jeudi 31 décembre 2015

Les séries TV que j'ai préférées en 2015

Je profite du calme de mes vacances au chalet pour terminer les séries que j'avais en cours. En trois jours, je me suis regardé la fin de la saison 2 de The Affair, les deux derniers de la saison 1 de Penny Dreadful et le Christmas Special de Downton Abbey, histoire de bien pleurer en disant au revoir aux Grantham. Je n'ai pas besoin de vous dire à quel point j'ai aimé suivre le destin de cette famille noble anglaise et leurs domestiques de 1912 à 1925. Downton Abbey rejoint le top 3 de mes séries préférées de tous les temps (et achevées), avec Mad Men et Beverly Hills (oui, j'assume).

Dans le genre victorien, je ne peux que vous conseiller Penny Dreadful.


Je n'ai regardé que la première saison pour l'instant, et je dois dire que vu l'intensité de certaines scènes, on n'a pas forcément envie de s'avaler 8 épisodes d'un coup comme avec d'autres séries. On suit donc dans le Londres de 1891 un étrange combo chasseur de vampires formé par Sir Malcolm (hello Timothy Dalton), son mystérieux assistant noir ramené de ses expéditions en Afrique, Miss Vanessa Ives (Eva Green magistrale) et un as de la gâchette venu du pays de l'oncle Sam, Ethan Chandler (plaisir de revoir la belle gueule de Josh Hartnett). Ensemble, ils recherchent Mina, la fille de Sir Malcolm, enlevée par une entité maléfique buveuse de sang. C'est là tout l'intérêt de la série, outre la psychologie torturée de chaque personnage: les multiples clins d'oeil à la littérature du genre. Mina fait bien évidemment référence à Dracula, tout comme le professeur Van Helsing qui aide un temps Victor Frankenstein (en-haut à droite sur la photo), lui aussi partie prenante dans l'aventure, avec sa créature maudite. On croise encore Dorian Gray, à la beauté surréelle (en haut à gauche sur la photo), et plus accessoirement Jack l'éventreur ou Dr. Jekyll. Sans parler des scènes dignes de l'Exorciste de Vanessa Ives possédée par un démon plutôt coriace. Les connaisseurs savoureront.

Mon autre série chouchou du moment: The Affair.


Il paraît que c'est la série qui provoque le plus de discussions dans les couples. Et pour cause. Dans la première saison, on assiste à l'aventure de Noah Solloway, gentil mari et père de quatre enfants, avec Alison Bailey, une serveuse des Hamptons où la famille bobo de Brooklyn passe généralement ses vacances, dans la villa des beaux-parents de Noah. L'astuce narrative qui fait qu'on accroche: l'histoire est racontée une fois du point de vue de Noah et une fois de celui d'Alison. Inutile de vous dire que les deux n'ont rien à voir. Manipulatrice ou malchanceuse, salaud ou victime, difficile de trancher. Je viens de terminer la saison 2 diffusée cet automne, et je sais enfin qui a tué Scotty, car sous l'adultère se larve également un meurtre, pour pimenter un peu l'intrigue si tant est qu'elle en ait besoin. Génialissime. Avec dans les rôles pas si secondaires du mari et de la femme trompés, Joshua Jackson de Dawson et Maura Tierney de Urgences!

Mélange d'horreur et de rétro (subliminal): Bates Motel

Comment ai-je pu passer à côté de cette série lancée en 2013? J'ai pourtant vu de mes propres yeux le motel en question en visitant les Studios Universal en été 2014, sans tilter. Je suis désormais avidement la naissance du psychopathe Norman Bates, puisque cette série est le prequel du Psycho de Hitchcock. Norman et sa mère Norma (oui oui, vous voyez déjà un peu l'ambiance) s'installe dans une petite ville de l'Oregon pour démarrer une nouvelle vie après la mort du père de Norman, en retapant un vieux motel. Glauque à souhait.


