vendredi 29 juillet 2011

Comment sentir bon en été

Un article prétexte pour pouvoir utiliser cette magnifique photo qui est désormais mon fond d'écran au boulot tellement elle m'apaise et me fait rêver! C'est une image du National Geographic (oups, on n'est pas sensé la piquer comme ça mais je l'aime trop) de 1938, prise à Waikiki par Richard H. Stewart.

En été, on n'a pas d'excuse pour sentir mauvais, même s'il fait plus chaud, qu'on transpire au soleil, en se déplaçant, sur la plage et même aussi la nuit! Par temps de canicule, deux douches par jour n'ont rien de scandaleux, et même qu'on peut se laver les cheveux tous les jours s'ils ont trempé dans l'Adriatique ou dans la piscine de Bellerive (pas mis les pieds cette année... et vous? après rénovation, j'ai peur que le charme 50's ait disparu...).

J'ai un plaisir immense à sortir pour l'été des produits que je n'utilise que ces quelques mois de l'année. Pas de parfum, ou alors très léger, ou ces fameuses eaux de toilettes qui sentent le soleil (ma préférée cette année: Bronze Goddess d'Estée Lauder)! Des poudres parfumées pour toutes les régions les plus reculées sur la carte du corps. Et surtout du monoï sous toutes ses formes, en savon, en autobronzant, en huile sur les bras et les jambes, en shampoing (merci Hei Poa, marque incroyable si difficile à trouver il y a quelques années et désormais disponible au Sunstore). Ensuite, on oublie le déo sans sels d'aluminium par grosses chaleurs, c'est insultant pour ses voisins! Et si on porte des ballerines fermées, on y glisse une petite semelle en papier Steppers de Flawa, 8 fr 90 les 8 paires, AUCUNE EXCUSE on a dit. Non mais, vous imaginez une pin-up puant des pieds???

Façon 1930, avec la poudre parfumée Santa Maria Novella (et le Journal d'Eugénie de Guérin, édition de 1928).

Façon 1950, avec le baume au monoï de Hei Poa (et le livre Tiki Style dans le collection Icons de Taschen).

Façon 1990 avec l'eau d'été Angel Sunessence de Thierry Mugler (et l'album Eden d'Etienne Daho, 1996).

Et façon 2011 enfin avec l'Eau de soin parfumée Vapeur de riz Kenzoki (et l'album The Missing Room de Moriarty, que les plus aventurières ont peut-être vu au Paléo!)

mercredi 27 juillet 2011

J'ai testé: l'éthifrice de Lush

Les cosmétiques Lush, vous aimez? Moi je suis partagée... Avant que Lush débarque en Suisse, je m'achetais toujours des produits lors d'escapades à Londres ou ailleurs, mais finalement, ils parfumaient ma salle de bains et je ne les utilisais pas vraiment.

Hier, j'ai reçu leurs nouveaux dentifrices en pastilles, baptisés Ethifrices par la marque qui part en campagne contre les tubes de dentifrices en aluminium (heu... j'en n'ai pas vus depuis longtemps) et en plastique. Selon leurs chiffres, chaque personne utilise 276 tubes en moyenne dans sa vie, et quand ils passent à la poubelle, ils contiennent encore environ 4% de pâte à l'intérieur. La combustion de 3000 tonnes de plastique issu de tubes de dentifrices dégage 6,6 tonnes de CO2 (bon, un avion, c'est 5 à 6 tonnes par heure je crois!). Bref, argument marketing ou écologique, l'éthidentifrice peut-être une solution en voyage ou au bureau ou dans la vie de tous les jours si on a des convictions. Mes convictions sont que pour produire ces tablettes, il faut aussi construire et faire tourner des usines = pollution!




Concrètement, comment ça marche. On se met une petite tablette dans la bouche, on mouille sa brosse à dent et on se lave les dents normalement. Le produit mousse et la sensation est assez proche du dentifrice classique. Bon, la pastille ne font pas complètement et elle se balade dans la bouche, c'est étrange. Et l'effet fraîcheur est moins flagrant qu'avec toutes les nouvelles formules Maxi Fresh! Il y a cinq sortes de Toothy Tabs chez Lush:


Dirty, à la menthe et au néroli, le plus proche du goût classique de dentifrice, 5 fr. 50


Sparkle, au citron, grapefruit, poivre noir et sel de mer, à effet blanchissant, 6 fr.


