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lundi 22 avril 2019

Fleuris mais doux, les parfums au néroli

 
Autant j'essaie de faire des efforts dans ma consommation de produits de beauté, autant je suis une inconditionnelle de parfums. Je ne peux pas sortir de chez moi sans m'être aspergée d'au moins deux différents, un sur la peau et un sur mon écharpe et mon manteau, chacun ses tocs, hein? Mais au final, je pense que si je devais les acheter, ce qui n'arrive pas souvent, lol, je reviendrais à des coutumes anciennes, soit une bouteille par an, à Noël (le cauchemar des grands distributeurs)...

En vérité, il y a peu de senteurs qui me séduisent et surtout, qui tournent bien sur moi. J'aime les odeurs poudrées, donc souvent boisées (mon must hivernal, Cèdre, de Serge Lutens) et les odeurs de monoï en été (mon must, Bronze Goddess, d'Estée Lauder).

Dernièrement, j'ai ramené ces trois flacons chez moi que j'adore, bien qu'au final je ne porte que le premier, le petit avec son bouchon carré blanc. La marque a une jolie histoire. Valeur Absolue, c'est l'aventure d'une femme entrepreneuse d'ici (canton de Vaud, Suisse), Bénédicte, une passionnée qui a osé le pari de senteurs naturelles, certifiées ECO CERT, une gageure. Les ingrédients sont limités et les contraintes multiples, qu'importe, son concept est magique: apporter des émotions à travers une odeur, comme la confiance en soi, la joie, la sensualité. J'adore. Devant mon incapacité à choisir l'un de ses "élixirs de bien-être" quand elle est venue me les présenter, elle m'a posé cette question toute simple: "de quoi avez-vous besoin en ce moment?" La réponse s'est imposée tout de suite: d'harmonie. Ce fut donc Neroli et Bois de Santal, avec des petites améthystes dans le flacon pour accentuer le sentiment de calme. Il est moins séduisant que certains blockbusters au premier abord mais ensuite, on ne le sent plus vraiment, on ressent juste ce sentiment de paix intérieure. Avec en plus la caution d'encourager le luxe responsable. Vous avez le lien vers son site plus haut.

Sinon, je suis une grande cliente du retour en grâce des Colognes, qui sentent le propre avec un mélange parfait d'agrumes, de fleurs (néroli en tête) et d'herbes aromatiques. L'Eau de Givenchy en fait partie, rétro du flacon à la senteur, claire comme un matin sur la Côte d'Azur, fraîche comme les draps d'un mas séchant à l'air libre, malicieuse comme une actrice française qui enlève ses chaussures pour marcher sur le sable à Cannes! Le parfum fait partie des classiques de Givenchy et a été commercialisé de 1980 à 2002. Le parfumeur François Demachy (le nez derrière les derniers grands succès Dior, Sauvage et Miss Dior, entre autres) l'a réinterprété sur une partition qui n'a rien de mystique. Tout le secret réside dans le dosage: bergamote, mandarine, citron et orange côté agrumes, fleur d'oranger, néroli et hédione pour le coeur floral, un peu d'amande pour la douceur, puis musc blanc, vétiver et cèdre pour le fini poudré. On ne peut pas ne pas aimer, j'en suis sûre.

Mon dernier coup de coeur est signé Louis Vuitton, plus confidentiel, concocté par un autre grand nom de la parfumerie, Jacques Cavallier (qui travaille beaucoup pour Bulgari, auteur du Classique de Jean Paul Gaultier ou de l'Eau d'Issey). Les invités: mandarine, cassis, bergamote, pamplemousse et orange, un bouquet de magnolia, jasmin, pivoine, rose, muguet et osmanthus, un fond de vanille et musc blanc (pardon, pas de néroli dans celui-ci mais l'esprit y est!). L'originalité vient d'une molécule de synthèse très complexe qui porte un nom pas sexy du tout, Iso E Super, mais qui donne la touche boisée douce avec une note de violette. On la trouve dans de nombreux masculins à succès, Farenheit de Christian Dior, Bleu de Chanel, Wanted by Night d'Azzaro ou encore 1 Million de Paco Rabanne (sans certitude, ce genre d'infos restent souvent du domaine du secret industriel).

