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vendredi 5 juillet 2013

Mad Men saison 6


A quoi peut bien ressembler une Mad Men Party? A une réunion de Sterling Cooper (ou le nouveau nom à rallonge de l'agence version saison 6)? A une simple soirée 60's où l'on boit beaucoup de Old Fashioned? Doit-on venir déguisé en l'un des personnages? Vous le saurez si vous allez au Watergate ce soir à la fête de mon ami Mr Boogaloo. Moi je n'y serai pas hélas...



Je n'ai pas encore digéré la fin de la saison 6, dont j'ai visionné les 4 derniers épisodes à la suite dimanche dernier (yes, j'avais enfin un ordi sur lequel streamer!). Ne lisez pas le suite si vous ne l'avez pas encore vue.

Mais si oui, dites-moi: quel est le moment que vous avez préféré?

Quand j'ai regardé les deux premiers épisodes, voire même les quatre, je me suis dis: quel ennui! Il ne se passe rien, on tourne en rond, Don est toujours un gros salaud infidèle, la pub un monde de putes et les robes fin 60's/70's vraiment moches. La saison 6 (13 épisodes, comme d'hab), était diffusée le dimanche soir sur amc, et je ne peux pas dire que je me ruais sur la version sous-titrée disponible le lendemain déjà sur les sites de streaming. J'ai pris mon temps, jusqu'à dimanche passé, où pour des raisons pratiques, je n'avais qu'un court créneau pour regarder un moment mes séries préférées. Et j'ai accroché comme jamais, refermant mon portable avec le coeur gros et mille images dans ma tête. Vivement la saison 7!!! Pourtant je déteste les 70's, les hippies et tutti quanti!


Je crois que le moment clé de cette saison, c'est quand Don et Betty se croisent au camp de vacances de leur fils. Ouf, Betty est redevenue elle-même, sexy et sûr d'elle, je n'aimais pas la voir enrobée et complètement engluée dans sa vie de famille recomposée. Là, avec son mini-short et sa décapotable, elle assurait, et Don n'y a pas résisté, évidemment.

 

Don, je le trouve de plus en plus sexy malgré son inéluctable chute. Le premier épisode à Hawaï est juste top esthétiquement parlant. Et malgré sa compulsivité sexuelle et son alcoolisme grandissant, j'ai adoré le voir s'ouvrir peu à peu, surtout l'épisode où il raconte sa vraie enfance aux boss des chocolats Hershey's (orphelin élevé dans une maison de passe). L'équivalent de l'épisode du carrousel Kodak dans la saison 5, je dirais!

Les affaires de l'agence sont un canevas passionnant pour y broder les tourments de chacun de ses membres. Pauvre Peggy, elle n'a vraiment pas de chance, Pete est à baffer comme d'hab, Joan n'est non plus vraiment à son avantage, mais le plus à plaindre est encore Ken qui perd carrément un oeil à cause des dirigeants fous de Chevrolet, le plus gros client de SCDP... Quant à Sally, en pleine crise d'adolescence, elle devient un personnage clé... Bref, il y a quand même de quoi faire au niveau actions et émotions, je retire tout ce que j'ai dit sur cette saison 6. L'enjeu du dernier épisode étant "qui va aller en Californie pour ouvrir un bureau sur la côté Ouest", j'imagine que la prochaine saison sera très ensoleillée.



Et avec ou sans Megan? Suspens!!!! Mais elle a fini par m'énerver avec ses grandes dents!
 

Et vous alors? Dites-moi tout!

samedi 22 septembre 2012

Cette année-là (1962)

Pas de billet hier pour cause de vilaine GDB (no comment). Nous avons en effet fêté dignement les 50 ans de Femina jeudi soir lors d'un cocktail dinatoire (plus cocktail que dinatoire en réalité) suivi d'une soirée 60's. L'occasion de sortir l'une de mes plus jolies robes (et vraie vintage) de chez Chabada.


Marrant de voir toutes mes collègues "déguisées" et très très glamour puisque nous avons eu la chance d'être bichonnées par toute une armada de coiffeurs et de maquilleurs  de chez Lancôme, Yves Saint Laurent et Giorgio Armani (merci L'Oréal, nous le valons plus que bien).

 
Moi je me suis débrouillée toute seule avec un maquillage basique (BB Cream, poudre, blush, ombre à paupière bleu clair, eyeliner, mascara avec un beau rouge framboise Estée Lauder) et une coupe de cheveux simplissime, frange en rouleau et queue de cheval haute légèrement retournée pour un bombé 60's.

