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lundi 9 avril 2018

Trésor du Maghreb (il n'y a pas que l'huile d'argan)




Fin mars, je suis allée réchauffer mes vieux os au soleil du Maroc. Je ne suis pas particulièrement attirée par la culture nord-africaine, mais je saisis toutes les occasions de passer du bon temps avec mes amis, et ce fut le cas, je n'ai pas été déçue. Pour l'immense angoissée que je suis, le type de vacances que nous avions réservées était idéal, on met son cerveau sur off dans un contexte paradisiaque et on réfléchit juste à quelle heure il est décent de commencer l'apéro. Des palmiers, une piscine à 28°, une nourriture à tomber et un spa Cinq Mondes à proximité, inutile de vous dire que je n'étais pas la même personne au retour.


Je n'aime pas vraiment le couscous et je préfère bien sûr le Earl Grey au thé à la menthe, mais j'ai réellement apprécié le dépaysement. Côté beauté, j'ai redécouvert que j'adorais l'eau de fleur d'oranger (à défaut de l'eau de rose), et si je passe mon tour côté rhassoul (pas pratique) et huile d'argan (ça pue), il faut reconnaître que ce sont des valeurs sûres en ces temps où les produits naturels ont la cote. Mais je suis assez fière d'être tombée par hasard sur LE produit de beauté marocain le plus Polly-compatible, moins connu que ces compatriotes cités ci-dessus mais néanmoins familier pour celles qui ont un jour visité le pays: le vert à lèvres!


C'est un produit qu'on trouve PARTOUT, du souk au duty free de l'aéroport. Il réagit au pH de la peau pour colorer les lèvres en rose plus ou moins foncé mais naturel. Le brevet de son packaging super cheap a dû être déposé au premier millénaire car c'est le même depuis toujours et il est assez reconnaissable dans sa laideur. Il faut passer outre, comme souvent avec les produits cultes (vous trouvez jolie la bouteille de Bi-oil, le pot de Carmex jaune ou encore le flacon brico-loisirs du baume Egyptian Magic?). Comme souvent aussi, il y a matière à controverse, ai-je découvert en cherchant des infos sur Internet.


La vendeuse m'a vanté la présence d'huile d'argan, mais le reste de sa composition à mon avis est moins glamour. On dit qu'il contient du henné (attention, allergie), voire du plomb. Comme je dois me manger une dizaine de tubes de rouges à lèvres par année, je ne fais pas autant attention que je devrais pour en trouver des biens mais bios (à part Burt's Bees, Dr. Hauschka et Couleur Caramel, le choix est limité). J'ai acheté une boîte de plusieurs tubes dans une vraie boutique et non au souk, donc la liste des ingrédients y figure, à vous de juger. De la cire d'abeille (pas vegan), de l'huile de ricin, de la paraffine (huile minérale, pas top), un paraben, des pigments et un parfum. Pas trace d'argan me semble-t-il. Rien de catastrophique non plus d'après Clean Beauty! Le pire sans doute tient au Made in Taiwan!!!!


Et donc voilà, j'en ai ramené un tube à toutes mes copines, à voir maintenant si elles vont me le jeter la figure.

Vous connaissiez? Vous en pensez quoi? N'hésitez pas à commenter, ça me fait toujours plaisir d'échanger avec vous!

lundi 26 octobre 2015

Le défi du lundi: Halloween


Autel pour Dia de los Muertos, Oaxaca, novembre 2012

Fêtez-vous Halloween, et pourquoi? nous demande My Beauty Quebec... En voilà une question intéressante! On se faisait justement la réflexion au boulot que cette fête commerciale, en effet, avait plus ou moins disparu des grands magasins. Ou du moins le coin des gadgets en forme de citrouille a considérablement rapetissé. Quand j'habitais avec ma soeur, il y a 15 ans, Halloween était super à la mode et on avait acheté plein de déco pour cette période-là, sans pousser plus loin la tradition. Maintenant que ma soeur a des enfants, elle vit la chose différemment, et même dans le petit village où elle vit, les enfants font du porte-à-porte pour réclamer des bonbons. Moi je vis toujours dans le même appart à Lausanne et je n'ai pas d'enfants, et Halloween m'a considérablement passé. Fini le temps où je creusais une courge que je mettais sur mon bord de fenêtre jusqu'à ce qu'elle soit à un stade de pourriture avancé.

