Affichage des articles dont le libellé est Mexique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mexique. Afficher tous les articles

lundi 26 octobre 2015

Le défi du lundi: Halloween


Autel pour Dia de los Muertos, Oaxaca, novembre 2012

Fêtez-vous Halloween, et pourquoi? nous demande My Beauty Quebec... En voilà une question intéressante! On se faisait justement la réflexion au boulot que cette fête commerciale, en effet, avait plus ou moins disparu des grands magasins. Ou du moins le coin des gadgets en forme de citrouille a considérablement rapetissé. Quand j'habitais avec ma soeur, il y a 15 ans, Halloween était super à la mode et on avait acheté plein de déco pour cette période-là, sans pousser plus loin la tradition. Maintenant que ma soeur a des enfants, elle vit la chose différemment, et même dans le petit village où elle vit, les enfants font du porte-à-porte pour réclamer des bonbons. Moi je vis toujours dans le même appart à Lausanne et je n'ai pas d'enfants, et Halloween m'a considérablement passé. Fini le temps où je creusais une courge que je mettais sur mon bord de fenêtre jusqu'à ce qu'elle soit à un stade de pourriture avancé.

Assiettes en carton et serviettes de la Coop, sucrier et découpe biscuit Fred, mélange pour Margarita acheté à l'American Market, Genève
Mais depuis que je suis allée au Mexique en 2012, je suis nettement plus fan de Dia de los Muertos, et cette année pour la première fois on organise une fête à la maison sur ce thème. Et comme par hasard, la Coop a monté tout un stand sur ce thème, donc j'ai pu acheter assiettes et serviettes "corporate"!


Pour la déco, on a tout ce qui faut ramené directement de notre voyage, guirlandes en papier, crânes peints, et surtout recettes pour concocter un délicieux buffet mexicain! Sinon Pinterest regorge d'idées de petits gâteaux et amuse-bouche effrayants, il n'y a qu'à taper les mots-clés et faire défiler les images! A suivre donc samedi prochain sur mon Instagram! En attendant quelques images de notre voyage, cela me paraît si loin...

Oaxaca, novembre 2012


Bonami et la Catrina, brrrr!

Oaxaca, novembre 2012, ma guirlande sous le bras!
 



lundi 9 mars 2015

L'important, c'est le lien (inspiré de Flow Magazine)


Macchiato, tarte salée et brownie au Gertrude Café
 
J'ai craqué, j'ai acheté Flow. J'avais déjà essayé Simple Things et Happinez, ce premier numéro en français du magazine néerlandais vient compléter ma Trinité personnelle du mieux vivre et de la simplicité. Ou comment fantasmer une existence où on aurait le temps de faire des conserves et du crochet, où on aurait une ferme qui vend des produits bio pas loin, un blog qui nous aurait apporté une activité professionnelle épanouissante comme community manager ou organisatrice de goûters d'anniversaire à thème trop beaux.
La bonne nouvelle, c'est que c'est presque la réalité. Les choses changent autour de nous, vous ne trouvez pas? C'est pour cela que ces magazines cartonnent. Ou survivent, car peut-être qu'il leur suffit de quelques pubs et d'une petite poignée d'abonnées pour tourner sans devoir remplir les poches d'actionnaires affamés. Dans une forme de décroissance assumée. Car dans le fond, on voudrait toutes ralentir le rythme, consommer moins mais mieux, recycler, bichonner son corps et son âme, ce que proposent en substance ces nouveaux magazines.

Le Vintage Wine Bar, derrière la librairie Raspoutine (rue Langallerie)
Ma rue et mon quartier en sont l'exemple vivant. Peut-être pour ça que je n'arrive pas à déménager. J'aurais trop mal au coeur de m'en éloigner. Dans ma rue (Marterey à Lausanne), il y a plein de petits commerçants, d'adresses gourmandes, et de personnages trop attachants chez qui on a envie de s'arrêter boire le café. Le magasin de laine, le mini concept store de Viva Frida, la boutique de déco gourmande de Fricote, la bijouterie de mon amie Valentine, le nouveau showroom de Baies d'Erelle, les antiquités de Dakota, les créateurs pointus de Kétala, un bon italien, même deux, un bon mexicain (qui fait des vrais tacos bons comme là-bas et où les garçons charmeurs te disent buenas tardes senorita quand tu passes), un bar à vin avec des pin-ups, un autre avec des délices locaux et des vins bio et un paradis du burger de qualité. Il y a une pharmacie holistique, un cordonnier, un opticien, une gelateria, un traiteur italien, un magasin de thés, un nail bar, une friperie, une confiserie vintage. Il y aussi Enzo et son kiosque où il y a toujours du monde et où on peut boire un café, Lorenzo et sa librairie de BD qu'il vient aussi de transformer pour installer un coin caffète.

