mardi 28 février 2017

Colorista, pas pour moi

no make up!
 Depuis plus d'un an, j'ai une mèche décolorée sur le devant qui serait, dans un monde idéal, couleur pêche mais qui oscille entre le rose fluo et le blond selon le nombre de lavages qu'elle a subi. Toutes celles qui ont cédé à la mode des cheveux pastel vous le diront: l'entretien est une sinécure. Outre le fait que la décoloration n'est pas sans danger pour la qualité du cheveu, obtenir la couleur exacte dont on rêve n'est pas gagné d'avance... Brrrref!
 

Champion du monde des produits parfaitement marketés, L'Oréal Paris lance ces jours une collection de teintures modulables. Des sprays qui tiennent un jour, des teintures semi-permanentes qui tiennent 2 à 3 semaines, et des formules permanentes qui vont du rose gris au vert sapin (la prochaine tendance, paraît-il). J'ai testé illico la version spray temporaires et comme toutes les blogueuses qui ont fait une revue du produit, j'ai trouvé ça... nul! Pas plus efficace qu'un spray de Carnaval, légèrement irisé (y compris sur les doigts et toute autre surface qui croisera votre mèche, écharpe, oreiller, etc), très peu colorisant, avec un fini cartonné comme une mauvais laque. En plus la contenance est vraiment risible vu qu'il faut en mettre quand même une bonne dose.



Je me réjouis en revanche de tester la version washout, qui se décline en plusieurs couleurs vachement plus intéressantes, et qui aura le mérite de colorer durablement ma fameuse mèche avant que je ne perde vraiment patience et que je renonce définitivement à cette coquetterie! Si je n'étais pas quadra, je me risquerais bien au total look pearl hair... Dans une autre vie!

lundi 27 février 2017

Parfum d'ambiance Guerlain... insolent?


J'aime beaucoup Guerlain, comme toute rédactrice beauté qui se respecte. L'histoire de la maison, le nombre de jus cultes, l'élégance ultime du maquillage et la préciosité des soins en font évidemment une marque à part. Qui ne va pas très bien, me semble-t-il, dans un monde qui a mal à sa consommation...

Le prix de leurs parfums, rouges à lèvres et autres Terracotta restent élevés, mais certaines gammes frisent l'indécence. Orchidée Impériale par exemple. Je ne crois pas avoir jamais utilisé un de ces soins (ils font en général de très beaux cadeaux aux mamans et belles-mamans!).

L'odeur "signature" de cette ligne anti-âge porte à elle-seule l'ADN de Guerlain, un mélange fleuri d'une finesse exquise au final poudré à souhait. Un rêve capturé dans un flacon de parfum d'ambiance et offert aux journalistes il y a quelques Noëls. En grande conservatrice que je suis, je ne l'ai sorti que récemment pour dissiper l'odeur de renfermé que peut parfois avoir ma chambre au chalet quand je n'y ai point dormi depuis plusieurs semaines.

Et me voilà ici dans mes chères montagnes pour une semaine de repos, où l'envie me prend d'écrire un peu sur ce blog semi-abandonné. Je commence donc par ce billet sans prétention qui vous parle d'opulence (le mot à la mode pour dire snobisme), avec ce parfum d'intérieur que je n'ai retrouvé sur aucun site... Quelle insolence, n'est-ce pas? A peine moins snob que le liquide vaisselle Astier de Villatte (que je possède aussi) ou les doudounes Moncler (j'ai vendu la mienne).

Et vous, quels sont vos snobismes avouables?

mercredi 8 février 2017

Posséder sa propre boutique, le rêve?


En ces temps chahutés pour la presse qui affronte une crise sans précédents, chacun y va de son petit rêve pour sortir de ce marasme et retrouver une qualité de vie. Entre les envies de retourner à la terre, de tenir un bistrot ou d'organiser les mariages des autres, posséder une petite boutique fait partie des projets les plus souvent évoqués. Le rêve, être son propre patron, choisir son concept, ses horaires et ses marchandises... jusqu'au moment où tombent les premières factures, les mois creux, les nuits blanches et l'insécurité. C'est ce que j'entends autour de moi de celles et ceux qui ont sauté le pas. Pas si facile. Alors je m'efforce toujours de soutenir les commerçants de mon quartier, les boutiques spécialisées, les cabinets de curiosités... Laissez-moi vous présenter My Deadly Shop.

Situé dans le rue Cheneau de Bourg, face à face avec une autre de mes boutiques préférées, Chabada Vintage, My Deadly Shop a pris le pari du noir et du morbide glamour. Des bougies imprimées de têtes de mort, des bagues de bikers, de la lingerie rétro, quelques bondieuseries et tout un rayon dédié au merchandising de Sailor Jerry, le plus cool des tatoueurs ayant cédé ses droits au dieu du commerce.


Inutile de vous dire que j'ai craqué mon slip la première fois que j'y suis allée. Deux T-shirts, une bague et une bougie plus tard, j'étais hyper contente de ma visite. Et j'ai pu justifier mes dépenses auprès de mon bonami en disant que je soutenais les petits indépendants! C'est clair que je ne vais y aller chaque semaine, ni même chaque mois, mais je la garde dans mes bonnes adresses et vous conseille vivement d'y faire un tour. N'ayez pas peur de pousser la porte, ces lieux intimistes sont parfois intimidants mais Flo, la propriétaire, vous conseillera avec bienveillance et vous aidera à dénicher la bague à votre taille (elle a même ajusté la mienne sur place), un joli coussin ou un cadre qui donnera cette petite touche gothique à votre intérieur.


My Deadly Shop, rue Cheneau de Bourg 4, Lausanne, 021 311 48 77, mydeadlyshop.com
Instagram: MyDeadlyShop