Ultrablast, celui que j'ai testé, choisi au nez (comme tous les produits Lush, ça sent très fort!!!), pour l'haleine la plus fraîche, très avant-gardiste, aux petits pois, wasabi qui picote la langue, menthe séchée et sel de mer, 6 fr. 50


Breath of God, testé par Bonami qui l'a choisi pour le nom, aux poudres de bois de santal, myrrhe, benjoin, fenouil et vanille (il a fait Beurk dès que la saveur a envahi sa bouche), 6 fr.


et enfin Aquatic, citron, jasmin, thé vert, Earl Grey et algues wakamé (tiens, j'aurais dû prendre celui-ci, en plus c'est le plus cher), 8 fr.


Les boîtes contiennent 40 tablettes et coûtent plus chers qu'un tube, donc ce n'est pas très économique. Bon c'est vrai que l'emballage en carton se recycle très facilement, et les goûts sont intéressants, enfin, faut être ouvert d'esprit! En vente dès le 2 août dans les magasins Lush et sur leur site Internet!




lundi 25 juillet 2011

Immortelle Amy


Magnifique image d'une Amy Winehouse belle et épanouie, postée sans commentaire par ses proches en une de son site officiel. Un outil de promo désormais inutile puisque la diva de la soul restera à jamais dans les mémoires et dans les playlists de chacun... J'ai beaucoup cherché un post intelligent pour participer à la peine collective. Ce sera finalement un clin d'oeil léger et un rappel: c'est le dernier moment pour vous procurer le T-shirt d'Amy cartoonisée pour Toonstar, disponible notamment à Lausanne chez Particules en Suspension, rue Marterey, 39 fr 90, ou sur Internet, en version sac aussi, très fun!

Et c'est là que je suis contente d'avoir cassé ma tirelire pour acheter quelques pièces de sa collection pour Fred Perry, désormais collector... A moins que la marque la réédite: tout le monde va rivaliser pour se faire un peu de fric sur son dos, en sortant des inédits posthume et autre best of par exemple. C'est Tony Bennett qui doit se frotter les mains, lui qui a enregistré un album de duos dont un titre avec la chanteuse anglaise, à paraître le 20 septembre... ou peut-être avant, BANDE DE RAPACES!

dimanche 24 juillet 2011

L'heure bleue

L'heure bleue, c'est ce moment magique entre le coucher du soleil et la tombée de la nuit, où tout revêt une couleur particulière, où les fleurs exhalent leur parfum, et où les filles rentrent de la plage et se rafraîchissent avant l'apéro! J'ai fait cette petite sélection en pensant à ce moment, non exhaustive, purement stylistique, et qui comporte un intrus*!

- eau de toilette super cheapos H&M (7 fr 90!), ambiance méditerranéenne, dépanne en vacances
- eau thermale Vichy en petit format, édition limité pour le jubilé de la marque, 80 ans, hé oui!
- gloss H&M dans un coquillage comme les roudoudous de notre enfance (vous vous en souvenez?)
- spray Curl Contour L'Oréal Professionnel pour accentuer ses vagues naturelles que prennent vos cheveux séchés à l'air libre en climat marin
- Emulsion défatigante pour les jambes de Mavala aux algues, lierre et à hamamélis
- Après soleil Louis Widmer, made in Switzerland, sans émulsifiants, hydratant et apaisant
- Baume de secours cellulaire spécial coups de soleil de Vichy, oui, parce que même si on fait super attention, ça arrive quand même :-(
- Shampoing volume longue durée au lotus bleu et protéine de riz Guhl, pour une tignasse vaporous comme disait ma colocataire à l'uni!
- Eau essentielle à l'immortelle, à utiliser comme tonique, et baume yeux précieux, L'Occitane
- pour une touche sophistiquée, vernis Tuxedo bleu nuit Dior (no 908), dans la collection automne 2011, disponible tout bientôt
- l'eye liner de couleur, c'est tendance et en vacances, tout est permis! version crayon gras avec embout estompeur de Covergirl, version sans conservateurs ni parfums synthétiques, Dr Hauschka duo, un côté classique noir et l'autre turquoise!

Vivement les vacances, j'en PEUX PLUS!!!