Ma dernière découverte, Gertrude Café, à la rue Caroline, qui reproduit à l'échelle suisse les coffee shops newyorkais ou berlinois où des créatifs boivent leur macchiato en travaillant sur leur laptop grâce au wifi. La très solaire Gertrude (si c'est bien son vrai nom) vous remplit l'estomac avec ses sandwichs, soupes, cakes salés, tartes et muffins etc, le tout maison, et vous met du soleil dans le coeur avec sa gentillesse et sa bonne humeur, gratuites, elles. J'y vais désormais le vendredi, quand je peux faire du home office et décaler mes horaires comme je veux.

Non, franchement, je n'ai pas à me plaindre, tout est à portée de main, mais surtout, le plus important, c'est le lien, l'ambiance village de ce quartier du centre-ville, sans l'esprit de clocher.


Bon maintenant si je pourrais trouver un appartement avec cachet, balcon et vue sur le lac DANS CETTE RUE, je serai définitivement la plus heureuse 2.0 du monde.

dimanche 6 janvier 2013

Où trouver des objets mexicains depuis la Suisse


 
Voilà déjà deux mois que nous sommes rentrés du Mexique, et à mon grand regret, nos cartes postales ne sont jamais arrivées... Encore une arnaque typique du pays! On avait pourtant beaucoup cherché une boîte aux lettres pas trop défoncée et qui avait bien l'air en service... On dit que le courrier peut mettre cinq semaines à arriver en Europe, mais là, je pense que c'est cuit! Dommage, j'aime bien cette tradition que je ne réserve pas uniquement à ma chère grand-maman! Douze cartes au total se sont volatilisées, sans doute volées pour leurs timbres... Sniffff. Je me console en distribuant petit à petit les objets que nous avons ramenés, crânes, cadres, sauces, bougies, cocadas, corazons... Tequila!


 Je vous avais promis un billet avec des adresses pour trouver des objets mexicains ici, le voici! J'avais déjà fait un post à mon retour de Londres où j'ai acheté mes premiers cadres super kitsch, à la House of Guadalupe. Il y a des shops similaires dans toutes les grandes villes comme Berlin, Paris ou Londres. Bon, je dois avouer que nous avons légèrement péter les plombs sur place tellement on avait envie de tout acheter... et on a presque réussi! Outre les objets et denrées alimentaires, nous avons réussi à caser dans nos bagages des couvertures (12 fr là-bas, vues à 100 fr ici!!!), quelques tuniques brodées, T-Shirts, masques de catch et guirlandes en papier de soie découpé comme de la dentelle! Mais ici aussi, on peut se faire plaisir!

J'ai trouvé par exemple ma fantastique nappe en toile cirée (ici avec ma belle Catrina, ramenée du marché de Oaxaca bien emballée dans ma valise) chez Ca irait bien chez moi, rue du Grand-Saint-Jean 5 à Lausanne. Il y a aussi des Candy Skulls, en tout cas avant Noël, mais le stock bouge pas mal! Faites-y un saut si vous êtes en ville, on ne voit pas forcément du premier coup cette adorable petite boutique de déco qui fait concurrence à Particules en Suspension et DOM (où j'ai acheté une tasse décorée d'une tête de mort mexicaine fin novembre, pour le calendrier de l'Avent de Bonami). Chez Viva Frida aussi, rue Marterey à Lausanne toujours, vous trouverez quelques objets à l'effigie de la célèbre peintre mexicaine.


Des Candy Skulls, on en trouve aussi en porte-clés, boîtes multi-usage, stylos, etc chez Klang und Kleid que vous devez commencer à connaître depuis le temps que je vous en parle! La navigation du site n'est pas top mais en fouillant, on déniche des merveilles... 


