vendredi 31 août 2012

Madly Kenzo, fou, mais pas trop

 Ce n'est pas un secret, certaines le savent ou l'ont deviné en lisant mes compte-rendus, je suis journaliste et ce blog est ma petite fenêtre de liberté pour raconter certaines choses plus légèrement et partager ma passion pour les années 40-50. Pour mon travail, je suis très souvent invitée à des lancements de parfum à l'étranger qui me donnent l'occasion de publier quelques billets sur Paris ou Londres. Ce que j'appelle des sauts de puces puisqu'ils ne durent rarement plus de 24 à 36 h (une nuit quoi). C'est le genre de parenthèses hors de la réalité qui nous plongent dans un monde féérique de paillettes et de bulles dont on revient des étoiles plein les yeux mais qui sont difficiles à comprendre pour  nos proches, pauvres mortels. Je vous passe les détails mais chaque fois que je reviens d'un voyage de presse, je m'engueule avec mon bonami que mon enthousiasme agace, et je me tape une sévère déprime quand je retombe sur Terre. Bref. Mais le plus frustrant pour moi c'est de ne pas pouvoir partager tout de suite mes photos et mes impressions sur le parfum à venir parce que justement, il ne sortira pas avant plusieurs mois et je ne peux rien dévoiler avant le lancement officiel. C'est pourquoi je vous dis souvent "je vous en reparlerai"... sauf que 3 mois après, j'ai tout oublié et je suis passée à autre chose.
Avec l'arrivée de septembre et de plusieurs nouvelles fragrances très intéressantes, je vais quand même vous en présenter trois plus en détails car les trois m'ont beaucoup plu. Et je commence avec Madly Kenzo. J'ai une tendresse particulière pour cette marque qui est un peu l'ado rebelle du groupe LVMH. Avec Kenzo, les mots "frais" et "original" ne sont pas galvaudés. Les équipes marketing ont carte blanche pour surprendre le public et réfléchissent beaucoup pour arriver à un concept jamais vu. J'adore. C'est toujours la fête, c'est joli, ça fait envie. Même si les jus sont souvent trop forts pour moi, j'adhère complètement à l'univers.


Madly Kenzo était déjà sorti chez nous l'hiver dernier en version eau de parfum. Du costaud, pour des filles avec une forte personnalité. Avec l'eau de toilette (la nouveauté de cet automne), on arrive dans un registre beaucoup plus fréquentable. Aurélien Guichard, qui passe pour un petit génie de la parfumerie, nous l'a expliqué en personne (hum... mais je ne retrouve plus mes notes!) et nous a fait sentir accord par accord la composition de ce parfum audacieux (Fleur d’Oranger, Baies Roses, Fleur d’Héliotrope, Rose, Encens, Vanille, Cèdre et Musc).

J'aime l'idée du parcours didactique mis en place pour découvrir les moult facettes de la conception d'un parfum, du jus au flacon en passant par la communication. Une pièce remplie de papillons, une autre avec des fioles géantes et finalement, le dévoilement du visuel qu'on verra partout.

Amber Anderson incarne cette femme libre et heureuse qui porte Madly. La mannequin, pianiste et actrice anglaise qui a les mêmes fossettes que Marion Cotillard était là, sur une chaise géante, en compagnie de Patrick Guedj, le talentueux directeur artistique que j'ai rencontré plusieurs fois et qui est absolument charmant. Un grand voyageur, photographe qui ne voit pas les mêmes choses que nous, et qui profite toujours de ses films publicitaires pour promouvoir ses coups de coeur musicaux. Coco Rosie pour Kenzo Amour, Jill is Lucky pour la dernière campagne Flower et Devendra Banhart pour ce Madly (chanson: Carmensita).

 Après la découverte de la campagne visuelle et télévisée, une dernière étape pour parler du flacon, un miracle de design créé par Ron Arad, qui était là aussi avec son chapeau et sa vareuse de pêcheur, trop drôle, un vrai génie un peu fou-fou lui aussi!

 Le flacon, sorte de vague infinie qui se love au creux de la main, est un compromis entre la première version du designer ("beaucoup trop intelligente pour l'industrie") et un flacon réalisable à grande échelle! Beau. Très Kenzo et très Arad à la fois.

 Je n'y connais rien au design, j'ai d'ailleurs honteusement zappé la visite de son atelier à Camden Town pour aller me promener dans ma ville préférée, mais je crois que Ron Arad est un grand nom dans le monde du design.