Assiettes en carton et serviettes de la Coop, sucrier et découpe biscuit Fred, mélange pour Margarita acheté à l'American Market, Genève
Mais depuis que je suis allée au Mexique en 2012, je suis nettement plus fan de Dia de los Muertos, et cette année pour la première fois on organise une fête à la maison sur ce thème. Et comme par hasard, la Coop a monté tout un stand sur ce thème, donc j'ai pu acheter assiettes et serviettes "corporate"!


Pour la déco, on a tout ce qui faut ramené directement de notre voyage, guirlandes en papier, crânes peints, et surtout recettes pour concocter un délicieux buffet mexicain! Sinon Pinterest regorge d'idées de petits gâteaux et amuse-bouche effrayants, il n'y a qu'à taper les mots-clés et faire défiler les images! A suivre donc samedi prochain sur mon Instagram! En attendant quelques images de notre voyage, cela me paraît si loin...

Oaxaca, novembre 2012


Bonami et la Catrina, brrrr!

Oaxaca, novembre 2012, ma guirlande sous le bras!
 



mardi 14 juillet 2015

Partir... et revenir des images plein les yeux

Me voilà de retour après trois semaines de vadrouille, entre l'Italie, Paris et la Suisse. Cette dernière semaine, j'ai dormi deux nuits chez moi et les autres dans trois hôtels différents. Un comble pour une casanière comme moi! Mais je dois avouer que voyager ouvre vraiment l'esprit et donne plein d'idées dont on peut s'inspirer ensuite dans son quotidien, aussi plan-plan soit-il. C'est ainsi avec un immense plaisir que je retrouve à chaque fois la quiétude de mon petit chez-moi douillet!

De l'Italie d'abord, je ne vous dirai pas grand chose, c'était une semaine en famille paisible, pour faire le plein de lumière, d'iode, d'antioxydants et d'Omega 3 via les bons produits de la mer, l'huile d'olive et le Sangiovese. J'adore faire un tour dans le supermarché du coin pour ramener des produits "exotiques". La crème Venus, secret de beauté de ma Nonna, des savonnettes au parfum tendrement rétro qui ont remplacé depuis longtemps le gel douche chez moi, du dentifrice aux herbes. Trésors  photographiés sur une fouta de chez Gris Clair, la marque de linge de maison très soigné de mon amie Laurence. De la bouffe rigolote aussi, comme ce pop-corn tout droit sorti des années 50....


Une semaine de boulot et je suis allée au Festival International du Film Fantastique à Neuchâtel (NIFFF). Pour profiter pleinement du programme et s'envoyer 6 films en deux jours, nous avions pris mes copines et moi un appartement avec 3 chambres dans un hôtel en face de la zone bar-bouffe. Le pied total. Certains auraient sans doute trouvé que les lieux méritaient un bon coup de frais. Pas moi. En plus, il y avait la même nappe à tournesols qu'au chalet, cela m'a fait tout chaud au coeur.


Rentrée le dimanche soir, j'ai fait ma valise pour trois jours à Paris à la découverte de l'univers de Pierre Hermé et ses incroyables macarons (bien meilleurs que ceux de Ladurée, ai-je trouvé). Le confiseur a concocté les parfums de la ligne de Noël prochain pour L'Occitane, et je peux vous dire en toute objectivité qu'ils sont merveilleux!



Il nous a ouvert les portes de sa "Maison", là où il travaille avec son staff au développement de ses produits. Un penthouse en plein coeur de Paris où l'on se serait bien installé définitivement!



A Paris, j'ai découvert les jardins secrets du Marais, ceux qu'on visite en passant un portique, en contournant un musée, y compris des jardins potagers qui travaillent à la remise en avant d'espèces tombées en désuétude.


J'ai complètement craqué aussi pour la déco décalée du restaurant Le Derrière, "appartement de cuisine familiale", délices de l'Afrique du Nord, mobilier de bric et de broc mais où tout va ensemble. Coup de coeur pour l'armoire secrète qui comme dans Le Monde de Narnia, débouche sur un autre univers (celui des fumeurs en l'occurrence).



Chez Ralph's, le restaurant de Ralph Lauren sur le Boulevard Saint-Germain, j'ai redécouvert les plaisirs de la gastronomie américaine, après avoir été tant déçue et tant malade l'année dernière lors de notre road trip sur la Côte Ouest. Burger à la viande soigneusement sélectionnée (Monsieur Lauren a aussi un ranch, mais le boeuf ne vient pas de là-bas, ce ne serait pas raisonnable), salade au homard, simplicité d'un cheese-cake, avec un bon vin californien des vignes de Francis Ford Coppola. Le tout savouré dans un patio rempli de coussins et de bougies. Un rêve.


Un peu de shopping aussi bien sûr!



