samedi 31 décembre 2011

Tous mes voeux, my ladies!

Petite pensée pour vous, par delà le world wide web, bien à l'abri dans mon chalet des Alpes suisses au milieu de mètres de neige... la semaine a passé si vite, entre les courtes nuits (merci les petits monstres), les sorties en luge, les thés aux épices accompagnés de biscuits pour se requinquer, les soupers chaleureux autour d'une bonne bouteille, la fondue au bistro du coin parce que c'est la tradition, la virée en station pour voir quand même un peu de monde, et les films en streaming sous la couette en écoutant le bois craquer (brrrr, merci American Horror Story)...
Bonnes dernières heures de 2011, n'en retenez que le bon et faites au mieux pour 2012!
Love!
Polly

samedi 24 décembre 2011

Pour un Noël non consumériste, offrez du temps (ou du Guerlain)!


Ca y est, c'est Noël! Dans la série initiée ici il y a longtemps "Faites ce que je dis, pas ce que je fais", je rêve d'un Noël moins mercantile. Et pourtant cette année comme toutes les autres, j'ai acheté, acheté, acheté. Je n'ai pas la conscience tranquille en voyant le nombre de produits emballés sous mon sapin qui portent l'étiquette Made in China. J'ai craqué quand même parce que j'ai trouvé des cadeaux vachement cools mais c'est clair que tout ce qui est en plastique est fait en Chine, surtout les jouets. J'ai tiqué en payant un T-Shirt Elvis pour mon neveu de 15 mois Made in Bangladesh. Et j'ai carrément reposé mes chaussons UGG en tricot rouge, doublés de mouton, avec un petit pompon, que je convoitais depuis des semaines. Pour une marque australienne et à ce prix, j'ai dit NON.


Mon grand plaisir a été quand même d'organiser plusieurs petits Noël de copines chez moi où nous avons fait ripailles. C'est de la consommation aussi mais de la consommation plaisir, et les rires emmagasinés à ces soirées n'ont pas de prix!


En réfléchissant à des cadeaux pour des gens qui ont déjà tout, je me disais que le vrai luxe, c'est le temps. Offrir de son temps aux gens qu'on aime et qu'on ne voit pas assez souvent, c'est génial. Un bon pour une soirée à l'Opéra, un atelier de dégustation de vins et de chocolat (ou juste de vins), une séance au fish spa à deux, un repas dans un très bon restaurant, une balade au grand air en traineau, le tout en votre compagnie, c'est pas très cher mais ça demande un investissement personnel...


Ou sinon, ben y'a les cosmétiques. Je ne vais pas vous cacher que j'en reçois beaucoup. Vraiment beaucoup. C'est normal, c'est mon travail, mais ça a quand même un côté indécent. Mais ça me permet de faire plaisir à mes proches qui bénéficient largement de mon "matériel professionnel". Et je sais qu'avec Guerlain, je tape toujours juste. Cette marque ne fait pas beaucoup parler d'elle, je trouve, notamment dans la blogosphère, et elle n'est pas méga cotée et pourtant, je lui trouve un charme fou. Antiques, élégants, raffinés, rares, les produits Guerlain sont tout ça à la fois et gagnent à être connus. Les palettes de maquillage sont incroyables, les parfums capiteux parfois mais dans des flacons tellement classes qu'ils embellissent simplement une salle de bain, une commode. Cette année, j'ai retenue ces quelques flacons. Qui seront les heureuses à les recevoir? Mystère!!! En tout cas elles ne lisent pas ce blog!


*** JOYEUX NOEL A TOUTES ***

dimanche 18 décembre 2011

De l'air! (Polly vide son dressing)


En vue d'un hypothétique emménagement avec mon bonami, je trie onze ans de ma vie accumulés dans mon 55m2. Hé oui, on en entasse des choses en une décennie, surtout quand on est un brin sentimentale et fétichiste comme moi et qu'on a tendance à thésauriser... Bonami dit que j'ai le syndrome de Diogène, ou syllogomanie, la maladie des gens qui ne jettent rien et qui finissent par vivre sur leur palier tellement ils n'arrivent plus à rentrer dans leur appart. C'est méchant... Mais y'a de ça chez moi.

