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mardi 12 septembre 2017

Polly lit aussi (lectures pour coeurs brisés)



Quoi??? mon dernier billet littérature remonte à mai 2016? Et dire que je prétends dévorer un livre par semaine depuis que je sais lire... Comme toujours, je vous renvoie à mon fil Instagram, où je partage mes #currentlyreading (quand ils sont bons). Et sinon, voici quelques revues des romans qui ont marqué mon été, un été un peu spécial où rien ne s'est passé comme je l'avais prévu, mon premier été seule depuis 10 ans... Je suis beaucoup sortie pour exorciser le choc de la rupture, délaissant un peu mon sacro-saint canapé et les heures que j'y passais à lire ou à binge watcher des séries TV.

Chick Lit

Tout d'abord, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les dernières publications de ma copine Cali Keys. Je ne savais pas encore que j'allais avoir le coeur brisé lorsque nous avons partagé un apéro au soleil au tout début de l'été et qu'elle m'a offert L'amour à pleines dents et Mon coeur au bout d'un fil. Je me suis régalée avec ces petites romances sans prétention mais hyper feelgood, de la chick lit assumée et plutôt réussie. Pour avoir suivie et soutenue la fille depuis son premier roman (elle travaille sur le 8e actuellement, je suis si fière d'elle!), j'ai pu apprécier la fraîcheur inchangée de ses débuts tout en savourant une écriture affinée, la justesse des images, l'empathie qu'elle parvient à nous faire ressentir pour ses personnages. J'ai lu le premier dans le TGV et au bord de la piscine du Molitor lors d'un voyage de presse fabuleux à Paris mi-juin, totalement dépaysée par l'histoire de Mélissa, Lausannoise qui s'expatrie à Montréal pour participer à une émission type Nouvelle Star et trouve du travail dans un tea-room à cupcakes.

 

Tout autre ambiance ensuite dans le train qui m'emmenait vers Venise quelques semaines plus tard en lisant l'histoire de Zoé cette fois, qui tente de percer dans la littérature à Paris et se découvre atteinte de sclérose en plaques. Un destin qui m'a particulièrement remuée puisque mon frère souffre de cette maladie épouvantable (emoji qui pleure)...


Des polars, toujours

Pour moi rien ne vaut quand même un bon polar. J'en lis tellement que je ne me rappelle plus de tous. J'ai appris à apprécier un peu tardivement Franck Thilliez. J'étais plus Jean-Christophe Grangé avant, même si parfois je trouve qu'il va un peu loin dans l'horreur absolue. Quoi que Thilliez n'a rien à lui envier. Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez vous, les gars? J'ai aligné "Rêver", "Angor" et "Sharko", de Franck Thilliez donc, ce  qui m'a valu sans doute quelques cauchemars. Les enquêtes sont particulièrement bien ficelées, honnêtement il est difficile de deviner l'issue, les thématiques sont très documentées, les personnages bien campés, bref, on tombe complètement dans le piège de ces "page turner".  


J'avoue que les polars anglais restent mes préférés. Là, je me suis plongée dans un Martha Grimes, "Vertigo 42", une énième enquête de son personnage fétiche l'inspecteur Jury que je ne connaissais pas. Un hommage au film "Sueurs froides" de Hitchcock et à l'oeuvre de Thomas Hardy, plutôt touffu au niveau des personnages pour une intrigue somme toute assez mince au final. Mais l'ambiance british y est et on se laisse prendre, surtout dans la seconde partie.


Au rayon vintage 

Les autres livres dont je ne me lasse pas, ce sont les romans vintage. Mon préféré cette année a été "Les Cygnes de la Cinquième Avenue"f, écrit de nos jours par Melanie Benjamin pour raconter un épisode de la vie de Truman Capote qui précipita la fin de sa carrière. Au fil des pages, on se saoule avec l'écrivain prodige entouré de sa cour, de riches oisives des beaux quartiers de Manhattan à la fin des années 50. Cadre de rêve, personnages réels pour une semi-fiction, on apprend plein de choses et on voit le drame se jouer devant nos yeux mieux que dans un film. Jouissif.

  


Mon deuxième coup de coeur, je l'ai terminé hier soir: "Si j'avais su que tu deviendrais si belle, je ne t'aurais jamais laissé partir", de Judy Chicurel. Une fois de plus je ne connaissais pas l'auteure mais le titre et le résumé m'ont titillée. On voyage dans le temps ici pour se retrouver dans une petite ville côtière sur Long Island, en été 72, dans la tête de la jeune Katie Hanson. Son diplôme de fin d'études en poche, elle nous compte ses rêves et ses chagrins dans une Américaine qui découvre les traumatismes de la guerre du Vietnam et les paradis artificiels des nouvelles drogues en vogue. Trash et sensible, une magnifique galerie de portraits et de tranches de vie avec en bande-son les tubes de l'époque, Jimi Hendrix, les Rolling Stones ou encore Otis Redding. Love it.



