dimanche 26 janvier 2014

Qu'est-ce qui fait un film culte?



Kelly McGillis et Tom Cruise en 1986

Bon, ce blog va devenir un blog télé tellement je passe mes soirées et mes week-ends devant le petit écran. Ce n'est pas tout à fait vrai, mais entre deux voyages et deux fiestas, je ne connais rien de plus relaxant qu'un bon vieux film ou une série télé! Par exemple lundi dernier, il y avait Top Gun sur France 4. Aaaaaah, Tom Cruise jeune et beau, il faisait franchement envie! L'acteur avait 25 ans en 1986 (et moi 12!), il ne s'était pas encore ridiculisé avec sa religion et embrouillé sur son identité sexuelle! Val Kilmer lui aussi était encore un sex symbol, mais il faut dire qu'il a moins bien vieilli que Tom. Et je ne vous parle même pas de Kelly McGillis. La blonde incendiaire a certes cinq ans de plus que son torride amant, mais les photos actuelles des trois acteurs révèlent les graves injustices de la nature. Après avoir fait son coming out en 2009, Kelly McGillis porte les cheveux courts et gris, zéro maquillage mais quelques bons kilos en plus sans aucune gêne! Moi je dis bravo! Pour la pré-ado que j'étais alors, elle représentait quand même le sommet de la réussite, sexy, athlétique, permanentée, sûre d'elle, au volant de sa Porsche décapotable vintage (la même que Dylan dans Beverly Hills!).

Kelly McGillis en 2011
Val Kilmer en 2011

On croise encore Anthony Edwards avant Urgences et Meg Ryan avant Quand Harry rencontre Sally (et avant la chirurgie esthétique). La moiteur permanente du climat de San Diego colle les cheveux des beaux pilotes et fait perler la sueur sur le visage bronzé et leur torse glabre, ce qui crée une ambiance particulièrement sensuelle qui a sans doute contribué à rendre le filme culte. 
Et parmi ce qui rend un film culte, je pense que la BO y contribue grandement. A l'époque, on les achetait en cassette ou en CD (les premiers) et on les écoutait en boucle, ce qui fait remonter beaucoup de souvenirs quand on revoit le film des années plus tard (pensez au Grand Bleu par exemple!)! Raaaah, Danger Zone de Kenny Login qui ouvre le film, le solo de guitare du thème principal, le slow langoureux de Berlin pendant la première scène d'amour, les vieux tubes de Otis Redding, Jerry Lee Lewis ou The Righteous Brothers (responsable aussi du morceau culte de Ghost).


Peut-être est-ce aussi le nombre de fois qu'on a vu un film qui le rend culte. Un film de 2013 peut-il déjà être culte? Citez-moi un film de 2013 qui vous a marqué et qui sera mythique dans 20 ans? En tout cas pas Hunger Games!!! Oui, je le dis et je l'assume, sans surprise, je suis une adepte du "avant, c'était mieux"!

Allez, promis, la semaine prochaine, je vous parle de la ligne de produits Radical que je teste courageusement, puisque ma peau a récupéré de sa terrible réaction du 12 janvier (comme quoi je ne suis pas rancunière). Et aussi du Steampod pour la maison, mais je dois approfondir mon étude clinique avec un comparatif versus placebo (cad un fer à lisser normal). A très vite!

dimanche 19 janvier 2014

Welcome 2014, call me lady!

Mon petit coin de paradis, là-haut sur la montagne

Oh là là le gros passage à vide de mon activité de blogueuse! Un mois sans écrire, cela ne m'était jamais arrivé. Certes, j'ai diminué le rythme des publications, 61 billets en 2013 contre 108 et 110 les années précédentes... Principalement parce que la tenue de ce blog faisait auparavant plus ou moins partie de mon travail de journaliste jusqu'à ce qu'une nouvelle responsable change de tactique digitale. Nevermind, ceci est mon espace de liberté et il le reste. Vos nombreux messages lors de ma tombola de Noël m'ont grandement encouragée et je vous remercie toutes du fond du coeur.