Voilà, je crois que Madly Kenzo eau de toilette est arrivée en magasin cette fin de semaine, je vous conseille d'aller le renifler dans une parfumerie près de chez vous, qui sait, il pourrait donner à votre automne un petit grain de folie bienvenue!

Et vous pouvez lire l'interview d'Amber Anderson que j'ai réalisé à Londres sur le site de Femina.

vendredi 24 août 2012

Mon guide e-shopping pin-up

Je voulais écrire encore sur mes vacances, publier quelques photos, et puis la semaine a passé je ne sais comment. Tout comme le mois d'août, dont j'ai tourné la page de mon calendrier le 22 (pas pensé avant, entre les vacances, la reprise), choquée de voir qu'il était presque fini (dommage, l'image était cool, avec une vahiné justement).

Un dernier festival ce week-end, une petite fête de fin d'été la semaine prochaine et je peux allègrement ranger mes petites robes hawaïennes et faire un saut chez H&M pour actualiser ma garde-robe avec une taille en moins (très jolie, la collection de cet automne, vous avez vu la pub partout? j'adore).

Mais en attendant, comme beaucoup me l'ont demandé, voici une petite liste de mes adresses préférées pour se concocter un look de pin-up.

Tout d'abord comme je vous l'ai dit, je n'ai presque rien acheté au festival Summer Jamboree malgré la pléthore de stands au Vintage Market. Faut dire que je suis déjà bien fournie, et que j'aurais pu moi-même tenir boutique avec mes 50 robes, sacs et chaussures assorties (j'exagère, hein, j'en n'ai pas 50 pour de vrai). Et pourtant vous connaissez ça, il y a peu de tenues dans lesquelles je me sente vraiment bien, la faute à ces p... de complexes qui nous collent à la peau malgré le monoï et les décolletés pigeonnants. A Senigallia donc, il y avait toutes les formes de robes mais j'en ai déjà tellement, et elles étaient vachement chères quand même. Pas trouvé de jolis modèles 40's, ni de shorts taille haute comme j'en ai beaucoup vu sur des filles vraiment très jolies. Malgré la taille haute, ça reste quand même un short et faut assumer ses cuissots, de bleu! J'en ai essayé, notamment chez Bloody Edith (photo du haut), une créatrice de Rome qui avait vraiment des trucs mignons et puristes, mais non... Rien trouvé de folichon sur le net non plus.


Mon autre obsession a été le petit sac en osier so 40's façon panier à pique-nique, vu sur les filles là-bas, disponibles dans toutes les échoppes à un prix prohibitif (125 euros, non mais?! alors que les matières évoquent justement la pénurie de cuir durant la guerre et les alternatives trouvées par les élégantes pour rester féminines). Vous voyez le genre, en osier avec des fleurs en raphia pour décorer et un intérieur en tissu fleuri (celui de la photo vient du blog Bobbins and Bombshells que j'ai découvert en faisant ma recherche). J'ai trouvé finalement mon bonheur le dernier soir avec ce petit modèle adorable au format idéal, pour 85 euros (ouch quand même pour "un truc qui sort d'un grenier", comme m'a dit ironiquement mon bonami).

 

Rien de dingue sinon, à part quelques objets du merchandising officiel, le savon, les magnets, le linge de bain et un T-shirt....

Mais, au retour, je me suis remise à surfer frénétiquement sur la toile pour updater mon style. Et voici mes bons plans.


Pour les maillots: modèles pin-ups en veux-tu, en voilà sur Shabby Apple (photo)
J'aime bien aussi ceux de ModCloth et de Pinupgirlclothing. J'avais commandé le mien (une pièce marin) sur Go Get Retro (on me le demande tout le temps).


Pour les robes hawaïennes, j'ai commandé la mienne sur un site suisse (Klangundkleid), intéressant car par de frais de douane et frais de port minimes, par contre, ce sont des prix suisses, cad dans les 100 CHF. La mienne, Tigerbilly Hula Baby (épuisée), est en partie sur mesure, donc encore plus chère, mais quelle qualité! Sinon je viens de passer une commande sur ce site, Paradise Clothing Co, il y a un choix infini y compris pour les enfant. Les robes sont dans les 36 $ (hé oui, ça change) et si j'ai bien compris, tout est MADE IN HAWAII. Mon paquet est déjà parti, je me réjouis, j'ai commandé un ensemble chemise + short pour les 2 ans de mon mini dude de neveu!