Passons sur "Nora Webster", de Colm Tóibín, l'auteur de "Brooklyn", adapté pour le cinéma en 2015 par Nick Hornby dans un film de John Crowley que j'avais beaucoup attendu en raison de cette image,


mais qui en fait ne m'a pas marquée... Ben le livre c'est pareil, j'ai abandonné assez vite, trop contemplatif et morose pour mon état d'esprit actuel...

Bonus

Sinon, dans les best-sellers, j'ai lu les trois Elena Ferrante (bonheur absolu), le dernier Stephen King "Fin de Ronde" qui m'a réconciliée avec "le maître de l'horreur", le dernier Jussi Adler Olsen, "Selfies", un peu décevant, le nouveau Pennac (mais comment j'ai pu aimer ce charabia bobo même pas rigolo), j'ai essayé du Douglas Kennedy (pas tenu) et aussi la pseudo nouvelle sensation venue du froid Jonas Hassen Khemiri "Tout ce dont je ne me souviens pas" (j'ai tenu 30 pages)...Next one: retour au polar nordique avec le dernier Asa Larsson. A suivre!

lundi 9 mai 2016

Polly lit aussi: noir c'est noir (les meilleurs polars 2016)

En ce moment, j'ai beaucoup de temps pour lire, VRAIMENT beaucoup de temps. Mis à part le Jean-Christophe Grangé que j'ai lu en une semaine (728 p), je garde néanmoins un rythme de lecture stable... En essayant de ne rien oublier!


Pour commencer, un polar anglais que j'ai adoré bien qu'il ne mangeait pas de pain comme on dit, mais l'univers des distilleries écossaises a évidemment un charme particulier. J'avais lu plusieurs enquêtes du duo Gemma James/Duncan Kincaid, policiers anglais racontés par une auteure américaine, Deborah Crombie, (toute ressemblance avec Linley et Havers d'Elizabeth George....), mais ce roman est bien antérieure à ceux que je connaissais, puisqu'il date de 2003 (un prêt d'une copine). Il n'empêche, il se savoure sans modération, avec un petit verre de Talisker pas loin pour en avoir le fumet et donner à la lecture une dimension supplémentaire!
L'empire du malt, Deborah Crombie, Le livre de poche, 477 p.


Ensuite le dernier Stephen King, Carnets noirs, sorti bien rapidement il me semble après Revival que j'ai lu il y a quelques mois et qui m'avait laissé un peu dubitative. Avec ce nouveau roman qui joue la mise en abîme avec un écrivain, on en a pour son argent question sordidité. Beaucoup de critiques ont évoqué Misery, je n'y ai vu aucun point commun. Le pitch: un fan tue un écrivain retraité car la fin qu'il avait réservé à son héros l'avait profondément énervé. Il force le coffre fort pour faire croire à un cambriolage et y trouve des manuscrits jamais édités à la valeur inestimable. Il les enterre juste avant de prendre perpète pour une connerie. Des années plus tard, un gamin tombe sur la valise enterrée alors que le criminel est libéré pour bonne conduite. Vous devinez la course poursuite à la vie à la mort qui va s'en suivre... Haletant et bien dégueu. Lu dans le TGV avec des litres de thé noir.
Carnets noirs, Stephen King, Albin Michel, 427 p.



Noir mais pas trop, ce roman suédois reçu d'une copine bienveillante pour mon anniversaire m'a bien promenée dans les recoins les plus sombres de l'âme humaine. Trois amis en mal de job décident de créer une entreprise qui résout tous les problèmes des gens, Le peigne de Cléopâtre. Organiser une fête, remplir des papiers, décorer une maison, c'est sympa, jusqu'au jour où une femme maltraitée depuis des années les contacte pour tuer son mari. L'association va alors commencer son dérapage plus ou moins contrôlé. Vraiment sympa, à boire avec du bon vin rouge comme les protagonistes qui n'hésitent pas à faire sauter les bouchons pour détendre l'atmosphère, sans parler de la couverture qui a beaucoup intrigué mon neveu et ma nièce...
Le Peigne de Cléopâtre, Maria Ernestam, Actes Sud/Babel/Poche, 350 p