Ma tenue d'un soir: simple robe 60s sans manche vert menthe H&M, portée avec le délicat collier que mon bonami m'a offert pour mes 40 ans, dessiné et réalisé par mon amie Valentine. Mini sac vintage Gucci déniché chez Cavalli e Nastri.

Retour en Suisse ensuite pour repartir à quelques kilomètres de chez moi à peine mais à 2h45 de train et bus, au coeur des Alpes bernoises, à Adelboden. Weleda y organisait un petit voyage à la découverte de l'arnica, qui donne son pouvoir revigorant au nouveau gel douche de la marque antroposophique. Comme nombre de coins charmants de mon propre pays, je n'y étais jamais allée. Cela m'a rappelé mon Valais natal, et combien ma région est belle. Une vraie carte postale.


L'Hôtel Cambrian est un îlot de bien-être au milieu d'une nature un peu rude, avec ses chambres douillettes, tout conforts mais avec quelques clins d'oeil rétro (le carrelage de la salle de bain!), et son spa magnifique, pour barboter au milieu d'un cirque de montagnes.


Oui, je sais, j'ai de la chance. Je n'ai pas écrit ce poste pour susciter la jalousie, mais pour me rappeler, chaque fois que je me plains de ma vie, que je suis une privilégiée. Je ne sais pas pourquoi, je le ressens profondément en ce moment, et c'est assez rare.... Alors profitons!

dimanche 23 novembre 2014

EGF et Bioeffect


Quand je vous disais "demain" pour la suite de mes aventures islandaise, ça voulait dire "dans mon prochain billet", ce qui équivaut souvent à une semaine en temporalité de blogueuse amatrice! J'étais donc à Reykjavik pour découvrir les laboratoires et surtout l'incroyable serre de la marque Bioeffect. J'ai beaucoup aimé cette histoire complètement rock'n'roll dans la cosmétique. Se la faire raconter par des Islandais dans leur anglais chantant est déjà toute une histoire!



Donc voilà, à la base, il y a une société, ORF Genetics, qui produit des facteurs de croissance pour l'industrie médicale notamment depuis 2001. Ces protéines agissent sur l'activité cellulaire de l'organisme et peuvent avoir de nombreuses vertus, notamment sur les cellules souches. En 2006, les chercheurs d'ORF commencent à s'intéresser au pouvoir de régénération sur la peau d'un facteur en particulier sur la vingtaine qu'ils produisent, l'EGF (Epidermial Growth Factor) et son potentiel en cosmétique. Ils créent une nouvelle société pour l'exploiter, Sif Cosmetics. Le sérum EGF de la marque Bioeffect est lancé en 2010, et c'est le carton.

Qu'est-ce que cet EGF? les deux médecins qui ont identifié les facteurs de croissance ont eu le prix Nobel de médecine en 1986. Les travaux en dermatologie et en anti-ageing sont plus récents, mais les premiers résultats ont surpris tout le monde. Des chercheurs ont mené des études en Californie, à Hambourg, avec des résultats jamais vus (de mémoire il me semble que le sérum augmente de 47 ou 48% la production de collagène dans la peau, c'est énorme). Mais l'originalité avec Bioeffect, c'est comment il est produit. L'EGF est une protéine présente chez l'homme qui peut être synthétisée à partir de bactéries, par exemple E. coli. En Asie et aux Etats-Unis, de nombreuses marques utilisent cette molécule dans leurs soins anti-âge mais elles la puisent dans du matériel biologique humain ce qui est interdit en Europe. La prouesse de Bioeffect est donc d'avoir réussi à modifier génétiquement un plant d'orge pour le faire produire cette protéine et pouvoir l'extraire dans une forme très performante et surtout végétale. Pour cultiver cet orge, ils ont construit une immense serre loin de tout sur la terre volcanique d'Islande. Je crois que c'est la plus grande du pays, qui en utilise beaucoup pour faire pousser quelques rares fruits et légumes, comme je vous l'expliquais dans mon précédent billet. L'orge n'existant pas sur le sol islandais, il n'y a aucun risque de contamination par ces OGM.
Le sérum EGF ne contient que 7 ingrédients, car son actif principal donc tiré de l'orge ne se marie pas très bien avec les autres ingrédients de la cosmétique, C'est une petite fiole à la simplicité déconcertante vue son prix, il faut en mettre quelques gouttes le soir et surtout ne pas rajouter de crème de nuit. On a forcément envie d'en mettre plus mais le résultat est vite collant. Et à 198 fr les 15 ml, on se contentera donc des 2-3 gouttes recommandées et on scrutera les résultats dans les semaines qui suivent.


