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vendredi 1 mai 2015

Western et compagnie (la vérité sur Station Horizon)

Restaurent Rothis à Steg dans le livre de Yann Gross, chemises Rumble 59 et Isabelle Marant, boots Tony Mora
Vous avez aimé la série de notre télévision nationale Station Horizon? Je me réjouissais tellement, en bonne Valaisanne et fan de l'Amérique. Je n'ai pas raté un épisode, mais bon, il faut bien le dire, cette production était totalement risible. Accents pas crédible, dialogues surréalistes, clichés en rafale même pas drôles, et univers country entièrement pillé dans le livre Horizonville de Yann Gross, que je n'ai pas vu crédité à un seul endroit si je ne m'abuse. Alors rendons à César ce qui est à César, et achetez ce livre merveilleux qui retrace un road trip sociologique de plusieurs mois dans la vallée du Rhône, au contact de ces cow-boys valaisans si attachants. Tout y est, la station service, le bar Cheyenne, la boîte à strip-tease, la line dance, c'est tellement énorme!




En ce vendredi pluvieux premier jour de mai, j'ai ressorti mes santiags, ma chemise Isabelle Marant, et je feuillette avec délice cet excellent livre (vous le trouvez sur cede.ch par exemple), en écoutant le dernier disque de mon cow-boy préféré, le trop mignon Handsome Hank. Bon week-end, bon courage, et rendez-vous à Chippis pour la saison 2 (ou pas).


vendredi 25 octobre 2013

L'an 2000, c'était il y a 13 ans

Année 2000, c'est la folie "Sex & the City". Avec mes copines, on adorait jouer à Carrie, Miranda, Charlotte et Samantha, soit parler de sexe en buvant des Cosmopolitans...


Je n'aime pas les tags, mais j'adore les sauts dans le temps. Aussi ai-je accepté cet exercice proposé par Andreia, répondre à 6 questions entre hier et aujourd'hui. Elle me challenge sur mes 26 ans, hé oui, c'était en l'an 2000, ouch...

Nous sommes en 2000, donc, et j'ai 26 ans...

Ce que je conduis: rien, je n'ai pas encore de voiture et je profite encore pour la dernière année (ou pas, je ne me rappelle plus) du tarif CFF moins de 26 ans!

Où je vis: à Lausanne, je viens d'emménager dans un charmant 3 pièces extrêmement peu cher mais peu lumineux et sans balcon. Je pense y rester 2 ans max, j'ai dû le prendre dans l'urgence, en plus ma soeur qui vient de se séparer débarque avec ses deux chats. Cohabiter nous rappelle notre enfance et notre adolescence puisque nous avons partagé la même chambre jusqu'à ce que je quitte le nid familial à 19 ans pour aller à l'Université à Genève, bien loin de mon Valais natal.

Où je travaille: J'ai fini l'Uni assez précocement (avec une licence et un DES quand même) et je suis déjà journaliste depuis bientôt trois ans au quotidien Le Temps. Cette année-là, je suis "débauchée" comme on dit et j'intègre l'équipe du magazine edelweiss, d'abord comme "web editor" puis comme "rédactrice beauté"...

Qui est dans mon coeur: un rocker au coeur tendre pas encore beaucoup tatoué mais ça va venir (moi aussi d'ailleurs), avec qui je passe toute ma vingtaine. Il me quittera 3 mois avant mes 30 ans.

Mon groupe favori: je suis fan de rock, de métal, d'indus, de gothique, j'aime Nine Inch Nails, Marilyn Manson, Depeche Mode, Korn, Sepultura et les Valaisans de Samael... Mais aussi Tori Amos, Moby ou Massive Attack... mes goûts commencent à changer...

Mon hobby: beaucoup de concerts, de festivals, de soirées, et aller à Londres deux fois par année pour faire le plein de fringues car ici ce n'est pas encore la fête du style!

Moi, Lolita, le tube de l'été 2000 (Alizée), avec Cette année-là, de Yannick, et I'm Outta Love, d'Anastacia...


Nous sommes en 2013, j'ai 39 ans...

Ce que je conduis: une Opel Corsa que j'ai achetée en 2002 et qui en a vu de toutes les couleurs... c'est donc toujours ma première voiture...