Noir sous le vernis coloré de la bonne société en villégiature sur une côte méditerranéenne écrasée de chaleur, Le Même ciel est le premier roman de Ludivine Ribeiro. Il m'intriguait car cette Genevoise a été la première rédactrice en chef du magazine edelweiss, que j'adorais sa plume, et que je n'ai jamais eu le plaisir de croiser puisque j'ai commencé ma carrière là-bas peu après son départ. La plume est toujours aussi vive, les chapitres se succèdent comme des tableaux impressionnistes avec peu de faits mais beaucoup de sensations, gustatives, climatologiques, éthyliques, hystériques, qui tissent une toile épaisse autour d'une intrigue finalement secondaire, la disparition d'une jeune fille... Difficile à décrire, ce roman sensuel se sirote par petites gorgées, avec un martini rouge et une tranche d'orange.
Le même ciel, Ludivine Ribeiro, JC Lattès, 294 p.


Noir absolu pour le dernier brûlot de Jean-Christophe Grangé, qui apporte les réponses aux questions restées en suspens à la fin de Lontano. Congo Requiem entraîne la famille Morvan jusqu'aux enfers dont ils sont issus, au fin fond de l'Afrique, avec une cruauté presque insoutenable. Bon, qui connaît l'auteur sait à quoi s'attendre, quoi que, à chaque fois, on se dit quand même qu'il va trop loin. Ca vous intrigue? Lisez en tout cas le premier tome, Lontano, avant de vous enfoncer dans la moiteur de la jungle et l'horreur de la guerre civile en République du Congo, avec Grégoire Morvan, ponte retraité de la police au passé pas très net, et son fils Erwan, en quête de vérité sur ses origines. Glau-qui-ssime.
Congo Requiem, Jean-Christophe Grangé, Albin Michel, 728 p (environ, j'ai lu les épreuves non corrigées, le livre paraît cette semaine sauf erreur...)

dimanche 26 juillet 2015

Cinq livres cultes à dévorer cet été (Polly lit aussi)

Mad Men vous manque? Ce livre va vous redonner le sourire. La Vallée des Poupées raconte le destin croisé de trois jeunes femmes qui débarquent à Manhattan pour y faire carrière. De brillante secrétaire à star du music hall, les voies diffèrent et chacune aura un destin plus ou moins tragique. J'ai été frappée par la résonance avec l'époque actuelle de ces jeunes femmes qui luttent pour rester jeunes et belles et conquérir Hollywood à coup de régimes (la cure de sommeil en Suisse qui fait perdre 8 kilos, je veux!) et de pilules, pour finir en cure de désintox, anorexique boulimique, dépressive, alcoolique. Anne, Neely et Jennifer cherchent aussi bien évidemment un homme, le grand amour ou plutôt la sécurité, ce qui n'est souvent pas compatible. Comme quoi rien n'a changé depuis 1966, date de sortie de ce livre qui fit scandale. C'est une version un peu plus trash du Rien n'est trop beau de Rona Jaffe, sorti en 1958, je trouve...

Avec 30 millions d'exemplaires vendus (et une adaptation au cinéma que je n'ai pas réussi à me procurer pour l'instant), La Vallée des Poupées de Jacqueline Susann est un classique réédité dernièrement par Les Presses de la Cité. 446 p.

Dans la même veine, Peyton Place dix ans plus tôt a fait tout autant scandale en décrivant les vicissitudes d'une petite ville de la Nouvelle-Angleterre. Publié en 1956 mais démarrant son intrigue dans les années 40, Peyton Place suit également deux héroïnes féminines, Allison et Selena, jeunes filles que tout oppose, l'une vivant dans les beaux quartiers, l'autre née dans "La Zone" (eh oui, on utilisait déjà ce mot pour parler des banlieues). Sur plus d'une décennie, on les verra grandir, souffrir, aimer, résister à tous les drames et les vilains secrets d'une bourgade aux belles façades victoriennes et aux rues bien propres.On parle de ce livre comme le premier best-seller international, vendu à 32 millions d'exemplaires à ce jour. Un succès qui a littéralement tué son auteur, Grace Metalious, qui sombra dans l'alcoolisme et mourut d'une cirrhose du fois en 1964, à 39 ans.


Un peu longuet (618 p) mais délicieusement écrit avec cette prose imagée que j'adore, Peyton Place s'est transformé en série TV à succès avec Mia Farrow et Ryan O'Neil qui tint sur près de 500 épisodes de 1965 à 1970. Ce sont également les Presses de la Cité qui ont réédité le livre ce printemps.


