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lundi 9 septembre 2019

Chère Gwyneth Paltrow...

Le Talentueux Mr. Ripley, un de mes films cultes sorti il y a 20 ans, en 1999...

Dix ans que je tiens ce blog et je ne vous ai jamais parlé de Gwyneth Paltrow. L'une des actrices qui m'a le plus inspirée depuis les années 90 et mon entrée dans l'âge adulte. Saviez-vous que le nom même de ce blog et le pseudo derrière lequel je me suis cachée dès le début sont une référence directe à l'un de ses films les moins connus (et l'un de mes préférés): Sky Captain and the World of Tomorrow! Elle y campe une intrépide journaliste au look 40s, Polly Perkins! Un personnage très éloigné de ma propre personnalité, ceci explique peut-être la fascination. Ce billet sera un hommage et aussi mon chant du cygne car j'ai décidé de fermer ce blog.


Gwyneth et Jude Law à nouveau réunis dans Sky Captain and the World of Tomorrow, en 2004.

Je n'ai jamais été jalouse d'elle, même si elle a été fiancée à Brad Pitt à l'époque de Seven. Là, je crois qu'il faut que je vous mette le gif de Brad tiré du dernier Tarantino, Once upon a time in Hollywood, pour qu'on soit bien d'accord sur le sujet.


via GIPHY

Pas jalouse non plus de son partenaire à l'écran, Jude Law (mon crush pendant au moins 15 ans), qu'elle embrassait pour la deuxième fois au cinéma dans l'un de mes films préférés de tous les temps, Le Talentueux Mr. Ripley. Mon dieu, c'était il y a 20 ans, en 1999, l'adaptation par Anthony Minghella du roman de Patricia Highsmith. L'écrivain américaine a fini sa vie au Tessin et  je suis allée voir sa maison dans un petit village du Valle Maggia lors de mes dernières vacances avec feu-bonami... Anthony Minghella est décédé en 2008, mais il a réalisé un autre de mes films cultes, Le Patient Anglais, ainsi que Retour à Cold Mountain qui n'est pas dans mon top 20 mais qui pointe pas très loin, grâce à... Jude bien sûr! Tout se tient, tout est lié, j'avancerais même le mot cohérence.



Gwyneth, c'est l'héroïne vintage par excellence. Et je ne parle pas de Shakespeare in love qui lui valut un Oscar à 26 ans. Elle est sublime dans Great Expectations, un autre de mes films cultes, adaptation du roman de Charles Dickens par Alfonso Cuarón. Elle y campe Estella, petite fille riche et malheureuse qui rend fou d'amour le héros, Finn. Et pour celles qui s'en souviennent, la scène ci-dessous est sans en avoir l'air l'une des plus hot du septième art, je trouve!

Ethan Hawke et Gwyneth, aka Finn et Estella dans Great Expectations, en 1998.
Elle a un truc avec ses cheveux je crois, c'est la blondeur, les coupes rétro, la désinvolture... Même quand elle joue une grosse, dans l'Amour extra large, elle est attachante. Jusqu'à son personnage de Pepper, dans la franchise Avengers, dont je suis religieusement chaque chapitre, l'un de ses derniers rares jobs à Hollywood.

Hyper fan de son style, j'ai été sans doute l'une des premières à s'abonner à sa newsletter en 2008, Goop... Au début je notais tout religieusement, ses recettes, ses produits de beauté, j'avais même recopié ses bonnes adresses Londoniennes au moment où elle y vivait avec son mari Chris Martin, le chanteur de Coldplay (une fois de plus, pas jalouse, même s'il a écrit ses plus belles chansons d'amour pour elle).

C'est dans les années 2010 que ça s'est gâté... Goop est devenu une immense entreprise commerciale, et les conseils de Gwyneth-la-bonne-copine de plus en plus débiles. Elle s'est attiré les foudres de la communauté scientifique avec ses gadgets santé carrément dangereux (les oeufs de jade pour le vagin entre autres), tout en engrangeant un fric fou avec son business wellness. Son désencouplement (uncoupling) avec Chris Martin a fait doucement rigoler la presse people, avant de devenir un phénomène de société (la séparation bienveillante).

Les dernières frasques de Gwyneth dans Voici, cet été...