*(j'offre le vernis Dior, l'après-soleil Widmer ou un des deux eyeliners, à choix, au meilleur commentaire sur l'intrus)

P.S. J'ai remarqué qu'il est parfois difficile de poster un commentaire sur mon blog, il faut cliquer plusieurs fois sur "publier" car la première fois, il ne se passe rien, puis il y a le code anti-spamm.... fastidieux, je sais, mais je ne vois pas comment régler le problème.... :-( J'implore donc votre patience et remercie celles qui commentent régulièrement, je me sens moins seule!

jeudi 21 juillet 2011

Paléo, beaux livres et envie de tatouage

Toujours sous la grisaille, et après une soirée à Paléo, j'ai plus que jamais besoin de chaleur et de lumière! Suis passablement dégoûtée par les conditions avec lesquels les festivaliers doivent composer. Je n'ai aucun problème à patauger dans la boue, il suffit de s'équiper, j'y ai déjà survécu des milliers de fois, et hier j'ai vu quatre excellents concerts (Aaron, Angus & Julia Stone, Portishead et June & Lula, dont je vous parlais ici), mais mettre près de 4h pour rentrer chez soi un soir de semaine, c'est intolérable. Je remercie les organisateurs qui encouragent à venir en train mais qui n'assurent pas ensuite le transfert de 25'000 festivaliers. Eh oui, ça en fait des têtes de pipe à faire passer de la gare CFF à la Plaine de l'Asse par le petit train archaïque dans lequel les gens se tassent comme des bestiaux au milieu d'une foire d'empoigne générale. Il faut parfois attendre le troisième passage pour pouvoir y accéder, autant dire qu'il faut prévoir large question horaire! Au retour, l'alternative bus-navette dessert huit arrêts avant d'arriver à la gare, soit une bonne vingtaine de minutes, presque autant de temps qu'à pied! Merci, les gars, mais vous ne me reverrez plus, ni en voiture, ni en train, ni en vélo, et tant pis ce soir pour Anna Calvi, Pj Harvey, Julian Casablancas et ses Strokes et même mes petits chouchous de Mama Rosin & Hipbone Slim, go fuck yourself.

Ce soir, Polly reste dans ses pantoufles Playboy roses et s'instruit avec ses derniers achats culturels sur Amazon.

Rockin' - The Rockabilly Scene, de Andrew Shaylor, une magnifique plongée en images dans le monde des pin-ups et des rockers, pour qui le rockabilly n'est pas seulement une musique mais un mode de vie. Des racines dans l'Amérique des années 50 aux concentrations actuelles dans la campagne anglaise ou à Las Vegas, l'immersion est totale. L'auteur avait publié précédemment un livre de photos sur les Hells Angels... Editions Merrel, 17£.

The Day of the Dead, el dia de los muertos, mon autre obsession, l'art populaire mexicain et la fête des morts, y sont célébrés sur 176 pages d'illustrations et photos à la fois gaies et morbides. Les portraits de Gayla Partridge de 666 Photography sont spécialement à tomber, et j'y ai retrouvé l'image qui est sur un T-shirt ramené de New York. Aux éditions Korero dont j'ai bientôt l'intégralité des publications, 15 £.

Et un petit livre qui ne mange pas de pain pour tout savoir sur Our Lady of Guadalupe, la madone version mexicaine, dont une effigie pourrait bien orner mon mollet dans un futur très proche. Voilà déjà bientôt trois ans que j'ai terminé mon dos en tatouage et l'envie d'une nouvelle décoration me titille l'épiderme... A suivre! Viva Guadalupe, de Jacqueline Orsini Dunnington, Museum of New Mexico Press, 16 £.

Il faudrait d'ailleurs que je fasse un post sur le tatouage, ça boosterait peut-être un peu mes stats qui sont au plus bas en ce mois vacancier... J'ai été attirée dernièrement par un article sur le blog de Madmoizelle, J'ai testé... me faire tatouer et dont le teasing dans la newsletter laissait entendre que c'était un gros morceau. En découvrant la photo à la fin, j'ai ri en me disant que la grandeur d'un tattoo était vraiment une notion très subjective...

mercredi 20 juillet 2011

Un goût de Provence

J'avais en prévision des tas de billets estivaux (comment sentir bon sous la canicule, les 12 produits qui vous suivent du parasol au tabouret de bar), mais voilà, un temps automnal s'est abattu sur la Suisse (ailleurs aussi, je suppose?). Alors en attendant un topo sur les nouveautés de la rentrée (c'est de saison), je me suis laissée charmer par les odeurs de la Provence, Ma Provence pour être précise. Une nouvelle gamme que je trouve personnellement très inspirée de ma marque chérie, L'Occitane, mais on ne peut pas leur reprocher d'exploiter les fabuleuses ressources de cette région. Ma Provence fabrique des savons de Marseille de qualité et pour cause: c'est la maison Bernard Cosmetics, maître savonnier depuis 1836, qui est derrière. Ma Provence, c'est aussi des gels douches, laits pour le corps, crèmes pour les mains, bains moussants etc garantis sans conservateur, sans colorant, avec des parfums aux huiles essentielles typiques, fleur d'amandiers, fleur d'oranger, citron, olive, lavande, mimosa et mon préféré, fleur de vigne!




