dimanche 20 juillet 2014

Roadtrip USA chapitre 3: Long Beach et le festival Ink'n'Iron


 

Après ces quatre jours forcément trop courts à San Diego que j'aime tant, nous avons repris la direction du nord et de Los Angeles mais par la route côtière cette fois, la Historic 101, jusqu'à Oceanside. De là, il faut prendre un bout la Freeway no 5 jusqu'à Dana Point puis on peut ressortir et reprendre la balade le long de la mer par la Highway no 1. On s'était acheté un pique-nique avant de partir au supermarché bio des bobos, Whole Foods (génial, tu peux rester une heure rien qu'au rayon cosmétiques/compléments alimentaires). C'est un peu long car il y a beaucoup de feux quand on traverse les villes mais l'ambiance balnéaire de ces petites stations est assez reposante. Solana Beach, Encinitas, Carlsbad, Oceanside, San Clemente, Dana Point, Laguna Beach, Newport Beach et ses belles maisons qu'on voit dans la série du même nom, Huntington Beach (la plus animée des Beach Cities je pense) et enfin Long Beach, notre but.


 
 

On sent tout de suite qu'on est de retour dans la grande ville, on voit des gratte-ciels, la circulation se densifie, puis très vite on aperçoit au loin la zone du port et la silhouette familière du Queen Mary (merci le film Titanic, même si le tristement célèbre insubmersible a coulé 25 ans avant le voyage inaugural du bâtiment sur lequel nous allons passer 4 jours!).


Tout de suite, j'ai adoré l'ambiance vintage qui imprègne les coursives de ce vénérable monument inauguré en 1936. La ville de Long Beach l'a racheté lors de sa mise à la retraite en 1967 et on en a fait une attraction sur laquelle on peut séjourner. Les cabines ont conservé le charme de l'époque, avec les moquettes, les rangements sécurisés en cas de tempête, des gadgets plus en service, les salles de bains rétro... Nous avions pris une cabine king deluxe, avec vue sur le port, et c'était fantastique. Sauf le bruit des voisins qui s'envoyaient en l'air ou pire, qui mataient un porno, les parois étaient fines comme du papier. Les cabines à l'intérieur des couloirs (donc sans fenêtre) sont à 99 $, la nôtre à 149$, ca va!



Ensuite, à nous la vie de (faux) passagers du transatlantique, cocktails à l'Observation Bar, dans la proue, avec sa terrasse au soleil couchant et son aménagement très Mad Men, petit-déjeuner au Promenade Café, homard au restaurant chic, le Sir Winston's (l'un de mes meilleurs repas de ces trois semaines), shopping dans les boutiques art déco du Promenade Deck, pause café ou thé (du Starbucks) au pont supérieur, le Sun Deck. Pour mes phobies très difficiles à gérer en voyage, c'est parfait, sécurisant, facile.

Mon repas préféré, le petit-déjeuner, avec un thé Earl Grey, sinon je suis grinche!
 

Couloirs à perte de vue, un rien sinistre le soir, surtout après avoir vu l'affiche dans l'ascenseur pour le Ghosts & Legends Tour, la visite des lieux hantés du bateau...


Le festival ensuite. Ink'n'Iron. Il a supplanté tout ce que l'on pouvait avoir connu auparavant, y compris le Summer Jamboree de Senigallia. Pendant trois jours, vendredi, samedi et dimanche, on s'en est mis plein les mirettes avec les bagnoles, les pin-ups et les mecs surlookés partout, les tattoos, les lives. Wanda Jackson, Detroit Cobras, Nick Waterhouse, Lords of Altamont, Buzzcocks, The Damned, Madball, Sick of it all, Suicidal Tendencies, du rock pour tous les goûts, pas forcément que du rockabilly, c'est parfait.






L'infatigable Wanda Jackson, 76 ans, qui raconte sa jeunesse avec Elvis et sa longue carrière entre deux morceaux.


Nick Waterhouse, chanteur de jazz, soul et rythm and blues nouvelle génération, qui a grandi à Huntington Beach.

Le bassiste de Duane Mark.

A l'intérieur du bateau, les salles de moteurs ont laissé place à des espaces aménageable. C'est là qu'on trouve la partie "ink" (encre), avec 280 tatoueurs du monde entier. Dans les salons et les salles de bal des étages supérieurs, les concerts plus intimistes, des shows burlesque, cabaret ou pole dance, des expositions d'art...



Et dehors, sur le parking devant le Queen Mary, les bagnoles, les deux scènes, une centaine de stands de fringues, accessoires, barbers etc, le ring de lucha libre et les stands de nourriture et de boissons.





 Tout était parfait, on ne se lassait pas de parcourir ce festival en long et en large en observant la faune. Et quand j'avais ma dose, le soir, il me suffisait de prendre l'ascenseur pour rejoindre ma cabine!





Des punks aussi au milieu de cet univers rétro!

Shooting pin up.
 


La grande scène by night, juste devant le bateau.


Nous avons vécu un moment unique: si j'ai bien compris, c'était la dernière fois que le Ink'N'Iron avait lieu à Long Beach, California, les affiches de l'an prochain annonçait Nashville, Tennessee, comme nouvelle terre d'accueil. Dommage, c'était vraiment génialissime en tout point.




J'ai fait un peu de shopping, une ombrelle, une robe à l'imprimé dingue, des chaussures bicolores (encore!!!) et quelques cartes postales à la boutique de souvenirs.


C'est vraiment à regret que nous avons quitté Long Beach, direction notre prochaine étape, Sin City, Las Vegas...  Je vous laisse en compagnie de quelques belles carrossées, avec toujours en toile de fond, les cheminées du Royal Mail Ship Queen Mary...






1 commentaire:

  1. Vraiment magnifique les photos de ce festival avec ce bateau mythique en toile de fond...!

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