A l'aube de ses 47 ans (le 27 septembre, Balance), Gwyneth ne fait plus parler d'elle que par ses posts Instagram souvent ridicules. Elle est riche, elle est remariée et heureuse, elle est toujours belle bien que je ne la reconnaisse plus tellement sur les dernières images. Mais elle ne m'inspire plus. Il est temps de se dire adieu, elle et moi.

Ceci était donc mon dernier billet sous la plume de Polly Perkins. Je vais essayer de consacrer plus de temps à mon autre hobby, l'astrologie, que j'ai commencé à étudier le 9.09.2009. La boucle est bouclée. Merci à toutes celles qui m'ont lue durant ces dix ans, retrouvez moi si vous le voulez sur ma page Facebook d'astrologue, sous un autre pseudo: Viviane de Steinbocken!



samedi 24 février 2018

Comment faire illusion au travail quand on a la gueule de bois

Misère... J'émerge d'une gueule de bois monumentale qui a duré 7 mois. Oui, sept mois, quasi trois saisons, été, automne, hiver. Allez, c'est bientôt le printemps, Polly sort son plus beau rouge à lèvres et se remet au clavier. Il faut dire que je me pose encore pour la énième fois la question: un blog beauté a-t-il encore un sens en 2018? J'adore le micro-blogging, c'est-à-dire publier des trucs tous les jours sur les réseaux sociaux pour donner une image hyper flatteuse de soi. Et qui est parfois très loin de la réalité. Je vais essayer de poster quelques billets ici dans cet esprit, court, décalé, et drôle.

Par exemple. Durant cette période HORRIBLE de ma vie dont j'espère ne garder aucun souvenir (d'où une consommation massive d'alcool), je n'avais qu'une seule idée de sujet potentiel: comment faire illusion au travail les lendemains d'hier. Parce que, d'après mes collègues, je suis une experte en la matière. Jamais personne n'a soupçonné le nombre de nains dans ma tête. J'ai effectivement ma routine spéciale pour ces jours-là, et ça commence par un truc tout simple: se laver les cheveux. Eh oui, l'eau est votre meilleure alliée non seulement pour vous réhydrater de l'intérieur mais également pour se donner un bon coup de fouet. Pas question de traîner sa carcasse en pyjama, on file sous la douche avant le café. Ca fait un bien fou, surtout si on se mouille aussi la tête. On profite du shampooing pour bien se masser le cuir chevelu, ça active la circulation et donc l'élimination des toxines. Franchement avec les cheveux propres, doux et parfumés, je me sens déjà à moitié moins mal.


Ce qui m'amène au sujet du jour: le shampooing. A mon avis, c'est autour de ce produit d'usage courant que va se jouer la prochaine bataille cosmétique. J'en ai d'ailleurs déjà parlé l'année dernière. Les parabènes, on en a soupé, le problème aujourd'hui, c'est le silicone (issu de la pétrochimie et non biodégradable) et les sulfates, surtout le SLS (sodium laureth sulfate), hyper irritant. Tout le monde me demande des conseils pour acheter un shampooing efficace et clean. Il y en a plein, mais ils sont encore assez chers. Mais je peux vous prédire que les grands groupes ont entendu la demande des consommateurs et bientôt, les formules "safe" seront la norme. En attendant, voici deux marques que j'adore pour la qualité de leurs produits mais SURTOUT pour leur touche d'humour. Number 4 par exemple. J'utilise leur shampooing Fleurs de Temps, annoncé 100% vegan, sans gluten, sans sulfate & chlorure de sodium, sans parabènes bien sûr. C'est déjà le top. Mais j'avoue que leur Manifesto veut également le détour. C'est peut-être la traduction française qui rend le texte à mourir de rire. Voici donc:

Number 4 Fleurs de Temps Shmpooing volume, c'est l'éclat des cheveux, ma chérie, l'éclat des cheveux. Nous avons remis au goût du jour le cationique dans le tableau du style, car il charge la tige du cheveu en répandant de minuscules explosions positives et négatives qui se repoussent les unes les autres pour mieux lifter le cheveu et aboutir à une décadence toute texane.


Aaah, ces Américains, toujours le sens de la démesure! Je suis fan.