Côté bouffe, on trouve de la salsa verde pour les enchiladas simplement à la Coop, au rayon Old el paso, mais la marque c'est La Costena! La recette est simplissime: vous faites revenir de l'émincé de poulet avec de l'oignon et des épices (paprika, sel d'ail...), vous réservez, vous prenez une paquet de tortillas au maïs (pour enchiladas, c'est pas tout à fait les mêmes que pour les fajitas je crois), vous les passez brièvement à l'huile dans la poêle chaude, vous prenez un plat à gratin, vous mettez un peu de salsa verde au fond, vous fourrez chaque tortillas avec du poulet et un peu de gruyères, vous les pliez en deux et les alignez dans le plat, vous recouvrez de salsa et d'un peu de crème acidulée, puis de gruyères, vous mettez au four 20 minutes le temps que ça fonde et vous servez saupoudré de coriandre fraîche et de feta émiettée, avec du guacamole et de la crème acidulée en accompagnement.


Et sinon il y a toujours Amazon pour les livres et autres gadgets. J'y ai acheté un flip book excellent, des vitraux à colorier pour ma nièce chérie et de magnifiques livres de photos....

Pour du vrai artisanat, j'ai vu quelques robes brodées sur Etsy (tapez mexican dress). J'ai trouvé ce site mais je n'ai pas testé: Artisamex. Et sinon une boutique qui a l'air dingue à Paris mais qui ne fait pas de vente à ligne, pour une prochaine escapade, La Tienda Esquipulas.

Bon shopping et bonne rentrée pour celles qui reprennent demain (pffff... pas envie...).

samedi 8 décembre 2012

Voyager au Mexique IV: Acapulco

Une vue qui se mérite...
 
"Fun in Acapulco", film de 1963 avec Elvis et notre James Bond Girl nationale, Ursula Andress

Aaaaah, Acapulco, je ne pouvais imaginer un séjour au Mexique sans passer par cette ville mythique qui m'évoquait Elvis, les années 50, la Croisière s'amuse... J'ai été un peu déçue... Une semaine après être rentrée, M6 a diffusé une Enquête exclusive où Bernard de la Villardière présentait Aca comme l'une des villes les plus dangereuses du monde (8 meurtres par jour!!!). Aaaaah, heureusement que je l'ai vu APRES sinon je ne serai jamais partie. Enfin, bref, j'ai vu Acapulco.

La route entre Puerto Escondido et Acapulco... un no man's land

Coca Cola reste le seul point de repère dans ce paysage de tiers-monde
Des shops improbables qui vendent de tout, mêmes des cosmétiques (dans un garage?)

Anes et cochons en liberté au bord des routes
Le trajet pour y arriver a été de loin le plus pénible de ces deux semaines, mais on n'avait pas 50 solutions. Nous avons pris le seul bus première classe que nous avons trouvé, et c'était pas tout à fait la classe. Nous avons fait 9h de route cahotique où chaque 800 m, le chauffeur freinait quasi jusqu'à l'arrêt pour passer un dos d'âne. Nous avons traversé des villages perdus, des petites villes glauques, des montagnes, nous avons eu faim, nous avons eu soif, nous avons eu peur (je dramatise un peu), le bus a fait de nombreux arrêts car c'était une ligne empruntée par les locaux entre les bleds, y compris des écolières en uniforme. Aux arrêts, des gens montaient dans le bus en criant des trucs en espagnol, en fait ils vendaient des sandwichs et de la nourriture dans des sachets en plastique, très peu avenante malgré notre estomac qui gargouillait. Car une fois de plus (mon pire cauchemar) nous étions partis le matin sans prendre de petit-déjeuner...

