samedi 31 août 2013

A vendre

Oyé!
2-3 bricoles dont je me débarrasse avec plaisir, à bon prix, on peut s'arranger pour un échange sur Lausanne, sinon je vous les envoie en Suisse contre 8 fr!

 Tasses Coca Cola dans leur boîte, neuves, 10 fr les 2.


 Bikini hawaïen rouge et turquoise taille 38 (le bas plus grand que le haut je dirais), prix 10.-

 Housse pour tablette ou netbook (taille maxi 11'). 27 X 19 X 3,5 cm, prix 15 fr

 Petit haut marin en maille synthétique, marque Miss Fortune, taille M, prix 15.-

 Chemise en vichy bleu ciel, coton stretch, taille 40, prix 10.-

 Ballerines en synthétique Dorothy Perkins, portées une fois, pointure 37, 15.-

 Ballerines en toile Le Temps des Cerises, portées 2 fois, pointure 37 (petit 37, j'ai mal aux pieds!), 20.-
 Polo Fred Perry collection Amy Winehouse, noir à damier rose, court, en coton, taille 40, prix 25.-


Robe Miss Happ fleurs d'hibiscus vertes, on voit mieux la forme sur la photo suivante, dos nu, coupe 50's avec beaucoup de volume sur la jupe, portée une fois, taille XL (un bon 42), prix 50.- (hé oui, elle vient de Cape Town)



Je vends aussi une table ronde haute chromée avec deux chaises de bar, 100.-, dites-moi si vous êtes intéressées à venir les chercher! Je vais faire une photo mais je dois faire de l'ordre d'abord! :-)

Le Jour - La Nuit - Le Week-End de Chanel


Notre modèle à toutes, Fonelle, posait la question jeudi: combien de temps avant d'être repris par le stress? J'avais écrit un petit commentaire qui a disparu parce que je n'ai pas réussi à lire la captcha (impossible sur les téléphones portables, la captcha c'est caca, la plaie des blogueuses). Donc ma réponse: deux heures. Le temps de la séance du lundi matin avec ses bonnes et ses mauvaises nouvelles, ses blâmes et ses suppléments de travail. Et pour être tout à fait honnête, je pourrais même dire moins 12 heures, car les veilles de rentrée, je ne dors quasiment pas, rongée par l'angoisse de ce qui m'attend. Comment peut-on vivre comme ça? Franchement, je ne sais pas, mais je n'ai pas l'impression d'avoir monstre le choix... Bref.

Cela tombe plutôt bien, le gros trend de la rentrée, ce sont les soins qui offrent un salut à notre peau de grandes stressées: pollution, manque de sommeil, malbouffe pour ne pas parler de tabac et d'alcool, voilà à quel régime notre épiderme est confronté. Résultat: rougeurs, teint gris, cernes, petits boutons, génial. Je dois dire que mon joli teint doré a perduré une petite semaine après mon retour d'Italie. J'avais malheureusement terminé le produit miracle (et le mot n'est pas galvaudé) de Vichy que j'ai eu le plaisir de tester tout l'été et qui ne sortira qu'en octobre. Mais c'est pas grave, dans la montagne de courrier qui m'attendait à mon retour, il y avait plusieurs potions du même genre. J'ai organisé un crastest grandeur nature avec mes petites camarades en vue d'un article-vérité d'ici un mois, dans lequel je dirai tout le bien que je pense de Vichy. En attendant, je me suis rabattue sur cette trilogie Chanel dont j'avais assisté à la présentation à Paris ce printemps. Il doit sortir ces jours mais je n'ai pas trouvé beaucoup d'avis de blogueuses pour l'instant (à peine quelques anglo-saxonnes). Verdict après une semaine.


Le Jour, La Nuit et Le Week-End de Chanel a pour mission de resynchroniser notre peau qui subit un véritable jet-lag puisque nous faisons entrer des journées de 36 heures en 24 heures... Ce programme d'attaque propose trois sérums aux vertus différentes.

Le Jour renforce avec un extrait de jasmin et de l'acide salicylique qui resserre les pores. Alors je peux tout de suite vous dire que ce n'est pas pour ma peau sèche et sensible, ça tire, ça rougit encore plus! L'odeur est assez alcoolisée, ce qui ne m'inspire guère.