Où je vis: dans le même appart qu'il y a 13 ans, et ce n'est pas faute d'avoir essayé de bouger mais j'ai l'impression d'être Bill Murray dans Un jour sans fin et de me réveiller tous les matins dans la même chambre... Je suis coincée ici par différents éléments, personnels, conjoncturels. Mon loyer, inchangé depuis, est devenu ridiculement bas mais je paierais cher pour déménager dans un appartement spacieux, lumineux, avec un grand balcon et la vue sur le lac... Ma soeur est restée 3 ans avec moi, elle a déménagé 5 fois depuis et vit maintenant dans sa propre maison... On n'a pas tout à fait le même caractère!

Où je travaille: après 7 ans de bons et loyaux services à edelweiss, j'ai été "débauchée" par Femina, un autre magazine féminin dont la cible est plus âgée et ça tombe bien, moi aussi! J'y suis depuis 5 ans maintenant... Comme vous le voyez, je n'aime pas beaucoup les changements...

Qui est dans mon coeur: un punk qui gagne sa vie en dessinant des zombies (et aussi un peu des violons), aussi insupportable qu'adorable... La maison, deux enfants, le chien, très peu pour moi, je les laisse à ma petite soeur!

Mon groupe favori: Frank Sinatra, Billie Holiday, Elvis, Johnny Cash, je suis tournée vers le passé depuis une bonne dizaine d'années, mais j'aime aussi toujours le rock, je suis allée voir en concert Metallica, Nick Cave ou Alela Diane... et bien sûr beaucoup de rockabilly, psychobilly et autre groupe rétro comme les Noisy Boys!!!!

Mon hobby: je sors beaucoup moins, je suis très casanière, j'adore lire, regarder des séries TV, cuisiner, écrire sur mon blog, réseauter et aussi lire dans les étoiles.... Voilà, vous savez tout!

en 2013, je suis plus Mad Men que Sex and the City!

vendredi 5 juillet 2013

Mad Men saison 6


A quoi peut bien ressembler une Mad Men Party? A une réunion de Sterling Cooper (ou le nouveau nom à rallonge de l'agence version saison 6)? A une simple soirée 60's où l'on boit beaucoup de Old Fashioned? Doit-on venir déguisé en l'un des personnages? Vous le saurez si vous allez au Watergate ce soir à la fête de mon ami Mr Boogaloo. Moi je n'y serai pas hélas...



Je n'ai pas encore digéré la fin de la saison 6, dont j'ai visionné les 4 derniers épisodes à la suite dimanche dernier (yes, j'avais enfin un ordi sur lequel streamer!). Ne lisez pas le suite si vous ne l'avez pas encore vue.

Mais si oui, dites-moi: quel est le moment que vous avez préféré?

Quand j'ai regardé les deux premiers épisodes, voire même les quatre, je me suis dis: quel ennui! Il ne se passe rien, on tourne en rond, Don est toujours un gros salaud infidèle, la pub un monde de putes et les robes fin 60's/70's vraiment moches. La saison 6 (13 épisodes, comme d'hab), était diffusée le dimanche soir sur amc, et je ne peux pas dire que je me ruais sur la version sous-titrée disponible le lendemain déjà sur les sites de streaming. J'ai pris mon temps, jusqu'à dimanche passé, où pour des raisons pratiques, je n'avais qu'un court créneau pour regarder un moment mes séries préférées. Et j'ai accroché comme jamais, refermant mon portable avec le coeur gros et mille images dans ma tête. Vivement la saison 7!!! Pourtant je déteste les 70's, les hippies et tutti quanti!


Je crois que le moment clé de cette saison, c'est quand Don et Betty se croisent au camp de vacances de leur fils. Ouf, Betty est redevenue elle-même, sexy et sûr d'elle, je n'aimais pas la voir enrobée et complètement engluée dans sa vie de famille recomposée. Là, avec son mini-short et sa décapotable, elle assurait, et Don n'y a pas résisté, évidemment.

 

Don, je le trouve de plus en plus sexy malgré son inéluctable chute. Le premier épisode à Hawaï est juste top esthétiquement parlant. Et malgré sa compulsivité sexuelle et son alcoolisme grandissant, j'ai adoré le voir s'ouvrir peu à peu, surtout l'épisode où il raconte sa vraie enfance aux boss des chocolats Hershey's (orphelin élevé dans une maison de passe). L'équivalent de l'épisode du carrousel Kodak dans la saison 5, je dirais!

