lundi 28 février 2011

Escapade en territoire cupcake lausannois

Vendredi, j'ai passé une charmante pause de midi dans la petite échoppe de Stacey Pennington à la rue de la Barre à Lausanne, Sweet Dreams. Cette Américaine de Chicago y prépare de merveilleux cupcakes et autres délices, sandwichs du jour, bagels au saumon et muffins salés à manger avec une salade. Ses cupcakes sont simples et délicieux, aux saveurs parfois étranges d'outre-Atlantique, comme le S'moores, une mousse à base de marshmallows grillés (YUMMY!!!!).

La déco est rétro, bien sûr, entre tissus rayés pastels, tables avec dessus en mosaïques, tableaux noirs, lustres roses sur murs bleus. On peut y manger à 8 maxi, 4 tables à deux quoi!

Les préparations sucrées et salées sont faites par Stacey et sa collègue derrière le minuscule comptoir. On peut y boire des chocolats chauds épicés et du thé froid maison aromatisé avec un sirop artisanal, citron par exemple, re-Yummy!


Spéculoos, Oreo, cranberries, carotte, beurre de cacahuète ou tout chocolat, dur dur de choisir...

En bonus, dans la commode de grand-mère, une sélection de bonbonnaille ricaine à fourrer dans un cornet en papier estampillé Pop Corn. On peut aussi opter pour le movie pack, le kit pour se goinfrer au cinéma!

Tout est si joli jusque dans les moindres détails, une vraie maison de poupées... en pain d'épices!

J'ai ramené mes deux bébés gâteaux à la maison pour les déguster en toute tranquillité en essayant de ne pas laisser la jalousie entraver ma digestion... Parce que c'était un peu mon rêve d'ouvrir une mini pâtisserie rétro comme ça! Il fallait bien que cela arrive! Allez, je suis fair-play, il faut absolument que vous y fassiez un tour, pour le thé avec une copine, gober un cupcake servi avec un petit verre de lait, ou pour en acheter à la douzaine pour votre prochain goûter mondain!

L'adresse, c'est rue de la Barre 6, à quelques mètres de la place du Château, au dessus du Tunnel. Ouvert du mardi au vendredi de 11h à 19h, 11h-17 h le samedi, un site assez minimaliste ici et une page facebook aussi.

vendredi 25 février 2011

Luxure et ivresse avec Jean Paul Gaultier

J'apprécie la créativité d'une marque, surtout en parfumerie, où il est difficile de réinventer la roue (ou le vaporisateur). Voilà pourquoi j'accorde une place aujourd'hui aux nouvelles éditions limitées de Classique et du Mâle de Jean Paul Gaultier, car même si je n'aime pas trop les fragrances, les packagings sont hyper innovants et ce à chaque saison...


Voilà donc le corset Classique décoré d'un bijou épineux signé JPG qui se porte en bracelet pour le 50 ml et en collier pour le 100. Si j'en crois que le dossier de presse, l'eau de toilette a été légèrement reformulée, autour de cette senteur poudrée d'hespéridés, fleur d'oranger, pivoine, vanille et iris. Je la reconnaîtrais entre mille pour l'avoir portée aux alentours de ma vingtaine, à une époque où je n'étais pas la plus heureuse des jeunes filles de la Terre... Immense pouvoir de la mémoire olfactive, cette odeur me replonge dans les affres de la jeunesse avec ses doutes, ses interrogations et ses premières déceptions... ça vous fait aussi ça, à vous???

Chapeau aussi à la version masculine dans son shaker chromé, qui remplace la boîte de conserve très Popeye par une allusion à l'ivresse des mélanges alcool et jus sucrés... Les cocktails se déclinent pour Le Mâle qui a fêté ses 15 ans l'an dernier et son jumeau turbulent Le Mâle terrible...


En vente dès fin avril, X Collection Classique, 141 fr (100 ml), Le Mâle Edition limitée Cocktail Shaker, 111 fr (125 ml) et Le Mâle terrible, 117 fr (125 Ml), prix de vente conseillés.

