Beau programme pour un dimanche, non? Je suis désolée, je me rends compte que je ne vous parle pas beaucoup de cosmétiques... Faut dire que je suis adepte du maquillage minimaliste, à part mon sacro-saint rouge à lèvres, je suis toujours aussi nulle pour me faire des coiffures de pin-ups et question soin, je suis de plus en plus minimaliste également, adepte du bio et du less is more... Bref, je vous promets tout bientôt un billet cocooning avec plein de produits qui adouciront votre hiver mais pour l'instant, il fait si chaud que j'ai presque envie de ressortir ma panoplie monoï!
Malgré la météo clémente, je suis déjà entrée en mode hibernation. Ne comptez pas sur moi pour me montrer dans les soirées mondaines, je suis plus difficile à avoir que Micheline Calmy Rey (heu, c'est tout ce qui m'est venu comme comparaison). Vendredi, j'ai zappé l'inauguration du prometteur institut Ethnicia, à Lausanne, un concept original de beauté multi ethnique, c'est-à-dire sans segmentation. On peut venir s'y faire dorloter que l'on soit noire, blanche ou jaune, les esthéticiennes maîtrisent tous les types de peaux et de cheveux et le salon propose coiffure, maquillage, soins du visage, soin du corps, amincissement, conseil en image. Vous pouvez lire le portrait de la fondatrice de la chaîne, Hapsatou Sy, dans Femina, une fille venue des banlieues à la tête d'un véritable empire puisque le salon Ethnicia de Lausanne est le 25e franchisé.
Et en ce moment même, je devrais être au charmant thé gourmand organisé par Barbara de la boutique Viva Frida et Erelle, créatrice de Baies d'Erelle, pour présenter leurs collections respectives. Pardon Mesdames, je suis à 100m de vous et incapable de me motiver... Un peu trop fêté le premier anniversaire du Zooburger, qui vous accueille justement cet après-midi peut-être... Next time!
Bref, je préfère bouquiner sous ma couette en écoutant de la musique et quand j'en ai marre, je mate un épisode ou deux de mes séries du moment. Question lecture, le dernier livre que j'ai adoré, c'est la réédition du best-seller des années 50 Rien n'est trop beau, de Rona Jaffé. Toutes les jeunes femmes de l'époque se sont reconnues dans ce portait croisé de cinq employées d'une maison d'édition qui découvrent le monde du travail à Manhattan tout en n'attendant qu'une chose: trouver un mari! Une sorte de Mad Men au féminin et complètement d'époque (le roman est sorti en 58). On se prend particulièrement d'affection pour l'héroïne principale Caroline Bender dans laquelle l'auteure a dû mettre beaucoup d'elle-même puisque le livre est inspiré de sa propre vie. Rona Jaffe a d'ailleurs préfacé cette réédition juste avant de mourir, en 2005.
Question musique, cela fait un moment que j'avais ces disques sous le coude et que je voulais en faire une petite chronique... Ce n'est qu'aujourd'hui en cherchant des infos que j'ai remarqué qu'il s'agissait de la même chanteuse, Brandy Butler, from Philadelphia, Pennsylvania, une vraie chanteuse soul tombée des sixties et de la Motown directement dans la Suisse de 2011! Elle prête donc sa voix au combo zurichois Chamber Soul sur l'album Featurism qui accueille une pelletée d'artistes suisses en invités, dont le quatuor à cordes The Galatea Quartett et notre rappeur national Stress.
Le deuxième projet est plus funky. Brandy Butler & The Fonxionaires ont mis 14 titres dans leur shaker pour un disque remuant. Il s'intitule Don't want nothin' et ça commence par Bugaloo Baby, oh yé! L'album vient de sortir (4 novembre), allez-y, c'est de la bonne! Ecoutez plutôt:
Et pour terminer, merci le streaming, j'ai bientôt fini la première saison de Downton Abbey, une série anglaise qui fait un carton (des prix par milliers lors des Emmy Awards). L'histoire d'une famille d'artistos qui voit ses héritiers engloutis dans le naufrage du Titanic (on est donc en 1912, en pleine époque édouardienne) et qui risque dès lors de perdre son incroyable domaine, Downton Abbey, si le comte n'arrive pas à marier sa fille aînée au nouvel héritier. Protocole et belles toilettes dans une Angleterre en pleine révolution, pour les femmes mais aussi pour les domestiques cantonnés depuis toujours dans leur classe sociale.
Quand les tea times brittons avec un balai dans le cul me barbent, je traverse l'océan et change de décennie avec Boardwalk Empire, qui retrace l'histoire d'Atlantic City au temps de la Prohibition, avec Steve Buscemi en politicien corrompu et Michael Pitt en petite frappe de la pègre, nettement plus décadent. Avec ce point commun qui me surprend à chaque fois: les femmes n'avaient vraiment pas la vie facile avant les années septante....
Boardwalk empire est diffusé dès ce soir sur TSR1, deux épisodes dès 22h40. Le premier est vraiment un chef d'oeuvre de reconstitution. Normal, il a été réalisé par le roi du cinéma de gangsters, Martin Scorsese, par ailleurs producteur de la série!
La comparaison avec Micheline!!! Trop fort! :-)
RépondreSupprimerBelles découvertes musicales, merci Polly-Dolly!
merci pour ces découvertes ! pas mal du tout ! de quoi occuper nos belles soirées d'hiver !
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