La Nuit est plus ma tasse de thé, une texture plus onctueuse mais un parfumage un peu trop présent à mon goût. On le met sous sa crème de nuit et franchement, les peaux mixtes ou grasses peuvent le porter seul, même moi je l'ai fait une fois sans soucis. Avec de l'extrait de boswellia serrata (un arbre à encens), anti-inflammatoire, du beurre de karité, pour la douceur, et de l'huile de camélia. La Nuit apaise et réconforte et on se réveille avec une peau souple et rebondie, dixit la notice. Je confirme, mais bon, comme avec une bonne crème de nuit quoi!

Le Week-End enfin s'utilise un jour ou deux par semaine, matin et soir, à la place des suscités, pour renouveler. Il contient de l'arginine, un acide aminé qu'on trouve dans les boissons énergisantes, de  l'acide glycolique pour un effet peeling, apaisé ensuite par de l'eau florale de rose centifolia. Là non plus je n'ai pas trop accroché, malgré la texture très soyeuse, la peau tire ensuite et le parfum est trop fort.

Vous l'avez compris, ce programme n'est pas fait pour moi! Je le laisse aux peaux mixtes et grasses, aux fanatiques de Chanel, car le packaging reste très élégant, et à celles qui sont prêtes à mettre plus de 300 francs dans leur routine beauté car chaque produit s'achète séparément et il coûte entre 105 et 130 fr.


C'est Diane Kruger qui prête sa beauté parfaite à la campagne de publicité et j'avoue qu'elle fait plutôt envie avec son teint de porcelaine et ses traits si fins...

Et vous, qu'en pensez-vous? ça vous fait envie? quel est le produit le plus cher que vous ayez jamais acheté?


samedi 24 août 2013

Robe, short, maillot vintage, la parfaite panoplie 40s (RIP Esther Williams)

 
Je vous préparais quelques nouveautés à acheter en ligne pour un parfait look 40's quand je suis tombée sur l'histoire d'Esther Williams. Je me suis dégotée cette année le parfait maillot une pièce hawaïen dans la marque qui porte son nom. Je pensais que c'était une créatrice, en fait c'est une actrice hollywoodienne des années 40.

Championne de natation, elle est passée au cinéma (dans des rôles de baigneuses ou de plongeuses) en 1940 parce que les Jeux Olympiques avaient été annulés pour cause de guerre mondiale! Elle a eu une jolie carrière, quatre maris, trois enfants et s'est éteinte paisiblement à l'aube de ses 92 ans en juin dernier dans sa maison de Los Angeles. Celle qu'on appelait Million Dollar Mermaid, la sirène qui valait un million, était devenue une femme d'affaires avec sa ligne de maillots mais aussi des accessoires pour piscine et des vidéos pour apprendre à nager!
 



Vous trouvez ses maillots notamment sur le site modcloth.com, à fleurs, à pois, en vichy, une pièce, bikini et grandes tailles!

Ce site est aussi une mine d'or pour les robes mais attention, affinez votre recherche, il y a en 2255, aaaaargh!


Comme je n'ai quasiment pas fait de shopping au Summer Jamboree (il y a une quarantaine de stands au vintage market mais il y a tellement de monde, il fait tellement chaud et c'est tellement galère pour essayer, surtout que les tailles sont minis minis...), je me suis donc rattrapée en rentrant en me commandant deux pièces dont je rêvais depuis longtemps, chez Tara Starlet, une petite marque londonienne dont j'avais acheté une jupe lors d'un de mes passages dans la capitale britannique. Voici donc mes deux nouvelles pièces fétiches, le short Honolulu taille haute, fluide, seyant, parfait (65£, trois tons à choix).


Et la robe à pois 40s que j'ai pris en vert tendre pour changer (Utility Dress, 75£)


Et je mets sur ma wishlist la robe Home Front Dancing Dress en blanc cassé, pour l'instant épuisée mais le stock est régulièrement remis à jour, je pense que la créatrice les fabrique à mesure!


Sinon la marque sur laquelle je retombe toujours, à Londres, à Berlin ou ailleurs, c'est Collectif, dont le shop on line est bien fourni aussi pour des robes, des shorts, des cardigans et même cet indispensable clutch en bamboo à 17£ 50 (je pleure)!!!