C'est dans le packaging je pense que la similarité avec L'Occitane est flagrante. Il faut dire que toutes deux se sont inspirées de l'estagnon, bidon en métal qui servait à transporter et conserver les précieuses huiles essentielles dans l'ancien temps! L'Occitane vient de relooker certains de ses flacons de la gamme lavande. Ses formules contiennent de l'huile essentielle certifiée AOP, la plus pure, extraite de la lavande vraie (lavandula angustifolia) protégée par ce label depuis 1981. Je vous avais raconté comment l'entreprise travaille avec les producteurs de la région pour soutenir cette tradition. L'Occitane vend d'ailleurs l'huile essentielle pure en flacon de 10 ml, en plus des petits sachets de fleurs séchée et des savons en pain de 75 gr. Mes produits préférés: la crème pour les mains et le roll-on apaisant 10 ml (24 fr.), passeport pour une douce nuit d'été même sous la grisaille de juillet à Lausanne.... On entendrait presque chanter les grillons!




Ma Provence est disponible chez Manor depuis le 17 juin. Certains produits sont certifiés bio. Les prix, eux, sont tout doux, de 1 fr 95 le savon à 8 fr 90 le lait pour le corps, avec des recharges pour limiter les déchets. La marque fabrique aussi les fameux shampoings solides en forme de fleurs dont je vous avais parlé ici.

Bonne semaine automnale et bon Paléo pour les courageuses qui ont chaussé leurs bottes en caoutchouc pour affronter la gadoue!

dimanche 17 juillet 2011

Bikini, moussaillonne Dior et déprime dominicale

Panne d'inspiration malgré une après-midi à lire, faire la sieste et rêvasser sous les arbres... Ca, c'était hier. Aujourd'hui, il pleut. Je me réjouissais de retrouver ma copine Vava aux Bains des Pâquis pour lézarder sur la jetée en béton, siroter des panachées bien fraîches et se jeter à l'eau quand on n'aurait plus supporté la chaleur... Que dalle! A la place j'ai eu un lazy sunday habituel, polar, séries tv en streaming et temps perdu à surfer sur des sites marchands en quête du maillot de bain idéal... Car le moral est au plus bas sur ce front là... Malgré tous mes efforts depuis deux mois, je n'ai pas perdu un gramme et donc suis en panne de maillot de bain. J'ai essayé quelques modèles aux soldes vendredi mais c'est l'horreur, même en 42/44, rien ne me va... J'ai repris ma liste de sites fétiches pour des bikinis rétro sans succès... J'avais craqué pour ce modèle hawaïen mais il n'existe plus qu'en S ou M, les félons!

Il me faisait penser à la collection Dior de cet été qu'on voit encore partout dans les magazines (y compris le Glamour capturé sur l'image d'ouverture) et dont la reine des pin-ups Dita von Teese s'est fait le porte-manteau vivant au festival de tous les beautiful people, Coachella.

Collection qui s'est d'ailleurs déclinée en vernis à ongles que je croyais avoir perdu et que j'ai retrouvé dans le tiroir de mon bureau... Un truc que je peux ajouter à la liste des choses positives auxquelles j'essaie de me raccrocher pour ne pas sombrer dans la déprime!


Bref, voici néanmoins quelques pistes tout à fait intéressantes vu le cours du dollar et de l'euro... Ces deux modèles viennent du site Get Go Retro dont j'avais parlé dans mon billet sur les maillots de bain de grand-mère cité ci-dessus! Mais il y a 30 jours d'attente car ils sont fait à mesure (et donc très chers, surtout si on y ajoute la petite jupette style paréo assortie).


Alternative dans le genre Sailor Girl, assez flatteur pour les formes girondes, le modèle classique de Pin-up Girl Clothing:


Celui très joli de Lolie Belle qui existe aussi en deux pièces:


Et celui-ci pour lequel je pourrais presque craquer, de chez Get Go Retro également, mais j'hésite encore...

Please help me to choose, en plus j'ai tellement peur de commander on line et que ça n'aille pas... Qu'en pensez-vous???

Dans les choses qui m'ont fait du bien au moral, disais-je, je pourrais aussi vous parler du super soin du visage Clarins que j'ai testé vendredi matin, utilisant un bon reçu à mon anniversaire. Les filles de l'institut de la rue de Bourg à Lausanne sont vraiment très gentilles, et le rituel est assez original, très doux, basé sur le drainage lymphatique, avec les produits Clarins aux odeurs inimitables, comme l'Huile Orchidée Bleue pour les peaux déshydratées, un must! Avec le classique nettoyage, modelage, masque, crème, on a droit aussi au massage de la nuque, du cuir chevelu et des mains, et bien sûr de précieux conseils personnalisés!