  
Et sinon la branche de fleurs blanches sur ma photo n'a rien a voir non plus avec le néroli, elle vient du jardin alpin de ma maman! Spiraea cinerea "Grefsheim" est son petit nom, la spirée dentelée, et elle est juste jolie! 
A bientôt.

dimanche 13 octobre 2013

Cartographie des laits pour le corps selon l'humeur


C'est moi où l'hiver est arrivé spécialement vite cette année? C'est l'effet Game of Thrones ou quoi? Il me semble que ces dernières années, on était encore en T-shirt sur des terrasses fin octobre et là, il fait 3° et il neige déjà sur les sommets. Brrrr. Revoilà donc la saison des laits pour le corps bien onctueux, finis les après-soleil au monoï et les gelées rafraichissantes au parfum de sorbets. Je ressors mon attirail préféré pour me crémer des pieds à la tête chaque matin après la douche. Mais attention, j'ai une crème différente selon les zones à hydrater et j'adapte les senteurs à mes humeurs... Encore un truc qui fait hurler de rire mon bonami dans son demi-sommeil puisqu'il est toujours dans les plumes au moment où je me prépare pour affronter le monde et gagner l'argent du ménage!

En général, je commence par une crème rafermissante, anti-capitons, minceur ou fermeté, en général, je les utilise à l'année, sur les cuisses, le ventre et le gras des bras. Ensuite j'utilise un lait quelconque pour les jambes mais pourvu qu'il soit très riche car les tibias sont toujours très secs... Puis je me parfume les bras avec un lait délicat, en général plus cher, celui assorti à mon parfum chéri (ici Omnia), celui qui sent la poudre de Miss Ferling acheté à Paris, le lait repulpant Fleur de Figuier de Roger & Gallet (une tuerie) ou encore la crème ressourçante Clarins dont j'adore l'odeur mais qui étonnamment, s'évapore assez vite sur la peau et parfois, elle est encore sèche... Et quand j'ai besoin d'une protection particulière, quand j'ai des rendez-vous désagréables ou simplement une journée de m.. en vue, je m'enduis de Karma Kreme de Lush, mais attention, ça sent très fort et son pouvoir est très élevé... Et je ne vous parle pas de mes crèmes pour les pieds (soir et matin) et pour les mains (2 à 3 fois par jour). Alors, je suis une sociopathe du crémage à votre avis?

vendredi 6 septembre 2013

Rouge à lèvres, soins, parfums, les repérages beauté de la rentrée


Dans la pléthore de nouveautés arrivées sur mon bureau ce mois, voilà celles qui m'ont conquise et font désormais partie de ma vie: un rouge à lèvres, une crème de jour, un parfum et un déo (sans sels d'aluminium!). Commençons par le rouge. J'en ai un certain nombre, vous le savez, mais voici celui dont je pourrais me contenter pour tout l'hiver. Hyaluronic Sheer Rouge, de By Terry. Connaissez-vous cette marque? Elle a été créée par Terry de Gunzburg, une femme brillante, une référence dans le monde de la beauté. Après des années comme make-up artist chez Yves Saint Laurent, elle a créé sa propre marque selon ses critères, qualité, confort, résultat. Elle est aussi la soeur d'Aliza Jabès, fondatrice de Nuxe. Son rouge à lèvres est comme tous ses produits, surdoué. Il contient donc de l'acide hyaluronique pour une hydratation optimale et un confort absolu, et fait office de baume, volumateur, combleur, avec une protection UV. Dingue tout ça dans une même formule. La couleur prune est LA couleur de la saison en maquillage, je l'adore!


Question soin, vous découvrirez dimanche dans Femina une sélection de 7 nouveautés bluffantes pour le visage. Honnêtement toutes les formules m'ont convaincue. Mais le seul pot que j'ai emporté chez moi, c'est cette crème aux pierres précieuses Gemology. J'ai adoré l'odeur, la texture me convient parfaitement, onctueuse à souhait pour ma brave peau sèche, avec une philosophie derrière qui me plaît, sans trop de saloperies chimiques mais sans être complètement bio. D'autres marques ont joué la carte des gemmes, Bulgari par exemple, ou Armani, La Mer aussi, mais là les prix s'envolent! J'ai présenté dans l'article la Crème Hydratante à l'Opale car c'était la plus avantageuse, mais pour moi j'ai choisi la Crème au Jade car ciblée peaux sèches. Elle est un peu plus chère, mais elle le vaut, je trouve.