En parlant de cardigan, j'ai craqué sur celui-ci mais pour l'instant, je me retiens, j'en ai déjà trois ou quatre du même style dans mon armoire, mais si jamais, c'est sur le site de Rumble 59! :-)



 Bon week-end les pin-ups, planquez votre carte de crédit!

vendredi 23 août 2013

Le meilleur autobronzant du monde


Je vous ai souvent raconté ici mes déboires avec les autobronzants, moi qui suis pâle comme Blanche-Neige. Adepte des "hâles progressifs", je suis cependant un peu frustrée de leur coloration plutôt modeste. Or, croyez-le ou non, je suis revenue cette année de mes vacances avec une jolie teinte sable dorée pas dégueu... C'est fou comme une cuisse rondelette paraît plus appétissante quand elle est couleur caramel (à la crème!) plutôt que Galak! Bref, je souhaitais conserver le plus longtemps possible ce semblant de bronzage et j'avais acquis en prévision cet attrayant Autobronzant Sunific Lierac, gel-crème teinté irisé. Les solaires Lierac sont peu connus chez nous mais ils mériteraient plus de popularité tant ils sont fantastiques. Ce gel teinté est à ce jour le meilleur autobronzant que j'ai pu testé en plus de 20 ans d'essais infructueux. Il a une texture gel-crème qui permet une application régulière et contrôlée grâce à sa couleur pain d'épices. Il sent très bon, même en s'oxydant, l'odeur est discrète, une prouesse.
Je dois avouer que le fait d'appliquer auparavant l'après-soleil Hei Poa qui m'a suivi pendant toutes mes vacances contribue sans doute à ce résultat si satisfaisant. J'adooooore ce lait au monoï et à l'aloe vera qui contient également un actif prolongateur, je l'applique tous les matins après la douche et ma peau est satinée et vanillée. Un jour sur deux, je me tartine ensuite de l'autobronzant Lierac et deux semaines après être rentrée, j'ose toujours afficher mes gambettes ce qui n'est pas une chose banale!
Voilà voilà, et pour contribuer à ma bonne humeur aoûtienne, je n'oublie pas de me parfumer avec l'eau de toilette Bronze Goddess d'Estée Lauder, mon odeur préférée pour l'été!

dimanche 18 août 2013

Vacances rétro à l'italienne

 
Après le paradis, l'enfer... Pourquoi les retours de vacances sont-ils si difficiles? J'avais pourtant pris une semaine de congé pour atterrir en douceur après le Summer Jamboree et je n'ai rien fait. Je ne suis quasi pas sortie de chez moi, pas de piscine, pas de lac, pas de shopping, à peine un resto et un ciné avec mon bonami et sinon, beaucoup, beaucoup de trucs chiants dont une énième déception au niveau recherche d'appartement. Seul point positif, un nouvel ultrabook pour bloguer et trier les 600 clichés pris à Eraclea en juillet et Senigallia en août!
 

 
Senigallia, j'aurais pu y passer un mois. La vie semble s'y être arrêtée il y a 60 ans, tout est désuet, tout est charmant, tout est facile, la lumière du sud a un effet anti-dépresseur prouvé et les odeurs et saveurs achèvent ce tableau idyllique en 6D...

D'abord, il y a le voyage en train, beaucoup plus reposant que se taper 800 kils en bagnole. Certes, les retards peuvent mettre les nerfs à rude épreuve (surtout une angoissée comme moi, mes ongles en ont pâti, les pauvres), mais ensuite, une fois la valise arrimée, on sort iPod, bouquin et sandwich et on regarde paresseusement par la fenêtre. J'adore aussi écouter les conversations des gens, le récit de leur périple, il y a souvent des Américains grossiers qui semblent sortis de la Croisièe s'amuse. Il y avait cette fois un petit groupe de bobos néo-zélandais qui allaient à Milan après avec fait un trek de six jours autour du Mont-Blanc (you know the mount blank?), ou ces jeunes Australiens en vadrouille deux mois, qui allaient à Florence, entre Amsterdam et Barcelone et qui ont engagé la conversation avec leur voisine de siège, femme d'affaires, parce qu'elle jouait à Candy Crush! Bref, je m'égare.