Acapulco by night

C'est aussi ça, Acapulco, l'envers du décor

L'arrivée à Acapulco fut donc terrible, on a d'abord traversé des quartiers vraiment louches, avant de rouler presque une heure en ville jusqu'à la gare routière qui était à Perpète-les-oies... Et de là, nous ne savions même pas où nous diriger puisque nous n'avions pas réservé d'hôtel. Je me disais qu'il y en aurait assez le long de la baie mais justement, trop de choix tue le choix, nous sommes restés perplexes 20 bonnes minutes devant le plan de la ville à la gare routière avec tous les hôtels indiqués, une centaine je dirais... Je savais que la plupart était des 5 étoiles bien loin de nos besoins et celui qui avait retenu mon attention semblait être à l'opposé de la baie, donc à environ une heure de taxi... Un chauffeur nous a repéré et a proposé de nous emmener dans une agence de voyage... Je vous passe les détails de mes états d'âme durant les heures qui ont suivi, ma paranoïa aiguë contre le flegmatisme légendaire de mon bonami, mais le fait est que deux heures plus tard (soit à près de 22h), nous posions nos bagages dans un des hôtels chics de la baie, l'Emporio... Nous n'avons pas trop eu le choix, les hôtels que nous sélectionnions étaient complets, d'après l'employée de l'agence, ou les tarifs délirants. Nous avons quand même payé notre chambre 6X le prix de notre premier hôtel à Mexico, nous avons dû payer cash en plus et aller avec le chauffeur de taxi chercher l'argent au bancomat... Chaque minute je pensais qu'on allait se faire dépouiller mais non, tout s'est bien passé, on a même bénéficié d'une offre "2 nuits, la troisième offerte" ce qui a rendu l'addition finale beaucoup plus acceptable, même s'il a fallu se battre encore à l'hôtel pour ne pas se faire refiler une chambre avec un petit lit (pas fous les mecs, vu que c'était une action, ils ont essayé de nous attribuer une chambre de second choix). Donc mon conseil , c'est de RESERVER absolument vos hôtels avant de partir, surtout à Acapulco où l'offre sur booking.com est vraiment très étoffée, comparée à des villes comme Oaxaca où il n'y avait quasiment rien... C'est trop pénible de devoir chercher un lieu où dormir quand on débarque d'un long trajet, épuisés, affamés, déshydratés, à bout de nerfs.


Ensuite Acapulco est vraiment une grande ville (620'000 habitants), mais seul le bord de mer est attractif pour les touristes. La cité derrière est moche, sale, polluée et dangereuse! Les hôtels au centre de la baie sont des ghettos dont vaut mieux ne pas trop s'éloigner mais franchement, ne cherchez pas midi à 14h. J'aurais bien aimé loger à l'hôtel La Boca Chica, un bâtiment 50's hyper kitsch tout à fait dans mes goûts, mais il se trouvait sur un pic de l'autre côté de la Quebrada, donc loin de tout, et ici la jungle des taxis étaient encore pire que partout ailleurs, les tarifs multipliés, les voitures horribles (la plupart de temps des vieilles VW Coccinelle tape-culs, sales et surtout SANS COMPTEUR, bonjour l'arnaque!). Dans son reportage, Bernard de la Villardière disait que les touristes qui faisaient halte dans leur croisière à Acapulco ne descendaient même pas de leur bateau, si ce n'est pour aller à la Quebrada en bus organisé voir les plongeurs et vite repartir! Nous sommes allés voir les célèbres plongeurs (los clavadistas) mais comme des inconscients nous sommes montés à pied, à midi, en plein cagnard. Rude. Mais le spectacle en valait la peine.



Après notre première nuit dans notre immense chambre avec terrasse au 7e étage, vue sur la mer, nous avons pris un taxi-arnaque direction le zocalò (place centrale de toutes les villes au Mexique, il y en a un aussi à Aca), pour y voir un peu la vie locale. Bof. Une basilique (encore!) complètement futuriste que nous avons traversée rapidement, des échoppes, des vendeurs de rue...




A la Quebrada, les plongeurs font un spectacle à 13h et deux le soir. Nous avons profité d'être à proximité pour voir ces fameux sauts de la mort, vraiment impressionnants! Le public est là à retenir son souffle, la crique est envahie de bateaux touristiques et les mecs s'en donnent à coeur joie pour faire monter le suspens. Ils passent à travers la foule pour escalader ensuite à la falaise à mains nues avant de sauter depuis le  promontoire où la Vierge dans son oratoire leur offre sa protection. Très émouvant, on leur donne volontiers encore un pourboire après leur prestation alors que celle-ci est déjà payante (40 pesos, soit 3 fr, ou 2,4 euros)!