Bon je me suis aussi fendue d'une jolie manucure menthe à pois blanc (et pas rose pour ne pas faire trop gros bonbon) assortie à mon sac "siège de chevrolet bel air"!

Robe 60's Chabada Vintage
Ballerines en vichy rouge pâle André
Cardigan en coton ajouré Mango
Sac "Cloé" Lili Cerise

 

Et vive le cosmopolitan (et Femina of course qui célèbre son jubilé avec une paire de Converse collector)!



jeudi 6 septembre 2012

Mad Men 5, quelle saison! (attention, spoilers)



La meilleure nouvelle de la semaine, c'est d'avoir lu quelque part qu'il y aurait au moins 8 saisons de Mad Men. Parce que là, je viens de terminer la saison 5, et je suis déjà en manque. Que d'émotions dans ces 13 épisodes (mais pourquoi faire des saisons si courtes?), je trouve que les scénaristes ont vraiment assuré pour la suite des aventures de Don Draper, ses potes et ses femmes...

Il y a d'abord tout le contexte historique qui nourrit copieusement la trame. Mais les personnages ensuite évoluent vers des voies aussi captivantes que déprimantes. Ahhh, l'existentialisme! On est cette fois en 1967, les jupes ont raccourci, la musique a changé, la société de consommation est à son comble, mais la situation des femmes toujours peu enviable...


Le principal atout, c'est indéniablement Megan, la nouvelle femme de Don. Moins geignarde que Betty, elle est sûre d'elle, carriériste et optimiste... mais elle va vite déchanter... Cela m'a rendue vraiment triste de la voir virer hystérique jusque parce que Don se comporte comme un vrai macho et qu'il la blesse involontairement de manière répétée. Ca me rappelle quelque chose.... Enfin bref, ces deux là vont droit dans le mur et on est là, spectateur impuissant de ce désastre annoncé, quelle tristesse...

 Outre ses looks et sa coiffure toujours impeccables, Megan représente comme Betty dans les saisons précédentes la femme typique de cette décennie qui a tout pour être heureuse mais dépérit dans une cage dorée. Femme du patron, elle obtient sans effort un poste chez les créatifs mais n'arrive pas à s'imposer. Comme son rêve de toujours était d'être comédienne, elle profite du confort matériel que lui offre son mariage pour tenter une carrière dans le théâtre qui s'avère désastreuse... Déprimant, déprimant, déprimant, comme si tous ces personnages n'arrivaient jamais en fin de compte à être heureux (tous, sans exception, de Roger qui prend du LSD et divorce, l'insupportable Pete qui pète un plomb dans sa banlieue endormie, Peggy qui quitte son fiancé et démissionne aussi de l'agence, et Lane Pryce, mon dieu, pauvre Lane...).


Betty... parlons-en. Se remarier n'a pas arrangé sa dépression et la voilà obèse en train de suivre les réunions Weight Watchers! Je me suis pissé dessus de rire! Bon, pas facile de gérer une garde partagée quand son ex vit dans un appartement sublime à Manhattan avec sa nouvelle femme plus jeune, plus cool, plus tout... Elle reste pourtant totalement inadéquate quand sa petite Sally a ses premières règles. Bref, ce n'est plus ma préférée!


Ma préférée, ça reste Joan, non pas parce que c'est celle qui me ressemble le plus physiquement, mais elle assure, en éjectant son mari psychopathe et en prenant du grade d'une façon dégradante mais qu'elle assume la tête (et la poitrine) haute. Sacrée Joan...


Et puis il y a tous les clins d'oeil. Don qui traque les Rolling Stones dans les back-stages de leur concert pour satisfaire la demande d'un client. Megan qui se lance dans une chanson des yé-yé, cadeau d'anniversaire pour son mari (qui devient quadra, sacré tournant aussi). Le Zou-bisou-bisou qu'elle lui susurre lui vaudra la célébrité sur youTube mais signera sa mort sociale chez Sterling-Cooper-Draper-Pryce.



Le dernier épisode se termine sur le magnifique tube de Nancy Sinatra, You only live twice, générique du James Bond du même nom et samplé dans le Millennium de Robbie Williams... Et l'on voit ce cher Don commandant un old fashioned dans un bar très chic, aussitôt abordé par deux jeunes femmes pas farouches.... Sacré Don, il aura tenu une saison dans le rôle du gentil mari!


Vivement la suite!