Tenez, les magazines par exemple. J'ai le premier numéro de Jeune & Jolie sorti en 1988. J'avais d'ailleurs quasi toute la collection des premières années mais j'ai quand même épuré et conservé quelques numéros seulement en souvenir. J'ai aussi plein d'exemplaires du magazine 20 ans qui était vachement plus drôle à l'époque! J'ai gardé aussi plein de Vital, un magazine pratique et glamour comme on n'en fait plus. J'ai des Biba en veux-tu, en voilà, avec les prédictions astrologiques de l'an 2000 et des tests que j'adore refaire 11 ans après pour voir si j'arrive toujours au même résultat.

En les feuilletant, je me rends compte que rien ne change vraiment, les sujets "marronniers" comme on les appelle sont toujours là, les préoccupations sont les mêmes, et même la mode n'est qu'un carrousel sans fin (aaah, la marinière, aaah, les Dr. Martens et les Creepers, le style garçonne dandy ou l'imprimé léopard...). Bref, je trie, je trie et je jette, hé oui, quand même.

J'ai donné pas mal de cosmétiques. Place aux fringues maintenant, quelques pièces sympas que je n'ai pas envie de filer aux bonnes oeuvres, et certaines neuves achetées sur Internet et qui ne me conviennent pas. Les prix seront très avantageux mais il faut rajouter les frais de port, 7 fr pour la Suisse, à voir pour la France ou ailleurs! Voilà donc quelques éléments de mon dressing (symbolique, je n'ai pas de dressing en vrai!!!).

Une robe Collectif à pois violette (la couleur est plus sombre en vrai), taille 16 anglaise (42 suisse, 44 français sauf erreur). Je dois vous dire que dans cette taille, l'effet n'est pas aussi flatteur que sur la photo, mais elle est super, le violet ne va juste pas avec ma couleur de cheveux auburn...). Prix 50 fr (achetée 99 fr, portée une fois)


Robe marin Ticci blanche, avec col marinier dans le dos, taille L (40). Prix 50 fr (acheté 109 fr, jamais portée, trop petite).

Le sac weekender Blutgeschwister que j'ai cherché partout sur Internet en rentrant de Berlin, et que finalement je n'aime pas... Taille 42 X 39 X 18, avec une poche externe en bas pour glisser une paire de chaussure, intérieur en vichy rouge, une poche zippée. Prix 50 fr (acheté 130 fr, utilisé une fois).

Un kilt mini mini (longueur 34 centimètre), taille M, prix 10 fr.



Une jaquette en velours marron Converse, zippée, pattes de fermeture avec boutons pressions au col , aux manches et en bas, écusson vintage, deux poches zippées, poitrine froncée, taille L, prix 10 fr.


Soutien-gorge Vive Maria avec petite médaille entre les bonnets, taille officielle sur l'étiquette 80C (français donc 65 C français mais pour moi, c'est plutôt du 75B suisse, donc 90B français...), prix 10 fr.

Chemise impression bandana bordeaux, style Marilyn jeune sur cette photo que j'adore, manches longues, détails en jeans, boutons pressions fantaisie, Pepe Jeans, taille L (petit L), prix 10 fr.


T-shirt manches 3/4 bicolore rouge et blanc, motif Racing Pin-up dessinée par Vicente, taille M, prix 10 fr.

J'ai aussi un perfecto en cuir en excellent état, coupe masculine 80's, prix 20 fr (à venir chercher ou essayer chez moi!) ainsi qu'un manteau 3/4 en mouton retourné beige des années 70, 200 fr, à venir essayer et chercher chez moi, à Lausanne!)

Pour toutes demandes, pollyperkins@aroundtherock.net!

Edit: mince, j'ai oublié mes chinoiseries! Un thermos décoratif chinois Deer Brand très très jolie, hauteur env 40 cm, prix 30 fr.

