lundi 30 juin 2014

Roadtrip USA chapitre 1: Los Angeles


Mon dieu que le retour de mon roadtrip de 22 jours aux States a été difficile! J'ai dû assurer sur les sujets urgents au job avec une méga crève récoltée dans l'avion et des nuits de trois heures de sommeil (j'ai pu regarder en streaming les épisodes manqués de mes séries préférées, dont Game of Thrones), c'était affreux! J'ai défait ma valise dimanche pour en refaire une plus petite mardi soir, en vue d'un court séjour à Zurich pour des présentations de produits. Le petit coup d'adrénaline qui m'a permis de retrouver un rythme normal avant le week-end tant attendu! J'ai pu enfin atterrir et repenser à tête reposée à ce merveilleux voyage, et m'y replonger en triant les 1200 photos que j'ai prises là-bas (je n'en ai posté qu'une petite centaine sur Instagram, ha ha ha, c'est relativement peu!).

Margarita time, le petit rituel du soir, ici chez Rosa Mexicano

Sunset Boulevard et West Hollywood




Autant vous le dire tout de suite, je déteste Los Angeles. Lors de mon premier road trip en 2006, j'y avais passé quatre jours totalement inintéressants, je dois dire, à part rouler dans cette ville immense, et se perdre entre Santa Barbara, Pasadena et New Port Beach, on n'avait pas fait grand chose. On logeait à Venice Beach qu'on nous avait décrit comme un quartier sympa. La journée, oui, mais le soir, ça craignait un max! J'ai donc réservé cette fois un charmant boutique hôtel sur Sunset ma foi pas trop mal situé, le Grafton on Sunset, avec une piscine, des grandes chambres pas trop défraîchies et quelques restos aux alentours. De toutes façons, il faut prendre sa voiture pour tout à LA et surtout payer des sommes astronomiques pour se garer. Le restaurant dans l'hôtel (Oliver's Prime) était excellent, même pour le petit déjeuner, le mexicain à quelques mètres tout autant (Rosa Mexicano), avec le serveur qui vient préparer le guacamole à la table et un choix de Margaritas du délire. Il faut juste savoir qu'on peut aisément commander un plat pour deux, les proportions aux Etats-Unis n'étant pas adaptées à nos estomacs européens...



De l'autre côté de la rue, un diner de la chaîne Mel's, parfait pour le brunch et le burger tardif (ouvert 24/24), dans l'autre direction, un japonais, le Katana, et sur le même trottoir une salle de concerts mythique, la House of Blues, où nous avons vu Black Flag (sans Henry Rollins, trop occupé à effrayer les femmes de bikers dans Sons of Anarchy). Pour boire un verre au calme, il y avait aussi le roof bar de l'hôtel voisin, le Sky Bar at Mondrian Hotel. Et pour assister au spectacle pitoyable de filles bourrées qui s'essaient au rodéo mécanique et finissent la petite culotte à l'air, le Saddle Ranch (la terrasse est sympa le soir avec ses petites torches romantiques). Tout ça à pied depuis l'hôtel. Sinon plus loin sur Sunset  il y a le Whisky a Go-Go cher à Jim Morrison, le Viper Room devant lequel est mort River Phoenix, le Rainbow Bar où traîne paraît-il le chanteur de Motörhead, Lemmy Kilmister. Une rue plus haut en parallèle, Hollywood Boulevard et son foisonnement de touristes, ses shops moches, son Walk of Fame, ses Spiderman bidons, le Chinese Theater, etc...



Le Beverly Hills Hotel, mythique depuis 1912 (photo pourrie prise depuis la voiture, en roulant!)

C'est marrant, pour moi, je connais Sunset  Boulevard des romans de James Ellroy (dont le dernier, Extorsion), ou du déprimant Chocolates for Breakfast que j'avais lu avant de partir. L'héroïne adolescente y séjourne quelques temps dans les années 50 avec sa mère, actrice sur le déclin, dans une résidence de bungalows peuplée de losers d'Hollywood, les Jardins d'Allah, détruits depuis. Pour mon bonami, Sunset Boulevard est familier à cause du jeu Xbox Grand Theft Auto (GTA), qui reproduit virtuellement au magasin près la fameuse rue dans ses courses poursuites. Vous apprécierez le décalage!

Universal Studios




Marilyn signe des autographes pour les touristes japonais avant son spectacle de street dance!




Pour échapper au stress de LA, on s'est réfugié toute une journée au parc à thème d'Universal Studios. Je ne savais pas que c'était une sorte de Disneyland, je pensais qu'on visitait les décors, donc sans intérêt. En fait c'est génial, on y croise Marilyn et Betty Boop au volant de leur voiture vintage, les rollers coasters sont des simulateurs 3D. Je me suis laissée embarquer sans entrain dans celui des Simpsons et celui de Moi, moche et méchant 2, mais bonami les a quasiment tous essayés!

 



Il y a aussi plusieurs fois par jour le spectacle de Waterworld, très impressionnant, et aussi quand même le tour en petit train des plateaux les plus connus, comme ça j'ai pu traverser Wisteria Lane et photographier les maisons de Susan, Eddie et Gabrielle!!!!

Wisteria Lane

Wisteria Lane


Le spectacle de cascadeurs Waterworld (vous risquez de vous faire mouiller)


Il y a à boire, à manger, des toilettes, des brumisateurs dans toutes les allées, des bancs partout, c'est le BONHEUR (je souffre tellement en voyage du manque de confort...). Ce n'est pas donné, environ 90 dollars l'entrée, plus 16 ou 22 dollars de parking selon combien vous êtes prêts à marcher. On a pris celui à 22 et on a bien, fait, c'était le Frankenstein! Oui car il y a aussi toutes la série des films d'horreur mythiques qui sont des productions Universal, Dracula, Beetle Juice, etc!

Ambiance rétro garantie dans les (fausses) rues.




Venice Beach




Le Cadillac Hotel, pseudo art deco, recommandé par le Routard, cher et au confort spartiate (j'y avais dormi en 2006)
Il faut aussi passer une après-midi à Venice Beach, malgré l'affluence touristique, c'est vraiment une faune à observer, entre les boutiques hippies, les guérisseurs chelous, la maison des freaks, le skate park et le fitness en plein air Muscle Beach, il y a de quoi mitrailler.


On a aussi cherché pour faire plaisir à bonami le skate shop historique du film Lords of Dogtown et pour me faire plaisir à moi la rue des bobos Abbot Kinney avec ses cafés bio (Gjelina) et ses boutiques de hipsters. Mouais, rien à retenir!

Les prédictions de Zoltar... J'ai pris en photo un automate du genre dans chaque ville visitée!


Un conseil: ne faites pas comme nous en vous croyant plus malins que la moyenne: prenez l'option GPS avec la voiture de location, c'est cher mais c'est VITAL! Il est TRES difficile de conduire aux Etats-Unis, les directions ne sont indiquées que par le numéro des routes, freeways, highways etc et la direction, nord, sud, est, ouest donc il faut avoir anticipé son itinéraire avant de prendre le volant et se préparer quand même psychologiquement à faire beaucoup, beaucoup de tourner sur route....