En Islande, le succès a été immédiat. Il s'en ait vendu 33'000 unités lors du lancement simplement par le bouche à oreille et aujourd'hui, une femme sur trois l'utilise, dont quelques célébrités, comme Björk évidemment. Marion Cotillard fait aussi partie des stars convaincues. En France, il a été proposé chez Colette, et ses ventes ont atteint un record pour un cosmétique dans le mythique concept store parisien. La succès story de Bioeffect se diffuse maintenant à travers le monde, avec 27 pays distributeurs, dont la Suisse! On la trouve chez Bon Génie et Globus pour l'instant, et sur le shop on line. La gamme s'est étoffée avec une crème de jour, une cure 30 jours trois fois plus concentrée que le sérum pur, un contour des yeux qui a la même texture aqueuse transparente, un exfoliant à la poudre volcanique (texture étonnante, gel transparent avec des petites particules noires qui flottent dedans) et enfin une huile pour les zones très sèches du corps.


Personnellement je n'aurais jamais adhéré à ce produit si je n'avais pas rencontré Eirikur Sigurdsson, le directeur de la communication et le Dr Björn Örvar, fondateur de ORF et de Sif, visité les laboratoires en toute transparence et traversé la serre où les photos étaient interdites mais j'en ai fait quand même! J'ai reçu une quantité de boîtes rayées vertes et blanches et comme vous m'avez lue jusqu'ici, JE VOUS OFFRE UN SERUM EFG (198 fr) et UNE CURE 30 JOURS (298 fr), oui, vous avez bien lu, je tirerai au sort parmi les commentaires les deux heureuses gagnantes qui doivent être suisses à cause des frais de port! 


Pour assouvir ma passion des petites crèmes bio, j'ai quand même craqué pour des savons et des baumes plus cocooning, green, herbal etc que j'ai achetés dans l'avion dans l'assortiment duty free de Icelandair! Oui, je suis folle, mais c'est mon côté sorcière, je crois aveuglément au pouvoir des plantes, des onguents et des décoctions magiques que j'imagine faites par des druides! Et tous les soirs devant la télé, je m'enveloppe dans cette merveilleuse couverture polaire toute douillette! 


 
Oui, j'ai adoré l'Islande! 

samedi 15 novembre 2014

Magique Reykjavik





Or donc au milieu du mois d'août, qui pour mémoire fut passablement pourri sous nos latitudes, je me suis envolée pour deux petits jours à Reykjavik. Un nom qui fait rêver, comme Zanzibar ou Sacramento. A l'instar de Portland, j'avais eu un aperçu de cette destination sous le crayon drôle et imagé de Pénélope Bagieu (lisez ses 5 posts, ça en vaut la peine). Et c'était exactement comme ça, le froid en moins. Je crois que j'ai eu droit aux deux plus beaux jours de l'été, avec des températures records de 17-18°. Je vous dis pas les Islandais en manches courtes qui, limite, se plaignaient de devoir travailler par cette chaleur. On nous avait dit de prévoir des habits chauds. Ma collègue zurichoise avec pris bonnet, gants et doudoune, totalement inutiles. Seuls les touristes étaient en pulls polaires et en chaussures de marche. Et des touristes, il y en a beaucoup, à Reykjavik, ça parle français à tous les coins de rue (je déteste ça...). Ils viennent surtout pour marcher et explorer le vaste pays. Pour vous donner une idée, l'Islande, c'est trois fois la Suisse, mais avec la population du grand Lausanne seulement, soit 325'000 habitants, donc trois habitants au kilomètre carré!!! Un tiers de la population environ vit à Reykjavik, soit 120'000 habitants...
Et malgré tout cet espace, l'aéroport est à 50 km de la ville! Il est de taille modeste pour dire que c'est une plaque tournante du trafic aérien entre l'Europe et les Etats-Unis. Mais il a été excentré volontairement car construit par les Américains qui avaient jusqu'en 2006 une base militaire à cet endroit. Ils ont mis les voiles quand ils ont senti le vent tourner. Car même si les Islandais détestent qu'on leur parle de ça, le pays a frisé la banqueroute en 2008.

 

Downton Reykjavik

Bref. Contrairement à toutes les capitales du monde qui commencent à toutes se ressembler, avec un Urban Outfitters, des Starbucks par milliers et les mêmes Zara, H&M et Uniqlo partout, Reykjavik reste étonnamment authentique. J'ai vu un Subway sur la route de l'aéroport mais sinon, point de McDo ni de Starbucks. Ils ont leurs propres cafeterias en take away car on voit beaucoup de gens dans la rue avec les fameux gobelets en plastique, mais elles sont privées. Je me suis échappée un moment de mon groupe pour déguster un Chaï Latte et un crumble aux pommes dans un café de hippies décoré comme dans un Caro & Jeunet, le Café Babalú, sa petite terrasse sur le toit et son jardin arrière!




