mardi 20 juillet 2010

A Rome avec Acqua di Parma

Deux choses que je n'ai pas compris dans cet épisode 3 de mes périgrinations parfumées: pourquoi Acqua avec un C et pourquoi Rome quand il s'agit de Parme... Bon, je viens de lire sur wikipedia que aqua c'est du latin et acqua de l'italien, je me foutais dedans depuis des années. Et je comprends que Rome soit plus emblématique pour un lancement de parfum international que Parme, quoi que. Me voilà donc deux jours dans la fournaise de la ville italienne, seule représentante de Suisse romande... Je loge au somptueux hôtel Excelsior, complet car en ce moment se déroule un festival de séries télé qui attire beaucoup de monde (Roma Fiction Fest). Je croise d'ailleurs Naveen Andrews de Lost très décontracté dans le lobby de l'hôtel.
Bon en résumé, on a mangé, beaucoup, et de très bonne qualité, pendant des heures, à des tables volontairement éclectiques. Je suis tantôt à côté d'une Russe, tant d'une Américaine, et aussi de beaucoup d'Italiennes expansives. J'ai évité la table des Hollandais, très très fiers d'avoir remporté la demi-finale du Mondial quelques instants plus tôt. J'ai dormi tout l'après-midi entre les deux repas parce que je m'étais levée à 5h pour prendre l'avion. Le soir, on nous a transférés dans une villa magnifique sur une colline qui surplombe Rome (Villa Aurelia), nous avons visité une petite expo sur l'âge d'or des tailleurs italiens qui habillaient les stars du cinéma des années 50, avant de découvrir le nouveau parfum masculin conçu comme "le costard d'Acqua di Parma".

Une senteur très douce à travers laquelle on reconnaît bien la cologne originale mais avec une note feutrée qui me fait penser à Grey Flannel. Bravo à François Demachy (encore lui!) pour ce concentré d'élégance. De très beaux garçons nous font sentir cette fragrance enivrante jusqu'à nous faire perdre la tête vues les températures affichées... Le flacon est noir comme de l'onyx, contrairement au jaune corporate de toutes les autres eaux de toilette. Très réussi.



Le dîner dans le parc vient nous rafraîchir à point nommé, sous les étoiles, à la lumière des chandelles et avec de la vaisselle et du linge de table à faire pâlir Marie-Antoinette et des serveurs aux gants blancs qui ont bien du mal à garder leur contenance...


Le lendemain, j'ai quelques heures pour moi avant de reprendre l'avion. Je me pose longuement au bord de la Fontaine de Trevi, définitivement mon spot préféré dans la ville et j'envoie des MMS à tire-larigot. Puis, power shopping entre la via del Corso, la Piazza del Popolo et la Piazza di Spagna. Il fait 36 à l'ombre et je finis évidemment par me sentir mal malgré mes nombreuses pauses en terrasse. Pfff, je retourne me réfugier à l'hôtel, via Venetto. Je suis bien contente de trouver facilement mon shuttle pour l'aéroport et de m'enregistrer (super en avance) pour retourner dans mes pénates. Environ 36h après mon réveil difficile aux aurores, je suis de retour dans mon foyer avec des images plein la tête mais aussi une vague impression de "tout ça pour ça..."

2 commentaires:

  1. quand même , ça a dû être quelque chose !!!! mais je me serais sentie mal à l'aise ....je ne suis pas très beau monde ....je suis tellement naturelle dans mon comportement , que je les ferais fuir , les pauvres, lol

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  2. Ton billet me donne envie de sentir ce nouveau parfum.

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