dimanche 27 septembre 2015

Le cas du methylisothiazolinone (MIT)

Mon dada en ce moment, c'est de traquer le methylisothiazolinone (MIT de son petit nom) dans les cosmétiques. J'en ai découvert dans trois produits que j'avais chez moi, ce qui m'a grandement irrité.

Le MIT, c'est un conservateur qui a fait son apparition quand on a commencé à fustiger les parabens. Les pauvres, s'ils avaient su! Tous les chercheurs s'accordent là-dessus: on aurait mieux fait de les garder. La polémique a enflé sur ces conservateurs utilisés depuis des années, y compris dans l'alimentation, car on les a soupçonnés d'être cancérigènes et perturbateurs endocriniens. Le doute persiste, certains parabens ont été interdits dans certains produits, mais sous la pression de l'opinion publique, galvanisée par les médias (je plaide coupable), les marques ont commencé à éliminer TOUS les parabens de leurs formules. Mais comme une crème sans conservateur ne tarde pas à se transformer en roquefort, comme disait une directrice de communication scientifique dont je tairais le nom, il faut bien trouver quelque chose. Le phénoxyéthanol par exemple revient souvent, également perturbateur endocrinien mais encore faut-il savoir à quelle dose. Et plus sournoisement le fameux MIT, substance très allergène qui commence à faire parler d'elle, surtout dans les cabinets de dermato. Je vous invite à taper "methylisothiazolinone reaction" dans Google images pour vous donner une idée. Il semblerait que 2% de la population (dont moi!) y soient allergique et développent des eczémas de contact, ce qui est énorme (bien plus que le gluten dont on parle tant). C'est pour cela que ce conservateur né dans les années 70 avait été abandonné il y a une vingtaine d'année. Ben ça alors, coucou, le revoilou!

J'en ai déjà parlé ici, mais ces derniers temps, j'ai vraiment l'impression qu'on se fout de la gueule du monde avec ce produit. Beaucoup de marques qui revendiquent fièrement SANS PARABENS sur leurs étiquettes y ont recourt, je vous invite donc à bien lire la composition de vos produits, notamment les shampooings, mais bon, eux au moins se rincent.

Dernièrement, j'ai en trouvé dans cette eau de bleuet achetée en pharmacie, dont je voulais faire un démaquillant pour les yeux bi-phasé en la mélangeant avec de l'huile de jojoba. Las, cette eau florale sans paraben contient donc du MIT et son cousin le methylchloroisothiazolinone (MCI), elle a fini dans le lavabo (désolée pour les poissons du lac!!!).



Cet été, pour mon road trip en camper van, j'avais acheté ces lingettes pour bébé au cas où je n'aurais pas accès à l'eau certains jours. Mais c'est dingue, ça, un produit pour le visage et le corps des nourrissons, vanté sans alcool, à l'aloe vera et à la camomille, pimenté de MIT (et de MCI, de parabens et d'un parfum qui arrive avant l'allantoine, l'huile de ricin et la glycerin dans l'ordre de formulation, et donc en quantité) HORREUR!



Chez Peggy Sage enfin, la vendeuse m'avait donné ces échantillons à tester pour ma peau sensible et couperosée, quelle bonne idée, l'Huile démaquillante douceur en contient, tout comme le tonique soin fraîcheur, tu parles que je vais être fraîche quand je vais me réveiller avec la gueule boursouflée!

Voilà, c'était mon coup de gueule du dimanche soir, j'espère qu'il vous fera ouvrir l'oeil, et bannir ce produit de votre vie si vous avez le moindre doute!

dimanche 20 septembre 2015

Polly lit: La dernière réunion des filles de la station-service

Vous vous rappelez du film Beignets de tomates vertes, avec Kathy Bates, Mary Stuart Masterson et Mary-Louise Parker (avant Weeds)? Il fait partie de mes films préférés, ces films qui font du bien, qui donnent envie de ruer dans les brancards, de casser la routine et de vivre sa vie comme on l'entend, n'est-ce pas?