Ensuite nous avons grimpé encore plus haut dans ces collines résidentielles à la recherche de la maison où Diego Rivera a fini sa vie et où il a laissé en 1956 une fresque en mosaïques de 18 m de long. On l'a beaucoup cherchée dans ce quartier où les propriétés de riches derrière leur grillage côtoyaient des immeubles à moitié en ruine sans eau courante (on a croisé des petits vieux avec leurs bidons pour s'approvisionner).




En redescendant, on a pu prendre un taxi providentiel qui patrouillait dans le coin pour vite retourner se réfugier dans notre resort et faire comme tous les touristes (mexicains, presque pas vu de gringos dans le coin), profiter des trois piscines de l'hôtel et de la plage privée, surveillée par des agents de sécurité, ça vous donne une idée de l'ambiance...


Mais la plage de Condesa est agréable, plus animée qu'à Puerto Escondido, avec des sports nautiques pour pas que bonami s'ennuie, des mariachis qui jouent la sérénade, des vendeurs ambulants qui viennent CHAQUE 2 MINUTES proposer leur camelote, et surtout le service au transat pour siroter Coco Loco, Corona et club sandwichs! Et un magnifique coucher de soleil, of course...



Sinon question bouffe, on s'est fait plaisir. Le premier soir, on a mangé un vitesse dans un des trois restos de l'hôtel, un diner américain (Texas Ribs), très mauvais. Mais ensuite miam miam les poissons grillés au bord de la plage et les tacos al pastor à la dizaine! Et les happy hours de margaritas, bien sûr!



Nos bonnes adresses:

Hôtel Emprio, rien à dire, sinon 2000 pesos la nuit (150 fr/120 euros)... Costera Miguel Alemàn no 121
Restaurants autour de l'hôtel, faciles, il n'y a que l'embarras du choix
Los Metatas, en face de l'hôtel, un restaurant typique historique avec tables sur la rue mais mieux vaut manger à l'intérieur vue la pollution de la Costera qui passe devant (une route à six pistes)
Deux restaurants en bambou côte à côte qui font de la super cuisine mexicaine, poissons, fruits de mer et steak house, Tio Alex et Bambù, vestige des années 50 également, Costera Miguel Alemàn no 111.
Juste à côté Tacos & Beer, une cantine à l'air libre pour manger de délicieux tacos al pastor avec happy hour de bières et agua fresca (cette fois j'ai pris horchata, sucré, mais délicieux, photo ci-dessous).
Pour l'apéro, un bar de flibustiers décorés comme Pirates des Caraïbes, Barbarroja, Costera Miguel Alemàn 107...
En face de l'hôtel, il y a un mall (Diana) avec Zara, C&A, Burger King et Starbucks, si vous avez la nostalgie du pays. Et plus loin il y a un marché artisanal tout pourri, vraiment pas intéressant, mais bon, si vraiment!



Fin de nos aventures, n'hésitez pas à me demander des conseils par mail, j'ai fait pareil avant de partir et je ne remercirais jamais assez toutes les personnes qui m'ont aidée dans ce périple... C'est clair que pour moi le meilleur moment de ce voyage a été quand j'ai retrouvé la sécurité et le confort de mon chez-moi. A regarder encore et encore mes 800 photos, et contempler la masse de petits bouts de Mexique que j'ai pu ramener...



