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lundi 9 septembre 2019

Chère Gwyneth Paltrow...

Le Talentueux Mr. Ripley, un de mes films cultes sorti il y a 20 ans, en 1999...

Dix ans que je tiens ce blog et je ne vous ai jamais parlé de Gwyneth Paltrow. L'une des actrices qui m'a le plus inspirée depuis les années 90 et mon entrée dans l'âge adulte. Saviez-vous que le nom même de ce blog et le pseudo derrière lequel je me suis cachée dès le début sont une référence directe à l'un de ses films les moins connus (et l'un de mes préférés): Sky Captain and the World of Tomorrow! Elle y campe une intrépide journaliste au look 40s, Polly Perkins! Un personnage très éloigné de ma propre personnalité, ceci explique peut-être la fascination. Ce billet sera un hommage et aussi mon chant du cygne car j'ai décidé de fermer ce blog.


Gwyneth et Jude Law à nouveau réunis dans Sky Captain and the World of Tomorrow, en 2004.

Je n'ai jamais été jalouse d'elle, même si elle a été fiancée à Brad Pitt à l'époque de Seven. Là, je crois qu'il faut que je vous mette le gif de Brad tiré du dernier Tarantino, Once upon a time in Hollywood, pour qu'on soit bien d'accord sur le sujet.


via GIPHY

Pas jalouse non plus de son partenaire à l'écran, Jude Law (mon crush pendant au moins 15 ans), qu'elle embrassait pour la deuxième fois au cinéma dans l'un de mes films préférés de tous les temps, Le Talentueux Mr. Ripley. Mon dieu, c'était il y a 20 ans, en 1999, l'adaptation par Anthony Minghella du roman de Patricia Highsmith. L'écrivain américaine a fini sa vie au Tessin et  je suis allée voir sa maison dans un petit village du Valle Maggia lors de mes dernières vacances avec feu-bonami... Anthony Minghella est décédé en 2008, mais il a réalisé un autre de mes films cultes, Le Patient Anglais, ainsi que Retour à Cold Mountain qui n'est pas dans mon top 20 mais qui pointe pas très loin, grâce à... Jude bien sûr! Tout se tient, tout est lié, j'avancerais même le mot cohérence.



Gwyneth, c'est l'héroïne vintage par excellence. Et je ne parle pas de Shakespeare in love qui lui valut un Oscar à 26 ans. Elle est sublime dans Great Expectations, un autre de mes films cultes, adaptation du roman de Charles Dickens par Alfonso Cuarón. Elle y campe Estella, petite fille riche et malheureuse qui rend fou d'amour le héros, Finn. Et pour celles qui s'en souviennent, la scène ci-dessous est sans en avoir l'air l'une des plus hot du septième art, je trouve!

Ethan Hawke et Gwyneth, aka Finn et Estella dans Great Expectations, en 1998.
Elle a un truc avec ses cheveux je crois, c'est la blondeur, les coupes rétro, la désinvolture... Même quand elle joue une grosse, dans l'Amour extra large, elle est attachante. Jusqu'à son personnage de Pepper, dans la franchise Avengers, dont je suis religieusement chaque chapitre, l'un de ses derniers rares jobs à Hollywood.

Hyper fan de son style, j'ai été sans doute l'une des premières à s'abonner à sa newsletter en 2008, Goop... Au début je notais tout religieusement, ses recettes, ses produits de beauté, j'avais même recopié ses bonnes adresses Londoniennes au moment où elle y vivait avec son mari Chris Martin, le chanteur de Coldplay (une fois de plus, pas jalouse, même s'il a écrit ses plus belles chansons d'amour pour elle).

C'est dans les années 2010 que ça s'est gâté... Goop est devenu une immense entreprise commerciale, et les conseils de Gwyneth-la-bonne-copine de plus en plus débiles. Elle s'est attiré les foudres de la communauté scientifique avec ses gadgets santé carrément dangereux (les oeufs de jade pour le vagin entre autres), tout en engrangeant un fric fou avec son business wellness. Son désencouplement (uncoupling) avec Chris Martin a fait doucement rigoler la presse people, avant de devenir un phénomène de société (la séparation bienveillante).

Les dernières frasques de Gwyneth dans Voici, cet été...

A l'aube de ses 47 ans (le 27 septembre, Balance), Gwyneth ne fait plus parler d'elle que par ses posts Instagram souvent ridicules. Elle est riche, elle est remariée et heureuse, elle est toujours belle bien que je ne la reconnaisse plus tellement sur les dernières images. Mais elle ne m'inspire plus. Il est temps de se dire adieu, elle et moi.