Les affaires de l'agence sont un canevas passionnant pour y broder les tourments de chacun de ses membres. Pauvre Peggy, elle n'a vraiment pas de chance, Pete est à baffer comme d'hab, Joan n'est non plus vraiment à son avantage, mais le plus à plaindre est encore Ken qui perd carrément un oeil à cause des dirigeants fous de Chevrolet, le plus gros client de SCDP... Quant à Sally, en pleine crise d'adolescence, elle devient un personnage clé... Bref, il y a quand même de quoi faire au niveau actions et émotions, je retire tout ce que j'ai dit sur cette saison 6. L'enjeu du dernier épisode étant "qui va aller en Californie pour ouvrir un bureau sur la côté Ouest", j'imagine que la prochaine saison sera très ensoleillée.



Et avec ou sans Megan? Suspens!!!! Mais elle a fini par m'énerver avec ses grandes dents!
 

Et vous alors? Dites-moi tout!

dimanche 10 février 2013

J'ai regardé les nouvelles séries TV girly

Voilà un petit moment que je ne vous ai pas parlé de séries TV... J'avoue que depuis Downton Abbey, j'ai bien dû trouver d'autres sources de ravissement vintage pour tenir jusqu'à la saison 4 (imminente, paraît-il). J'ai eu les 5 épisodes de Mildred Pierce généreusement diffusé par France 3 que j'ai adoré mais je suis restée sur ma faim, cela reste une mini-série... et c'est si triste, j'en ai été toute remuée...


La RTS nous fait aussi le plaisir de passer deux épisodes de PanAm le dimanche après-midi, je suis fan! Je croyais que c'était une série un peu mièvre qui racontait les histoires d'amour entre hôtesses et pilotes. Il y a en, bien sûr, mais chaque épisode a un vrai scénario qui parle de la guerre froide, des émeutes en Haïti ou de l'assassinat de Kennedy. On croche.


J'ai mis mon cerveau sur off pendant les vacances de Noël et me suis passée les deux premières saisons de Pretty Little Liars en streaming. Je pensais pas qu'on pouvait tenir aussi longtemps sur une idée aussi mince. Alison disparaît lors d'une soirée avec ses 4 meilleures amies qui commencent à recevoir des messages de l'au-delà signé A. un an après les faits, au moment où le corps de la jeune fille est retrouvé. Toutes ont une bonne raison de l'avoir tuée et des secrets inavouables qui sont peu à peu déterrés. Un Gossip Girl à la sauce I know what you did last summer, c'est très prenant parce qu'on a envie de savoir, comme dans Gossip Girl!!!! C'est assez gore et glamour à la fois, très teenage mais les grands auront du plaisir à trouver dans le rôles des parents Piper de Charmed, Chad Lowe et Laura Leighton (de Beverly Hills et Melrose Place).

J'ai essayé de regarder New Girl, avec Zooey Deschanel mais elle est vraiment trop insupportable et pas du tout crédible dans le rôle de la pauvre fille. Je zappe!


Mais ma préférée dans le tas est la fameuse Girls, de et avec Lena Dunham! Cette fille est folle et elle a bien mérité ses deux Golden Globes (meilleure série et meilleure actrice de série)! C'est très éloigné de moi, ces pauvres petites New-yorkaises de Williamsburg qui trouvent pas de boulot et ont des parents juifs trop bizarres, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai adoré. Leurs relations amoureuses sont improbables et leur amitié complètement loufoque. Hanna est donc joué par Lena elle-même et on comprend bien que le scénario ne doit pas être très éloigné de sa vraie vie (hum hum). Elle colloque (au début en tout cas) avec sa meilleure amie Marnie (quel prénom génial). Il y a encore Jessa, l'excentrique cousine anglaise délurée et Shoshanna, la coincée toquée. Caricaturale mais hilarant et efficace! J'ai regardé la première saison en streaming et chouette, il y en a déjà des épisodes de la deuxième.

Et vous, vous regardez quoi en ce moment?

jeudi 6 septembre 2012

Mad Men 5, quelle saison! (attention, spoilers)



La meilleure nouvelle de la semaine, c'est d'avoir lu quelque part qu'il y aurait au moins 8 saisons de Mad Men. Parce que là, je viens de terminer la saison 5, et je suis déjà en manque. Que d'émotions dans ces 13 épisodes (mais pourquoi faire des saisons si courtes?), je trouve que les scénaristes ont vraiment assuré pour la suite des aventures de Don Draper, ses potes et ses femmes...

Il y a d'abord tout le contexte historique qui nourrit copieusement la trame. Mais les personnages ensuite évoluent vers des voies aussi captivantes que déprimantes. Ahhh, l'existentialisme! On est cette fois en 1967, les jupes ont raccourci, la musique a changé, la société de consommation est à son comble, mais la situation des femmes toujours peu enviable...