Les autres étapes: Mexico, Oaxaca, Puerto Escondido




dimanche 2 décembre 2012

Voyager au Mexique III: Puerto Escondido




Suite de notre périple qui s'éloigne inexorablement dans ma mémoire, vite, vite, quelques photos pour me replonger dans l'ambiance! Après les villes de Mexico et Oaxaca, cap sur l'Océan avec Puerto Escondido. Entre les deux, une chaîne de montagnes, oups. Le bus deuxième classe la traverse en 6-7h de route à virages serrés comme dans les reportages de Discovery, non merci. Le bus première classe contourne la montagne par l'isthme, la bande de terre la plus étroite entre le Pacifique et l'Atlantique, le trajet prend 10h, avec une ville au milieu, Tehuantepec, 40'000 habitants, une société dominée par les femmes qui portent toutes la robe brodée traditionnelle (huipil ou tehuana) popularisée par Frida Kahlo. J'ai pensé d'abord y faire une halte pour couper le trajet en deux fois 5h, mais j'ai rapidement déchanté en voyant l'offre hôtelière et les commentaires des voyageurs: pas trépidant, comme spot! Restez la solution de facilité: le Routard signalait qu'il y avait des "avionnettes qui reliaient Oaxaca à Puerto Escondido quotidiennement. Nous nous étions donc renseignés dans une agence de voyage qui nous avait confirmé un vol tous les matins à 8h pour 1000 pesos (moins de 80 fr), joie, pour moi c'était clairement la meilleure option. Mais comme souvent au Mexique, cela n'a pas été évident d'avoir notre billet, les "avionnettes" accueillant à vue de nez 16 personnes, le vol du samedi, notre date de départ, était complet.


Moi, la pessimiste, je me suis dit "évidemment, on a été bête, il aurait fallu anticiper, maintenant on va se taper 10h de bus" et j'étais au bord des larmes. Heureusement mon bonami, qui est mon exact opposé, a eu l'idée de demander dans une autre agence de voyage et bingo, celle-là nous proposait des places mais à 2000 pesos. On a encore demandé dans une troisième qui nous a proposé une liste d'attente pour 1800 pesos (tout ça pour la même et unique compagnie qui affrétait le vol!). On est donc repassé deux heures plus tard et il nous a fallu encore une heure de plus pour que le formidable employé qui avait dû faire un apprentissage de coiffeur en réalité nous remplisse A LA MAIN un billet d'avion Aerotucán pour un peu plus de 2000 pesos au final avec les taxes, décollage à 7h du mat. Mon scepticisme habituel m'a empêché de me réjouir jusqu'à ce qu'on soit posé dans notre avion de 16 places avec 2 autres passagers (visiblement un second avion affrété quasiment uniquement pour nous, d'où la liste d'attente et le prix doublé) et que nous survolions cette fameuse chaîne de montagnes. Et comme chaque fois, j'ai pu ravaler mes sarcasmes puisque 45 minutes plus tard, nous atterrissions sans encombre dans la torpeur de la côté Pacifique Sud....




 (countdown pour la fin du monde à l'aéroport de Oaxaca)

Grâce au wifi de notre charmante posada, j'avais réservé un hôtel qui me paraissait fantastique sur booking.com (voir les bonnes adresses plus bas) et le taxi nous y amené directement. Il était effectivement très chouette mais bizarrement désert avec une unique employée à la réception qui nous a enregistrés sans ordi en regardant la confirmation que je lui montrais sur mon smartphone.. La chambre était rustique, une fois de plus, mais claire et propre avec un joli balcon surplombant la piscine et la vue sur la baie au loin. On a commencé par y faire une sieste vu que l'on s'était levé à 4h45 pour prendre cet avion à 7h.


  (piscine selon la photo de booking.com)
(piscine en taille réelle vue de la chambre)


Ensuite nous sommes partis à la découverte de cette charmante station balnéaire. Autour de notre hôtel, les bâtiments étaient assez délabrés mais il y avait quelques services appréciables, épicerie, banque, laverie. La plage principale et la rue touristique piétonne étaient à 5 minutes à pied. On est descendu dans cette direction pour se poser un moment au bord de l'eau, grignoter un petit-déjeuner tardif (hamburger et quesadillos) et prendre la température du coin (chaude! plus de 30° tout le temps, ca changeait des nuits fraîches de Oaxaca). Tout de suite, on s'est fait aborder à la chaîne par les mecs qui organisent des tours en mer pour voir les dauphins, les tortues (sport fishing). Très peu pour nous même s'il y a apparemment des lagons et des sanctuaires magnifiques mais le concept me botte moyennement, outre le fait que j'ai le mal de mer. On a assez vite fait le tour de la rue principale et pas eu le courage d'aller voir plus haut, au-delà de la route côtière, la vraie ville de Puerto Escondido (34'000 habitants). On ira un jour au marché, tout au nord, pour découvrir une ville comme toutes les autres, quadrillée, polluée, avec les mêmes bouis-bouis et boutiques de trucs à 2 balles. Le marché était chouette, à part les animaux vivants, mais après avoir vu ceux de Mexico et de Oaxaca, on était un peu blasés! On a cherché mille ans une boîte aux lettres (correo) pour mettre nos cartes postales qui à ce jour, ne sont jamais arrivées... Notre mission aussi: trouver la gare routière pour acheter notre billet pour Acapulco...






