jeudi 21 juillet 2011

Paléo, beaux livres et envie de tatouage

Toujours sous la grisaille, et après une soirée à Paléo, j'ai plus que jamais besoin de chaleur et de lumière! Suis passablement dégoûtée par les conditions avec lesquels les festivaliers doivent composer. Je n'ai aucun problème à patauger dans la boue, il suffit de s'équiper, j'y ai déjà survécu des milliers de fois, et hier j'ai vu quatre excellents concerts (Aaron, Angus & Julia Stone, Portishead et June & Lula, dont je vous parlais ici), mais mettre près de 4h pour rentrer chez soi un soir de semaine, c'est intolérable. Je remercie les organisateurs qui encouragent à venir en train mais qui n'assurent pas ensuite le transfert de 25'000 festivaliers. Eh oui, ça en fait des têtes de pipe à faire passer de la gare CFF à la Plaine de l'Asse par le petit train archaïque dans lequel les gens se tassent comme des bestiaux au milieu d'une foire d'empoigne générale. Il faut parfois attendre le troisième passage pour pouvoir y accéder, autant dire qu'il faut prévoir large question horaire! Au retour, l'alternative bus-navette dessert huit arrêts avant d'arriver à la gare, soit une bonne vingtaine de minutes, presque autant de temps qu'à pied! Merci, les gars, mais vous ne me reverrez plus, ni en voiture, ni en train, ni en vélo, et tant pis ce soir pour Anna Calvi, Pj Harvey, Julian Casablancas et ses Strokes et même mes petits chouchous de Mama Rosin & Hipbone Slim, go fuck yourself.

Ce soir, Polly reste dans ses pantoufles Playboy roses et s'instruit avec ses derniers achats culturels sur Amazon.

Rockin' - The Rockabilly Scene, de Andrew Shaylor, une magnifique plongée en images dans le monde des pin-ups et des rockers, pour qui le rockabilly n'est pas seulement une musique mais un mode de vie. Des racines dans l'Amérique des années 50 aux concentrations actuelles dans la campagne anglaise ou à Las Vegas, l'immersion est totale. L'auteur avait publié précédemment un livre de photos sur les Hells Angels... Editions Merrel, 17£.

The Day of the Dead, el dia de los muertos, mon autre obsession, l'art populaire mexicain et la fête des morts, y sont célébrés sur 176 pages d'illustrations et photos à la fois gaies et morbides. Les portraits de Gayla Partridge de 666 Photography sont spécialement à tomber, et j'y ai retrouvé l'image qui est sur un T-shirt ramené de New York. Aux éditions Korero dont j'ai bientôt l'intégralité des publications, 15 £.

Et un petit livre qui ne mange pas de pain pour tout savoir sur Our Lady of Guadalupe, la madone version mexicaine, dont une effigie pourrait bien orner mon mollet dans un futur très proche. Voilà déjà bientôt trois ans que j'ai terminé mon dos en tatouage et l'envie d'une nouvelle décoration me titille l'épiderme... A suivre! Viva Guadalupe, de Jacqueline Orsini Dunnington, Museum of New Mexico Press, 16 £.

Il faudrait d'ailleurs que je fasse un post sur le tatouage, ça boosterait peut-être un peu mes stats qui sont au plus bas en ce mois vacancier... J'ai été attirée dernièrement par un article sur le blog de Madmoizelle, J'ai testé... me faire tatouer et dont le teasing dans la newsletter laissait entendre que c'était un gros morceau. En découvrant la photo à la fin, j'ai ri en me disant que la grandeur d'un tattoo était vraiment une notion très subjective...

2 commentaires:

  1. En effet, quel courage!! faut avoir la "motive" pour "rentrer du paléo" lol
    Je fleurte avec l'idée d'un" tatoo mexicain" pour le prochain (quand on commence....y en a souvent un prochain)
    ;) bonne semaine!

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  2. ha ha, toi aussi tu as goûté au plaisir de se faire piquer! faudra que tu me racontes ca!!!

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