L'autre marque que je rachète volontiers depuis que j'ai testé, c'est Björn Axén. Un nom suédois bien sûr et une maison qui porte le sceau de fournisseur officiel de la cour, comme c'est le cas aussi pour beaucoup de produits britons (j'adore). Bon, Ikea a aussi ce label, mais bon, passons. Outre la signature "From Sweden with care" arborée sur les flacons, on peut aussi y lire un message directement adressé à nos cheveux. Je ne vous traduis, pas c'est facile à comprendre.

Dear hair. Here's a caring solution designed to pick you up when you're feeling down. The rich complex of nourishing Argan oil and algae extract will repair and comfort you. You'll go from dry and damaged to clean, shiny and strong.

et sur le conditioner:

Dear hair. When you're feeling a bit dry and damaged, let this caring hero come to the rescue. A rich complex of nourishing Argan oil and algae extract will repair and detangle you. You're just a step away from becoming shiny, soft and moisturized.

Avec ça, vous êtes prête à attaquer une journée de travail (ou un repas de famille) avec le sourire et sans Algifor, promis! Mais n'oubliez pas de prendre avec vous une bouteille de Coca Zero, ça fera aussi beaucoup de bien à votre tête.

vendredi 6 novembre 2015

Un logo pour mon blog et ça repart!


Je suis très émue car après bientôt 7 ans de blog, mon bonami GRAPHISTE m'a enfin créé un LOGO!!!! Je suis tellement contente de pouvoir me faire une carte de visite et la distribuer pour faire connaître un peu mon petit univers. Comme ça, je serai obligée de le continuer! Je suis parfois découragée quand je vois les chiffres que font les youtoubeuses, ce n'est définitivement pas ma génération mais c'est définitivement le futur. Je me rappelle avec nostalgie les premiers blogs que je suivais et les premiers articles que j'ai écrit sur le sujet comme journaliste, il y a 15 ans...

J'ai été engagée comme webeditor (animatrice de site internet) pour edelweiss en mai 2000.... J'écrivais une petite colonne dans le magazine sur mes trouvailles sur le web et au début, ce n'était pas facile, il n'y avait rien, il fallait vraiment bien chercher avec des moteurs de recherche peu performants. J'ai écrit un papier sur les blogs, "journaux intimes virtuels", car au début, on trouvait surtout des blogs d'humeurs qui racontaient la vie de l'auteur (beaucoup de femmes, façon Sex & the City) dans un style souvent caustique, . Je me rappelle avoir suivi avec un voyeurisme coupable les histoires de cul et les soirées mondaines de la Parisienne Jennifer Made in Rive Droite (mon dieu, son blog existe toujours!!!). Je me rappelle avoir trouvé un blog similaire en Suisse avec une fille qui racontait des trucs à mourir de rire sur son entourage sous couvert d'anonymat, je l'ai interviewée par e-mail sans avoir jamais su qui c'était (et j'aurais bien aimé!). Puis les blogs se sont spécialisés et les premières blogueuses mode sont apparues. Je me rappelle avoir commenté passionnément le blog de Sophie Fontanel en espérant avoir le Fonelle d'Or (je l'ai eu trois fois au moins). Et puis les blogs beauté ont commencé à éclore par milliers, et j'ai un peu perdu le fil... Difficile de suivre toutes celles qu'on aime, même si on les aime beaucoup. Difficile de garder aussi un lectorat dans cette jungle, les stats se diluent à l'infini...

J'ai tenu mon journal intime depuis l'âge de 10 ans. Aujourd'hui, mon journal intime c'est un peu mon blog, mais surtout les réseaux sociaux. J'aime particulièrement Instagram, parce qu'il m'oblige à être positive et à ne montrer que les belles choses du quotidien, enjolivées encore grâce au filtre Valencia. J'ai arrêté de tenir mon journal intime car j'avais l'impression de me plaindre tout le temps des mêmes choses et quand je relisais mes notes des années précédentes, j'avais envie de m'ouvrir les veines. Maintenant, quand je n'ai pas le moral, je remonte mon fil Instagram et revis tous les bons moments des derniers mois et ça me fout une poussée d'endorphines.

Sur mon blog, j'aime bien parler des produits de beauté qui m'ont vraiment plu et des petites astuces qui rendent la vie plus plaisante. Des livres que je lis, même si ce sont les posts qui ont le moins de succès. Des endroits que je visite grâce à mon travail ou lors de mes vacances (à venir Copenhague!). J'ai beaucoup d'idées mais si peu de temps. J'ai un carton entier de choses à tester dont j'aimerais vous parler.
La brosse coiffante Braun Satin Hair 7 par exemple:


Ou les shampooings bio A + O.E.