Deux objets décoratifs en porcelaine blanche avec motifs chinois, un vase carré, hauteur env 16 cm et une bonbonnière avec couvercle hauteur env 22 cm, prix 10 fr les deux, 5 fr l'un!

dimanche 11 décembre 2011

A vot' bon coeur, Mesdames!

Mes chères, pardon de vous délaisser, mais je suis une formation tout le mois de décembre qui me prend beaucoup de temps... et qui pourrait peut-être bientôt faire l'objet d'un autre blog... Mystère!!!

Comme je suis généreuse, j'ai quand même pensé à vous. D'ailleurs, je suis si gentille que je reçois plein de courriers en cette fin d'année, dont cette lettre par avion (photo) qui me réjouit chaque fois durant... 15 secondes. Je m'y laisse prendre chaque année, en réfléchissant à qui pourrait m'écrire du bout du monde... Hélas, c'est Handicap international qui veut mon argent et qui me fait culpabiliser avec ses photos de petits filles unijambistes... Et ça marche... Je suis bonne cliente, et je crois que les ONG se filent leur liste de donneurs car j'ai reçu également un courrier de SOS Village d'Enfants, Caritas, Terre des Hommes, la Ligue suisse contre le cancer, la Croix Rouge, l'Institution de Lavigny, la Pouponnière, le Graap, Sentinelles, l'Unicef, le Secours aux enfants Bethléem...

Bref, oui, j'ai un grand coeur, la preuve, je vide mes fonds de tiroir pour faire de la place avant 2012 et je vous offre pour Noël:


1) La poudre parfumée Angel de Thierry Mugler, avec sa houppette

2) Ce trio de vernis Mavala 5 ml, Denim Blue, Purple Sensation et Orange Amazone...

3) le parfum Marre Me! de Lanvin dont j'avais parlé (oui, je sais, ça date, c'est le fond des tiroirs, j'ai dit!)

4) Un duo de soins nettoyants Re-Nutriv d'Estée Lauder, la Crème démaquillante ultra hydratante et la Lotion tonique ultra douceur (50 ml chacun)


5) Le star product 2007 Diorlight (collector!!!), un gloss beige nacré dans une sphère à porter autour du cou (j'en avais parlé )

6) le parfum Antidote de Viktor & Rolf, encore cellophané, pour homme mais délicieusement unisexe à mon goût!

7) Un autre starproduct (aussi recensé ), Addicted to Dior, un duo de gloss dans un bijou porte-clé à l'adresse de la maison mère, avenue Montaigne. Collector aussi (été 2010)! Corail et doré...

8) Un parfum rétro à souhait, Eugénie, de Rancé, hommage à l'impératrice épouse de Napoléon III, un floral fruité. Notes de tête: cassis, muguet, mandarine, fleurs blanches, ylang-ylang, bergamote, melon, fruit de la passion. Notes de fond: néroli, absolue de rose, pêche, violette, jasmin magnolia. Notes de fond: iris, santal, mousse de chêne, vanille, vétiver, ambre...

Je ne suis pas familière des concours mais voici quelques règles. Vous me jurez fidélité éternelle et vous me faites un gentil commentaire sur un produit, mon blog ou la charité à Noël, je vous laisse voir! Pour que je vous retrouve, vous m'envoyez simultanément un mail (pollyperkins@aroundtherock.net) avec vos coordonnées et vos trois lots préférés par ordre décroissant. Ok? Priorité sera donnée aux lectrices suisses mais allez, c'est Noël, je vais bientôt recevoir mon bonus, j'expédie ailleurs aussi (Europe)...
Il y a huit lots, et vu le succès très relatif des précédentes opérations, je pense qu'il y en aura pour tout le monde, hé hé...

Bonne chance et MERCI de me suivre!!!!!

jeudi 1 décembre 2011

Comment ça se démaquille, une sorcière?