Ceci était donc mon dernier billet sous la plume de Polly Perkins. Je vais essayer de consacrer plus de temps à mon autre hobby, l'astrologie, que j'ai commencé à étudier le 9.09.2009. La boucle est bouclée. Merci à toutes celles qui m'ont lue durant ces dix ans, retrouvez moi si vous le voulez sur ma page Facebook d'astrologue, sous un autre pseudo: Viviane de Steinbocken!



mardi 12 septembre 2017

Polly lit aussi (lectures pour coeurs brisés)



Quoi??? mon dernier billet littérature remonte à mai 2016? Et dire que je prétends dévorer un livre par semaine depuis que je sais lire... Comme toujours, je vous renvoie à mon fil Instagram, où je partage mes #currentlyreading (quand ils sont bons). Et sinon, voici quelques revues des romans qui ont marqué mon été, un été un peu spécial où rien ne s'est passé comme je l'avais prévu, mon premier été seule depuis 10 ans... Je suis beaucoup sortie pour exorciser le choc de la rupture, délaissant un peu mon sacro-saint canapé et les heures que j'y passais à lire ou à binge watcher des séries TV.

Chick Lit

Tout d'abord, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les dernières publications de ma copine Cali Keys. Je ne savais pas encore que j'allais avoir le coeur brisé lorsque nous avons partagé un apéro au soleil au tout début de l'été et qu'elle m'a offert L'amour à pleines dents et Mon coeur au bout d'un fil. Je me suis régalée avec ces petites romances sans prétention mais hyper feelgood, de la chick lit assumée et plutôt réussie. Pour avoir suivie et soutenue la fille depuis son premier roman (elle travaille sur le 8e actuellement, je suis si fière d'elle!), j'ai pu apprécier la fraîcheur inchangée de ses débuts tout en savourant une écriture affinée, la justesse des images, l'empathie qu'elle parvient à nous faire ressentir pour ses personnages. J'ai lu le premier dans le TGV et au bord de la piscine du Molitor lors d'un voyage de presse fabuleux à Paris mi-juin, totalement dépaysée par l'histoire de Mélissa, Lausannoise qui s'expatrie à Montréal pour participer à une émission type Nouvelle Star et trouve du travail dans un tea-room à cupcakes.

 

Tout autre ambiance ensuite dans le train qui m'emmenait vers Venise quelques semaines plus tard en lisant l'histoire de Zoé cette fois, qui tente de percer dans la littérature à Paris et se découvre atteinte de sclérose en plaques. Un destin qui m'a particulièrement remuée puisque mon frère souffre de cette maladie épouvantable (emoji qui pleure)...


Des polars, toujours

Pour moi rien ne vaut quand même un bon polar. J'en lis tellement que je ne me rappelle plus de tous. J'ai appris à apprécier un peu tardivement Franck Thilliez. J'étais plus Jean-Christophe Grangé avant, même si parfois je trouve qu'il va un peu loin dans l'horreur absolue. Quoi que Thilliez n'a rien à lui envier. Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez vous, les gars? J'ai aligné "Rêver", "Angor" et "Sharko", de Franck Thilliez donc, ce  qui m'a valu sans doute quelques cauchemars. Les enquêtes sont particulièrement bien ficelées, honnêtement il est difficile de deviner l'issue, les thématiques sont très documentées, les personnages bien campés, bref, on tombe complètement dans le piège de ces "page turner".  


J'avoue que les polars anglais restent mes préférés. Là, je me suis plongée dans un Martha Grimes, "Vertigo 42", une énième enquête de son personnage fétiche l'inspecteur Jury que je ne connaissais pas. Un hommage au film "Sueurs froides" de Hitchcock et à l'oeuvre de Thomas Hardy, plutôt touffu au niveau des personnages pour une intrigue somme toute assez mince au final. Mais l'ambiance british y est et on se laisse prendre, surtout dans la seconde partie.


Au rayon vintage 

Les autres livres dont je ne me lasse pas, ce sont les romans vintage. Mon préféré cette année a été "Les Cygnes de la Cinquième Avenue"f, écrit de nos jours par Melanie Benjamin pour raconter un épisode de la vie de Truman Capote qui précipita la fin de sa carrière. Au fil des pages, on se saoule avec l'écrivain prodige entouré de sa cour, de riches oisives des beaux quartiers de Manhattan à la fin des années 50. Cadre de rêve, personnages réels pour une semi-fiction, on apprend plein de choses et on voit le drame se jouer devant nos yeux mieux que dans un film. Jouissif.