Ou les produits suisses vegan Reficis:


Ou encore la marque lancée par mon ancienne collègue Béatrice, Biotonique (je suis jalouse!!!):


Ou encore vous raconter ma participation au prix Best of Health & Beauty (tester à l'aveugle trois produits de dermo-cosmétique pour les peaux sensibles), vous montrer mes produits préférés pour maquiller mes yeux sensibles, vous convaincre de l'efficacité des produits Caudalie...


Allez hop hop hop, au boulot Polly! Et promis je vous fais des meilleurs photos (chéri...?)!

lundi 4 février 2013

La poisse existe-t-elle vraiment ou est-ce une vue de l'esprit?

Le sentiment de bonheur ou de malheur est-il subjectif? Je me pose souvent cette question. Mon bonami dit que je suis une horrible pessimiste, ce que je ne conteste pas. C'est une façon de me protéger des déceptions inévitables de la vie, comme ça, je suis surprise en bien, mais c'est vrai que je pars souvent perdante. Je déteste les gens qui se plaignent tout le temps, et je pense que moi la première, on pourrait avoir envie de me donner des claques quand je raconte mes "malheurs", ce que j'essaie toujours de faire avec humour. Mais j'ai quand même l'impression qu'à chaque fois que je pars en voyage, je cumule les retards, embrouilles et autres contretemps pas toujours drôles.

 

Là par exemple, je rentre de Paris où j'ai assisté à la présentation du nouveau parfum Roger & Gallet. Vous le savez maintenant, je suis habituée à ces sauts de puce d'un jour dans la capitale française, au pays du luxe et de la volupté. Cela peut paraître ultra glamour et très enviable, mais ce n'est pas sans contrepartie. Je dois travailler plus avant et après pour m'absenter du bureau (personne n'écrit mes 3 à 4 pages hebdomadaires quand je ne suis pas là). Je me lève tôt et me tape en général une belle insomnie parce que j'ai peur de rater le train, de ne pas avoir la bonne tenue, de foirer mon interview (oui, cela reste du travail et c'est stressant). D'ailleurs ce n'est pas un hasard si je n'ai rien écrit ce week-end, je suis morte de fatigue. Et pour cause: les éléments étaient contre moi une fois de plus. Je vous laisse juger...

Je suis partie jeudi matin en TGV depuis Genève. Peu après Macon, notre train s'est arrêté en pleine campagne pour une panne indéterminée. J'ai plus ou moins l'habitude. Après 40 minutes à attendre une solution, il a été décidé que nous retournerions en marche arrière jusqu'à Macon pour changer de train, le nôtre n'ayant plus de freins! Transvaser les passagers d'un train complet n'a pas été facile et une personne a été blessée dans la panique, il a fallu faire venir les secouristes. Les annonces se sont succédées au micro et nous sommes finalement arrivés à Paris gare de Lyon avec 2 heures de retard. Sur un trajet de 3h, c'est pas mal. Du coup, j'avais 30 minutes pour me rafraîchir et me changer dans ma chambre d'hôtel, sauf que la réception m'a donné la clé d'une chambre déjà attribuée (y'avait les affaires d'une autre personne dedans!), j'ai perdu encore 5 minutes et j'ai été assez désagréable parce que j'avais faim (avec tout ça, j'avais sauté le déjeuner, grrrr). Je pensais mettre un jupe mais en enfilant mes collants, j'ai vu qu'ils étaient filés, grrrr. J'ai remis mon pantalon.

 

Bref. La conférence s'est bien passée, le jus est très réussi, les petits fours aussi (en haut du foie gras et en bas, un truc dingue au basilic). L'interview du parfumeur était un peu rocambolesque mais comme je ne vais pas vraiment la publier, ce n'était pas grave. La soirée était on ne peut plus charmante, au restaurant d'Hélène Darroze, où dînaient entre copines Salma Hayek et Julianne Moore (elles sont sublimes en vrai, si fraîches, si naturelles, si jeunes et jolies!). J'ai vu sur Internet qu'elles avaient tourné ensemble le dernier épisode de 30 Rock, ceci explique leur amitié.