Que s'est-il passé en un mois? Les vacances d'abord, deux semaines à la montagne à ne rien glander pour de vrai, ça fait un bien fou. Puis un passage important juste après, mon entrée discrète dans la quarantaine. Hé oui, dur dur de passer ce cap. Et pourtant il n'y a pas d'injustice avec les années, on les subit toutes au même rythme, quoi qu'il arrive. Même Kate Moss, qui me suit de 5 jours, même Vanessa Paradis l'an passé dernier, qui s'est faite larguer pour corser le tout, même Neve Campbell que j'aimais beaucoup à l'époque de Scream et qui a disparu du box office, même Kate Beckinsale dont le style dans Pearl Harbor m'inspire depuis la sortie du film en 2001, comme Holly Marie Combs, ex-sorcière de Charmed qui joue désormais le rôle de maman d'une ado dans la série que je regarde en cachette depuis un an (Pretty Little Liars), ou encore Eva Herzigova, trop maigre mais toujours fraîche quand même. Y passeront aussi cette année: Victoria Beckham qui a toujours été ma préférée des Spice Girls, Penelope Cruz dont le couple me fait vraiment rêver, Leo diCaprio, qui vient de remporter son deuxième Golden Globes, peut-être suivi d'un Oscar, enfin, après quatre nominations, ou encore Robbie Williams qui fait son grand retour mais qui a quand même l'air plus vieux (les excès...).

40 ans et au top (tout est dans le cheveu à mon avis)

Pour ma part, point de fiesta. Je me suis enfuie dans mon Valais chéri pour le fêter au calme, en famille, sans chichis. Nous avons pris une chambre dans un petit hôtel dans la forêt avec mon bonami, histoire de nous retrouver aussi. Tout était parfait, jusqu'à mon réveil, au premier jour de ma nouvelle identité sociale, la joue marquée d'une vilaine trace rouge. Une méchante allergie à l'un des nombreux cosmétiques que je teste (en faisant pourtant très attention) ou plus vraisemblablement à l'oreiller neuf de l'hôtel. Plaques d'urticaire et vilains boutons granuleux ont envahi l'entier de mon visage et de mon cou et j'ai dû filer en urgence chez le médecin le lundi matin pour avoir un traitement approprié! Petite leçon d'humilité, je suis allée à Paris ainsi mâchurée pour l'événement intronisant Kirsten Dunst comme égérie des produits pour les cheveux L'Oréal Professionnel. Un monstre au milieu des rédactrices de mode, longilignes en petite robe noire et talons 10 cm, qui si elles n'ont pas le thigh gap, compensent par le prix de leurs tenues.

Je dois dire que le premier effet que je ressens de la quarantaine, c'est un détachement certain des diktats de l'apparence. Je suis d'avantage complexée, pour ne pas dire obsédée par mon poids que par mes rides. Mais à ce stade, que faire? Après avoir accusé un gain de 20 kilos depuis la fin de mes études, j'avais patiemment réussi à perdre près de 8 kilos en 2012 grâce à Metabolic Balance. Comme certaines m'avaient prévenue, j'en ai repris 9 en 2013 sans pouvoir enrayer la machine infernale. Je n'ai pas réussi à conserver les bonnes habitudes acquises avec ce programme, surtout parce que je travaille comme une folle, toujours en déplacement, en réunion, en stress total, je mange ce que je peux et le plus réconfortant possible. La preuve: alors que tout le monde est en détox après les fêtes et pleure sur les pauvres 500 grammes pris entre Noël et Nouvel An, moi j'ai perdu 1,2 kilos. La cuisine équilibrée de ma maman, des repas pris à heures fixes et dans le calme, un minimum d'activité autour du chalet, promenades ou descentes en luges avec les petits... Comme quoi les kilos c'est vraiment dans la tête.

Donc en 2014, j'ai décidé d'arrêter de me plaindre. Et me marcher un peu plus vite. Et de lâcher prise. Je crois que je commence à entrevoir ce que cela veut dire. Vive la quarantaine!


Les livres de poche vintage de la bibliothèque du chalet