Comment naît une crème

Ces derniers mois, j'ai suivi et participé à une expérience super drôle: l'élaboration d'une nouvelle crème pour le visage. Je vous avais parlé ici de Valeve, cette petite marque de soins pour le corps à l'abricot qui m'avait passablement convaincue (et tous les gens à qui j'en ai offert), quatre produits tout simples sans huile de palme, sans parabens, à l'extrait d'abricot du Valais, avec une empreinte carbone risible puisque tout est fabriqué entre Salins et Aigle puis distribué depuis Valeyres-sous-Rances, près d'Yverdon. Pour survivre, l'initiateur de cet ambitieux projet n'avait pas le choix que de se développer. Pour compléter son assortiment composé d'une crème pour les mains, d'un lait pour le corps, d'un gel douche gommant et d'une crème pour les pieds, il a demandé au laboratoire avec qui il travaille de lui fabriquer un soin visage hydratant 24h accompagné d'un sérum avec ces mêmes extraits d'abricot et un autre extrait valaisan, tiré de l'edelweiss. Il m'a proposé de participer aux tests des différents échantillons, en tant que journaliste spécialisée dans la beauté depuis bientôt 10 ans! J'ai trouvé l'idée amusante mais je ne pensais pas que ce serait si difficile de juger un produit en sachant tous les enjeux d'une telle entreprise. J'ai trop souvent interviewé des gens fantastiques qui se lançaient dans l'aventure des cosmétiques et avaient disparu avec toutes leurs économies deux ans plus tard... On ne se rend pas compte de l'investissement et de la difficulté de faire connaître un nouveau produit, aussi merveilleux soit-il. Alors voilà, si la crème pour le visage m'a tout de suite convaincue par son efficacité, sa texture fine et onctueuse et son odeur discrète, j'ai eu plus de peine avec le sérum et surtout à dire comment l'améliorer. Vous pourrez découvrir le reportage en entier dans le Femina de demain (je vous mettrai le lien dès que je peux!) et acheter cette petite crème prodige dès lundi dans les Sunstore et les pharmacies Capitole au prix de 44 fr. www.valeve.ch.