jeudi 25 octobre 2012

Hasta luego!

Aaaaah, je voulais écrire plein de choses avant mon départ, mais je suis une petite chose chaque fois que je dois quitter mon chez moi, je lutte, je souffre, je vais au delà de moi-même mais j'y arrive, heureusement... Bon, cette fois, je me suis presque décidée à entamer une thérapie à mon retour, trop lourd à porter quand même cette sensibilité accrue et ces crises d'angoisse. Pourtant dieu sait que je me réjouis, que je tease ici mon amour pour ce pays et cette culture que je vais enfin découvrir en LIVE!

Et vous, comment vous gérez le fait de devoir partir de chez vous? Vous avez peur de l'avion? De l'inconnu? Moi ce n'est pas tant l'avion qui me terrorise mais la distance qu'il va mettre entre les murs rassurants de mon foyer et l'endroit où je serai physiquement....

A très vite avec plein de photos et d'anecdotes épicées!

samedi 20 octobre 2012

Comment porter la jupe crayon?


Comme de nombreuses blogueuses, j'admire beaucoup Fonelle, journaliste à Elle, même si mon univers rétro-introverti est très éloigné de la sphère mode parisienne. Je m'amuse souvent à commenter ses papiers sans tomber dans l'adulation béate que certaines lui vouent car je reste souvent hermétique aux grands engouements de saison qu'elle décrypte avec finesse et intelligence. Cela m'a valu, en toute modestie, déjà trois Fonelle d'Or, cette récompense qu'elle attribue, elle aussi en toute modestie, au meilleur commentaire de son dernier billet publié. Plus quelques post-scriptums, sortes de lots de consolation qui montrent qu'elle lit quand même tous ses comms et soigne particulièrement l'interaction avec ses fans qu'elle appelle affectueusement "la Horde".

Cette année, plusieurs tendances me laissent perplexe, comme la mode des Nike et autres baskets aux couleurs vives pour ne pas dire criardes que les fashionistas se sont mises à porter avec des tailleurs comme dans je ne sais plus quel défilé milanais (alors que l'année précédente, elles auraient roulé dans le goudron et les plumes une femme qui aurait osé cette faute de goût). Pareil avec la mode des sweat-shirts lion ou mickey, au secours! Aaaah, la mode et ses mystères. Moi qui porte des Doc Martens et des Creepers depuis 20 ans, ca m'a fait rire de les voir revenir à la mode l'année passée (mais plus personne n'ose les porter cette année, étonnant?!).
 
Bref, la seule tendance qui m'a réjouie cette année, c'est la jupe crayon (super coince-coince jusqu'ici), parce que j'en ai trois! Deux héritées de la grand-maman de mon bonami et une très vieille aussi de chez Promod, que je gardais en espérant perdre mes kilos, ce qui est chose faite! Elle fait assez stricte mais moins Amish que certaines de mes récentes tenues (une robe à carreau bleue, longueur sous le genou, petit ruban noir à nouer sous un col blanc, avec des chaussures plates et un cardigan, je sors du film Witness, avec Harrison Ford!).

Avec la jupe crayon, jouons-là à fond rétro! Tant qu'à avoir l'air d'une secrétaire, autant que ce soit une d'un autre temps! Avec les bottines de ma grand-mère (époque difficile à définir mais je dirais quand même fin 60's) et deux autres petits hauts 50's dénichés chez Chabada, ça le fait! Parfait pour les rendez-vous professionnels avec les responsables marketing de la beauté qui commencent à s'accumuler dans mon agenda!