Cette année, c'était tout différent de l'année passée car cette fois, je connaissais. Non, en fait, c'était exactement la même chose, jusqu'à en être flippant quand on a pris possession de notre chambre à l'hôtel, la même qu'en 2012, aaaaah! Moi qui ai souvent l'impression d'être Bill Murray dans Un jour sans fin, j'ai été servie, surtout quand j'ai entendu le jingle "Rihanna" de la Publimare, à 17h tapantes sur la plage, identique lui aussi!

 


 
L'ambiance des bagni est quand même unique, la chiacchiera des gens, les vendeurs ambulants, les bars, les lettini et les ombrelloni, j'adore, je peux y rester toute la journée sans m'ennuyer. Avec leur design complètement rétro, ils font tout le sel de ces plages surpeuplées et peu exotiques à la base...
 


 
La ville ensuite toute entière vibre au rythme des gens qui viennent pour le festival. On croise des pin-ups et des mecs ultra tatoués partout, le dress code 40s/50s est assez bien respecté et les voitures d'époques côtoient celles d'aujourd'hui provocant un joyeux décalage visuel.
 

Musicalement ensuite, ça swingue sur toutes les scènes avec des artistes souvent sexagénaires ou plus. Quelques groupes plus rock, des vieux crooners à l'humour contagieux, des chanteuses country dans leur tenue de scène rutilante, des as de la guitare ou du saxophone... Des dizaines de live gratuits qui passionnent finalement qu'une petite frange des quelque 10'000 badauds qui déambulent chaque soir autour du Fort. Nous on a bien aimé en tout cas, et les amis qui nous accompagnaient cette année aussi... Un dernier apéro (Amerciano, marre du Spritz), une dernière piadina, un dernier cappucino et c'est déjà le retour en train, des images et des sons plein la tête (Estate de Jovanotti par exemple!)

The Ranch Girls and The Ragtime Wranglers


Deke Dickerson et Crazy Joe qui jouent de la guitare à quatre mains (croisées)

Duane Eddy, the king of twang guitar (75 ans)

Ray Gelato, le crooner anglais italophile

Big hawaiian party on the beach avec Paul Mad Gang et sa contrebassiste (jamais vue une fille à cet instrument!)

lundi 12 août 2013

Italians do it better


 

 

Voilà voilà, de retour d'une deuxième semaine de vacances en Italie, pour le festival Summer Jamboree, à Senigallia. Nous y étions déjà allés l'an dernier, mon bonami à banane et moi, et nous avions tellement aimé que vous avons rempilé pour une deuxième édition. Rien n'avait changé en un an, et on peut même dire que rien n'a changé depuis les années 50, ce qui n'est pas pour me déplaire! J'aime cette ambiance populaire propre aux petites stations balnéaires de l'Adriatrique. J'y ai passé toutes mes vacances en famille jusqu'à la fin de mon adolescence, une évidence avec une maman italienne, et j'ai beaucoup de plaisir à y retourner depuis quelques années. Pas de boutiques de luxe, pas de restaurants branchés ni de night clubs pour friqués oisifs et vulgaires. C'est dans les échoppes de plage et au supermarché du coin qu'on fait les plus belles trouvailles. Ahhh, les supermarchés étrangers, je suis sûre que je ne suis pas la seule à adorer y dénicher des produits exotiques fabuleux! Alors pour faire honneur à l'intitulé de mon blog, voici un secret de beauté à 3 euros 95 disponible dans tous les supermarchés italiens, à se faire ramener ou à noter dans un coin de votre tête pour votre prochaine visite: la crème Venus. Ma grand-mère (ma Nonna) l'utilise depuis toujours et à 86 ans, elle a une peau incroyablement lisse et blanche (qui fuit aussi farouchement le soleil). Je lui avais offert il y a longtemps une crème très chère à la pointe de la recherche scientifique anti-âge et je l'ai découverte intacte dans son armoire de salle de bain des années après. Rien ne peu la détourner de son petit pot de Vénus à l'odeur délicieusement vintage.


Autre bonne affaire ramenée de l'Iper Simply: la laque Splend'Or dans son flacon rétro dingue, à 1 euro 90! Son odeur n'est pas sans rappeler la sacro-sainte Elnett et sa tenue n'a rien à lui envier, avec une brumisation fine et non collante! On l'a utilisée tous les soirs pour fixer nos coiffures rockabilly, mon bonami et moi, et on en a ramené deux autres flacons!