Les grosses chaleurs sont passées, mais le temps reste agréable, avec un bon 28° cette semaine, ça me plaît. J'ai adopté depuis deux semaines ce déo de Melvita sans sels d'aluminium. J'ai testé de nombreux déos "naturel" que j'ai toujours fini par abandonner (sauf Sanex). Certains sont bons, Bio Beauté by Nuxe, Aesop, le Garnier Mineral disparu de l'assortiment depuis... mais il faut quand même faire attention en cas de rendez-vous important car ils ne sont pas comme Rexona, ils vous lâchent parfois! Celui-ci promet une efficacité 24h, et la tient. Menthe poivrée, thym, santal empêchent la prolifération de bactéries et parfument discrètement. Un actif absorbe une partie de la transpiration mais cela reste sain. Vendu!




Et voilà mes trois coups de coeur parfumés.
L'eau de parfum Omnia Crystalline, dont je vous parlais quand je suis allée à Milan, un parfum de peau et de coton, câlin, délicat, transparent, flatteur...
Musc de Narciso Rodriguez. J'ai porté For Her pendant longtemps avant qu'il ne me rappelle de mauvais souvenirs. Lors de sa sortie en 2003, la gamme comportait une version pure et huileuse de l'odeur de musc vénérée par le créateur américain d'origine cubaine. Avec ma meilleur amie, on l'appelait "le piège à mecs" et on s'en mettait à la racine des cheveux, dans la nuque, effet philtre d'amour garanti! Pour les 10 ans de For Her (un succès dans le monde impitoyable de la parfumerie), cette potion aphrodisiaque ressort dans une bouteille distinguée qui rend hommage aux codes de la haute parfumerie. J'avoue que je ne retrouve pas complètement l'odeur originale du "piège à mecs" mais ça sent très bon quand même!
Ma Griffe de Carven bénéficie d'une remise en avant à l'occasion de la sortie du nouveau jus maison, Le Parfum, plus jeune, plus moderne, plus pétillant, à l'image de la marque relancée par le jeune créateur prodige Guillaume Henry. Evidemment mon coeur va vers le modèle vintage plus poudré, plus dame, qui, je suis prête à le parier, était le parfum de feu ma grand-mère.





Et vous, déjà flashé sur des nouveautés beauté de l'automne?

jeudi 4 août 2011

Les petites sucreries de la rentrée

Je ne suis pas encore partie en vacances mais je sais déjà tout ou presque sur ce que nous réserve la rentrée question beauté. Faut dire que sans vouloir vous déprimer, les collections maquillage de l'automne arrivent en général en parfumerie début août, cad MAINTENANT!

Question senteurs, j'ai été frappée par la ressemblance des 5 ou 6 flacons que j'ai pu humer: ça sent la bonbonnaille à plein nez! Des parfums capiteux, certes, parfois très sucrés, plutôt gourmands mais aussi parfois décevants une fois sur la peau (la mienne en tout cas, snif).


Ma préférence va quand même au Candy de Prada. Un oriental girly incarné par la Frenchie Léa Seydoux, vue dans le dernier Woody Allen, Minuit à Paris. Des muscs, du benjoin, des notes balsamiques et vanillées et la touche régressive, le caramel. Ca ne ressemble pas du tout à du Prada mais c'est délicieux! J'avoue que si j'ai beaucoup aimé l'Infusion d'Iris, je l'ai terminée dans mon fer à repasser car c'est une odeur que je préférais sur mon linge que sur moi! Bon, mon fer à repasser, lui, n'a pas trop aimé... :-(


Pas loin derrière je mettrais le Vitriol d'oeillet de Serge Lutens, parce que c'est difficile de ne pas aimer un Serge Lutens (j'en ai au moins 4!). Oeillet bien sûr, clou de girofle et note poivrées, mmh, voilà un pur philtre d'amour, "Suave, élégant et dangereux", dit le dossier de presse! Oh que oui! Un vrai poison mais plus subtile que celui qui porte vraiment ce nom...

