Berlin, c'est aussi le paradis d'une culture libérée et colorée qui envahit les murs de la ville. Partout des graffitis sauvages mais aussi d'immenses fresques sur toute une façade dont on se demande comment elles ont pu être réalisées (par des funambules???).
Des appliques de papier pour dénoncer toutes sortes de choses ou parfois juste pour faire joli, des tags qui remplacent les enseignent, et partout, des petites galeries et librairies d'art qui célèbrent ce mode d'expression.
Ici le passage qui mène au Zentral Kino, un vieux cinéma qui ne paie pas de mine de l'extérieur mais passe les derniers films internationaux en VO. Dans la même cour, un café, un bar lounge, des sculptures en métal qui s'activent quand on y met 1 euro et la librairie d'art Neurotitan.
Berlin, c'est aussi une offre de concerts pour tous les goûts. Vous connaissez les miens, rock'n'roll avant tout. Il a fallu faire des choix, et je n'ai pas pu aller à cette soirée burlesque au Bassy Club qui s'annonçait bien émoustillante...
A la place, on est allé manger un Monster Burger au Tiki at Heart, à Kreuzberg, avec une margarita, avant l'excellent concert d'Astrozombie, un groupe de psychobilly français, au club voisin, le Wild at Heart! Sous le bar tiki, il y a une boutique pour pin-ups où j'ai dépensé tout mon argent. Robes, chaussures, sacs, vêtements pour mini-rockers et mini-pin-ups, c'est ici!
Le lendemain, ce fut surf music et re-burger au White Trash qui est devenu un peu trop touristique à mon goût mais toujours aussi décoiffant comme expérience! Le groupe s'appelait Razorblades et ils étaient assez contents qu'on soit là, on était un peu leurs seuls fans!
Jeudi, comme c'était férié, nous avons loué des vélos pour sillonner Kreuzberg et Friedrichshain par les bords de la Spree. Mais pas n'importe quels vélos, des beach cruisers un peu lourds mais tellement drôles!
Il faisait un temps radieux et on a bu des jus dans les innombrables buvettes et beach clubs qui longent la rivière, par exemple le Yaam, et son ambiance afro, Stralauer Platz 35, métro Ostbahnhof, ou le Club der Visionäre, plus électro, Am flutgraben 1. So cool!
Dommage, je n'avais pas pris de maillot pour me baigner au Badeschiff, une piscine flottante sur la Spree. Tous les étudiants de mon école faisaient l'école buissonnière par ces chaudes journées de juin pour y aller!
Impossible de vous citer toutes les incroyables boutiques de la ville. Le plus simple est de choper dès le premier jour dans un magasin ou à l'hôtel le shopping guide Ein tausend (ein000), qui regroupent tous les derniers spots à la mode, par quartier avec plan à l'appui. C'est simple, c'est une bible et on peut même s'en servir pour se déplacer, les rues y sont plus précises que sur mon Cartoville! Je vous recommande néanmoins Kastanienallee à Prenzlauber Berg et les rues autour des stations de Eberswalder strasse et Schönhauser allee. A Mitte, les rues de Alte Schönhauserstrasse et Neue Schönhauserstrasse. A Friedrichshain, plus branché, Kopernikusstrasse, Wühlischerstrasse et environ. A Kreuzberg, plus popu, Oranienstrasse et les environs de la station Gneisenaustrasse, où se trouve l'antre de l'artisanat mexicain à tête de mort, Superskull Showroom (attention, ils vendent on line).
Question restos, il y a aussi de quoi faire. Nos bonnes adresses testées et aprouvées (pour éviter le concombre et l'étrange bactérie mortelle qu'il transmettrait, scandale alimentaire du moment en Allemagne qui a quand même fait plus de 20 morts):
Italien: I due forni, Schönauserallee 12 (pas très loin du White Trash)
Mexicain: Que Passa, Skalitzer Straße 107, Kreuzberg (arrêt métro Görlitzer Bahnhof)
Indien: Amrit et son immense terrasse, Oranienburgerstrasse 45, en face de Tacheles (d'autres adresses sur le site) et son jumeau singapourien Mirchi, Oranienburgerstrasse 50
Vietnamien: Monsieur Vuong, Alte Schönhauserstrasse 46 (Mitte)
Japonais: Kuchi, Gibstrasse 3 (Mitte)
et un diner américain, le Sixties Diner, Oranienburgerstasse 11.
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