J'ai également fait une razzia au nouveau Maxi Bazar qui a ouvert à Saint-François, et qui recèle des trésors de déco vintage (hélas all made in China, ce qui explique le prix dérisoire). Comme antidépresseur occasionnel, je pense que le dieu du développement durable et du commerce éthique me le pardonnera. J'ai acheté tout ce que j'ai trouvé, bloc-notes, albums photos, cabas, papier parfumé pour les tiroirs, etc... avec ce design 50's irrésistible... C'est grave docteur?

jeudi 14 juillet 2011

OPI revisite l'Amérique, encore et encore!

Vous connaissez mon amour fétichiste pour les Etats-Unis. Aussi c'est avec beaucoup de plaisir que je vous relaye cette info: la prochaine collection OPI s'appelle Touring America et visite avec sa palette quelques villes qui font rêver: Tucson (sur la photo ci-dessus) et son rouge pin-up, St-Louis, et son gris élégant, Memphis, Seattle, Hollywood, New York, Jackson, New Orleans... Oui oui, mes chéries, un jour je viendrais toutes vous visiter mais pour l'instant, je me contente de fantasmer sur des photos... et des vernis! Car ces grandes esbrouffes marketing ne doivent pas nous faire oublier que ce ne sont que des pots de peinture à ongles! De qualité, certes, avec le plus grand choix de couleurs au monde mais bon... Chaque saison OPI revient avec une nouvelle histoire très fun, et on accroche! Il faut dire que leur créativité n'a pas de limite, et que les noms sont bien choisis. J'ai testé le Color to Diner For, un rouge brique pailleté qui m'a vraiment fait penser aux sièges en vinyle du Café Mason, un vieux diner que j'avais découvert à San Francisco! J'adore le Honk If You Love OPI, le Road House Blues et le French Quarter for Your Thought... des teintes de saison, dans les gris, bleu, prune, expresso très serré, d'où émergent quelques roses indémodables.





Ci-dessus la collection complète disponible en Suisse dès le 3 août dans les ongleries dépositaires, chez Amavita et Douglas au prix de 23 fr. 90. Liste sur http://www.sobe.ch/


(j'essaie de vous mettre la vidéo en ligne demain mais c'est pas gagné!)

mercredi 13 juillet 2011

La fête de l'abricot du Valais (sur ta peau)

Un peu de chauvisime today avec cette gamme que j'ai adoré à l'abricot du Valais! Je m'étonne que personne n'y ait jamais pensé! Elle a tout juste, locale, sans parabènes, phtalates, huiles minérales ou huile de palme, c'est un minimum de nos jours, et sans une surenchère de labels mis à part un bien mérité Swiss Made. La marque Eve propose pour l'instant quatre produits cocooning. Caresse d'abricot, crème pour les mains qui renforce aussi les ongles, avec de l'huile d'abricot bien sûr mais aussi du karité, de la provitamine B5, B3 de la vitamine C antioxydante... Douceur d'abricot pour les pieds qui les hydrate et les raffraîchit grâce à une touche de camphre et de menthol. Rosée d'abricot ensuite est un gel douche exfoliant doux aux sphères de jojoba et au délicieux parfum de sorbet qui embaume toute la gamme. Lait d'abricot enfin permet de terminer sa routine avec un crémage en règle pour une peau toute douce et toute parfumée...

Dans un grand souci d'écologie, la marque évite les suremballages et limite ses émissions de CO2. Elle a concocté pour accompagner la sortie des gadgets comme stylos (en bois) et sacs en plastique (biodégradables) compatibles avec un développement durable. Disponible chez un certains nombres de petits revendeurs indépendants, salons de coiffure, instituts de beauté, onglerie, de 25 à 35 francs. Vous trouverez la liste sur le site où vous pourrez également commander directement votre petit panier d'abricots... en tube!



Je passe sur la collaboration d'Emilie Boiron qui joue les ambassadrices pour la marque (était-ce bien nécessaire) et qui n'a pas fait grand chose depuis son élection de Misse Suisse Romande en 2002, à part quelques apparitions dans les pages people du Matin...


Je ne comprends pas trop les besoins d'avoir des ambassadrices ou des égéries, il y a en a tellement aujourd'hui qu'on s'y perd complètement...