Petit haut court en laine 50's, Chabada Vintage

Cardigan 50's en laine avec détail damier au revers, jamais porté! Chabada Vintage
 
Sac et chaussures en faux croco, vintage



vendredi 19 octobre 2012

Ma semaine sur Instagram

Depuis toute petite, j'ai tenue un journal (dès 10 ans), mais je n'aime pas trop m'y replonger car je me rends compte du pouvoir sélectif de notre mémoire qui en général n'a pas retenu les choses exactement comme elles s'étaient passées. J'ai aussi parfois l'impression que ce n'est pas moi qui ai écrit ça,,, et pourtant... En ce moment je suis à bout de nerfs car je prépare mes vacances au Mexique et tout me paraît si compliqué par ce que je suis quelqu'un de maladivement angoissée. Clairement, on est au-delà de la boule au ventre... Enfin bon, je passe mes soirées à essayer d'anticiper le moindre de nos gestes là-bas histoire de me rassurer, mais comme avec mon freestyler de bonami on est toujours à la der, ben ça complique encore plus. On n'a pas vraiment pu choisir notre compagnie d'aviation. Tous les jolis petits hôtels que nos amis nous conseillent sont complets (c'est la Fête des Morts là-bas début novembre, donc vacances et afflux vers les endroits chouettes, les mêmes qu'on vise évidemment). Et surtout on est trop tard aussi pour les vaccins avec lesquels nous ne sommes pas à jour puisque le voyage le plus fou qu'on ait fait c'est NYC!!! J'en veux un peu à mon bonami de ne pas tenir compte de mes angoisses et de ne pas s'impliquer du tout dans ce voyage qui pour lui se passerait très bien avec un billet d'avion dans une poche et le guide du routard dans l'autre et hasta la vista... J'ai fait, dans une autre vie, un road trip avec un ancien bonami qui était tout le contraire, mais si macho qu'il ne me laissait rien faire et me houspillait tout le temps parce que je me comportais comme une pauvre cloche (ex: je suis allée faire pipi dans l'avion sans mon passeport). J'ai gardé un souvenir beaucoup plus édulcoré de ces trois semaines californiennes mais en relisant mon journal de bord, je me suis rappelé à quel point ça avait été tendu et que comme d'hab je m'étais réjouie une fois de retour dans les quatre murs sécurisants de mon foyer à regarder encore et encore les 500 photos ramenées de tous les endroits extraordinaires qu'on a traversés.

Aujourd'hui avec Instagram, on peut faire de n'importe quelle journée un voyage extraordinaire. Et moi qui suis une horrible pessimiste, jamais contente, toujours dans la peur du pire, je m'accroche à ce fil de ma vie qui me sert bien plus à me rester du bon côté de la force plutôt que de me la péter auprès de mes amis. Alors quand je pense que j'ai une vie de merde, je regarde ce journal en images qu'est Instagram, et après, ça va mieux...

Samedi, je passe voir ma copine V qui rentre de Corée, elle m'a ramené des produits de beautés en sachet hilarants, j'aime! L'humour, les petits bonhommes dessinés sur les carottes, les modes d'emploi en coréen illisibles! 
Dimanche: high tea avec mes copines S. et S. chez TC. Agréable moment dans un cocon tout douillet avec un chat sans queue qui dort dans un coin et un petit garçon tout blond et tout enthousiasme qui vient interrompre nos vagues discussions de toutes façons entravées par la mastication des délicieux sandwichs au crabe, concombre, chèvre etc, piques de cheddar/ananas et carrot-cupcakes à la cannelle.

Sans oublier le Pimm's, notre boisson favorite (à l'heure du thé)!

Je vous ferai peut-être un billet là-dessus mais je suis en train de reprendre les commandes de la rubrique beauté de Femina et c'est la fête du slip tous les jours dans mon casier de courrier avec l'arrivée quotidienne des prochains produits lancés. Ici, une interprétation personnelle de 50 shades of Grey en vernis Color Rich de L'Oréal.

Ai tout de suite testé ce Bordeaux Escape qui ressemble à du chocolat fondu.

Fini le régime, je mange désormais ce que je veux (avec quelques garde-fous en tête) et c'est trop cool.


Bento japonais à midi avec I.


