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lundi 3 septembre 2012
Défi du lundi (soir): moi et mes fringues
Moi et mes fringues.. par où commencer? Oui, d'accord, on doit dire "mes fringues et moi", mais la blogosphère est tellement narcissique que j'ai naturellement retourné l'intitulé de ce nouveau défi du lundi lancé par My Beauty. Qui devait lire dans mes pensées parce que cela faisait un moment, en triant mes armoires, que l'idée d'un post sur mes fringues me titillait. Mais qui cela va-t-il intéresser, me disais-je? Eh bien voilà, je saute sur la perche tendue par MBQ pour vous déballer tout mon linge sale.
Des fringues, d'abord, j'en ai beaucoup. Vraiment beaucoup.
J'ai des excuses.
J'ai un certain âge.
J'aime toujours les mêmes choses mais il m'en faut quand même des nouvelles.
Je ne jette rien.
J'ai changé de taille au moins 4 fois.
Je n'ai pas déménagé depuis 12 ans.
Voilà déjà un bout du tableau. Je me rappelle l'époque bénie où j'ai commencé ma vie d'adulte. Mon premier appartement à 19 ans quand j'ai quitté mon Valais natal pour la grande ville et l'université. Tout ce que je possédais tenait dans une grosse valise, une petite penderie dans ma chambre d'étudiante. Je ne portais que du noir, c'était facile à assembler. Je n'ai pas porté de jean pendant au moins 10 ans (j'étais gothique). Puis les années ont passé, j'ai commencé à gagner ma vie, à changer de goût, à grossir, à m'acheter compulsivement des fringues. Et presque 20 ans plus tard, je croule sous les vêtements. Trois armoires pleines à craquer.
J'avoue ensuite un certain fétichisme. Beaucoup de mes vêtements ont une histoire, alors je les garde.
J'ai une chemise en soie de mon grand-père qui est mort en 1976 et que je n'ai donc quasi pas connu (indice sur mon âge), mais il est là, avec moi.
J'ai un caleçon fétiche avec lequel je dors que je chéris très fort. C'est un caleçon d'homme en écossais. Il n'appartient pas à l'un de mes ex. Il est à moi, vestige d'une époque où l'on portait ça comme un short (oui, on sortait comme ça à 15 ans, oui aujourd'hui quand j'y repense je suis choquée et oui, je suis contente de ne pas avoir de fille adolescente).
J'ai un perfecto en cuir acheté à Amsterdam en voyage d'études en 1991. J'ai bien fait de le garder, j'en ai vu plein à H&M cette saison. Il est en parfait état mais la coupe est un peu démodée, hélas.
J'ai un pantalon rayé pat d'eph acheté à la Samaritaine en 1992, mon premier voyage à Paris... Lenny Kravitz a le même sur la pochette de Mama Said, je n'arrive pas à le jeter.
J'ai gardé des tenues gothiques importables dans lesquelles de toutes façons je n'arrive plus à passer un bras mais ça me fait trop rire de me dire que je sortais avec ça (short en vinyle, catsuit en lycra et latex, corset en velours...).
J'essaie d'expliquer à mon bonami, perplexe et légèrement effrayé, qu'une femme, c'est plein de paradoxes.
J'adore les robes, mais je n'en porte que pour les grandes occasions. J'en ai quand même une bonne trentaine.
J'ai 70 paires de shoes dont 66 me font mal aux pieds.
Je conserve mes fringues dans des cartons et des armoires d'appoint au lieu de m'acheter un dressing (une grande armoire murale quoi).
J'achète beaucoup trop de vêtements sur Internet qui ne me vont jamais.
Et surtout, surtout, j'achète tout le temps les mêmes trucs. Parfois, j'oublie même que je viens d'acheter telle ou telle pièce très similaire!
Par exemple ce vendredi, je suis allée à H&M pour m'acheter ça:
Les petites tenues en tweed vues partout en pub, pantalon, jupe, veste tailleur. Comme j'ai perdu du poids, je me suis octroyé le droit de renouveler ma garde-robe une taille plus petite. Las, il n'y avait pas ma taille, la jupe était trop courte et le col claudine qui s'achète séparément du pull, l'arnaque, était déjà épuisé. Donc je suis revenue avec ça:
Une robe menthe très inspirée de la collection Vuitton pastel de cet été. Pas du tout de saison. Encore une robe que je ne vais mettre qu'une fois. Je n'ai pas encore osé le dire à mon bonami. Je suis irrécupérable. Et condamnée à vivre seule au milieu de mes tas de taffetas comme une vieille folle!!!!
Comment faire pour mieux faire? acheter moins? jeter plus? honteux, ces problèmes de riches....
mercredi 10 novembre 2010
Sommes-nous masochistes?
J'y pensais aussi l'autre jour après mon post sur les coiffures années 40... La frange rouleau, franchement, ça ne va quasi à aucune forme de visage et pourtant, des filles l'adoptent juste pour coller au style qu'elles ont choisi. Comment faire dès lors pour être toujours au top? Je sais que si je détache mes cheveux, que je mets mes lentilles de contact et que je me maquille, je frise le 8/10 (allez, je travaille sur ma self-esteem). Or six jours par semaine, je me lève toute chiffonnée, j'attache mes cheveux vite fait, je chausse mes lunettes, j'enfile une tenue confortable genre pantalon-pull-baskets et j'affronte le monde ainsi avec une cote de 3/10 à tout péter... Suis-je masochiste de m'exposer ainsi au plus bas niveau d'exploitation de mon potentiel?
Même réflexion devant mon armoire qui déborde de tenues toutes plus originales les unes que les autres, alors qu'il n'y a qu'un seul pantalon noir qui me va vraiment bien (la preuve, quand je le mets, j'ai droit immanquablement à un "mais t'as fondu, toi", totalement erroné). Dois-je bazarder 99% de ma garde-robe, ou assumer de sortir avec des fringues qui ne me font pas une silhouette d'enfer MAIS QUE J'ADORE??? Dernier objet de lamentation: les collants. Léopard, rayé, ajouré, j'en ai une jolie collection mais qui me font tous les cuissots de Kathy Bates... Alors quoi, je me restreins aux bons vieux opaques noirs dont toutes les relookeuses affirment qu'ils affinent la jambe? ça me déprime, ça me déprime, ça me déprime, et j'en viens à regretter toutes les années que j'ai passé en total black look (alors que je pesais 20 kilos de moins qu'aujourd'hui)... I fell on black days...
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