Qu'en pensez-vous? Vous avez déjà acheté un produit grâce à son égérie?


lundi 11 juillet 2011

Polly lit et rêve du Somerset

Durant ce week-end de célibat forcé, je me suis aussi adonnée à mon passe-temps favori: la lecture! J'ai pu ainsi finir le pavé sentimental sur lequel je rêvassais depuis des semaines, lire d'une traite l'excellent roman d'un ami et commencer enfin mon premier polar de l'été... Mais d'abord je dois vous parler du dernier livre que j'avais dévoré auparavant, en plein Festival de Cannes...


Daniel Depp est le demi-frère de Johnny. Il n'a pas le même physique avantageux que son cadet mais à la place une plume acérée qu'il utilise pour des romans cruels et trépidants ayant pour cadre Hollywood. Ha ha ha comme son avertissement en préambule m'a fait hurler de rire: "... l'auteur appelle la communauté du cinéma international à cesser de se reconnaître dans chacun de ses personnages et à lui lâcher la grappe aux soirées." Anna Mayhew n'existe pas donc, l'héroïne de ce deuxième roman où l'on retrouve le détective privé David Spandau (fictif lui aussi, évidemment) en proie à une nouvelle affaire croustillante. A savoir protéger cette actrice vieillissante et tête brûlée du psychopathe qui menace de la découper, alors que celle-ci s'apprête à partir pour Cannes. Francophile, Daniel Depp dépeint une Croisette plus vraie qu'à la télé et invente une galerie de personnages une fois de plus complètement crédibles. Les gueules de bois sont d'un réalisme rare comme les turpitudes de l'âme humaine. Un régal, des troquets de Sunset Boulevard aux grillons de Provence.
Babylon Nights, Daniel Depp, Presses de la Cité, 322 pages

Voilà longtemps que je voulais lire un roman de Katherine Pancol, et surtout celui-là, avec son titre accrocheur. J'ai attendu la sortie en Poche et me suis plongée dans ce pavé de quelques 939 pages (pire qu'un Harry Potter). J'ai eu de la peine à en venir à bout, les tranches de vie de Joséphine, Hortense, Shirley et compagnie sont certes gratinées mais pas autant palpitantes qu'un bon vieux polar. J'ai quand même tourné les pages jusqu'à la dernière pour connaître l'épilogue (qui pue la suite à plein nez mais bon, quand on tient une bonne saga, autant l'exploiter un max). C'est joliment dit, avec des portraits bien ciselés et des trajectoires tragiques, voire surréalistes, entre Paris, Londres et finalement New York. Des femmes qui aiment, souffrent, engendrent, jubilent, se confient, vivent, tout simplement. Je n'ai pas lu les autres mais ce livre est la suite de La Valse lente des tortues et Les yeux jaunes des crocodiles. Katherine Pancol est française et l'auteur de sept romans en tout.
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, Katherine Pancol, Livre de poche, 939 p.


Le livre que j'ai lu d'une traite dimanche matin alors qu'il tombait des cordes est l'oeuvre de mon collègue et ami Julien Burri. Quel talent et quelle complexité derrière ses grands yeux azur. Julien a publié son premier recueil de poésie à 17 ans, et n'a jamais cessé d'écrire depuis, des vers mais aussi des récits tout aussi poétiques. Beau à vomir reprend le principe d'une narration à la troisième personne avec des gens qu'on croit reconnaître dans un décor complètement local (la piscine de Montchoisi et ses vagues...), comme dans son précédent roman, le très troublant Poupée. Extrêmement sensible, Julien dirige ses personnages avec une précision cinématographique et un choix du détail au fort pouvoir évocateur. Avec derrière cet esthétisme méticuleux une cruauté et une pulsion morbide qui vient vous gifler à la fin de chaque récit (cinq histoires différentes se tissent autour du personnage à la beauté insolente, Ralf). Plongez-y, c'est très vite lu mais les effets durent longtemps!
Beau à vomir, Julien Burri, Bernard Campiche Editeur, 160 p. en libraire ou ici.