 

 

Après une courte nuit, je me suis levée avec un léger mal de tête malgré la qualité indéniable du champagne et des vins proposés. J'avais quelques heures devant moi avant de reprendre le train, tant qu'à faire, je voulais profiter un peu de Paris. J'avais rendez-vous avec une amie pour le déjeuner mais j'avais trois bonnes heures devant moi. Mon hôtel était à Saint-Germains-des-Prés, je voulais faire un peu de shopping mais comme il pleuvait, j'ai décidé d'aller au Grand Palais en métro pour tenter de voir la fameuse expo d'Edward Hopper (trois derniers jours), à 4 stations sur une ligne directe. J'avais deux tickets dans la poche d'un précédent voyage mais la borne automatique ne les a pas voulus... Je me fais un flip à chaque fois depuis que je suis restée coincée entre le tourniquet et la porte en métal, ce métro me rejette (à moins que ce soit cette fameuse scoumoune?). Je me suis collée à un type qui passait par le portail spécial bagages, avec ma petite valise et hop, direction place de la Concorde. Je marche la dernière station pour ne pas changer de ligne, sous la bruine sans parapluie, je me trompe d'entrée au Grand Palais, je le contourne pour découvrir la queue de 3 kilomètres. Je présente ma carte de presse à l'agent de sécurité, il me dit de passer. A la billetterie, on me dit de passer. Mais à l'entrée de l'expo, une dame très très méchante me passe un savon parce que les conditions ont changé et on ne peut plus rentrer avec une carte de presse (elle semble d'ailleurs ne pas reconnaître la mienne, pourtant universelle, qui nous coûte d'ailleurs très cher - ce n'est pas un cadeau!). Bref, me voilà à l'intérieur mais je me sens mal, en plus il y a tellement de monde qu'on peut à peine approcher des tableaux. Je trace à travers les salles et ressors 40 minutes plus tard. Je pensais être très en avance pour mon déjeuner, mais j'ai quand même fait la queue 15 minutes aux toilettes et 15 minutes à la consigne (pas très loin d'Amélie Nothomb!).

 
Re-émotion pour traverser la ville en métro, échanger mon ticket démagnétisé, changer de métro à Chatelet et marcher 3 kilomètres dans la station, pour enfin retrouver mon amie dans une pizzeria sympa près du Canal Saint-Martin! On papote on papote, trop contentes de se revoir, mais voilà qu'il ne me reste plus qu'une heure avant mon train. J'avais décidé de marcher jusqu'à la gare de Lyon pour flâner dans le Haut-Marais mais la pluie et le timing auront raison de mon programme, je dois me rabattre sur le métro depuis République, une station complètement en travaux dont je mets 5 minutes à trouver l'entrée!

 
TGV de retour sans histoire, si ce n'est une bonne vingtaine de minutes de retard... On est vendredi soir, je suis crevée, je n'aspire qu'à prendre un bain et me foutre en jogging devant la télé. Ce que j'ai fait, sauf le bain car il n'y avait plus d'eau chaude chez moi, GRRRR!

Alors, à votre avis, la panne de train, le couac à l'hôtel, les tickets de métro démagnétisés, la pluie sans parapluie, l'employée désagréable et l'absence d'eau chaude, c'est juste normal ou c'est quand même un peu la poisse?????

Heureusement qu'il y a Facebook, Instagram et Twitter pour ne montrer que les bons côtés de ma vie de journaliste si merveilleuse, n'est-ce pas???

samedi 5 novembre 2011

La journée de Mrs. Perfect

Etre parfaite, c’est du boulot… Tant pour soi-même que pour sauver la planète. Faire tout juste du matin jusqu’au soir, ça épuise. Mais faut c’qui faut. Donc, je vous résume ma journée.

7h. mon réveil sonne, j’écoute les nouvelles pour être à jour quand j’arriverai au bureau (j’aurais l’air con de pas savoir qu’il y a eu un tsunami au Japon par exemple).

7.10 je me lève et je bois un verre d’eau chaude additionnée de jus de citron pour nettoyer mon organisme façon ayurveda

7.15 je fais 6 salutations au soleil, guerrier 1 et guerrier 2, puis la montagne pour être prête à affronter le monde

7.40 je me prépare une crème budwig en moulant quelques céréales. J’ajoute une banane Max Havelaar et je déguste le tout avec un thé vert (bio)

8h je file sous la douche, je me lave avec du savon artisanal local (et bio)

8.10 j’enfile mes vêtements choisis la veille pour gagner du temps, féminins et élégants mais confortables car les journées sont longues et intenses

8.20 je me maquille (avec des produits bio) parce que sinon, j’ai l’air malade et ça me tombe sur le moral. Et faut toujours être au top.