jeudi 24 février 2011

My own private Jardin d'Hermès

Pour son quatrième "Jardin", Jean-Claude Ellena est allé prendre l'air sur le toit de la maison-mère Hermès, 24, rue Faubourg Saint-Honoré à Paris. Alors, qu'est-ce que ça peut bien sentir, ce Jardin sur le toit? bon, cette terrasse-ci est exceptionnelle, avec un pommier, des rosiers, de la sauge, des impatiens, des aubépines, des hibiscus, du romarin, un magnolia et des lilas, entretenus amoureusement par un jardinier (no 1 du top 100 des jobs de rêve?). Honnêtement, ca sent bon, les fleurs, la terre humide, un peu la pierre aussi, je ne saurais en dire plus si ce n'est que je reconnais dans les trois dernières créations de JCE cet accord de rose fleur de cuir qu'il nous avait fait découvrir lors du lancement de Kelly Calèche. Je comprends qu'il le réutilise, il est tellement abouti, tellement Hermès... Bref! Si Jardin en Méditerrannée reste mon préféré, celui là arrive juste en deuxième, bien avant le Jardin sur le Nil (trop masculin pour moi) et le Jardin après la Mousson (trop aquatique et froid également)...




Le parfum sera disponible mi-avril seulement (99 fr 50 ml) mais en attendant, je vais relever le défi contenu dans le dossier de presse très inventif, comme d'hab: faire pousser mon propre petit Jardin Hermès. L'envoi contenait une petite boîte en carton qui se déplie comme un pop-up book et qui contient un sachet de graines. On est invité à les semer directement sur le papier buvard qui tapisse le fond du truc. Comme j'ai autant la main verte que Robert Oppenheimer, ca vaut la peine de voir ça... Verdict en photo dans deux semaines, hi hi!

Ha, et les jolis dessins du dossier de presse sont signés Philippe Dumas, petit-fils d'Emile Hermès.





edit: heureusement que mon bonami a un cerveau de garçon qui gère la 3D parce que j'avais déplié ma garden box n'importe comment! Revoilà le montage et les petits graines semées... je pense que c'est du gazon, un peu comme les têtes à coiffer rigolotes avec leur coupe en brosse verte!


mercredi 23 février 2011

Paint it blue II




Et voilà le travail. Après un jour, avec la vaisselle, taper au clavier, peler une mandarine, etc, à peine un petit accroc au pouce gauche... Le vernis, c'est donc Blue Label de Dior, collection printemps-été 2011, en attendant l'éblouissant Aloha vu sur les mannequins au défilé l'automne dernier... à suivre

Paint it blue

Drôle de défi, porter du vernis à ongles bleu toute une journée... mais comme j'avais reçu le jour même le nouveau Blue Label de Dior, ce n'était pas trop compliqué vu qu'il est presque noir et que les couleurs foncées conviennent bien à mes pauvres ongles rongés de petite fille de 8 ans... :-( En revanche, je ne jure de rien avec un bleu lagon ou un bleu klein!

Mais avant de poser ledit vernis, opération manucure obligatoire vu l'état de décomposition avancé de mes extrémités manuelles, une vraie zombie girl... Un peeling gourmand avec le Lemon Sugar Scrub à l'huile de citron de LCN (en vente chez Marionnaud) qui nettoie un peu le contour de l'ongle des peaux mortes et laisse les mains vraiment douces. Massage nourrissant avec la crème Mains Velours bio de Florame, une merveille. Puis une couche de Base & Top shine Manicure Naturals de Nivea, un bon basique à tout faire qui coûte que dalle...
Dernière étape, la plus délicate, le vernissage, avec une couleur qui ne tolère aucune bavure... Je déballe donc mon Blue Label de Dior. Ahh, le plaisir d'utiliser un vernis neuf, il n'y a que la première fois que c'est si facile! La formule est très épaisse, ça aide, et le pinceau très technique permet de dessiner une jolie ligne en un ou deux passages... ça me donne envie de ressortir mon cardigan à pois Comme des Garçons pour H&M, tiens!

mardi 22 février 2011

Bisou cacahuète

Ha ha, je les ai obtenus grâce à mon petit frère de passage à New York, les fameux lip balms M&M's! Je les avais ratés lors de mes vacances dans la Grosse Pomme (au fait, pourquoi ca s'appelle comme ça?) malgré un séjour d'une heure et demi au fameux M&M's store de Time square et j'étais très très frustrée.

C'est Lip Smacker qui fait ça, c'est écoeurant tellement ça sent le chocolat et la cacahuète et donc complètement addictif! Ca tombe bien, je venais de terminer mon Lip Smacker Cherry Coke! Mais mon préféré, acheté chez Claire's il y a bien des années et jamais retrouvé depuis, c'est le Lip Smacker Dr Pepper! Si quelqu'un en trouve, merci de penser à Polly!