Encore plus rétro, j'ai été bouleversée par Accordez-moi cette valse, de Zelda Fitzgerald, qui passe pour son autobiographie à peine déguisée. Sous les noms d'emprunt, on reconnaît la belle du Sud (Alabama Beggs) et le romancier à succès (David Knight, transformé en artiste peintre pour l'histoire), qui passent d'une existence à crédit dans le New York jazzy des années 20 au faste de la vie d'expatriés sur la Côte d'Azur et à Paris. C'est en effet en 1925 que le jeune Scott Fitzgerald écrivit Gatsby le Magnifique dans une somptueuse villa de la Riviera. Alcoolique depuis toujours, Scott est mort en 1940 à l'âge de 44 ans. Diagnostiquée schizophrène, Zelda lui survécu quelques années passées essentiellement en clinique psychiatrique. C'est lors d'un de ses premiers séjours qu'elle écrivit "en six furieuses semaines" ce roman publié en 1932, dont la qualité d'écriture supplante celle de Scott à mon avis. Chaque page est un bouquet de sensations créées par l'association des mots justes. De la jeunesse de l'indomptable Alabama à ses interrogations de femme vieillissante, ce livre est avant tout une belle histoire d'amour à laquelle on s'identifie facilement malgré la distance dans le temps et le contexte! Je l'ai lu en Poche (Robert Laffont), 425 pages de dépaysement suranné, un vrai bonheur.


Pas de post lectures sans un ou deux polars! J'ai adorée le dernier Jussi Adler-Olsen, L'Effet Papillon, définitivement mon auteur scandinave préféré, surtout depuis que je suis allée à Copenhague, où se passent les enquêtes de Carl Mørck. Cette cinquième enquête est moins sordide que les précédentes, quoi que le milieu des mendiants gitans ou roms vous donnera bien envie de vomir... Haletant de la première à la dernière des 600 pages, comme toujours, vous ne le lâcherez pas, promis. Chez Albin Michel.



Le livre dont tout le monde parle maintenant (décidemment, j'ai fait dans le best-seller cette fois, sorry), que j'ai lu en une semaine en soulignant de nombreux passages: Le charme discret de l'intestin, de Giulia Enders, pour tout savoir de ce qui se passe dans votre ventre. C'est passionnant et franchement très instructif, vous allez apprendre beaucoup de choses et peut-être voir votre confort digestif s'améliorer!

lundi 2 décembre 2013

Défi du lundi: have a break!

 
Oui, nous vivons presque toutes à 200 km/h, et les yeux rivés sur notre nombril, on pleure en cherchant désespérément plus de temps pour soi, du temps de qualité. Je travaille de 9h à 19h tous les jours et la semaine est un long tunnel jusqu'au week-end. A peine arrive-je à m'octroyer une pause yoga le mardi et le jeudi à midi. A condition de ne pas avoir un déjeuner ou un voyage de presse. Je me suis donnée comme limite de ne voyager que deux fois par mois, car même si c'est passionnant, c'est aussi épuisant... Je ne dors pas la nuit avant, je me lève à l'aube pour prendre un train ou un avion, je fais et défais ma valise en me sentant toujours démunie loin de mes petites affaires. Alors le vendredi soir quand je rentre chez moi et que je ferme la porte de mon appartement, je sais que bien souvent, je ne vais plus en sortir jusqu'au lundi matin. Hé oui, je suis un peu sauvage, je suis bien chez moi, et comme mes semaines sont extrêmement mouvementées, le week-end, je ne fais rien. Je m'occupe de mon foyer, je lis, des polars essentiellement, je blogue, je réseaute, je fais de l'astrologie... Je ne sais même pas comment je ferais si j'avais des enfants! Oui, j'ai une petite vie égoïste, le week-end je bouquine jusqu'à midi avec ma théière, je prends un bain quand la nuit tombe, je cuisine des gâteaux ou des petits plats pour mon bonami, qui lui, vaque à ses occupations... Drôle de vie? C'est la mienne, et elle me plaît! Pour répondre aux questions de My Beauty et de son défi du lundi:

Que lisez-vous en ce moment? 
Un polar danois affreusement noir, Miséricorde, de Jussi Adler Olsen. Je ne lis quasiment que des polars. Les livres à la mode m'ennuient prodigieusement...
Quelle série télé suivez-vous? 
Je viens de terminer la saison 4 de Downton Abbey et je suis toute orpheline.... J'en regarde énormément... J'ai entendu que dpstream allait fermer. Que vais-je devenir????

Quels sont vos produits de soin du moment? 
Yon-ka pour le nettoyage, Sisley d-tox pour la nuit, Ibuki de Shiseido pour le jour...