Autres sites que j'aime bien: Ol'Woogies, découvert à Senigallia, Bloody Edith donc mais elle ne fait pas de vente online, Viven of Holloway, Freddies of Pinewood pour les jeans, ET BIEN SUR MA COPINE MURIELLE DE CHABADA VINTAGE, rue Cheneau de Bourg à LAUSANNE!!!

N'hésitez pas à me demander des conseils personnalisés, si je peux aider, c'est volontiers!

Et vous savez quoi, c'est à la Coop que j'ai trouvé ces accessoires à cheveux très très rétro, pour 4 à 7 CHF.

 Bon week-end!








vendredi 17 août 2012

Je veux encore des vacances!

Pfff, une semaine a déjà passé de retour au turbin, avec son lot de surprises, de nouvelles étonnantes et de prises de tête, quand même. Je regarde presque tous les jours mes photos de vacances, je n'ai pas encore entamé le chantier de l'album ifolor (ma nouvelle passion... très chronophage par ailleurs) et publié seulement 2 billets sur le sujet mais je ne voudrais pas vous saouler... Alors voici un petit papier beauté avec les produits bonheur qui ont adouci le retour de vacances en en prolongeant, autant que faire se peut, les effets!


Lundi, je suis allée travailler avec les cheveux wavy: pas de brushing la veille au soir, je les ai laissés sécher au naturel et ça me fait une touffe plus Bonnie Tyler que Brooke Shields dans Le lagon bleu mais c'était ma façon à moi d'afficher encore la désinvolture des vacances! Rien de plus simple, je mets un peu de mousse après les avoir lavés et je laisse sécher. Alternative. Le spray Ocean Spritz de Wella qui a un nom d'apéro et qui s'applique aux racines pour texturiser, c'est-à-dire donner un peu de volume avec l'impression de revenir de la plage (un peu comme avoir les cheveux sales quoi, mais c'est un style!)

Sans me vanter, j'ai un léger hâle des plus seyants alors que je suis restée la plupart du temps sous mon parasol avec de la protection 30 à 50. Mais j'ai quand même bronzé, et même pris quelques coups de soleil dans l'eau et en marchant bêtement aux heures les plus chauds, damned! Pour garder ce teint caramel (à la crème), j'ai opté pour l'Huile somptueuse autobronzante de Dior, pas aussi exotique que la Gelée de monoï prolongateur de bronzage mais le résultat est satisfaisant, naturel et pas trop odorant!

Mes cheveux étaient quand même vachement secs malgré tout le soin que je leur ai porté là-bas, donc un bon masque s'est avéré vital. J'ai retrouvé la ligne incroyable Biolage de Matrix dont je vous avais vaguement parlé en vous dévoilant le contenu de mon vanity balnéaire. J'en remets une couche pour vous dire que cette gamme est tout simplement indispensable, avec une odeur complètement addictive, une formule exempte de cochonneries avec beaucoup de bonnes huiles et un mystérieux complexe à l'orchidée, ma couleur cuivrée a apprécié.

J'ai enlevé avec regret le vernis turquoise que j'avais aux pieds (et qui a tenu toute la semaine, merci Essie Mint Candy Apple) pour revenir à un rose transparent genre sirop de fraise que j'ai piqué chez Dior. Il s'appelle Cosmo et c'est vrai qu'il a la couleur du célèbre cocktail cher à Carrie et ses copines!

Côté maquillage enfin, je suis restée très naturelle aussi (toujours cette désinvolture qui ne nous atteint qu'une fois par année environ) avec le nouveau Baume Cristal de Clarins avec son coeur plus intense, comme les glaces! Je l'adore, il colore et soigne avec un côté régressif très plaisant! Et j'ai enfin testé ce produit buzz de la rentrée, l'eyeliner 3-Dot de Clarins qui permet de faire son trait par petits points. Ma première tentative n'était pas très probante car ma main n'arrêtait pas de glisser par habitude pour dessiner un trait d'eyeliner classique, alors que le truc en plus de ce produit est justement d'y aller point par point grâce à une mine trident. J'ai essayé la méthode simple, apposer simplement quelques points à la racine des cils, et le résultat est génial. Une fois qu'on a mis son mascara, la ligne des cils est intensifiée sans que ça se voit. Et si on veut s'amuser à l'épaissir pour un vrai oeil de biche, le crayon se manie bien plus facilement que ses collègues classiques, et la mine est tellement fine qu'on ne peut que réussir même quand on est nulle. Bon, j'ai fait quelques pâtés que j'ai vite corrigé avec un coton tige imbibé de Créaline! :-)

Pas de fond de teint, de BB cream ou même de poudre, mais quand même un peu de blush pour tricher un peu avec la bonne mine naturelle. Celui-ci est le Optimistic Orange de MAC, de je ne sais plus quelle collection de cette saison, une couleur que je ne me permets qu'avec le teint déjà légèrement abricoté!