Et pas la peine de me faire des remarques sur le côté commercial et pas du tout bio de la chose, pour une fois, on s'en fout! Pour voir l'assortiment, www.lipsmacker.com/ et pour du merch M&M's, http://www.mms.com/ (on peut même y commander des dragées personnalisées).

lundi 21 février 2011

Pour avoir le rose aux joues...

... rien de tel qu'un bon week-end à la montagne. Regarder la neige tomber pendant que la tarte aux pommes cuit, faire une longue promenade pour mériter la tarte en rentrant, et succomber à la nostalgie du temps qui passe mais n'atteint pas l'intérieur du chalet...








Spéciale dédicace pour Y et V...


Joyeux bazar et melting pot folklorique...





Et quelques souvenirs d'ailleurs! Comme cette collection de sables, tout ce qu'il reste une fois rentrés de vacances et la lessive rangée...

mercredi 16 février 2011

Envie de pastel après avoir vu Black Swan

Allez, j'en rajoute une couche sur le magnifique film de ce salaud d'Aronofsky qui arrive à nous remuer les tripes jusqu'au fond du duodénum avec une histoire de ballerine en tutu rose. Grand vainqueur des Golden Globes et favori des Oscars avec 5 nominations, Black Swan fait couler beaucoup d'encre, y compris dans la blogosphère. Je n'aurais jamais pensé que je trouverai ça joli mais j'ai cherché partout un petit manteau rose comme celui que Natalie Portman traîne à toutes les occasions dans ce film (sorte de rempart à la noirceur de son chorégraphe, le monstrueux Vincent Cassel)... Avec des guêtres, et des écharpes chenilles.


Hasard ou préméditation, de nombreuses collections de maquillage ont remis le pastel au centre de leurs palettes ce printemps. A commencer par Bourjois et sa jolie collection Paris Ballerine. Rien de transcendant a priori, des fards rose et gris dans leurs classiques boîtes rondes, un crayon, un blush et des rouges à lèvres couleur layette. Mais l'ensemble est réussi et pourrait nous redonner envie de pointer à la barre à terre!

Chez Lancôme, c'est papillons et poudre lilas pour la collection Ultra Lavande assez osée, chez Chanel ce sont les perles qui donnent le ton et chez Dior, le gris Montaigne, on reste dans la douceur, entre tulle et mohair. Chez Guerlain, c'est encore et toujours Natalia Vodianova qui porte les couleurs de la maison, plutôt gaies mais toujours dans les poudrés. Avec son petit minois et ses pommettes roses, elle incarne à la perfection la ballerine façon Bolchoï.

Mais la palme du featuring concernant Black Swan, c'est cette folle de Glowpinkstah qui l'emporte avec son tutorial de maquillage. J'ai pas compris tout de suite que c'était pour rire, et puis j'ai ri, mais ri, j'en ris encore. Jugez plutôt:

vendredi 11 février 2011

Trois produits tout doux et tout verts

Voilà trois produits complètement indispensables à mon hygiène quotidienne et très doux. Pour commencer, le lait pour le corps Cleopatra, du fabriquant suisse Biokosma. Mon geste quotidien indispensable chaque matin après la douche: crémage en règle des jambes et des bras. Avec ce lait fluide, on se sent comme dans un peignoir en éponge blanc parfumé au talc, dans un nuage poudré de bonheur, avec une formule exempt de toutes les cochonneries qu'on ne veut plus se mettre sur la peau. J'aime!

Ensuite le déo. Impossible de s'en passer mais j'oscille toujours entre les formules sans sels d'aluminium peu efficaces et les killers qui aseptisent l'aisselle pour 48h... J'ai testé toutes les innovations bio avec un enthousiasme de départ qui s'étiole au fil des heures comme mon assurance perspirale. Nuxe, Klorane, Sanex, Kibio, Garnier Pure, ils sont là sous mon lavabo à me narguer pour tester nos rapports de confiance. Bref. Ce dernier venu concocté par Klorane, à l'althéa blanc, petit arbuste à fleurs dont l'extrait de racine a un fort pouvoir adoucissant, est donc sans sels d'aluminium, sans parabens, ne fait pas de trace et surtout il est efficace, en tout cas en cette saison. La notice ne dit pas comment mais l'usage est probant.