Nous sommes donc restés quatre jours à Puerto Escondido, et c'était vraiment les vacances. On a passé une après-midi à la plage de Carrizalillo, petite crique à laquelle on accède par un chemin escarpé, une zone protégée avec deux buvettes en feuilles de palme avec leurs transats accueillants. On pouvait y louer des surfs mais la mer agitée et les rochers encadrant la baie nous ont dissuadés. On a siroté nos agua fresca sur nos chaises longues en observant les autres. Je me suis quand même trempé le c... pour la seule et unique fois du séjour. La baignade est trop dangereuse, à cause du ressac! Les autres jours, on a préféré la plage de Zicatela, à l'opposé, le vrai spot des surfeurs, le troisième meilleur du monde, avec des vagues de 9 mètres en été. Là, elles faisaient bien 2-3 mètres, ce qui est déjà impressionnant, et j'étais toujours monstre inquiète de voir la tête de mon bonami y disparaître sous sa planche! On devait y aller en taxi, comme le moindre des déplacements dans les villes mexicaines, mais là point d'arnaque, les taxis sillonnent la ville et klaxonnent en nous voyant pour nous signaler qu'ils sont disponibles, et la course est au prix fixe de 25 pesos (2 balles). Les voitures pimpées sont à mourir de rire, de vrais tape-cul, avec des flammes ou la vierge peinte au plafond, je me rappelle avoir vu le compteur de l'une des plus modernes bloqué sur 600'000 km!!!!






Ces quatre jours ont passé super vite, grasses matinées (enfin!), plongeons dans la piscine de l'hôtel, petit déjeuner dans les paillottes du coin, après-midis sous les parasols avec nos agua de limon, de piña ou de pepino (concombre, ma préférée) à contempler la mer et respirer l'iode, regarder le soleil se coucher (à 18h!) sur les surfeurs en pleine démonstration, trouver un petit resto pour le soir où manger du poisson grillé, siroter notre margarita quotidienne et parfois, un verre de rouge (très difficile à trouver et un conseil, ne le demandez jamais quand il n'est pas à la carte, on vous servira un truc immonde et hors de prix, souvent même pas du vrai vin mais une sorte de sangria chaude acide comme du Rorax).




(une fille qui fait du hula hoop au soleil couchant)


Nos bonnes adresses à Puerto Escondido:

Hotel Paraiso Escondido, une grande bâtisse rouge et blanche style hacienda. Le patron parle très bien l'anglais et l'allemand, et ses cheveux blonds témoignent de ses origines européennes! Très bien tenu, le restaurant était hélas fermé, mais la piscine bien entretenue et les chambres agréables, avec clim, environ 60 fr la double (deux queenbeds). Franchement en passant devant les autres hôtels aux alentours, on se disait qu'ils avaient l'air abandonné, à moitié en ruine, franchement pas avenants comparés au nôtre!

 


Sur la plage de Zicatela: Greko's, pour son wifi et son patron bavard aux mains baladeuses, Santiago.



Rosarito, l'un des premiers restos en arrivant à droite dans la rue qui longe la plage, tables les pieds dans le sable, où le vino tinto de la casa était DE-LI-CIEUX, assez rare pour le souligner (pas comme chez Bendito's qui portait bien son nom avec sa piquette imbuvable facturée au même prix qu'un plat, presque 10 fr pour 2 verres!!!) mais qui fait des pizzas au feu de bois bonnes quand même).


Dans la rue principale: Los Crotos, un poil plus chic que les autres, c'est appréciable, un service de qualité, une présentation soignée, ceviche délicieux, poissons et fruits de mer, le kilo de homard à 20 balles, une terrasse côté mer mais un peu protégée, le pied!




Pas très loin, dans le même style mais un peu moins haut de gamme, le restaurant Junto al Mar faisait des poissons entiers en papillote farcis de crevettes, un régal!

Prochain épisode: Acapulco!!!