Bon, et en bonus, les petits fromages à l'Emmental suisse Tigre!!!! Malgré leur achat pour rendre mes petits déjeuners compatibles avec le régime Metabolic Balance que j'essaie de reprendre tant bien que mal, et bien je n'arrive toujours pas à inverser la tendance ascendante qu'a repris l'aiguille de ma balance en 2013...

jeudi 1 août 2013

Mes lectures d'été 2013




Engloutie sur la Piazza San Marco
Moi qui adore les polars, j'ai fait un break de la violence et du sang avec ce roman introspectif à la Mange, prie, aime, l'histoire d'une jeune fille de bonne famille américaine, étudiante en histoire de l'art, qui prend une année sabbatique à Venise juste avant de terminer sa thèse et d'épouser son petit ami du collège. Mais la mystérieuse cité aquatique va l'engloutir jusqu'au bord de la noyade, entre amour en gondole et histoires secrètes. C'était plaisant, sans plus, je l'avais choisi simplement parce que je partais en vacances près de Venise et que j'aime bien lire des romans en rapport avec la région où je séjourne. Il est sorti l'an dernier déjà et est l'oeuvre d'une jeune journaliste américaine qui vit à Paris (ça, ça me fait rêver).
Une année à Venise, Lauren Elkin, Editions Héloïse d'Ormesson, 334 p.


La Bridget Jones de la médecine légale
Alice Allevi est italienne, étudiante en médecine légale et grande gaffeuse devant l'éternel. Elle se laisse souvent embrigader dans des affaires judiciaires dans lesquelles elle n'arrive pas à rester neutre, mais c'est ça qui fait son charme. J'avais lu le premier épisode, La Mauvaise Elève, avec plaisir, visiter Rome à travers les pérégrinations de Miss Allevi, ça change de Londres ou de la campagne anglaise! Pareil pour ce choix de livre, c'est l'Italie qui m'a appelée! De la lecture sans prise de tête avec un scénario intéressant et les problèmes de coeur de l'héroïne pour pimenter le tout!
Un secret n'est jamais bien gardé, Alessia Gazzola, Presses de la Cité, 370 p.


Délice d'écriture
Gros succès littéraire de cette année, La Cuisinière d'Himmler est tout simplement grandiose. C'est une amie qui m'en parlé, ce n'est pas le genre de lectures vers lesquelles je me tourne spontanément et c'est une grave erreur. Le milieu intellectuel français m'insupporte, mais je dois avouer que là, question langue, c'est du caviar. Je me suis donc délectée du (faux) journal de Rose, centenaire ayant survécu au génocide arménien comme à la deuxième guerre mondiale, restauratrice à Marseille et assoiffée de vengeance. J'ai ri, j'ai pleuré, je l'ai dévoré en quelques jours, que du bonheur. Par le directeur de la rédaction du Point, et compagnon de la directrice de la rédaction en chef de Elle, Valérie Toranian, pour vous situer. Bonus: il y a les recettes de Rose à la fin, j'adore!
La cuisinière d'Himmler, Franz-Olivier Giesbert, NRF Gallimard, 359 p



Polar anglais
Voilà le type de livres que je lis à la chaîne sans me lasser (quoi que, des fois ça fait du bien de changer un peu). Dans la région de Cardiff, au Pays de Galles, Fiona Griffiths est une jeune recrue de la police criminelle au passé confus. Une grosse cassure à l'adolescence l'a rendue asociale, limite autiste, mais elle tente de surmonter ce handicap en renouant avec des émotions vraies. Attirée par les morts plus que par les vivants, elle ressent des choses qui échappent totalement à ses collègues sur les scènes de crime, ce qui en fait au final un flic insubordonné mais doué. On suit les aventures de cette héroïne atypique et attachante qui n'est pas sans évoquer la Flea de Mo Hayder. Cette première enquête est particulièrement glauque avec l'assassinat d'une prostituée et de sa petite fille de 7 ans. Dur.
La mort pour seule compagne, Harry Bingham, Presses de la Cité, 407 p.