Et je garde le meilleur pour la fin, avec la livraison estivale de Mo Hayder. Après la trilogie sauvage de Rituel, Skins et Proie, Mo Hayder abandonne ses personnages de Flea Marley et Jack Caffery pour un nouveau duo planté cette fois dans le décor de Bath, la ville où elle vit et enseigne actuellement. Deux soeurs qui ne se sont plus parlé depuis 18 ans se retrouvent au coeur d'un drame, Sally qui se prend pour la dernière des cruches et Zoé sa barroudeuse de soeur, inspectrice. Je ne peux guère vous en dire plus, je ne suis qu'au premier quart, d'autant que Mo est la reine de la fausse piste, mais je sais que je ne vais pas le lâcher de la semaine. Un polar anglais comme j'adore, dans ce pays où tout me parle, les cottages, le tea time, la mentalité des gens, avec cette fois une pincée de tarologie (eh oui, les lames du titre ne sont pas celles du tueur). J'adore déjà cette cité de Bath dont une copine me parlait dernièrement et je pourrais bien mettre le Somerset sur la liste de mes prochaines escapades.
Les lames, Mo Hayder, Presses de la Cité, 475 pages.

Bonus: Comme par hasard aujourd'hui je rédigeais la troisième chronique de ma série sur Les tubes de l'été à propos de Metronomy. Je suis passée à côté de ce quatuor anglais qui a joué au For Noise il y a deux ans (aucun souvenir...). Peut-être parce que leurs précédents disques étaient trop électro? English Riviera, ce troisième album sorti en avril fait discrètement sa place dans les play-lists radiophoniques tandis que la presse branchouille s'extasie devant chacun de ses titres. Il évoque la douceur des stations balnéaires du Devon dont le groupe est originaire et le clip de The Bay a confirmé mon envie de faire un long séjour dans le sud ouest de l'Angleterre... Je crois en tout cas que j'ai choisi dans quel pays j'allais faire mon mois de mise à niveau d'anglais (j'hésitais depuis des lustres)...

Regardez-le plusieurs fois, c'est un amour qui naît lentement...


dimanche 10 juillet 2011

Sookie Stackhouse VS Betty Draper

Vendredi matin, en marchant dans la rue, je me disais que j'avais été bien sage en n'achetant absolument RIEN aux soldes. Je me félicitais de cette consciencieuse attitude qui compensait ma folie consumériste berlino-londonienne. C'était avant que j'ai 2 heures à tuer entre deux rendez-vous ce même vendredi et que j'écume les boutiques à la recherche d'un truc bien précis: des ballerines léopard. A tout hasard, je suis entrée chez Mango... et j'ai tout acheté. Il y avait tellement de robes rétro, de cardigans à fleurs et de petits hauts délicieusement désuets, c'était impossible de résister. Je me suis dit, autant faire provision maintenant que c'est la mode, car l'an prochain, who knows what will be trendy, moi je suis sûre que mes goûts ne vont pas changer alors j'emmagasine.


A Fanny qui me disait dans un commentaire sur mon post mimosa que le jaune ne lui allait pas, j'ai oublié de lui répondre: Betty Draper! La jolie Madame Don Draper de Mad Men est souvent en jaune, c'est très 60's, frais et ensoleillé, j'adore! En faisant une recherche Google, je suis tombée sur des dizaines de photos de ses robes, et saviez vous qu'elle a carrément un blog? Bref! J'avais vu cette robe sur le e-shop de Mango et voilà que je tombe dessus aux soldes. Ni une, ni deux, je l'ai adoptée, avec la petite jaquette à fleurs ("encore un truc de grand-mère!", aurait hurlé ma soeur qui désespère de mes goûts quand on se risque à magasiner ensemble) et une paire de baskets en vichy beige incroyable (Etam), le tout pour moins de 100 balles, difficile de résister!



Evidemment, je n'en suis pas restée là... En fait, les fringues, c'est comme l'alcool et les trucs gras: je peux facilement m'en passer si je les évite absolument. Mais si on me les fourre sous le nez, je craque grave. Aïe aïe aïe. La deuxième tenue m'a plus fait penser à Sookie Stackhouse et ses petites robes claires et légères adaptées au climat de la Louisiane (vous ai-je déjà dit que c'est là que je voudrais finir ma vie?). En célibat forcé ce week-end, j'ai enfin décidé d'explorer toutes les possibilités de mon petit VAIO. Cela fait six mois qu'il est entré dans ma vie mais comme je suis un peu vintage, j'ai de la peine avec les nouvelles technologies. C'est mon bonami qui m'a fait réaliser quand un soir, je pestais sur l'heure tardivement de diffusion de Californication, que je pouvais regarder n'importe quelle série à n'importe quelle heure grâce au streaming. De la folie! J'ai passé le week-end scotchée à la saison 3 de True Blood en emportant mon PC du salon à la chambre en coucher et même dans la cuisine pendant que je préparais mon petit-déjeuner.