Pour terminer mon démaquillant pour les yeux du moment, celui de la gamme Bio Active de Garnier que je n'aime pas particulièrement (je viens de mettre à la poubelle la fin du tube de crème de jour, l'odeur de lys ou un truc comme ça ne me convenait vraiment pas) mais cette lotion pour les yeux sensibles est fabuleuse. Ne pique pas, ne dessèche pas, sans parfum, sans parabens, sans colorants de synthèse, sans huiles issues de la pétrochimie, à l'aloe, c'est parfait.
Avec ça, je vous souhaite un doux week-end un peu trop vert pour un début février mais bon, on n'y peut rien si la Terre se réchauffe (et là, difficile de le nier), alors faites un effort au niveau de votre consommation! ABE!

mercredi 9 février 2011

Marry me! & Happy Valentine's Day

Maintenant que le commun des mortels connaît Lanvin grâce à H&M, laissez-moi vous conter l'histoire de sa créatrice et de ses parfums. Jeanne Lanvin est née 143 ans avant la collection imaginée par Alber Elbaz pour le géant suédois (je vous épargne le calcul, ça fait en 1867). Ainée de 11 enfants dans une famille très pauvre, elle commence à travailler à l'âge de 13 ans chez un chapelier. En 1885, à l'époque du Germinal de Zola, elle ouvre sa première boutique, rue du Faubourg Saint-Honoré, et fonde la plus ancienne maison de couture française encore en activité. Sa fille Marguerite naît en 1897 et après s'être séparée de son père, c'est sur elle que Jeanne reportera tout son amour. Le logo des parfums les représente toutes les deux, silhouettes stylisées en robe de bal. En dessinant des vêtements pour sa petite, Jeanne devient une des premières créatrices de mode à avoir un département enfant.

C'est également pour les 30 ans de sa fille chérie que Jeanne créée en 1927 le parfum Arpège, un floral aldéhydé dans un flacon boule art-déco. Le nom fait référence au talent de Marguerite, pianiste virtuose et cantatrice. Un bouquet de fleurs (jasmin, rose, ylang-ylang, muguet, tubéreuse) en cadeau d'anniversaire, réchauffé d'épices et de beaucoup, beaucoup de santal. Reformulé dans les années 90, il est toujours en vente et reste l'un des grands classiques féminins.

Une suggestion pour la Saint-Valentin qui pourra à son tour donner une idée à votre bonami: le parfum Marry me! une invitation audacieuse à se faire passer la bague au doigt et à signer pour le pire et le meilleur. Ou juste à sentir bon, tout est relatif. Une jolie ligne à découvrir sur le site créé exprès en septembre dernier pour le lancement du produit. Et un jus pétillant construit autour de l'orange amère, du jasmin sambac et du musc. Bon.


Plus récemment, Alber Elbaz a voulu une nouvelle mouture du parfum hommage à Jeanne Lanvin baptisée La Plume. Un parfum de boudoir dont on a gardé de l'original les notes de musc et de fruits rouges, introduites par une odeur de peau, abricot-poire, avec un coeur floral. Très bon aussi, fleuri et poudré, un brin rétro mais pas démodé. Le carton porte une étiquette en tissu comme les si chers vêtements, et la garniture à plume et pompon se détache pour servir de barrette à cheveux. C'est une édition limitée (79 fr pour 100 ml).
Vous me raconterez, hein, s'il se passe un truc incroyable pour vous lundi prochain!!!

samedi 5 février 2011

Aller-retour à Vienne

Grüß Gott les copines, je suis de retour de Vienne. Un petit séjour express de 27 heures pour le lancement du premier parfum Swarovski, à découvrir en avril, une merveille!
Habituée de ces sauts de puce, je suis toujours surprise du nombre de choses que l'on peut faire en quelques heures! Voilà un petit compte-rendu avec malheureusement peu de bonnes adresses, vous comprendrez bien pourquoi! A commencer par l'hôtel: je ne peux décemment pas vous suggérer le mien vu que quand je voyage pour le boulot, c'est carrément dans une autre dimension. J'ai donc dormi une nuit dans la suite Arabella du Sacher Hotel, à côté de l'Opéra, un truc de ouf!


J'aurais pu passer le séjour entier dans la salle de bains tellement elle était 100 fois plus belle que celle de Sissi. J'adore la mise en garde sur la baignoire qui, achtung, se remplit en 3 minutes, gare aux étourdies!



Et les petits produits au chocolat trop mimis, allusions à la spécialité de l'Hôtel et carrément de la ville, la Sacher Torte. Un truc assez compact au chocolat très goûtu qui se mange avec moult chantilly pour alléger et faire une sorte de Forêt Noire. Il y en a partout à Vienne à ramener chez soi, dans une jolie boîte en bois sans souci car la chose se conserve allègrement 10 jours.




