jeudi 1 août 2013

Mes lectures d'été 2013




Engloutie sur la Piazza San Marco
Moi qui adore les polars, j'ai fait un break de la violence et du sang avec ce roman introspectif à la Mange, prie, aime, l'histoire d'une jeune fille de bonne famille américaine, étudiante en histoire de l'art, qui prend une année sabbatique à Venise juste avant de terminer sa thèse et d'épouser son petit ami du collège. Mais la mystérieuse cité aquatique va l'engloutir jusqu'au bord de la noyade, entre amour en gondole et histoires secrètes. C'était plaisant, sans plus, je l'avais choisi simplement parce que je partais en vacances près de Venise et que j'aime bien lire des romans en rapport avec la région où je séjourne. Il est sorti l'an dernier déjà et est l'oeuvre d'une jeune journaliste américaine qui vit à Paris (ça, ça me fait rêver).
Une année à Venise, Lauren Elkin, Editions Héloïse d'Ormesson, 334 p.


La Bridget Jones de la médecine légale
Alice Allevi est italienne, étudiante en médecine légale et grande gaffeuse devant l'éternel. Elle se laisse souvent embrigader dans des affaires judiciaires dans lesquelles elle n'arrive pas à rester neutre, mais c'est ça qui fait son charme. J'avais lu le premier épisode, La Mauvaise Elève, avec plaisir, visiter Rome à travers les pérégrinations de Miss Allevi, ça change de Londres ou de la campagne anglaise! Pareil pour ce choix de livre, c'est l'Italie qui m'a appelée! De la lecture sans prise de tête avec un scénario intéressant et les problèmes de coeur de l'héroïne pour pimenter le tout!
Un secret n'est jamais bien gardé, Alessia Gazzola, Presses de la Cité, 370 p.


Délice d'écriture
Gros succès littéraire de cette année, La Cuisinière d'Himmler est tout simplement grandiose. C'est une amie qui m'en parlé, ce n'est pas le genre de lectures vers lesquelles je me tourne spontanément et c'est une grave erreur. Le milieu intellectuel français m'insupporte, mais je dois avouer que là, question langue, c'est du caviar. Je me suis donc délectée du (faux) journal de Rose, centenaire ayant survécu au génocide arménien comme à la deuxième guerre mondiale, restauratrice à Marseille et assoiffée de vengeance. J'ai ri, j'ai pleuré, je l'ai dévoré en quelques jours, que du bonheur. Par le directeur de la rédaction du Point, et compagnon de la directrice de la rédaction en chef de Elle, Valérie Toranian, pour vous situer. Bonus: il y a les recettes de Rose à la fin, j'adore!
La cuisinière d'Himmler, Franz-Olivier Giesbert, NRF Gallimard, 359 p



Polar anglais
Voilà le type de livres que je lis à la chaîne sans me lasser (quoi que, des fois ça fait du bien de changer un peu). Dans la région de Cardiff, au Pays de Galles, Fiona Griffiths est une jeune recrue de la police criminelle au passé confus. Une grosse cassure à l'adolescence l'a rendue asociale, limite autiste, mais elle tente de surmonter ce handicap en renouant avec des émotions vraies. Attirée par les morts plus que par les vivants, elle ressent des choses qui échappent totalement à ses collègues sur les scènes de crime, ce qui en fait au final un flic insubordonné mais doué. On suit les aventures de cette héroïne atypique et attachante qui n'est pas sans évoquer la Flea de Mo Hayder. Cette première enquête est particulièrement glauque avec l'assassinat d'une prostituée et de sa petite fille de 7 ans. Dur.
La mort pour seule compagne, Harry Bingham, Presses de la Cité, 407 p.

9 commentaires:

  1. La cuisinière d'Himmler me tente vraiment ! Je vais l'ajouter à ma liste !

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour tes avis, ça donne des idées lectures. Je me laisserais peut-être tenter par "La Mauvaise Elève", je ne connaissais pas. Bises !

    RépondreSupprimer
  3. Comme d'habitude, j'attends religieusement tes critiques littéraires pour trouver des nouvelles idées de lecture, merci Polly! Je me réjouis déjà de m'y plonger...

    RépondreSupprimer
  4. Perso j'adore les James Ellroy, glauquissimes à souhait mais il le fait tellement bien, en plus c'est souvent dans ta période fétiche non?!
    je viens de lire Le chinois de Henning Mankell qui est pas mal car on en apprend plein sur l'histoire de ce grand pays, même si l'intrigue se passe esesntiellement en Suède...
    Je suis en train de lire A la trace, de Deon Meyer qui est très bien monté et documenté, avec plusieurs intrigues en même temps, (sûrement reliées) et le tout se passe en Afrique du sud.

    Là aussi, on découvre

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai lu la trilogie Los Angeles de Jame Ellroy, c'est bien noir, mais j'adore en effet. Jai aussi lu du Mankell car j'aime beaucoup les polars suédoise, Meyer connaît pas, merci de partager tes goûts en tout cas! gros becs

      Supprimer
  5. Je me suis découverte un goût pour les polars assez récemment, notamment grâce à deux séries basées en Chine: les enquêtes de l'inspecteur Chen de Qiu Xiaolong, et celles de l'inspecteur Li et de son médecin légiste de compagne de Peter May. Les premières nous font découvrir Shanghai en long et en large, les secondes Pékin. Comme toi, j'adore me plonger dans les lieux que je visite ou que je rêve de visiter. ça me dirait bien de me promener aussi un peu à Venise et dans la campagne anglaise...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. des polars chinois, oui, pourquoi pas! je suis moins attirée que toi par l'Asie mais la démarche est la même!

      Supprimer
  6. ô desespoir, la technique du crayon à lèvres ne fonctionne malheureusement pas pour moi (surtout que j'en avais acheté un en me disant ''c'est le saint grâal de la tenue à lèvres, eh bam, non). En tous cas, ton rouge de Lancôme m'a l'air d'être... miam miam tout plein *-*

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah bon? Pourtant c'est assez radical comme impression! Essaie Infaillible de L'Oréal. ..

      Supprimer