Le principal atout, c'est indéniablement Megan, la nouvelle femme de Don. Moins geignarde que Betty, elle est sûre d'elle, carriériste et optimiste... mais elle va vite déchanter... Cela m'a rendue vraiment triste de la voir virer hystérique jusque parce que Don se comporte comme un vrai macho et qu'il la blesse involontairement de manière répétée. Ca me rappelle quelque chose.... Enfin bref, ces deux là vont droit dans le mur et on est là, spectateur impuissant de ce désastre annoncé, quelle tristesse...

 Outre ses looks et sa coiffure toujours impeccables, Megan représente comme Betty dans les saisons précédentes la femme typique de cette décennie qui a tout pour être heureuse mais dépérit dans une cage dorée. Femme du patron, elle obtient sans effort un poste chez les créatifs mais n'arrive pas à s'imposer. Comme son rêve de toujours était d'être comédienne, elle profite du confort matériel que lui offre son mariage pour tenter une carrière dans le théâtre qui s'avère désastreuse... Déprimant, déprimant, déprimant, comme si tous ces personnages n'arrivaient jamais en fin de compte à être heureux (tous, sans exception, de Roger qui prend du LSD et divorce, l'insupportable Pete qui pète un plomb dans sa banlieue endormie, Peggy qui quitte son fiancé et démissionne aussi de l'agence, et Lane Pryce, mon dieu, pauvre Lane...).


Betty... parlons-en. Se remarier n'a pas arrangé sa dépression et la voilà obèse en train de suivre les réunions Weight Watchers! Je me suis pissé dessus de rire! Bon, pas facile de gérer une garde partagée quand son ex vit dans un appartement sublime à Manhattan avec sa nouvelle femme plus jeune, plus cool, plus tout... Elle reste pourtant totalement inadéquate quand sa petite Sally a ses premières règles. Bref, ce n'est plus ma préférée!


Ma préférée, ça reste Joan, non pas parce que c'est celle qui me ressemble le plus physiquement, mais elle assure, en éjectant son mari psychopathe et en prenant du grade d'une façon dégradante mais qu'elle assume la tête (et la poitrine) haute. Sacrée Joan...


Et puis il y a tous les clins d'oeil. Don qui traque les Rolling Stones dans les back-stages de leur concert pour satisfaire la demande d'un client. Megan qui se lance dans une chanson des yé-yé, cadeau d'anniversaire pour son mari (qui devient quadra, sacré tournant aussi). Le Zou-bisou-bisou qu'elle lui susurre lui vaudra la célébrité sur youTube mais signera sa mort sociale chez Sterling-Cooper-Draper-Pryce.



Le dernier épisode se termine sur le magnifique tube de Nancy Sinatra, You only live twice, générique du James Bond du même nom et samplé dans le Millennium de Robbie Williams... Et l'on voit ce cher Don commandant un old fashioned dans un bar très chic, aussitôt abordé par deux jeunes femmes pas farouches.... Sacré Don, il aura tenu une saison dans le rôle du gentil mari!


Vivement la suite!

dimanche 15 juillet 2012

Qu'est-ce qui fait l'été?



Je vais vous le dire franchement: je passe un sale été. Ce n'est pas le premier, ni le dernier sans doute, mais là, j'accumule les revers de fortune (la faute à Saturne en carré avec mon Soleil natal qui me met de sacrés bâtons dans les roues). Le dernier est arrivé hier dans ma boîte aux lettres: mon dossier en retour pour l'appart de mes rêves pour lequel j'étais prête à beaucoup de sacrifices et qui m'est passé sous le nez alors que l'affaire semblait dans le sac. Bref, ça ne sert à rien d'y repenser encore et encore, je n'avais pas une grande marge de manoeuvre et c'est ainsi, voilà. Je n'ai pas réservé de vacances parce que je pensais déménager, au lieu de ça je vais passer deux semaines à regarder le plafond dans mon appart sans balcon et son soleil. Super. J'essaie de me raccrocher aux choses que j'aime. Et l'arrivée dans mon courrier au boulot du dernier Elizabeth George (qui ne paraîtra qu'en octobre) m'a presque réconciliée avec la vie! Je l'ai mis sur ma pile de polars préparée pour l'été, ce sera ma prochaine lecture, dès que j'aurais fini de regarder cette putain de série qui m'a complètement scotchée: Revenge! Découvrez le trailer là, c'est de la balle!