Voilà! Vous avez peut-être remarqué que j'ai légèrement changé la mise en page de mon blog. Je ne suis pas très douée pour le visuel, mon métier, c'est l'écriture, mais je regrette souvent de ne pas avoir les compétences pour faire un blog qui déchire visuellement. Enfin je remercie ma copine A. avec qui j'ai déjeuné hier et dont les idées fraîches sur la blogosphère et les conseils intelligents m'ont reboosté le moral à fond! Ca aussi je voudrais bien garder de l'esprit vacances: plus de légèreté et d'optimisme. Mais on ne se refait pas, n'est-ce pas?

mardi 14 août 2012

Comment ne pas grossir en vacances (surtout en Italie)

J'ai rendez-vous avec ma nutritionniste demain pour le cinquième entretien de mon programme Metabolic Balance (relire les épisodes 1, 2, 3 et 4). Je suis confiante, car je me suis pesée ce matin et j'ai retrouvé le poids minimum que j'avais atteint grâce à ce programme magique. J'avais repris un peu ces deux dernières semaines (1,5 kg), après notamment une raclette au chalet et une fondue au 1er août (à laquelle j'avais pourtant amené mes propres courgettes pour ne pas manger de pain ou de patates). Après cela, le chiffre sur ma balance avait pris une inquiétante tendance vers le haut. A la perspective d'une semaine en Italie à me serrer la ceinture, j'avais le moral dans les chaussettes. Mais ma nutritionniste m'a bien coachée, avec quelques conseils judicieux, ça a été super facile. La preuve.

Le plus compliqué, c'était le petit-déjeuner puisque je dois manger salé, avec des fruits frais et du pain complet, et il n'y avait rien de tout ça à l'hôtel, grosse déception. Je me suis acheté des pique-niques à la petite épicerie du coin. Assez rapidement, j'ai pris l'habitude de prendre quand même un bon cappucino en sortant de l'hôtel (le earl grey n'est pas très répandu par là-bas...)

 Sur la plage, pas question de céder à l'appel de la pizza (m'en fous, j'aime pas spécialement ça). J'ai opté pour des pique-niques sains aussi, melon et jambon cuit, pastèque, panino et piadina bresaola-tomate (dans mon ancienne vie j'aurais pris jambon de parme mozzarella, c'est à ça que je mesure l'ampleur de ma rééducation).


Parfois en fin d'après-midi, on faisait un saut à la buvette où les gens dansaient le rock'n'roll et je m'octroyais un Chinotto (soda proche du coca) pendant que mon bonami se tapait une tranche de pizza et une bière.


 Ca se corsait à l'heure de l'apéro, avec cette fabuleuse coutume d'apporter une assiette d'amuse-gueule avec le moindre verre de Spritz qui vous nourrit un homme (et en plus y'a un deuxième service avec la deuxième tournée). Le plus simple par la suite a été de passer direct au resto et de prendre une bouteille de rosé qui faisait office d'apéro et de boisson pour le dîner, puisque j'ai bien respecté les consignes de ma coach en privilégiant le poisson.

 
Délice de poissons grillés avec une salade verte et un verre de vin, totalement conforme! Mmmh, les petits filets d'anchois, les brochettes de crevettes et de poulpe, les langoustines, les gros poissons plein d'arrêtes mais succulents.

 
Pas de frustration, c'est mauvais. je me suis régalée de pâtes deux soirs dans le merveilleux petit resto qu'on a découvert près de l'hôtel avec sa terrasse à l'arrière façon hacienda, où les spaghetti allo scoglio (aux coquillages et crustacés) étaient un truc comme 8 euros!

Alternative aux plats chauds, de sublimes assiettes d'antipasti de la terre ou de la mer, que du bonheur...


 Pour le dessert, je me suis permis aussi quelques fois une glace, en privilégiant également les sorbets, sans cornet et sans crème fouettée, c'est tout à fait acceptable!
 

Pas très bonne en revanche, la cantine du festival qui se voulait Tex Mex et Cajun... J'ai pris des brochettes pour éviter le burger, elles étaient sèches et coriaces... J'aurais dû prendre la salade dans son saladier en tortilla ou les enchiladas!