Narciso Rodriguez, dont j'ai porté le For Her assez longtemps, étend encore sa gamme avec Essence in color, d'un beau violet. Pas mal mais je préfère l'original, Essence, dans sa grande bouteille argentée. Il s'est décliné également en Eau de musc, un must que j'ai adopté pour l'été! Celui-ci est trop floral. C'est un peu un exercice de style "pour coller à ses dernières créations vestimentaires". Soit. C'est une édition limitée.


J'attendais aussi beaucoup du premier parfum Bottega Venetta. Très élégant, très épuré, sans chichi, il marque des points en associant son image à la jolie Nine d'Urso, fille d'Inès de la Fressange. Côté jus, c'est du lourd, patchouli, bergamote, jasmin sambac d'Inde et poivre rose d'Indonésie (jusque là rien d'exceptionnel) mais sur moi, il n'a pas tourné au poudré comme je l'espérais. Je pense quand même qu'il devrait plaire aux fans de leurs sacs incroyables!



Pour du poudré, il faudra se ruer sur le No 19 poudré de Chanel, une réinterprétation du fameux parfum créé en référence à la date de naissance de Mademoiselle (le 19 août) et lancé peu avant sa mort. La note verte de départ taquine le nez mais très vite, l'iris qui a été ici accentué enrobe les notes d'un voile cotonneux pour terminer sur des notes sensuelles de musc et de bois très équilibrées. Pour toutes les inconditionnelles de l'iris (dont je fais partie!).





Et dans la famille Tout sucre, tout miel, je rangerais encore Valentina de Valentino, créé par l'un de mes nez préférés, Alberto Morillas, qu'on a moins vu ces derniers temps, et Olivier Cresp. Une composition autour de la truffe blanche d'Alba et de la tubéreuse, entourée de fleurs d'oranger, jasmin et d'une touche de fraise des bois!!! Etonnant! Le flacon est très très joli, couture, romantique, avec un bouton à pschitt fragile et délicat...




Oh! et j'ai failli oublier le plus rétro: Le Parfum chéri, par Camille, d'Annick Goutal. Camille est la fille d'Annick, décédée en 1999. Elle a repris les rênes de la maison en compagnie du nez et amie de sa mer Isabelle Doyen. La maison fête ses 30 ans cette année avec une édition limitée de la célèbre Eau d'Hadrien, et surtout ce petit nouveau au caractère bien trempé. Une odeur presque médicamenteuse, un accord chypré, du patchouli, des senteurs de sous-bois, une prune liquoreuse et un fini poudré, encore, avec de l'iris, de la violette et de l'héliotropine. Une ode à la féminité et aux actrices des années 40 qui sera disponible en octobre.






Ca vous fait envie? Vous testez chaque année les nouveautés ou vous êtes la femme d'un parfum, comme je l'entends souvent dire?

vendredi 29 juillet 2011

Comment sentir bon en été

Un article prétexte pour pouvoir utiliser cette magnifique photo qui est désormais mon fond d'écran au boulot tellement elle m'apaise et me fait rêver! C'est une image du National Geographic (oups, on n'est pas sensé la piquer comme ça mais je l'aime trop) de 1938, prise à Waikiki par Richard H. Stewart.

En été, on n'a pas d'excuse pour sentir mauvais, même s'il fait plus chaud, qu'on transpire au soleil, en se déplaçant, sur la plage et même aussi la nuit! Par temps de canicule, deux douches par jour n'ont rien de scandaleux, et même qu'on peut se laver les cheveux tous les jours s'ils ont trempé dans l'Adriatique ou dans la piscine de Bellerive (pas mis les pieds cette année... et vous? après rénovation, j'ai peur que le charme 50's ait disparu...).