Ensuite, ben j'ai craqué assez vite pour les fringues, malgré mes promesses. En passant à la boutique Laboratoire, je me suis offerte une blouse à carreau et une jupe en jeans avec bordure en tissu vichy et fleurs de la collection Rebel Rebel, pour fêter mes kilos envolés. Je fais encore un poids largement supérieur à ce qui pourrait paraître décent mais c'est marrant comme tout est relatif: après avec atteint un chiffre record, celui-ci me paraît merveilleux et je suis toute contente de rentrer dans du... 42! Je suis bien humble, n'est-ce pas, mais ne serait-ce pas la clé du bonheur? Accepter ce qu'on est et ce qu'on a? C'est ce que je suis en train d'apprendre, au cours de ces semaines désespérément ternes...

Quatre produits tendrement verts travaillent aussi à adoucir mon quotidien. La délicate senteur de Cologne de Mugler que j'ai déjà présentée, comme ma crème radieuse à l'huile essentielle et eau d'angélique bio, de L'Occitane. Je prends particulièrement soin de ma peau pendant ce régime parce qu'à mon âge, on dit qu'il faut choisir entre le visage et les fesses, et certaines personne m'ont déjà fait remarquer que cela se voyait beaucoup à mes joues creusées que j'avais maigri. Noooooon, c'est justement ce que je ne voulais pas! Je me tartine donc avidement de sérums, crèmes de jour et autres élixirs réparateurs de nuit! J'ai aussi ouvert un nouveau tube de crème pour les mains que je gardais précieusement dans ma réserve de cosmétiques, aux herbes secrètes de La Bastidiane (chez Marionnaud). Ca sent le foin  et les sentiers bordés de petites fleurs, c'est un délice! A l'huile d'olive AOC de Provence, huile essentielle de romarin, extrait de calendula, d'argousier et de mimosa! On se croirait dans le Var! Je prends soin de mes mains donc et aussi de mes pieds avec cette huile de bain lactée Dr. Pierre Ricaud qui prépare à la pédicure, indispensable quand on marche pieds nus toute la journée comme moi (pas dans la rue, hein, je ne suis pas une hippie, mais chez moi et au job, c'est bare foot all the time!)


Et comme je ne partirai pas en vacances cette année, je me console avec les cadeaux que mes amis me ramènent de leurs voyages fantastiques... Du Japon, merci à S. et à O. qui ne se connaissent pas mais me connaissent bien, moi! Kawaï!

Et merci aussi à M. pour ce ravissant cupcake-boîte à secrets, qui a traversé les océans tout coincé dans ses bagages pour arriver du Vietnam chez moi, où il est bien sûr complètement raccord avec toute la déco!


dimanche 13 novembre 2011

Deux disques, un livre et deux séries TV

Beau programme pour un dimanche, non? Je suis désolée, je me rends compte que je ne vous parle pas beaucoup de cosmétiques... Faut dire que je suis adepte du maquillage minimaliste, à part mon sacro-saint rouge à lèvres, je suis toujours aussi nulle pour me faire des coiffures de pin-ups et question soin, je suis de plus en plus minimaliste également, adepte du bio et du less is more... Bref, je vous promets tout bientôt un billet cocooning avec plein de produits qui adouciront votre hiver mais pour l'instant, il fait si chaud que j'ai presque envie de ressortir ma panoplie monoï!

Malgré la météo clémente, je suis déjà entrée en mode hibernation. Ne comptez pas sur moi pour me montrer dans les soirées mondaines, je suis plus difficile à avoir que Micheline Calmy Rey (heu, c'est tout ce qui m'est venu comme comparaison). Vendredi, j'ai zappé l'inauguration du prometteur institut Ethnicia, à Lausanne, un concept original de beauté multi ethnique, c'est-à-dire sans segmentation. On peut venir s'y faire dorloter que l'on soit noire, blanche ou jaune, les esthéticiennes maîtrisent tous les types de peaux et de cheveux et le salon propose coiffure, maquillage, soins du visage, soin du corps, amincissement, conseil en image. Vous pouvez lire le portrait de la fondatrice de la chaîne, Hapsatou Sy, dans Femina, une fille venue des banlieues à la tête d'un véritable empire puisque le salon Ethnicia de Lausanne est le 25e franchisé.

Et en ce moment même, je devrais être au charmant thé gourmand organisé par Barbara de la boutique Viva Frida et Erelle, créatrice de Baies d'Erelle, pour présenter leurs collections respectives. Pardon Mesdames, je suis à 100m de vous et incapable de me motiver... Un peu trop fêté le premier anniversaire du Zooburger, qui vous accueille justement cet après-midi peut-être... Next time!