Je n'ai pas lu le livre de Fannie Flagg dont est tiré ce film, ni le suivant, Miss Alabama et ses petits secrets. Je viens de terminer en revanche son dernier roman traduit, La dernière réunion des filles de la station-service, que j'ai beaucoup aimé. On y retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de Beignets de tomates vertes. Les mauvaises langues y verront même un duplicata parfait. Prenez une femme dans la fleur de l'âge (cad dire bientôt 60 ans), bien engluée dans un mariage ronronnant, qui se pose des questions sur le sens de sa vie. Dans Beignets... , il s'agissait de Kathy Bates, alias Evelyn, quadra timide et mal dans sa peau qui découvre son pouvoir de femme au contact de la charmante Ninnie, pensionnaire d'une maison de retraite (Towanda!!!).

Dans La dernière réunion, il s'agit de Sookie, gentille épouse d'un dentiste, qui vient de marier la dernière de ses trois filles et dont le seul souci est de gérer sa vieille mère excentrique et réussir à nourrir les petits oiseaux de son jardin alors que les gros viennent leur piquer toutes les graines... Un jour, Sookie apprend par un courrier recommandé qu'elle a été adoptée. Le récit plonge alors dans les années 30, pour découvrir qui était Fritzi, la mère naturelle de Sookie. Comme dans Beignets, les deux histoires se lisent en parallèle dans le temps. A la place du petit monde du Whistle Stop Café, on s'attache petit à petit à la famille de Fritzi, des immigrés polonais qui tiennent une station service Phillips 66 dans le Wisconsin.


 


Quand la guerre éclate et que tous les hommes partent au combat, ce sont les quatre soeurs Jurdabralinski qui tiennent le commerce, avec service en patin à roulettes et kiosque à bisous pour rendre leur petite affaire un peu plus attractive. Comme Idgie dans Beignets, Fritzi est un peu garçon manqué et pas du genre à se laisser dicter son destin. Elle devient pilote et intègre un groupe de femmes oubliées de l'histoire, utilisées par l'armée américaine pour convoyer les gros avions de combat des usines aux bases militaires, les WASP (Woman Airforce Service Pilots).


Au fur et à mesure du récit, Sookie se découvre une nouvelle personnalité et s'épanouit en découvrant le fabuleux destin de sa mère, sans renier les acquis de sa vie jusqu'alors. Et nous avec, en réalisant le courage des femmes pendant la deuxième guerre mondiale, les fameuses Rosie the Riveter, et le fait qu'on a toutes notre destin entre nos mains et la possibilité d'en faire quand même ce que l'on veut. Très inspirant n'est-ce pas? Moi qui me pose plein de questions en ce moment sur mes choix, ou plutôt mais non-choix de vie, j'ai trouvé dans ce livre beaucoup d'énergie et de réconfort, avec la petite touche rétro dont je raffole! Je vous le recommande vivement, et n'hésitez pas à partager votre point de vue, sur le livre ou sur la façon dont nos origines, notre caractère ou les événements façonnent notre destinée....


La dernière réunion des filles de la station service, de Fannie Flagg, éditions Cherche Midi, 462 p.

vendredi 11 septembre 2015

L'été est terminé, ces produits aussi, et ceci est mon 500e billet!

Je rêvais d'un sujet plus glorieux pour ce 500e billet sur mon blogounet, une grande tirade sur mon côté casanier, décomplexé grâce au livre de Mona Chollet Chez soi, qui a fait moins de bruit que Le Charme discret de l'intestin mais m'a bien plus parlé... Ce billet est toujours en gestation dans mon cervelet, en attendant vous aurez droit à ce maigre compte rendu sur ces produits terminés. Ils passeront ce soir même à la poubelle, comme ce cher été qui s'en est allé d'un coup (les radiateurs sont déjà chauds dans mon immeuble!).


En tout premier, je salue la dernière goutte de mon parfum estival depuis plusieurs années maintenant, Bronze Goddess d'Estée Lauder, celui qui fait qu'on vous demande sans arrêt "mmmh, tu sens bon, qu'est-ce que c'est" quand on vous fait la bise! La fin du flacon correspond exactement à la fin des beaux jours, mais je triche car c'est celui de l'année passée et j'en ai encore un tout neuf dans mon tiroir!!! Pour l'année prochaine, je me réjouis!