Quelle est votre routine maquillage du moment? 
Eau de teint L'Oréal ou BB cream Erborian, rouge à lèvre rouge, rien sur les yeux, juste du crayon pour foncer mes sourcils qui sont plus clairs que mes cheveux (teints!).
Quel gel douche avez-vous utilisé ce matin? 
Du savon bio de la marque suisse Cocooning Collection. J'ai banni le gel douche depuis des années.
Comment êtes-vous habillée aujourd'hui? 
Le dimanche, c'est jogging! :-)
Comment êtes-vous coiffée aujourd'hui? 
Chignon bun sans prise de tête...

Qu'avez-vous mangé au petit déjeuner? 
 Des tartines et des fruits. J'avais prévu des pancakes mais pas eu le courage de les faire.
Avez-vous mangé / bu quelque chose de délicieux aujourd'hui? 
Oui, plein!  thé, chocolat chaud, quiche épinard-féta...

Quel est le parfum de votre bougie en ce moment? 
C'est Orange Blossom de Jo Malone!
Avez-vous ri ou souri aujourd'hui? Avez-vous pleuré? 
Ri beaucoup avec mon bonami qui a fait du bricolage ce matin en caleçon sous un tablier! Ri aussi de son assiette et ses gobelets en plastique avec des robots, pour le goûter... Mon bonami a emménagé chez moi il y a trois mois et depuis, nous essayons chaque week-end d'aménager un peu mieux mon petit appartement pour y caser toutes nos affaires....Donc je pleure aussi souvent de désespoir, mais pas aujourd'hui!

Vous êtes-vous accordé un petit moment de plaisir aujourd'hui? 
J'ai pris un bain, j'ai bouquiné, fait un gâteau, blogué, lu dans les étoiles... Un dimanche ordinaire! Oui, j'ai une vie stressante, mais je me soigne!

lundi 25 novembre 2013

Polly lit: trois polars pour nuits froides


Mes trois auteurs féminins de polar préférés ont toutes sorti un nouveau roman cet automne. Inutile de vous dire que je les ai dévorés...

Fétiches, de Mo Hayder
C'est le sixième épisode des aventures de l'inspecteur Jack Caffery et de la fliquette Flea Marley dans le sud-ouest de l'Angleterre, dans la région de Bristol... Et on peut dire que l'attirance de ces deux accidentés de la vie que tout oppose s'affirme un poil plus dans cette nouvelle affaire. Un poil. En attendant, Jack met son nez dans les dossiers d'un hôpital psychiatrique où patients et personnel semblent victimes d'hallucinations collectives tandis qu'un dangereux psychopathe disparaît dans la nature. Suspens de malade et détails bien sordides, Miss Hayder frappe encore un grand coup dans le style gore qu'elle affectionne et qu'on imaginerait très bien sur grand écran.
Presses de la Cité, 425 p.

Mort sur la Tamise, de Deborah Crombie
Dans cette série policière tout aussi britannique, le couple de héros est ensemble à la ville comme au commissariat. Gemma James et Duncan Kincaid forment une attachante famille recomposée dans leur maison de Notting Hill, tout en dealant au quotidien avec les crimes les plus cruels. Dans celui sur lequel enquête Duncan, la victime est une membre de la police passionnée d'aviron et retrouvée noyée près de son bateau... Et comme d'habitude, ce sont les intuitions et les entêtements de Gemma qui vont permettre au coupable d'être confondu. J'adore l'ambiance londonienne du récit et le mélange entre destin des personnages et intrigue purement judiciaire. Un peu comme chez mon auteur de polar préférée de tous les temps, Elizabeth George...

Albin Michel, 400 p.

L'île de Nera, de Elizabeth George
...Malheureusement, la plus américaine des auteurs de polar anglais délaisse pour un temps son héros, l'inspecteur Thomas Lynley et son entourage gratiné, pour une nouvelle série à laquelle je n'accroche pas du tout. Bon, je crois que je ne suis pas tout à fait le public cible puisque Elizabeth George avoue vouloir capter un nouveau lectorat plus jeune, celui de Twilight. Becca King est donc une adolescente qui entend les pensées des autres et découvre par malheur que son beau-père a tué son associé. Sa mère et elle changent d'identité et s'enfuient vers le Canada. En chemin, Becca est confiée à une amie qui vit sur l'île de Whidbey (lieu de résidence de l'auteur) mais le soir de son arrivée, sa protectrice décède et la jeune fille doit improviser pour survivre. L'île de Nera est le deuxième épisode de cette saga, où l'on n'apprend rien de plus sur l'intrigue principale. Mais Becca passe quelques mois de plus dans la communauté d'insulaires, avec son lot de joies et de peines. Elle rencontre une étrange femelle phoque entièrement noire qui semble avoir muté génétiquement. Honnêtement, on s'ennuie ferme dans ce récit sans surprise... Pitié, Elizabeth, donne-nous des nouvelles de Linley!!!
Presses de la Cité, 397 p.