Au centre ville donc, il y a une rue marchande avec des magasins de pulls tricotés, des vestes avec fourrure, de la vaisselle nordique et des couvertures de chalet. Il y a un second hand pour hipsters avec des chemises à carreaux, des jeans bleu clair, des robes à fleurs et des pulls tricotés encore. C'est le Spúútnik, assez connu aussi semble-t-il.




Vous le savez, mon dada à l'étranger, ce sont les églises. Celle de Reykjavik est complètement moderne, un peu comme l'Eglise Sainte-Croix de Sierre, avec un clocher en béton découpé en escalier. On peut y monter en ascenseur moyennant la modique somme de 5 euros, 6 dollars ou 700 couronnes islandaises mais je n'avais qu'un billet de 50 euros et ma carte de crédit, donc je me suis contenté d'allumer une bougie à l'intérieur et je pique sur Google l'image que TOUS les touristes prennent des toits de Reykjavik depuis le sommet. Voilà!


 
Je logeais près du port, avec une magnifique vue sur le chantier, dans un hôtel tout simple, dans une ancienne usine de peinture, et pourtant très cher, car Reykjavik reste une destination pas donnée. On ne se rend pas toujours compte avec leur change (1 CHF = 130 couronnes). Les fameux chandails islandais étaient près des 200 fr, les restos dans les 80 fr le menu.... La bière, le vin, sont aussi chers qu'en Suède.

Déco nordique à l'hôtel Marina
Humour islandais

Sushis islandais (avec tout le poisson qu'ils pêchent)




Près du port, il y a le musée d'art moderne et un bâtiment assez fou, le Harpa, centre de conférences et de concerts. C'est l'endroit idéal pour manger du poisson sous toutes ses formes, soupes, fish & chips, brochettes, séché. Comme rien ne pousse grosso modo sur cette terre volcanique, fruits et légumes sont des denrées rares. Pas de boeuf non plus, mais un peu d'agneau et du poisson, du poisson, encore du poisson. Les vaches ne sont pas utilisées pour la boucherie mais pour le lait, exempt de toute pollution, dont ils font le Skyr, un séré qu'on trouve désormais à la Coop ici (importé par avion, pas écolo, mais bon).




Autour de Reykjavik

 

J'ai une copine qui a fait un trek de dix jours sur les landes râpées islandaises, c'était Man vs Wild! Nous, on nous a offert un tour express des principaux paysages, dont des trous de souffre puants (même pas vu un geyser) et le fameux Blue Lagoon, une version plus sauvage de Lavey-les-Bains. L'eau est à près de 40° et provient de la station géothermique voisine. Il y avait un peu trop de monde à mon goût, mais la couleur de l'eau était magnifique et les bienfaits des boues au silice ne sont plus à prouver. Je me baignerai une autre fois! Les touristes arrivent par cars entiers dans ce centre thermal à 40 minutes de la ville.

 


Les touristes pressés s'offrent le Golden Circle, l'équivalent de la tour Eiffel-Notre Dame -Montmartre à Paris je pense, soit une boucle de 300 kilomètres autour de la capitale qui permet de voir le lagon, le geyser, les chutes d'eau, un cratère volcanique et un parc national. Sinon les autochtones déconseillent de louer une voiture sans préparation car les routes sont parfois de simples chemins caillouteux même si la carte semblait indiquer une vraie route. Notre accompagnant nous disait que c'était une vraie catastrophe, les gens qui partaient en expédition avec une Twingo et un GPS! Surtout en hiver où les conditions sont extrêmes. A voir la taille des roues des 4X4 des organisateurs de tours, on se doute que ça ne rigole pas. L'Islande fait face à un formidable boom touristique mais n'a pas forcément l'infrastructure qui va avec... Et Easyjet vient d'ouvrir une nouvelle ligne. Donc mon conseil: préparez vraiment minutieusement votre voyage!

Je suis arrivée un mardi en fin d'après-midi, et je suis repartie jeudi matin aux aurores, c'est peu, mais j'ai fait des milliers de photos tellement j'étais émerveillée par chaque endroit que je voyais.

Demain je vous parle des produits de beauté islandais, car oui, j'y étais quand même pour une raison professionnelle!