Burger le soir avec V. dans un bar "pour filles" hihi, avec mes jolis ongles bordeaux


et Tarte à la courge, lait condensé et épices, pour trouver mille et une façons d'accommoder la chaire de cette bête immense que m'ont confié mes parents. Ca aussi ça mériterait un billet! Je suis tellement oldschool avec ma cuisine et mes recettes!!!!



Allez, je vais essayer de faire 3 billets ce week-end histoire de rattraper mon retard!!! XOXO

samedi 13 octobre 2012

Attention, chute de cheveux (et remède)




C'est l'automne, je frissonne... et je perds mes cheveux! Argh, c'est inévitable, à cette période, mes cheveux me restent dans les mains par poignées... Grrr. Rien trouvé de mieux que les compléments alimentaires pour enrayer le phénomène et retrouver une masse acceptable, mais ça pèse sur le moral... Surtout que je venais de passer un été assez sympa, avec pas trop de dégâts depuis que j'ai appris à utiliser les bons produits et à rationaliser mes colorations.
J'ai eu la chance de tester pour le boulot une cure avec les produits I.C.O.N. (j'en ai parlé mais j'avais vraiment pas beaucoup de place.. vive le blog!), la Touch Therapy. Et ce sont les filles très sympa du salon R Hair Studio à Lausanne qui m'ont rappelé ce que je savais déjà: que la plupart des shampoings ne sont pas bons pour les cheveux! Bon, leur discours était vraiment très alarmiste, elles ont même avancé que certaines substances contenues dans les shampoings sont responsables de cancers, notamment de la vessie. Mauvais. Ce qui est sûr, c'est que dans la jungle du marketing agressif du cheveu, on ne s'y retrouve plus. J'avais appris ce qu'était le Sodium Laureth Sulfate (SLS) lors de la présentation des produits REN (qui n'en contiennent pas). Cette substance est utilisée pour faire mousser les produits nettoyants, gels douche ou shampoings, et elle est super agressive et irritante pour le cuir chevelu. Certaines chartes bio la tolèrent, tout est question de dosage selon leurs arguments, mais certaines marques arrivent très bien à la substituer. C'est le cas notamment des produits I.C.O.N.
Bref, j'ai testé dernièrement plusieurs shampoings de grandes marques comme Redken qui annonce une gamme sans sulfate (Nature's Rescue). J'ai adoré. Je me suis laissée avoir par plusieurs autres flacons qui proclament en toutes lettres SANS PARABENS ou SANS SILICONE mais qui contiennent du SLS. J'ai posé la question à beaucoup de marques du marché qui ont toutes leurs théories sur la question et dont la plupart réfute les problèmes causés par les ingrédients qu'elles utilisent (y compris des marques comme La Roche Posay, ce qui m'a beaucoup étonné...). Les parabens, personnellement, si je peux éviter, je le fais mais ce n'est pas ce qui me fait le plus peur. Le silicone m'embête car il n'est pas biodégradable, et surtout, il "cache la merde au chat" comme on dit chez nous en emballant la fibre capillaire dans un film protecteur mais ce n'est que superficiel, il ne soigne pas en profondeur et surtout, il me semble que c'est pire ensuite dès qu'on se relave les cheveux.