Le style vestimentaire et la coiffure de la mère sont on ne peut plus hitchcockiens, tout comme le manoir où le "couple" vit en huis-clos. J'ai adoré, même si parfois on frise la caricature. Trois saisons pour l'instant, mais ce n'est pas fini. Dans le rôle de Norman, Freddie Highmore, parfait avec sa gueule faussement angélique dont on se rappelle dans Charlie et la Chocolaterie et Finding Neverland il y a quelques années.

Le comble de l'horreur, c'est American Horror Story.


Il faut avoir le coeur bien accroché pour supporter certaines scènes, mais cette série est tout simplement géniale. Chaque saison est complètement différente des précédentes avec cependant des acteurs récurrents. Dans la première, une famille en péril emménage dans un manoir hanté à Los Angeles. Glaçant, mais ce n'est rien en comparaison avec ce qui va suivre. L'histoire de cette même maison qui était un hôpital psychiatrique 50 ans auparavant (Asylum, la saison le plus gore pour moi). Coven, la troisième saison, est plus soft, avec une communauté de sorcières à la Nouvelle Orléans (ma préférée, évidemment). La quatrième était bien gratinée aussi, Freak Show, dans l'univers du cirque des années 30, multipliant les références au Freaks de Tod Browning étant nombreuses, avec une sordidité similaire. C'est pour ça que j'ai fait une pause et pas encore visionné la cinquième saison, Hotel...

Plus léger enfin: Younger


On la compare à un Sex & the City de 2015, mais Younger n'atteindra jamais la sophistication des pérégrinations de Carrie, Charlotte, Miranda et Samantha, même si les deux séries ont le même "père", Darren Star (créateur également de Beverly Hills). Le pitch tient en une ligne, et a été écrit par Pamela Redmond Safran, auteur du livre dont a été tiré la série. Un soir de Nouvel An, Liza, 40 ans, se fait relooker par sa meilleure amie Maggie avant de sortir dans un bar où elle rencontre Josh, 25 ans, qui la prend pour une vingtenaire comme lui. Liza se prend au jeu et passe de quadra du New Jersey, mère divorcée, à assistante dans une maison d'édition et petite amie d'un hipster de Brooklyn. Franchement peu crédible mais hilarant. La positive attitude de Liza m'a fait du bien dans la morosité ambiante. Le format court des épisodes, 20 minutes, qui rappelle 2 Broke Girls, fait qu'on peut les déguster et les enchaîner comme autant de mojitos bien frais!

Voilà, je vous laisse avec ce dernier billet de l'année et retourne pleurer sur la fin de Downton Abbey!

mardi 29 décembre 2015

Pourquoi j'ai abandonné les déodorants sans sels d'aluminium

Bybe bye bande de faux culs
Un article décalé pour ce 29 décembre, pas de make-up de fêtes ou de nail art de Noël sur ce blog mais des sujets hautement concernants, comme... le parfum des aisselles! Vous le savez, je fais attention à un tas de choses dans mon quotidien esthétique et domestique pour respecter ma santé et celle de la planète. J'ai opté il y a plusieurs années pour les déos sans sel d'aluminium, convaincue que cette substance ne pouvait pas être bonne pour notre organisme. Je gardais cependant un déo de secours pour les jours où j'avais yoga ou physio, parce que malgré tous les progrès et toutes les promesses dans le domaine, les déo sans sels d'aluminium ne sont pas efficaces à 100%. Ces cas exceptionnels ont fini par prendre beaucoup de place, car finalement c'est quasi tous les jours qu'on est confronté au problème des odeurs corporelles. Quand tu essaies une jolie robe dans la boutique vintage de ta copine, quand tu côtoies tes collègues au cours de yoga justement, ou quand tu as mis un top en synthétique pour un cocktail de journalistes beauté où il fait soudain très chaud... L'angoisse.