Pour la caution culturelle, on a visité les appartements d'Elisabeth de Bavière, impératrice d'Autriche, plus connue sous le nom de Sissi mais pas du tout connue sous sa vraie personnalité. Une femme profondément triste et solitaire, fuyant les mondanités et les protocoles, obsédée par sa minceur (elle pesait 45 kg pour 1m72 et faisait du Pilates avant l'heure, on peut voir ses engins au milieu de son salon) et ses cheveux (jusqu'aux fesses que ses servantes peignaient 2 à 3 heures par jour). Rien à voir avec la Sissi du cinéma! Passionnant comme visite, à suivre avec l'audioguide pour tous les détails!


Me suis baladée à pied dans les rues marchandes du centre ville qui cachent des petites églises un peu partout. Et pour faire un tour historique de la ville, on a pris un vieux tram qui propose un sightseeing express de moins de 30 minutes, mais fort instructif. Et pour rentabiliser les 9 euros du ticket, on peut l'emprunter librement pendant 24 heures.


Pourquoi c'est dans les grandes villes qu'on trouve toujours les plus beaux fleuristes. A Berlin, à Londres, à Paris, je reste béate d'admiration devant les étalages végétaux dignes des champs de Hollande à même le bitume... De quoi réconcilier la montagnarde que je suis (enfin, un peu quand même) avec la grisaille urbaine!


Les bondieuseries, j'aime aussi! Mon petit rituel dans chaque nouvelle ville que je découvre et chaque fois que je rentre dans une église pour la première fois: allumer une bougie et dire une prière pour la protection de ma famille... Dans celle dans laquelle je suis entrée, il y avait une messe ou une drôle de cérémonie en tout cas avec un couple âgé agenouillé devant l'autel et le prêtre. Ces gestes immuables depuis la nuit des temps me touchent et sont des repères dans ce monde de vanités et de mouvements perpétuels.


Mmmmh, la délicieuse odeur dans les rues des kébabs et des saucisses, elle aussi universelle ou presque! On a eu le temps de déguster les fameux Wiener Schnitzel, une tranche de viande de veau panée tellement aplatie qu'elle dépasse l'assiette, comme une pizza!


Succulents, surtout chez Figlmüller, petit boui-boui improbable dans une ruelle, Wollzeile 5, en marge des rues marchandes et de la fameuse cathédrale Saint-Etienne.


Et pour le chocolat chaud et la pause cartes postales, le Café Griensteidl et son intérieur suranné, sans oublier ses impressionnantes tourtes, un truc que les Viennois semblent vraiment apprécier (Michaelerplatz 2)!

Pas trop eu le temps de faire du shopping mais comme dans toutes les capitales européennes, les mêmes boutiques de gadgets design où le rétro fait un carton. Plus typique, cette boutique de toques en fourrure, gants, bonnets et autre couvre-chef tenue par des vieilles dames, génial, Oberwalder, sur Kärntner Straße, grosse artère marchande.

En se baladant, ne pas oublier de lever les yeux car le haut des bâtiments imposants est toujours surmonté d'impressionnantes statues et décors de pierre et d'or. On peut même y trouver des Space Invaders, au dessus d'une enseigne pas du tout viennoise! A éviter par contre, la promenade en calèche, à prix aussi ridicules que les tours en gondole à Venise (sauf si vous êtes en voyage de noces), genre minimum 100 balles.


Voilà, je suis sûre qu'il y a des tonnes de choses à voir dans cette ville empreinte de classicisme et d'histoire européenne. Sissi et Mozart sont partout, tout comme les valses (maintenant que deviennent, que deviennent, les valses de Vienne) jusqu'à l'écoeurement (surtout dans l'ascenseur de l'hôtel)!


Quant au parfum, voilà ce que je peux en dire. J'ai beaucoup aimé son odeur, poudrée, rétro avec la tubéreuse mais modernisée avec un rayon de litchi pas trop sucré, une fragrance conçue pour plaire au grand nombre mais qui reste originale. Le parfum est enfermé dans un flacon métallique cylindrique pas trop bling-bling pour du Swarovski. La campagne est même étonnamment douce, ode à la nature et à la danse. Il se déclinera en trois produits de beauté, gloss ou all over à porter en collier, et une crème pour le corps somptueuse qui sent vraiment comme la salle de bains de ma grand-mère, sans que ce soit péjoratif du tout! Ah oui, il s'appelle Aura!


edit: comme on la trouve déjà partout sur Internet, je vous la mets aussi, la fameuse communication! La vidéo est déjà sur YouTube aussi, évidemment!