C'est comme les teintures. Moi qui triche depuis que j'ai 18 ans, je suis ravie de ma couleur quand je sors du coiffeur mais dès que j'ai fait plusieurs shampoings, je trouve mes longueurs délavées et ternes et je n'attends qu'une chose: vite refaire une couleur (souvent maison). Le cercle vicieux. Les filles de R Hair Studio ont une autre technique: hydrater. Redonner du corps au cheveu grâce à des remèdes nourrissants (regimedies). La Touch Therapy s'effectue comme suit: après un diagnostic de l'état de ma tête, la coiffeuse applique son petit mélange maison. Détoxifiant sur les racines qui ont tendance à être grasses, nutritif sur les pointes, et hop, on passe une vingtaine de minutes sous le casque pour bien faire pénétrer les actifs (naturels: germe de blé, huile d'argan, baies d'açai, eucalyptus). J'avoue que la sensation du produit mentholée (=froid) n'est pas très agréable, mais ensuite on n'est récompensé au bac par un massage divin du cuir chevelu avec petite musique douce dans les oreilles. Il faut répéter l'opération trois fois à un mois d'intervalle et les résultats sont spectaculaires sur cheveux fins et clairsemés. Avec une piqûre de rappel de temps à autre, cela permet à des filles désespérées d'avoir à nouveau les cheveux longs par exemple, et brillants de santé.
Bon, j'ai quand même refait une petite coloration (au salon)  avec des produits tout doux, et seulement aux racines. Sur les longueurs, elles m'ont mis un "gloss" qui a ravivé la brillance. Au poil! A la maison je fais pareil, j'utilise un kit racines et j'utilise des produits raviveurs de couleur pour les longueurs, ca marche très bien! Parée pour l'hiver, moi je dis!
R Hair Studio, avenue de Mon-repos 14, Lausanne, 021 311 41 19

vendredi 5 octobre 2012

Crème culte et mascara de star

Ahhhh, le Beauty Fluid d'Olaz, que de souvenirs... Je suis si contente que le produit continue d'exister et de s'améliorer... Ma maman l'utilisait déjà, mes colocs et moi nous en tartinions le soir dans notre micro salle de bains avant d'aller au lit, et cette odeur est probablement pour moi le meilleur parfum de crème du monde. A cette époque, la marque fondée en 1952 s'appelait encore Oil of Olaz et avait un petit charme oriental. Le Beauty Fluid était assez léger mais nos peaux de jeunes étudiantes n'avaient pas besoin de plus. Bref, une vraie madeleine de Proust.
Je viens de découvrir la version 2012 qui s'adresse aussi aux peaux sèches. J'ai voulu le racheter plusieurs fois ces dernières années pour me faire un petit shoot de jeunesse. Mais justement, en voyant qu'il était recommandé aux peaux grasses et mixtes, je me disais que ma peau ultra sèche et bientôt quadra allait me faire la gueule si je ne lui donnais que ça! Cette nouvelle version est moins parfumée que dans mes souvenirs mais plus hydratante avec un fini velouté idéal si on veut appliquer ensuite du fond de teint ou une BB Cream (oui, je mets ma BB cream par dessus une crème de jour). Ma seule déception, c'est la liste des composants, comme souvent dans ces produits cultes dont la formule date d'un autre temps, où les préoccupations de santé et d'environnement par rapport à certains ingrédients n'existaient pas. Il y a des huiles minérales, un dérivé du silicone (le prix à payer pour ce fini soyeux), deux parabens ET du phénoxyethanol. Gloups, Je ne sais que penser des psychoses ambiantes sur la pétrochimie et les conservateurs mais je préfère toujours éviter, si je peux.
Reste le prix défiant toute concurrence: environ 10 balles. Je garde.

Au rayon culte, j'ai enfin un nouveau mascara dans mon assortiment. Ben ouais, il en sort beaucoup plus que je n'ai de cils pour les tester, et j'avoue que cela fait presque un an que j'utilise les mêmes... Mais on m'a offert le Hypnôse Star de Lancôme, et lui et moi on s'entend bien. Il fait un "regard cinéma", dixit l'emballage. J'aime bien sa brosse en triangle plat qui permet de moduler la courbe et la texture un peu sèche qui adhère bien aux cils sans les coller. 10/10.

En bonus la pub avec Daria Werbowy, l'égérie de la maison depuis des années, et cette petite pouffe de Betty Boop, pour comprendre ce qu'est un "regard cinéma". Enjoy!





Je ne sais pas pourquoi mais Daria me fait penser à Megan dans Mad Men! C'est Joann Sfar qui a réalisé ce mini film, auteur de BD passé derrière la caméra (il a notamment fait le biopic de Gainsbourg, vie héroïque)...