Donc, un jour, j'en ai eu marre d'avoir tout le temps peur d'être celle qui sent la transpi, surtout depuis que je suis devenue un peu "forte". Alors qu'est-ce que j'ai fait? Sans jouer trop sur le suspens, ben j'ai tourné ma veste: j'ai repris un déo classique.... parce que Rexona ne vous lâche pas!

 

Le premier soir, j'ai eu peur, car mes aisselles ne sentaient quand même pas la rose. Mais il faut croire que l'aluminium met quelques jours à bien imprégner la peau (c'est terrible), car dès le 3e ou 4e jour c'était bon. Finies les odeurs indélicates, pas besoin de mettre tous les soirs son chemisier au linge sale (je suis pas dégueu, hein, je ne vais pas le porter toute la semaine, mais deux jours c'est déjà deux fois plus, et faire 4 lessives par semaine n'est pas franchement écolo), plus de complexes, l'impression de retrouver ma jeunesse quand je ne connaissais pas ce problème!

Là, j'ai opté pour une version compressée en spray parce que je l'ai reçue au boulot, mais je vais très vite revenir au stick ou au roll-on car quand je vois les nanoparticules qui flottent dans ma chambre après l'application, j'en suffoque presque, sans parler des gaz à effet de serre, inadmissibles en 2015, même si cette version compressée limite la quantité de déchets (le flacon en aluminium est recyclable, pensez à le mettre dans le bon container). Je me rappelle avoir eu de très bonnes expériences avec les roll-ons Bourjois anti-traces et compagnie, je me réjouis de re-farfouiller au rayon déodorants!

Des conseils parmi vous?

lundi 7 décembre 2015

Des crèmes pour le corps douces et vintage



Aaaah, ce mois de décembre, on l'attend toute l'année et il file plus vite qu'une saison de Game of Thrones, non? Bien que je sois à fond dans divers tests de produits, je ne suis pas très inspirée pour écrire, je ne lis d'ailleurs quasi pas de blogs en ce moment, hou! Dans un esprit minimaliste, je me contente de prendre soin de moi sans en faire trop, notamment avec ces délicieux laits pour le corps qui chouchoutent la peau en hiver et rassurent avec leur senteur douce et poudrée.

J'arrive au bout de mon Baume d'Amour Le Couvent des Minimes, et je dois dire qu'il va vite falloir que j'en retrouve car je suis dangereusement accro à son odeur de bébé et au confort qu'il procure.

Comme je l'ai déjà expliqué, je mets toute l'année des produits anti-cellulite ou raffermissant aux endroits critiques. Ce sérum aux baies roses Melvita est très original dans sa texture et son odeur, bien loin des gels verts ou bleus frais habituels. Et certifié bio donc hautement recommandable.

Très bien sous tout rapport également le lait pour le corps Biotonique, la nouvelle marque suisse aux actifs naturels (mais pas bio, enfin, pas encore certifiée) dont s'occupe ma copine B, ancienne rédactrice beauté, qui prouve qu'il y a une vie après les chroniques de rouges à lèvres. Je l'adore, ma copine, et sa marque. Ce lait est léger et très nourrissant à la fois, avec une odeur de plantes qui rappellent plein de choses, avec de l'extrait de lotus, de l'huile de jojoba et de macadamia, de l'extrait de cacao, de thé vert, de la vitamine E, zéro conservateur tout pourri, parfum de synthèse et autres silicones indésirables. Faites un tour sur sa boutique en ligne, la gamme est archi complète, y compris pour les bonamis!

Mon petit péché mignon enfin c'est la crema vellutante Borotalco, un truc de supermarché plein de cochonneries mais tellement bon, vintage à souhait (depuis 1904, respect!) et dont l'odeur me rappelle ma grand-maman italienne. C'est comme les chips et le saucisson, on sait que c'est mal mais de temps en temps, on craque! Nobody's perfect (je crois l'avoir déjà dit aussi)!