Sookie, je la trouve vraiment très jolie, rétro à sa façon, avec ses boucles, sa voiture (jaune!) et ses petits tops à fleurs. J'ai même trouvé un site où on peut commander ses fringues et surtout, son T-shirt de serveuse au Merlotte's, DINGUE!!!! Voilà donc ma panoplie, mini-jupe en jean, les fameuses ballerines léopard (trouvées chez Metro), un top fleuri tout léger à bordure dentelle et une jaquette ajourée blanc cassé. J'ai trouvé ce que je vais porter pour aller chez beau-papa et belle-maman samedi prochain! :-)



vendredi 8 juillet 2011

Mes cheveux brillent plus que les tiens!

Enfin un vrai papier beauté! Je vous avais parlé de ma couleur ratée il y a un mois! Tout est rentré dans l'ordre après quelques shampoings et une retouche des racines maison. Le souci quand on se teint les cheveux, surtout si comme moi, on triche vraiment beaucoup (une palette qui va de auburn à chocolat sur une base châtain clair!!!), c'est l'entretien. Le premier jour, c'est wouah, shiny et compagnie. Après trois shampoings, c'est moins shiny et au bout de 3 semaines, c'est carrément terne et on voit mes racines. D'où la tentation de refaire un Casting ou une autre coloration similaire (j'utilise des types II, donc semi-permanentes, pas folle la guêpe). Or c'est MAL, m'a dit ma coiffeuse. Car les longueurs charbonnent et c'est un cercle vicieux. Je me suis souvent retrouvée avec trois dégradés de couleurs sur la tête, MOCHE. La couleur des cheveux est pourtant une chose assez simple à maîtriser, plus que la courbe du nez ou la couleur des yeux, me semble-t-il, au niveau de l'ADN! Bref!

La solution? Poser la couleur uniquement sur les racines (Schwarzkopf vend un kit racines qui dépanne très bien entre deux teintures) et bien entretenir sa couleur. J'ai toute une panoplie de produits de soin pour cheveux colorés mais le problème, c'est que souvent, ils alourdissent. Mes astuces:

D'abord, j'économise le soin nourrissant vendu avec la coloration pour en avoir pour les 3-4 premiers shampoings. C'est quand même le plus efficace.

Ensuite, j'utilise systématiquement un soin SANS RINCAGE pour cheveux colorés. Ici, le Chroma Cristal de Kérastase dans l'excellente gamme Reflection, ou le soin sublimateur d'éclat de la gamme Okara de René Furterer et son délicieux parfum de grenadine.

Pour le volume, je donne aussi après un petit pschitt de spray volumisant, comme le tout simple Pantene pro-V de supermarché (tout à fait fiable) ou la Air mousse volume de Wella Pro Series, une gamme de coiffeur pour la maison qui a fait ses preuves.

Mais le must, c'est le produit 2-en-1 de Pureology Pure Volume with anti-fade complex, qui protège la couleur en épaississant la chevelure, sans alcool et aux extraits végétaux (en vente chez les coiffeurs mais la distribution est assez confidentiel par rapport au Goliath L'Oréal)...

Voilà, peut-être qu'un jour je me simplifierai la vie en gardant ma couleur naturelle... mais je ne crois pas! Il paraît que 70% des femmes se teignent les cheveux, quel beau marché! Et vous, couleur ou naturelle? et vous entretenez comment?

lundi 4 juillet 2011

Hangar Rockin part II: people

Des filles jolies qui ont l'air de trouver la vie bien agréable!

Des pin-ups sages comme des images.

Des petits couples si bien assortis et même une pin-up future maman avec un joli ventre tout rond!

Question shopping, j'ai été déçue. Les prix étaient délirants et après mes razzia à Londres et Berlin, difficile de faire battre mon coeur! Un stand sortait du lot avec des robes vintage, des créations couture (By Géraldine) et des chaussures de swing bicolores pour mecs. Et bien sûr les traditionnelles brocantes perso devant le coffre de la bagnole!

Question musique, du lard et du cochon. Les rigolotes Frozen Pony & the hot skirts et leurs mini-fans.


Des vrais fans de Johnny Cash:

Et des faux Johnny Cash (Johnny Trouble & The Rambling Men, bel hommage au chanteur à la chemise noire):

Des faux vrais Elvis:

Et des vrais faux Elvis:


Et pour finir, une nuit au camping sans eau courante et par 5 degrés, avec la musique à coin dans le fond et des bruits de hot-rods dès le petit matin! Hé oui, c'est ça aussi la vie de Polly, après le Plaza Athénée, un bon vieux pré de St-Stephan, j'assume aussi!

Et vous, ça vous emballe un saut dans le temps? Il y a des événements similaires près de chez vous?