Bref, je préfère bouquiner sous ma couette en écoutant de la musique et quand j'en ai marre, je mate un épisode ou deux de mes séries du moment. Question lecture, le dernier livre que j'ai adoré, c'est la réédition du best-seller des années 50 Rien n'est trop beau, de Rona Jaffé. Toutes les jeunes femmes de l'époque se sont reconnues dans ce portait croisé de cinq employées d'une maison d'édition qui découvrent le monde du travail à Manhattan tout en n'attendant qu'une chose: trouver un mari! Une sorte de Mad Men au féminin et complètement d'époque (le roman est sorti en 58). On se prend particulièrement d'affection pour l'héroïne principale Caroline Bender dans laquelle l'auteure a dû mettre beaucoup d'elle-même puisque le livre est inspiré de sa propre vie. Rona Jaffe a d'ailleurs préfacé cette réédition juste avant de mourir, en 2005.


Question musique, cela fait un moment que j'avais ces disques sous le coude et que je voulais en faire une petite chronique... Ce n'est qu'aujourd'hui en cherchant des infos que j'ai remarqué qu'il s'agissait de la même chanteuse, Brandy Butler, from Philadelphia, Pennsylvania, une vraie chanteuse soul tombée des sixties et de la Motown directement dans la Suisse de 2011! Elle prête donc sa voix au combo zurichois Chamber Soul sur l'album Featurism qui accueille une pelletée d'artistes suisses en invités, dont le quatuor à cordes The Galatea Quartett et notre rappeur national Stress.



Le deuxième projet est plus funky. Brandy Butler & The Fonxionaires ont mis 14 titres dans leur shaker pour un disque remuant. Il s'intitule Don't want nothin' et ça commence par Bugaloo Baby, oh yé! L'album vient de sortir (4 novembre), allez-y, c'est de la bonne! Ecoutez plutôt:



Et pour terminer, merci le streaming, j'ai bientôt fini la première saison de Downton Abbey, une série anglaise qui fait un carton (des prix par milliers lors des Emmy Awards). L'histoire d'une famille d'artistos qui voit ses héritiers engloutis dans le naufrage du Titanic (on est donc en 1912, en pleine époque édouardienne) et qui risque dès lors de perdre son incroyable domaine, Downton Abbey, si le comte n'arrive pas à marier sa fille aînée au nouvel héritier. Protocole et belles toilettes dans une Angleterre en pleine révolution, pour les femmes mais aussi pour les domestiques cantonnés depuis toujours dans leur classe sociale.




Quand les tea times brittons avec un balai dans le cul me barbent, je traverse l'océan et change de décennie avec Boardwalk Empire, qui retrace l'histoire d'Atlantic City au temps de la Prohibition, avec Steve Buscemi en politicien corrompu et Michael Pitt en petite frappe de la pègre, nettement plus décadent. Avec ce point commun qui me surprend à chaque fois: les femmes n'avaient vraiment pas la vie facile avant les années septante....

Boardwalk empire est diffusé dès ce soir sur TSR1, deux épisodes dès 22h40. Le premier est vraiment un chef d'oeuvre de reconstitution. Normal, il a été réalisé par le roi du cinéma de gangsters, Martin Scorsese, par ailleurs producteur de la série!

mardi 3 novembre 2009

Les pissenlits par la racine


Quand Amélie Poulain rencontre Six Feet Under, cela donne Pushing Daisies, une série américaine kitsch et morbide à la fois (oui parfaitement, c'est possible). Je me suis fait dernièrement la première saison pour lutter contre une sale déprime et ça a marché! Le scénario est délirant. Ned a découvert tragiquement quand il était petit qu'il pouvait ressusciter les gens en les touchants du doigt. Hélas s'il les retouche, ils meurent définitivement et s'il ne le fait pas, une autre personne décède. Devenu adulte et pâtissier (pie maker, beaucoup plus joli en anglais), il assiste un détective privé et chasseur de primes en faisant parler une dernière fois les morts et leur faire cracher leurs secrets. Mais un jour il tombe sur sa voisine d'enfance dont il était amoureux et ne peut se résoudre à la perdre. Malheureusement, il ne pourra plus jamais la toucher pour ne pas la voir mourir à nouveau. Les deux tourteraux vivent donc un amour platonique dans un décor intemporel fait de tapisseries fleuries, de sols en damier, de Chevrolet et de robes 50's. Deux saisons disponibles en DVD ou en streaming.