jeudi 1 août 2013

Mes lectures d'été 2013




Engloutie sur la Piazza San Marco
Moi qui adore les polars, j'ai fait un break de la violence et du sang avec ce roman introspectif à la Mange, prie, aime, l'histoire d'une jeune fille de bonne famille américaine, étudiante en histoire de l'art, qui prend une année sabbatique à Venise juste avant de terminer sa thèse et d'épouser son petit ami du collège. Mais la mystérieuse cité aquatique va l'engloutir jusqu'au bord de la noyade, entre amour en gondole et histoires secrètes. C'était plaisant, sans plus, je l'avais choisi simplement parce que je partais en vacances près de Venise et que j'aime bien lire des romans en rapport avec la région où je séjourne. Il est sorti l'an dernier déjà et est l'oeuvre d'une jeune journaliste américaine qui vit à Paris (ça, ça me fait rêver).
Une année à Venise, Lauren Elkin, Editions Héloïse d'Ormesson, 334 p.


La Bridget Jones de la médecine légale
Alice Allevi est italienne, étudiante en médecine légale et grande gaffeuse devant l'éternel. Elle se laisse souvent embrigader dans des affaires judiciaires dans lesquelles elle n'arrive pas à rester neutre, mais c'est ça qui fait son charme. J'avais lu le premier épisode, La Mauvaise Elève, avec plaisir, visiter Rome à travers les pérégrinations de Miss Allevi, ça change de Londres ou de la campagne anglaise! Pareil pour ce choix de livre, c'est l'Italie qui m'a appelée! De la lecture sans prise de tête avec un scénario intéressant et les problèmes de coeur de l'héroïne pour pimenter le tout!
Un secret n'est jamais bien gardé, Alessia Gazzola, Presses de la Cité, 370 p.


Délice d'écriture
Gros succès littéraire de cette année, La Cuisinière d'Himmler est tout simplement grandiose. C'est une amie qui m'en parlé, ce n'est pas le genre de lectures vers lesquelles je me tourne spontanément et c'est une grave erreur. Le milieu intellectuel français m'insupporte, mais je dois avouer que là, question langue, c'est du caviar. Je me suis donc délectée du (faux) journal de Rose, centenaire ayant survécu au génocide arménien comme à la deuxième guerre mondiale, restauratrice à Marseille et assoiffée de vengeance. J'ai ri, j'ai pleuré, je l'ai dévoré en quelques jours, que du bonheur. Par le directeur de la rédaction du Point, et compagnon de la directrice de la rédaction en chef de Elle, Valérie Toranian, pour vous situer. Bonus: il y a les recettes de Rose à la fin, j'adore!
La cuisinière d'Himmler, Franz-Olivier Giesbert, NRF Gallimard, 359 p



Polar anglais
Voilà le type de livres que je lis à la chaîne sans me lasser (quoi que, des fois ça fait du bien de changer un peu). Dans la région de Cardiff, au Pays de Galles, Fiona Griffiths est une jeune recrue de la police criminelle au passé confus. Une grosse cassure à l'adolescence l'a rendue asociale, limite autiste, mais elle tente de surmonter ce handicap en renouant avec des émotions vraies. Attirée par les morts plus que par les vivants, elle ressent des choses qui échappent totalement à ses collègues sur les scènes de crime, ce qui en fait au final un flic insubordonné mais doué. On suit les aventures de cette héroïne atypique et attachante qui n'est pas sans évoquer la Flea de Mo Hayder. Cette première enquête est particulièrement glauque avec l'assassinat d'une prostituée et de sa petite fille de 7 ans. Dur.
La mort pour seule compagne, Harry Bingham, Presses de la Cité, 407 p.

dimanche 30 décembre 2012

Polly lit (idées de lectures pour les vacances)


Vous êtes en vacances j'espère? Moi oui, et je suis encore plus fatiguée qu'avant... L'accumulation sans doute. Je dors, je dors, je joue avec mon neveu et ma nièce, je regarde des séries tv en streaming (me suis laissée happer par Pretty Little Liars). Je n'ai pris qu'un seul livre que je déguste par petites tranches, Ce que je suis demeure en réalité inconnu, un recueil des lettres de Virginia Woolf à ses proches. J'ai lu Mrs Dalloway cet été et j'avoue que je ne l'ai pas trouvé passionnant, malgré la finesse indéniable de l'écriture. C'est plus le personnage de l'écrivain qui me fascine, son éducation dans un univers intellectuel privilégié en Angleterre, sa vie au sein du groupe de Bloomsbury, sa drôle de famille pour l'époque, ses amours troublantes... J'ai d'ailleurs acheté par curiosité le livre de sa nièce Angelica Garnett dont on devine à travers les petites nouvelles de Vérités non dites l'enfance dans le sillage de son atypique famille...


