mardi 16 août 2011

Peut-on survivre sans vraies vacances?

Or donc j'étais en vacances en famille sur la Riviera adriatique. Une semaine mais j'ai l'impression d'être partie un mois tellement ce changement de rythme m'a lavé le cerveau. Cela faisait des années que je n'avais plus fait des vraies vacances = SANS STRESS. Je ne me suis occupée de rien, organisation, transfert, réservation, repas, RIEN. Nous étions dans un hôtel en pension complète avec les transats et les parasols réservés au bagno, face à la mer, comme quand nous étions enfants. C'est ce que voulait ma maman qui nous a invités, mon frère, ma soeur, ses deux petits poulets et moi, en souvenir de feu mon Nonno qui a d'ailleurs payé indirectement la note avec son petit leg! Beaucoup d'émotions donc dans ce pèlerinage. En vivant ensemble 24h sur 24 à sept, on oublie vite ses petites préoccupations du reste de l'année. J'ai joué la nounou pour soulager ma soeur et j'ai essayé de profiter de chaque minute, du coup je n'ai pas eu le temps de me lamenter sur mon sort et me regarder le nombril avec circonspection. Ca change! J'ai switché off ordi, télé, facebook, téléphone portable, pas même lu un journal, une déconnexion complète et salutaire!

Et je me suis rendue compte de l'importance de ces moments de relâchement total. Cela fait plusieurs étés que je bosse comme une c... et que je charogne parce que "rien ne se passe jamais comme je voudrais", que tout le monde se casse aux quatre coins du monde siroter des margaritas pendant que moi, pauvre Calimero, suis toute seule ou presque au bureau, sans projet. Comment c'est arrivé? Je ne sais pas, le destin, les circonstances, la vie professionnelle.


Enfant, donc, je migrais en Emilia Romagna tous les mois de juin avec toute ma smala. Etudiante, j'ai préféré des vacances plus roots en bande, entrecoupés des inévitables jobs d'été pour se payer ces escapades. Dans mon précédent travail, on fermait trois semaines l'été et on pouvait prolonger facilement d'une semaine avec les heures sup' accumulées. Un mois qui permettait de recharger les batteries et de revenir en forme avec plein de nouvelles idées!

Mais là, il y avait vraiment longtemps que je n'avais plus passé de vraies vacances balnéaires. Y'a pas à dire, ça fait vraiment du bien! Il FAUT partir pour vraiment décompresser. Les semaines de congé casées ici et là où l'on reste à la maison ne servent à rien! Je pense avoir tiré quelques leçons positives de cette expérience et être revenue un peu différente!

Certes, j'étais déçue car je pensais faire un saut au fameux Summer Jamboree de Senigallia, à quelques 80 kilomètres de mon lieu de villégiature. Je pensais convaincre mon frère de bouger le dimanche mais après les heures de bouchons de la veille pour arriver, on n'avait plus envie du tout de reprendre la voiture. Tant pis, à la place, j'ai fait des chorégraphies débiles à la disco de la plage avec ma petite princesse de nièce. On s'est fait des manucures à pois comme Funambuline et c'est à peu près les seuls gestes de beauté que je me suis accordée (je vous raconte tout cas dans un billet séparé)!

Donc voilà, au lieu d'avoir ça:


J'ai eu droit à ça:



Mais c'est pas grave, on a bien ri! Je me suis sentie étonnamment bien dans cette ambiance populaire et joyeuse. Dans le fond, cette petite station balnéaire était pleine de clins d'oeil rétro, il suffisait d'ouvrir son esprit!







Bilan:
Thé earl grey: 0, Spritz: 6
Vaisselle: 0, baignades: 12
Grasse matinée: 0, siestes: 6
Cigarette: 0, gelato: 1
Achat de robe: 1, achat de cosmétiques: 2
Connexion à FB: 0, discussions philosophiques avec une fillette de 5 ans: 6

7 commentaires:

  1. Ah comme tu as raison! pour se ressourcer et affronter la vie quotidienne, il faut partir et se couper de tout! pour ma part ça remonte à mars 2008, 15 jours au Mexique loin de tout et de tout le monde. Le retour est rude, mais on en physiquement et moralement regonflée à bloc! Pas de vacances depuis, l'immigration québécoise nous aphagocyter nos économies, notre temps et nptre énergie...prochaines vacances printemps 2012, je prévois 15 jours de...rien si ce n'est soleil, grasses matinée et océan! j'ai hâte...

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  2. les vacances ....C'est aussi du temps pour soi. Un distance avec le quotidien...Bref vital!!! Bonne reprise et contente de te relire Broutille ;)

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  3. Les enfants, ça bouscule beaucoup de choses dans des vacances, plus de grasse mat, lectures limitées.... mais vivre dans l'instant présent, ça n'a pas de prix.
    Plein de bises et bon retour (à vendredi soir sûrement ;))

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  4. @my beauty québec: aaaah, le mexique, quelle chance! et une expatriation, c'est aussi l'aventure! comme ça doit être fascinant, vraiment je t'envie!

    @broutille: merci!

    @anne: écoute je me suis rendue compte qu'on s'habituait très vite à ne pas dormir le matin! j'ai fait un pas vers la maternité, un pas de fourmi mais dans le bon sens! ;-) à demain, oui!

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  5. Magnifique, ce sont de vraies vacances passées avec ceux que tu aimes et c'est ça qui est bon, bisou et bonne reprise ! Sophie

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  6. Nostalgie, quand tu nous tiens! Je ne sais pas pourquoi, mais en voyant ces photos ce sont toutes les chansons de jeunesse de ma mère qui me viennent à l'esprit: Sapore di Sale, Abbronzatissima, Luglio, Stessa spiaggia stesso mare, Guarda come dondolo,... Des tubes d'été des années '60 dont elle avait fait une K7 qu'elle passait souvent en boucle...
    Contente sinon d'apprendre que tu t'es bien rechargée les batteries! :)

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  7. Oh, je vois que t'as été bidouiller dans les paramètre des commentaires. Là, ça marche du premier coup!!! ;)

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