Mardi GRAS et autres considérations diététiques

Aujourd'hui c'est Mardi Gras. Hasard du calendrier, j'ai bouclé un dossier de 5 pages "pour se réconcilier avec son corps". Ou le syndrome du cordonnier mal chaussé. Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de diététique et de poids... Le mien.

J'en ai écrit des articles sur la remise en forme printanière et les bonnes résolutions pour se composer l'assiette parfaite au quotidien. Et pourtant, je ne comprends toujours rien... J'adore les blogs de Stéphanie et Caroline, chacune dans leur genre, parce qu'elles n'en font pas une maladie. Moi j'ai trouvé la parade "pin-up", mettre en valeur des formes très 50's façon Joan Harris dans Mad Men. Pour ne rien vous cacher, j'ai pris 20 kilos en 10 ans. Ai-je changé quelque chose à mon alimentation? Non. Un jour, j'ai eu 25 ans et j'ai pris 12 kilos cette année-là, un par mois... Seule explication, je suis passée de la vie d'étudiante à la vie active, c'est-à-dire pas très active, assise 8 heures par jour sur une chaise de bureau. J'ai fait une dépression quand l'aiguille de la balance a dépassé le 6 de 60 sans savoir qu'un jour, exactement 10 ans plus tard, elle dépasserait le 7 de 70 SANS QUE JE PUISSE VRAIMENT Y FAIRE QUELQUE CHOSE!!! Aujourd'hui je donnerais n'importe quoi pour refaire 63 kilos, mais je n'y arrive pas. J'aime manger, je suis gourmande, j'ingurgite sans doute de trop grosses portions et des trucs trop gras et trop salés. Par miracle, je ne suis pas dingue de chocolat mais d'avantage de salami et de cheddar. Je ne céderai jamais aux sirènes des régimes car je sais pour l'avoir écrit maintes fois, CA NE MARCHE PAS! J'essaie plutôt de devenir une "mangeuse régulée" à la mode Zermati mais je ne vois pas comment je pourrais retrouver un poids normal sans me restreindre d'un côté ou d'un autre.

Je suis donc passé d'un BMI de 19 à un BMI de 25, les deux extrêmes de ce qui est considéré comme normal. Mais ce n'est pas possible, je refuse de m'habiller en 44 (46 français). J'ai donc fait des sacrées économies en ne m'achetant RIEN ces derniers mois. J'hésite à dépenser cet argent dans une consultation quelconque (une coach nutritionniste?) ou une méthode miracle qui fait fondre la graisse (quelqu'un a essayé le thermage???). Je crois fermement comme l'avait découvert l'une de mes collègues (appelons-là Maestra) que la nourriture ne compte que pour un sixième dans notre poids. L'hérédité y est pour moitié. Nourriture, activité physique et émotions se partagent l'autre moitié. Donc t'y bouffe, t'y bouffe pas, t'y crève quand même... Ma mère et ma soeur se battent contre les mêmes problèmes que moi alors qu'on ne mange pas du tout la même chose et qu'on n'a pas du tout le même rythme de vie... Je fais du yoga et du Pilates deux fois par semaine, mais ce n'est pas assez cardio. Je vais travailler à pied ou à vélo l'été, mais ca ne change rien. Alors quoi? Baisser les bras et accepter qu'un jour, je fasse 80, puis 90 kilos, comme feu ma grand-mère??? Je n'sais plus les filles, je n'sais plus...

En attendant, je vais faire le Carême, comme à l'école primaire, le Carême du fromage!!! Ceci est donc mon dernier plat cheesy... Ca va être dur et en même temps ce n'est pas grand chose... Verdict dans 40 jours!