 

Bref, ce type de littérature très pointue éveille en moi des sentiments d'empathie complètement irrationnels, comme si j'avais connu cela dans une vie antérieure... Mais rassurez-vous, je dévore aussi un polar par semaine, un genre sous-estimé qui reste pour moi un réel plaisir, qui me fait lire plusieurs heures de suite et tourner les pages encore et encore jusqu'au dénouement final. Je le vois à la rédaction, les romans arrivent par cartons entiers chaque jour, et je me demande toujours comment font les auteurs pour trouver l'inspiration, le scénario, les personnages et cette intrigue dans laquelle on se fond complètement...


Il est très rare que je ne finisse pas un livre. Pourtant cela a bien failli m'arriver avec le J.K. Rowling, Une place à prendre. J'ai lu tous les Harry Potter avec beaucoup de bonheur mais je n'étais pas fan au point de me ruer sur son premier roman post-Poudlard destiné aux adultes. Il a fini par me tomber entre les mains. J'ai entamé ce pavé de quelque 700 pages sans attentes particulières mais j'ai vite déchanté devant la lenteur de la mise en place. Un homme meurt d'une crise cardiaque sur un parking dans une petite bourgade anglaise où il occupait un poste en vue au conseil communal. Une place à prendre raconte donc les petites guéguerres que vont se livrer ses amis et ennemis pour lui succéder... C'est long à démarrer, et j'ai vraiment pas accroché. J'ai lu un autre polar en vitesse entre deux puis au hasard d'un week-end de désoeuvrement, j'ai réattaqué courageusement... et je l'ai terminé en deux jours, j'ai même pleuré à la fin. Sacré J.K., quel talent à dépeindre les caractères des êtres humains et la cruauté de leur destin... On s'y retrouve finalement très souvent. Donc si vous avez l'occasion, lisez-le!
Une place à prendre, de J.K. Rowling, Grasset, 682 p.

Plus facile, Ecume de sang est LE polar anglais par excellence. Gennie avait un boulot plutôt bien payé mais stressant dans un bureau londonien. Elle se découvre une passion pour le pole dance Ses extras cumulés grâce à ses prestations le week-end dans un night-club lui permettent de réaliser son rêve: s'acheter une péniche à retaper et prendre une année sabbatique dans le Kent. Le soir de la crémaillère, elle tente de mélanger ses anciens amis de la capitale et ses nouveaux voisins un peu marginaux quand un élément de sa troisième vie cachée refait littéralement surface:  le cadavre de sa camarade de danse Caddy vient taper contre la coque de son bateau. Entre un pseudo protecteur rencontré dans le monde louche et friqué de la nuit et le flic du coin dont elle s'amourache, elle aura bien du mal à sortir indemne de cette sale affaire. Ce n'est pas de la haute littérature mais l'idée est bonne et les personnages bien ficelés. Divertissant.
Ecume de sang, de Elizabeth Haynes, Presses de la cité, 384 p.

Dans la série des enquêtes policières aux personnages récurrents, j'aime bien les aventures de Duncan Kincaid et Gemma James racontées par Deborah Crombie (remarquez d'ailleurs la faute magistrale dans le résumé de la jaquette qui renomme Gemma Jones... hum, bravo l'éditeur!). A l'instar de mon idole absolue Elizabeth George, Deborah est américaine mais dépeint l'Angleterre et ses habitants comme si on y était. La loi du sang est déjà son treizième roman, mais je ne l'ai découverte que lors de l'avant-dernier, Une eau froide comme la pierre, puis Les larmes de diamant. La loi du sang plonge Gemma James dans les problèmes socioculturels du quartier de Brick Lane, fief historique de l'émigration indienne pris d'assaut aujourd'hui par les bobos et jeunes artistes branchés. Sandra Giles en est une, mariée à un jeune avocat d'origine pakistanaise Naz Malick et maman d'une petite Charlotte de 3 ans. Sandra disparaît un jour mystérieusement, puis son mari est retrouvé mort quelques semaines plus tard... Règlement de compte, affaire judiciaire louche ou histoire de famille, le sergent James aura bien du mal à démêler cet écheveau où elle s'est impliquée personnellement, sans nuire au travail de son compagnon à Scotland Yard.
La loi du sang, de Deborah Crombie, Albin Michel, 432 p.