  


Mon deuxième coup de coeur, je l'ai terminé hier soir: "Si j'avais su que tu deviendrais si belle, je ne t'aurais jamais laissé partir", de Judy Chicurel. Une fois de plus je ne connaissais pas l'auteure mais le titre et le résumé m'ont titillée. On voyage dans le temps ici pour se retrouver dans une petite ville côtière sur Long Island, en été 72, dans la tête de la jeune Katie Hanson. Son diplôme de fin d'études en poche, elle nous compte ses rêves et ses chagrins dans une Américaine qui découvre les traumatismes de la guerre du Vietnam et les paradis artificiels des nouvelles drogues en vogue. Trash et sensible, une magnifique galerie de portraits et de tranches de vie avec en bande-son les tubes de l'époque, Jimi Hendrix, les Rolling Stones ou encore Otis Redding. Love it.



Passons sur "Nora Webster", de Colm Tóibín, l'auteur de "Brooklyn", adapté pour le cinéma en 2015 par Nick Hornby dans un film de John Crowley que j'avais beaucoup attendu en raison de cette image,


mais qui en fait ne m'a pas marquée... Ben le livre c'est pareil, j'ai abandonné assez vite, trop contemplatif et morose pour mon état d'esprit actuel...

Bonus

Sinon, dans les best-sellers, j'ai lu les trois Elena Ferrante (bonheur absolu), le dernier Stephen King "Fin de Ronde" qui m'a réconciliée avec "le maître de l'horreur", le dernier Jussi Adler Olsen, "Selfies", un peu décevant, le nouveau Pennac (mais comment j'ai pu aimer ce charabia bobo même pas rigolo), j'ai essayé du Douglas Kennedy (pas tenu) et aussi la pseudo nouvelle sensation venue du froid Jonas Hassen Khemiri "Tout ce dont je ne me souviens pas" (j'ai tenu 30 pages)...Next one: retour au polar nordique avec le dernier Asa Larsson. A suivre!

mercredi 19 octobre 2011

Black Out, une nouvelle de Polly Perkins

C'est fait bizarre, ma première publication sous ce nom! Bon, c'est une nouvelle d'une page dans un ouvrage collectif imprimé à l'ancienne et à la main par mon ami Nicolas de l'Atelier Typo. Fan de truc vintage comme moi (mais lui c'est plus les trains, les presses et Sherlock Holmes), il a fait de sa passion son travail à plein temps. Pensez à lui pour vos faire-parts, invitations, cartes de visites etc, il se fera un plaisir de vous concocter un produit sur mesure, original et résolument vintage!

samedi 27 mars 2010

Home, sweet home

Je sais, c'est kitsch, mais si je pouvais, je transformerais mon modeste logis en véritable publicité vivante pour la société de consommation américaine des années 50. Un frigo bleu piscine Pepsi Cola comme celui-ci (vu sur Vintage Vending mais il n'est pas à vendre, c'est le blog d'une petite boîte qui restaurer des objets vintage), un juke box Würlitzer, des enseignes Coca Cola ou Texaco, un coin diner avec une table en formica, le tout sur un sol en damier noir et blanc, of course... Nombreux sites proposent ce genre d'objets mais à des prix complètement prohibitifs, sans parler de la livraison (depuis les states!). Il y a une adresse en Suisse pour les fans, le Fifties Corner, c'est à Saint-Gall mais je ne désespère pas d'y déposer un jour ma liste de mariage!

Et sinon quelques sites pour rêver ou juste admirer:
American Retro Furniture (photo ci-dessus)
Retro Planet (le site marchand associé au blog sus-cité)
Cola Red
Retro Show Room
Us Connection (en français)

mardi 1 septembre 2009

Souvenirs en boîte


Evidemment, je n'ai pas résisté à la tentation de ramener des petites boîtes de crème rétro de Bristol, même si j'en ai déjà 100'000 et même si je n'avais pas enregistré ma valise (merci easyjet qui fait désormais payer les bagages en soute) et que j'ai dû feinter un peu avec le security control. Nouveaux donc dans ma collection: la crème pour les mains abîmées "eco friendly" de Cath Kidston qui sent bon le coton frais, le jasmin et la vanille, avec une texture vaseline amusante, la version cherry du fameux Carmex que je n'avais encore jamais essayée (délicieux) et une petit baume à lèvres à la fraise Rose & Co déniché chez Top Shop. Voilà!