J'ai un plaisir immense à sortir pour l'été des produits que je n'utilise que ces quelques mois de l'année. Pas de parfum, ou alors très léger, ou ces fameuses eaux de toilettes qui sentent le soleil (ma préférée cette année: Bronze Goddess d'Estée Lauder)! Des poudres parfumées pour toutes les régions les plus reculées sur la carte du corps. Et surtout du monoï sous toutes ses formes, en savon, en autobronzant, en huile sur les bras et les jambes, en shampoing (merci Hei Poa, marque incroyable si difficile à trouver il y a quelques années et désormais disponible au Sunstore). Ensuite, on oublie le déo sans sels d'aluminium par grosses chaleurs, c'est insultant pour ses voisins! Et si on porte des ballerines fermées, on y glisse une petite semelle en papier Steppers de Flawa, 8 fr 90 les 8 paires, AUCUNE EXCUSE on a dit. Non mais, vous imaginez une pin-up puant des pieds???

Façon 1930, avec la poudre parfumée Santa Maria Novella (et le Journal d'Eugénie de Guérin, édition de 1928).

Façon 1950, avec le baume au monoï de Hei Poa (et le livre Tiki Style dans le collection Icons de Taschen).

Façon 1990 avec l'eau d'été Angel Sunessence de Thierry Mugler (et l'album Eden d'Etienne Daho, 1996).

Et façon 2011 enfin avec l'Eau de soin parfumée Vapeur de riz Kenzoki (et l'album The Missing Room de Moriarty, que les plus aventurières ont peut-être vu au Paléo!)

mardi 29 mars 2011

Une décennie de rubans parfumés

J'ai vécu cette semaine deux déménagements traumatisants: au bureau pour commencer, j'ai échangé ma place contre celle de ma voisine dos-à-dos, un déplacement de 2 mètres qui m'a néanmoins obligée à trier toutes mes piles avant de les remonter à 180°. Impensable, le bordel accumulé en même pas trois ans! Je sais, j'ai cet horrible défaut: je ne jette rien! Et si je devais faire un sujet là-dessus? et si un jour je cherche le contact de cette entreprise? Et si et si et j'archive tout, plus ou moins bien étiqueté. J'ai réussi à balancer l'équivalent d'un mètre cube je pense et je n'ai même pas l'impression que ça se voit! Bref!

J'ai fait la même chose dans ma salle de bains, pour faire place nette avant l'arrivée des peintres qui doivent lui donner un coup de jeune. Je pense que j'ai au fond de mon meuble sous le lavabo des produits non utilisés depuis 10 ans, date de mon emménagement dans ces murs. Dans le top cinq des vestiges, une boîte de talc japonais du Body Shop, des produits lissants pour cheveux par milliers, cinq ou six fonds de teint que je n'utilise jamais, différentes méthodes d'épilation que je n'utilise jamais (cire froide, gel douche à raser, tondeuse à bikini...) et une pleine boîte de produits en taille mini pour les voyages en quantité bien supérieure au nombre de mes déplacements annuels (mais on ne sait jamais)... C'est pas ma faute, j'aime pas jeter des choses qui ne sont pas terminées ou périmées, pas vous? vous faites le ménage à chaque saison sans arrière-pensées pour le gaspillage? vous réussissez à avoir une consommation ajustée à vos besoins? Je suis preneuse de tous vos conseils!

Mais mon petit crève-coeur, ça a été de couper aux ciseaux la ribambelle de rubans ramenés des différents lancements de parfums auxquels j'ai eu la chance d'assister ces dernières années. Pour les non-intronisées, l'une des façons récurrentes de faire sentir aux rédactrices beauté la merveilleuse odeur au coeur de l'événement, c'est de distribuer des rubans parfumés. J'avais pris l'habitude de les nouer à mon retour au tuyau de chauffage de ma salle de bains. Une petite vingtaine dont certains collectors, comme ce John Galliano désormais pestiféré, le Narciso Rodriguez dont le musc m'a accompagné ensuite pendant presque 5 ans, des Hermès dont les lancements sont toujours féeriques, Guerlain, Chanel, Prada, Givenchy, Kylie Minogue que j'avais eu la joie de rencontrer à Londres... Une décennie de paillettes, de bulles et d'émerveillement!