 
Rien à voir mais j'ai beaucoup aimé le roman de Viktor Lazlo sur Billie Holiday. La chanteuse française a imaginé une histoire poignante mêlant le destin de la sublime artiste américaine décédée en 1959 à celui de Sarah, une Anglaise aussi martyrisée par la vie que la diva du jazz. C'est beau et triste, tout entièrement rythmé par les chansons de l'immense Billie (oui, je suis assez fan et donc pas du tout objective, mais même si vous n'aimez pas Billie, vous aimerez ce livre).... Viktor Lazlo en a fait un spectacle qui a tourné durant l'année 2012 et que j'aurais adoré voir.
My name is Billie Holiday, de Viktor Lazlo, Albin Michel, 180 p.

dimanche 15 juillet 2012

Qu'est-ce qui fait l'été?



Je vais vous le dire franchement: je passe un sale été. Ce n'est pas le premier, ni le dernier sans doute, mais là, j'accumule les revers de fortune (la faute à Saturne en carré avec mon Soleil natal qui me met de sacrés bâtons dans les roues). Le dernier est arrivé hier dans ma boîte aux lettres: mon dossier en retour pour l'appart de mes rêves pour lequel j'étais prête à beaucoup de sacrifices et qui m'est passé sous le nez alors que l'affaire semblait dans le sac. Bref, ça ne sert à rien d'y repenser encore et encore, je n'avais pas une grande marge de manoeuvre et c'est ainsi, voilà. Je n'ai pas réservé de vacances parce que je pensais déménager, au lieu de ça je vais passer deux semaines à regarder le plafond dans mon appart sans balcon et son soleil. Super. J'essaie de me raccrocher aux choses que j'aime. Et l'arrivée dans mon courrier au boulot du dernier Elizabeth George (qui ne paraîtra qu'en octobre) m'a presque réconciliée avec la vie! Je l'ai mis sur ma pile de polars préparée pour l'été, ce sera ma prochaine lecture, dès que j'aurais fini de regarder cette putain de série qui m'a complètement scotchée: Revenge! Découvrez le trailer là, c'est de la balle!

Ensuite, ben j'ai craqué assez vite pour les fringues, malgré mes promesses. En passant à la boutique Laboratoire, je me suis offerte une blouse à carreau et une jupe en jeans avec bordure en tissu vichy et fleurs de la collection Rebel Rebel, pour fêter mes kilos envolés. Je fais encore un poids largement supérieur à ce qui pourrait paraître décent mais c'est marrant comme tout est relatif: après avec atteint un chiffre record, celui-ci me paraît merveilleux et je suis toute contente de rentrer dans du... 42! Je suis bien humble, n'est-ce pas, mais ne serait-ce pas la clé du bonheur? Accepter ce qu'on est et ce qu'on a? C'est ce que je suis en train d'apprendre, au cours de ces semaines désespérément ternes...

Quatre produits tendrement verts travaillent aussi à adoucir mon quotidien. La délicate senteur de Cologne de Mugler que j'ai déjà présentée, comme ma crème radieuse à l'huile essentielle et eau d'angélique bio, de L'Occitane. Je prends particulièrement soin de ma peau pendant ce régime parce qu'à mon âge, on dit qu'il faut choisir entre le visage et les fesses, et certaines personne m'ont déjà fait remarquer que cela se voyait beaucoup à mes joues creusées que j'avais maigri. Noooooon, c'est justement ce que je ne voulais pas! Je me tartine donc avidement de sérums, crèmes de jour et autres élixirs réparateurs de nuit! J'ai aussi ouvert un nouveau tube de crème pour les mains que je gardais précieusement dans ma réserve de cosmétiques, aux herbes secrètes de La Bastidiane (chez Marionnaud). Ca sent le foin  et les sentiers bordés de petites fleurs, c'est un délice! A l'huile d'olive AOC de Provence, huile essentielle de romarin, extrait de calendula, d'argousier et de mimosa! On se croirait dans le Var! Je prends soin de mes mains donc et aussi de mes pieds avec cette huile de bain lactée Dr. Pierre Ricaud qui prépare à la pédicure, indispensable quand on marche pieds nus toute la journée comme moi (pas dans la rue, hein, je ne suis pas une hippie, mais chez moi et au job, c'est bare foot all the time!)


Et comme je ne partirai pas en vacances cette année, je me console avec les cadeaux que mes amis me ramènent de leurs voyages fantastiques... Du Japon, merci à S. et à O. qui ne se connaissent pas mais me connaissent bien, moi! Kawaï!

Et merci aussi à M. pour ce ravissant cupcake-boîte à secrets, qui a traversé les océans tout coincé dans ses bagages pour arriver du Vietnam chez moi, où il est bien sûr complètement raccord avec toute la déco!