Cet été, j'ai particulièrement apprécié la texture légère mais quand même onctueuse de l'Hydratant Ange Gardien de Kenzoki, le juste milieu entre fluidité et nutrition que je n'avais encore jamais trouvé. On ne parle plus beaucoup de cette gamme dont je crains la disparition prochaine (la dure loi du marché, elle est la même partout), pourtant dieu sait si je l'adore. C'est l'un de mes plus beaux souvenirs de voyage de presse, peut-être parce que c'était le premier, en janvier 2002!!!! Je recommande cette crème à toutes celles qui ont la peau sèche, en plus elle sent divinement bon (c'est la gamme lotus blanc).

Validation totale encore de l'Huile ultime régénérante de Patyka, offerte par la charmante Nicole avant que ne ferme (bouuuuuh) sa boutique bio Meveha à l'avenue de France à Lausanne). Un peu épaisse, cette huile a une odeur de paradis et un pouvoir raffermissant qu'on ressent dès l'application, le mot restructurant sur l'étiquette n'est donc pas usurpé.

J'ai enfin fini mon sérum EGF de Bioeffect hors de prix, que j'avais boudé au départ. Je le trouvais trop collant et pas assez nourrissant vu qu'on doit l'appliquer seul, le soir. De plus je ne voyais pas vraiment d'effets... Puis j'ai trouvé la juste dose (3 gouttes!) et je l'ai appliqué tout l'été. Il m'a parfaitement convenu, et l'absence d'odeur est un vrai plus pour ma vie conjugale. J'ai trouvé que mes traits étaient plus reposés au réveil, ma peau souple. J'ai surtout essayé de croire à l'effet préventif qu'ont les produits qui agissent au niveau cellulaire.

Voilà voilà, en espérant que cette petite revue vous sera peut-être utile, je vous souhaite un excellent week-end!

dimanche 6 septembre 2015

Les plus beaux rouges de la rentrée 2015


Chouette, il y a plein de nouveaux rouges plus magnifiques les uns que les autres et à tous les prix pour cette rentrée. La palette Naked Smoky de Urban Decay? Rien à f..., je suis incapable de me maquiller les yeux. Tandis que les rouges, c'est une autre affaire... Tellement chics, tellement élégants, tellement flatteurs et tellement faciles à appliquer. Il y a ceux qui nous séduisent avec leur étui, mais parfois le résultat n'est guère différent d'une marque de supermarché. Voici mes favoris, dans une gamme de couleurs assez peu variées mais bon, on ne se refait pas. Les modes changent, pas moi!




Rouge Coco Shine no 112, Téméraire, le plus foncé de ce swatch, étui siglé, confort maximum, très bonne tenue.

Le Joli Rouge de Clarins était déjà un best-seller, il revient dans une formule encore plus nourrissante et une "écriture" renforcée. La nouvelle collection sortira début octobre. Ici le signature, no742, Joli Rouge. On voit que c'est celui que j'utilise en ce moment!

Ils sont trop trop beaux, les rouges choisis par Giambattista Valli pour MAC, inspirés des tissus de ses collections, texture soyeuse mate, couleurs sublimes. Ici le rose Tats.

Celui-ci aussi ne sortira pas avant octobre, il fait partie de la collection de Noël de Yves Saint Laurent mais il était très beau pour que je n'en parle pas. Rouge Pur Cuture Kiss & Love Edition no 1, Le Rouge.

Il n'a pas à rougir de ses concurrents plus hauts de gamme, le Colorlicous no 295 Cerise Succulente de Covergirl. Au beurre de karité pour des lèvres gourmandes et repulpées.

Un très beau rouge mat chez Maybelline, le no 965 Siren in Scarlett, à avoir en permanence dans son sac à main.

Matte Revolution Lipstick de Urban Decay, Matte Bad Blood, un rouge mat qui ne dessèche pas les lèvres grâce à un complexe d'huiles, on adopte (et tant pis pour la palette Naked...)