Cet été, pas de festival rockabilly sur l'Adriatique, ni de roadtrip californien, pas même une petite semaine de plage à l'horizon, c'est comme ça, les circonstances de la vie font que parfois, on n'a juste pas le choix. Mon rôle cette année est de rester auprès des miens et de les aider du mieux que je peux dans les épreuves que nous traversons. Je rentre ainsi de 10 jours dans mon chalet valaisan que j'appelle affectueusement sur Instagram #monpetitparadis. Dix jours sans me soucier de mon apparence, en fringues décontractées (et c'est un euphémisme), et deux paires de chaussures, mes Nike et mes fausses Birkenstok à lanières croisées.
Côté soin et make-up, je vous le donne en mille: que dalle ou presque. Ô comme c'est cool de ne pas avoir à réfléchir le matin à comment se maquiller et s'habiller. Juste une routine super basique pour hydrater et protéger, et une tresse plaquée le jour où mes cheveux sont le moins en forme. That's it. Voilà donc ce que contenait mon vanity de vacances.
Une crème de jour Dr. Hauschka au coing qui sent super bon, hydrate ce qu'il faut, peut s'utiliser aussi le soir si besoin, mais là j'ai opté pour l'échantillon du fameux sérum de nuit à la pomme, produit phare de la marque, premier soin de nuit non gras.
En guise de tonique, l'eau de raisin de Caudalie.
Et le contour des yeux Tolériane Ultra de La Roche-Posay, le bonheur pour mes yeux sensibles qui piquent tout le temps et que je frotte, je frotte, même si ce je sais que c'est mal (et que du coup je n'arrive plus à maquiller depuis des mois).
Pas de maquillage donc, mais certains jours une touche de ma nouvelle meilleure amie dans les CC Cream, la Roséliane de Uriage, quand j'ai besoin d'une protection UV ou quand je descendais "à la ville" pour masquer mes rougueurs et faire moins "montagnarde".
Pour le corps, mon lait après-soleil favori au monoï Hei Poa qui fait un parfait lait hydratant et compense le manque de plage par son odeur tropicale.
Et pour me parfumer et me rafraîchir, parce qu'il fait quand même chaud là-haut sur l'Alpe et que les longues promenades avec le chien me font bien transpirer, l'Eau Ressourçante de Clarins.
Je ne mentionne pas les 2-3 tubes de rouges à lèvres qui squattent en permanence le fond de mon sac, je ne peux tout simplement pas vivre sans, mais sinon, je vous jure que l'on peut se simplifier la vie en se contentant des produits et des soins dont on a VRAIMENT besoin. La preuve: j'ai repris le travail la semaine passée déjà, et je n'utilise pas plus de produits, si ce n'est un vrai parfum et un peu de crayon pour dessiner mes sourcils.
Bonne suite d'été à toutes, sans chichis, chiche? Demain je vous parle de la première paire de chaussure que je me suis achetée en 15 mois.
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mercredi 10 août 2016
lundi 9 mars 2015
L'important, c'est le lien (inspiré de Flow Magazine)
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Macchiato, tarte salée et brownie au Gertrude Café |
J'ai craqué, j'ai acheté Flow. J'avais déjà essayé Simple Things et Happinez, ce premier numéro en français du magazine néerlandais vient compléter ma Trinité personnelle du mieux vivre et de la simplicité. Ou comment fantasmer une existence où on aurait le temps de faire des conserves et du crochet, où on aurait une ferme qui vend des produits bio pas loin, un blog qui nous aurait apporté une activité professionnelle épanouissante comme community manager ou organisatrice de goûters d'anniversaire à thème trop beaux.
La bonne nouvelle, c'est que c'est presque la réalité. Les choses changent autour de nous, vous ne trouvez pas? C'est pour cela que ces magazines cartonnent. Ou survivent, car peut-être qu'il leur suffit de quelques pubs et d'une petite poignée d'abonnées pour tourner sans devoir remplir les poches d'actionnaires affamés. Dans une forme de décroissance assumée. Car dans le fond, on voudrait toutes ralentir le rythme, consommer moins mais mieux, recycler, bichonner son corps et son âme, ce que proposent en substance ces nouveaux magazines.
Ma rue et mon quartier en sont l'exemple vivant. Peut-être pour ça que je n'arrive pas à déménager. J'aurais trop mal au coeur de m'en éloigner. Dans ma rue (Marterey à Lausanne), il y a plein de petits commerçants, d'adresses gourmandes, et de personnages trop attachants chez qui on a envie de s'arrêter boire le café. Le magasin de laine, le mini concept store de Viva Frida, la boutique de déco gourmande de Fricote, la bijouterie de mon amie Valentine, le nouveau showroom de Baies d'Erelle, les antiquités de Dakota, les créateurs pointus de Kétala, un bon italien, même deux, un bon mexicain (qui fait des vrais tacos bons comme là-bas et où les garçons charmeurs te disent buenas tardes senorita quand tu passes), un bar à vin avec des pin-ups, un autre avec des délices locaux et des vins bio et un paradis du burger de qualité. Il y a une pharmacie holistique, un cordonnier, un opticien, une gelateria, un traiteur italien, un magasin de thés, un nail bar, une friperie, une confiserie vintage. Il y aussi Enzo et son kiosque où il y a toujours du monde et où on peut boire un café, Lorenzo et sa librairie de BD qu'il vient aussi de transformer pour installer un coin caffète.
Ma dernière découverte, Gertrude Café, à la rue Caroline, qui reproduit à l'échelle suisse les coffee shops newyorkais ou berlinois où des créatifs boivent leur macchiato en travaillant sur leur laptop grâce au wifi. La très solaire Gertrude (si c'est bien son vrai nom) vous remplit l'estomac avec ses sandwichs, soupes, cakes salés, tartes et muffins etc, le tout maison, et vous met du soleil dans le coeur avec sa gentillesse et sa bonne humeur, gratuites, elles. J'y vais désormais le vendredi, quand je peux faire du home office et décaler mes horaires comme je veux.
Non, franchement, je n'ai pas à me plaindre, tout est à portée de main, mais surtout, le plus important, c'est le lien, l'ambiance village de ce quartier du centre-ville, sans l'esprit de clocher.
Bon maintenant si je pourrais trouver un appartement avec cachet, balcon et vue sur le lac DANS CETTE RUE, je serai définitivement la plus heureuse 2.0 du monde.
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