8.30 départ pour le bureau, en passant, je dépose mes ordures à recycler selon le jour, verre le lundi, papier le mardi, alu dans le container sur le chemin…

8.45 arrivée au bureau, je me prépare un thé earl grey (fair trade) et je lis mes mails que je traite sans les imprimer (pas écolo).

12h j’ai mon cours de Pilates. J’ai grignoté quelques amandes avant pour tenir et je mangerai après.

13.30 j'achète un truc à emporter d’une des nouvelles épiceries bio qui pullulent en ce moment. Quand j’ai le temps, je me prépare ma propre lunch box le matin. Car oui, il faut que les aliments soient cuits depuis moins de 8h, sinon ils sont déjà en train de se décomposer, dixit la doctrine ayurvédique.

14h retour au travail. Je fais une pause toutes les heures pour activer la circulation dans mes jambes et respirer autre chose que l’air climatisé de la rédaction.

16.30 pause thé avec des fruits secs ou une compote (pas de produits lactés, c’est pas bon pour la digestion). Je papote avec les collègues mais j’évite les médisances.

18.30 je fonce à la Coop avant la fermeture pour avoir des produits frais à cuisiner. Je remonte à pied bien sûr, c’est déjà 20 minutes de gagnées sur les 40 quotidiennes réglementaires. J’ai acheté des fruits et légumes de saison et locaux et j’ai traqué l’huile de palme jusque dans la composition de mes biscottes.

19.20 je savoure ma soupe fraîchement préparée ou ma salade de quinoa (pas de féculents le soir, votre ligne vous remerciera).

19.30 l’heure du TJ, après le souper car c’est mauvais de manger devant la télé

20.10 après la météo, je passe un coup de fil à ma mère pour lui donner de mes nouvelles ou à ma grand-mère pour prendre des siennes (elle s’ennuie ferme depuis qu’elle est veuve).

21h je regarde un bon film mais s’il n’y a rien, j’évite le zapping, je prends plutôt un livre. Une fois par mois je fais mes factures et une fois par semaine, j’écris un billet sur mon blog.

22h Je bois une tisane « bonne nuit » (sauf si mon bonami m’a rejoint, là, nous avons d’autres projets)

22.30 extinction des feux, mes heures de sommeil sont précieuses et 22h30, c’est mon heure. Je ne vais pas au lit sans m’être démaquillée avec soin et avoir passé consciencieusement mon fil dentaire

Vous y croyez ? Vous auriez combien sur 20, vous ? Moi, honnêtement ? 9/20… c’est déjà pas mal !!!


P.S. Je suis vintage mais moderne quand il faut! Après Twitter (que je n'utilise pas beaucoup, faut dire, mais personne ne me suit...), je me suis créée une page Facebook... Do you like me? Say it!

vendredi 17 juillet 2009

Les 5 filles que je voudrais être cet été


J'ai un vilain défaut: j'envie toujours les autres. La vie a toujours l'air plus simple et plus gaie chez les voisins, comme l'herbe est plus verte etc. Bref! Le temps d'un été, voilà celles avec qui j'échangerais bien ma vie (pour mieux l'apprécier après?)

1. Marion Cotillard, parce qu'elle se tappe Johnny Depp dans Public Ennemies et parce que le look rétro années 30 lui va comme un gant.
2. Dita von Teese, évidemment, qui promène à Hollywood son nouveau boyfriend de 25 ans, Louis-Marie de Castelbajac, fils de Jean-Charles et surtout comte! Congratulations!
3. Karen O (chanteuse des Yeah Yeah Yeahs), parce qu'avec son look et son groupe de garçons, c'est la nouvelle Chrissie Hynde
4. Laetitia Casta, parce qu'à 31 ans, elle est rayonnante, enceinte de son troisième enfant, visage du nouveau parfum de Bvlgari (BlvII) et qu'elle incarne Bardot dans un film consacré à Serge Gainsbourg.
5. Paris Jackson, enfin, parce que être la fille de Michael Jackson, même mort, ça doit être quelque chose!