séché à la vitesse de l'éclair et je ne sais pas manier le crayon. Donc on verra si celui-ci fera mon affaire. Quant au rouge, il va rejoindre ma collection et attendra patiemment son tour d'être porté, peut-être, un jour selon l'humeur!


Question shopping en général, je n'ai vraiment pas été bluffée et j'ai été plus que raisonnable (alors que quand je vais à Londres, j'ai envie de TOUT acheter). J'ai quand même craqué pour les nouveaux Levis' Curve à moins de 60 $ là-bas, j'en ai essayé un sans conviction et ô miracle, il m'allait! J'ai mis 3 heures aussi à choisir LE T-shirt rétro rigolo de Coney Island (je les voulais tous) ainsi qu'un hoodie vert militaire Coney Island Brooklyn (je sais, c'est kitsch!). La seule boutique où j'ai fait chauffer la Visa, c'est Enz's, toute petite et il faut sonner pour entrer, mais quelles merveilles à l'intérieur! Il y avait plein de robes Stop Staring, des petites trousses tattoo et des bijoux super beaux avec des têtes de mort en bakélite. Un peu cher mais c'est le seul spot qui m'a emballé. J'ai acheté une robe 40's, un cardigan et un T-Shirt avec un dessin de Sylvia Ji que j'avais cherché partout... L'esprit de Carrie Bradshow ne m'a donc pas frappé, comme le craignait mon bonami qui a été bien plus dépensier que moi! Pas de Manolo ni de Louboutin, pas vu l'ombre d'un magasin de chaussures dignes de ce nom. J'aurai peut-être dû remonter la Cinquième avenue un peu plus haut que le no 230 et son incroyable Roof Bar... La suite au prochain épisode!



edit: j'ai trouvé un super report sur la boutique chez Jasmin, une blogueuse et artiste fan de vintage, enjoy!

mercredi 21 octobre 2009

Bond n°9: smell like New York


Dans le style parfum de niche, j'ai une admiration particulière pour la collection Bond n°9. La première fois que j'ai entendu ce nom, je n'ai pas compris de quoi il s'agissait et quel était le rapport avec l'agent secret. Je sais maintenant que c'est l'adresse de la boutique newyorkaise, why not. Je suis surtout conquise depuis que j'ai pu humer quelques unes de ces créations. Bond n°9 c'est quoi donc? C'est une marque-concept assez jeune (2003) qui propose de capturer l'identité olfactive des quartiers et rues de New York dans un flacon d'eau de parfum très haut de gamme (pour ne pas dire inaccessible, à plus de 300 fr la bouteille). Conçu par une Parisienne amoureuse de New York, Bond n°9 profite du talent de nombreux nez qui réalisent ces jus à très haute concentration et dans les règles de l'art de la parfumerie à l'ancienne. C'est sans doute pour cela que c'est très réussi. Amusez-vous à les tester dans une parfumerie et vous verrez, le voyage est dépaysant. Pétillante mandarine pour Little Italy, iris poudré pour Park Avenue, petit air marin pour les Hamptons ou fleurs épicées pour Chinatown, il en existe 39 donc le jeu pour durer un moment. Un clin d'oeil aussi au flacon graffiti de Brooklyn et à celui plus pop art de la Silver Factory de Warhol. J'ai cité mes préférés, mais chacun a ses goûts! Et si quelqu'un a un bon plan pour en trouver à prix plus raisonnable, merci de partager avec les autres!