 
Danger no 1, toujours l'alcool... Les cocktails de la mort du stand Sailor Jerry rivalisaient avec ceux de Mr Dude qui ressemblait à Russel Crowe dans Gladiator avec la panoplie de Crocodile Dundee!!!! J'ai fait de mon mieux, mais de ce côté-là, j'ai été assez faible... Mais là je me reprends et je continue encore un peu pour perdre les deux dernières kilos jusqu'à mon objectif.... Forza!


Bilan de cette semaine de festival sur la côte adriatique
pâtes: 2
piadina: 2
pizza: 0
gelati: 3 
Spritz: 3
Margarita: 1
Long Island Ice Tea: 2
Honolulu Coolers: 3
bières: ...20?

dimanche 12 août 2012

Summer Jamboree 2012: entre Blitzkrieg et Pearl Harbour


Incroyable semaine que je viens de vivre dans ce festival de musique et culture des années 40/50 sur la Riviera Adriatique, à Senigallia. Je ne sais pas par quel bout le raconter, j'ai passé la journée à trier les 450 photos que j'ai fait de ce Summer Jamboree complètement cinématographique, entre Pearl Harbour et Memphis Belle. Voici déjà mes meilleurs Instagram, pardon à celles qui les ont déjà vus sur FB mais je n'ai pas pu résister à partager ces instantanés fabuleux...

 Le voyage en train d'abord, où je me suis adonnée à mon passe-temps préféré, regarder par la fenêtre et prendre des photos au hasard en espérant tomber sur des moments magiques de carte postale. Ce n'était pas trop long, malgré les deux changements à Milan et à Bologne et le stress de monter et descendre des wagons avec ma valise au final beaucoup trop encombrante. Mais surtout, il faisait une chaleur infernale, on a eu la pire canicule de ma vie, 35 degrés en permanence même la nuit, c'était épuisant (mais très exotique!)

 Du coup les pin-ups étaient très estivales, comme ces copines se rafraîchissant au point d'eau de la buvette de plage qui passait de la musique dès 15h et où les gens venaient boire un cocktail et danser. En fait les gens dansaient partout, devant les scènes, sur les terrasses de bistrots, sur la plage, c'était Grease en permanence et d'un niveau professionnel. Il nous reste un an pour nous mettre à niveau, avec mon bonami, ça nous a donné bien envie de savoir nous aussi danser le lindy hop et le rock'n'roll!
 Mercredi, c'était Big Hawaiian Party on the beach avec échauffement l'après-midi à la piscine de l'Aquapazza et concerts ensuite sur la page, des milliers de personne, la folie et l'impression d'être dans Cocktail (bon, pas tout à fait la même époque mais l'esprit Kokomo y était)...
 C'était un peu excentré par rapport à la ville, on a pris une navette mais ca nous a fait du bien de s'aérer un peu parce que 8 soirs de suite au festival, fallait être motivés (ce que nous étions, on était quand même là pour ça mais je ne crois pas que beaucoup de gens ont suivi l'entier du festival comme nous).

 Le festival en lui-même envahit donc toute la ville et contrairement aux autres événements du genre auxquels j'ai assistés et qui n'attirent qu'un public averti, ici tout le monde vient en curieux et se mêle à la foule des gens en costume d'époque... Partout des clins d'oeil rétro, un pur régal esthétique!


Des faux pilotes de l'US Air Force et des vrais pin-ups en total look 40's...
Les buvettes ne dénotaient pas, tout comme le coiffeur à l'ancienne, le bar à cocktails et les 60 stands du marché vintage au Rockin Village... Je vous reparlerai de mes achats plus tard...

 Petit bonheur de concert, the Blue Girls, version 2012 des Andrew Sisters...

 Question look, je me suis appliquée, mais j'ai fait simple aussi, à cause de la chaleur et de l'aspect pratique (déambuler des heures en talons, mezzo). Donc contrairement à ce que je prétendais dans mon billet précédent, j'aurais pu encore mieux faire, j'avais clairement deux robes de trop et une voire deux paires de shoes aussi. Et j'ai adopté la même coiffure quasi tous les soirs, cheveux relevés sur les côtés, roulés à l'arrière et piqués d'une ou deux fleurs d'hibiscus... Pas le temps de faire poireauter bonami des heures avant de sortir!

 Je vous ferai un point régime aussi mais je peux vous dire que je me suis régalée... et que je n'ai pas pris un gramme, grâce à mes nouvelles règles alimentaires. Fastoche! La seule chose sur laquelle je n'ai pas été trop stricte, c'est l'alcool. Ben ouais mince quoi, c'était quand même des vacances festives! (à suivre)