Le démaquillage, je ne vous apprends rien, est le premier réflexe à adopter en beauté, avant l'hydratation et après la protection... Mousse, lait, lotion, chaque peau a sa formule préférée et j'avoue être encore adepte du démaquillant crémeux sur un disque de coton. Or, ce n'est pas le top, le produit reste en partie sur la peau, pire, il boucherait les pores. Quand j'y pense, je peaufine avec un tonique, le duo gagnant des grand-mères, mais le mieux serait quand même de rincer à l'eau. Sauf que... quand on la peau sèche, ca tire, ca rougit et ça proteste. Bref, je me démaquille comme un cordonnier mal chaussé.

Et voilà qu'est apparu dans ma vie La Crème des Crèmes des Nettoyants Démaquillants (vous ne le voyez pas, mais c'est écrit sur le tube), En Deux Coups de Baguette, de Garancia. Il nettoie en profondeur, parce qu'on masse la crème sur le visage et qu'on essuie ensuite avec le petit linge fournit avec et préalablement passé sous l'eau chaude, oui Madame, comme en institut! La peau est parfaite, propre sans tirer, hydratée, boostée par de discrets actifs anti-âge. Je cherchais à quoi me faisait penser l'odeur et j'ai trouvé en lisant la composition: ca sent le Dermophil Indien. Et pour cause, ce miracle est dû au beurre de cacao, à la cire d'abeille (qui protège le film hydrolipidique), à l'eau de rose (un classique des démaquillant bio, comme celui de Couleur Caramel que je viens de terminer) et un extrait d'algue (ulva lactuca). Sans paraben ni phénoxyéthanol.

J'aime de plus en plus cette marque qui joue la carte de l'ésotérique tendance scientifique, "l'alchimie botanique du futur" comme le dit son leitmotiv. Pschitt magique, Mystérieux Repulpant, Diabolique Tomate et Eau de Sourcellerie ont réveillé l'apprentie sorcière qui sommeille en mois depuis l'adolescence, période où j'ai acheté le livre en arrière-fond... Hé oui, moi aussi j'ai mes petits secrets!

Cela me fait penser à un autre produit qui hante ma salle de bain depuis presque deux décennies (et vraiment il doit être magique car il n'a jamais tourné et je m'en mets régulièrement une goutte derrière les oreilles les jours où j'ai besoin d'une potion magique): c'est Abracadabra d'Eau Jeune, le flacon violet qui sent le thé... Impossible de trouver une photo sur le Net, je crois qu'il date d'avant l'ère du web... Je sais, c'est pas glam, mais avant de gagner ses propres sous, ces petits parfums de supermarché à la comm imparable étaient accessibles... et irrésistibles (aaaaah, Garçonne, ohhhh, Démon, uuuuuh Eau Future, que de souvenirs hormonaux!!!).

Et vous, c'est quoi le plus vieux produit de beauté encore en votre possession???

samedi 26 novembre 2011

Joyeux Noël moi!

Dans un mois, c'est Noël, et croyez-le ou pas, j'ai déjà terminé mes achats de cadeaux pour toute ma famille (merci Internet, si vous voulez des conseils, je suis à dispo*). Reste moi... et mes envies sont décuplées à l'approche des Fêtes, allez savoir pourquoi (rien à voir avec le bombardement de catalogues et newsletters ultra ciblés qui me font perdre le sens des réalités...). C'est simple, j'ai envie de tout acheter, des trucs tout bêtes qui me titillent depuis longtemps aux trucs les plus inaccessibles. M'inspirant d'un article du Cosmo de ce mois, voici donc les objets que je convoite (en rêve). On y va crescendo.

1) La palette de fard à paupières Union Jack de Rimmel (6 euros sur Asos)

2) Les boîtes de violettes confites et de langues de chat Demel dans le thème du Noël viennois de Globus (24 fr 90 et 27 fr 90)

3) Les bougies Un week-end à... de Inès de la Fressange, sauf que j'arrive pas à me décider entre Mégève, Toscane et Irlande (42 fr chez Chic Cham)


4) Une tea dress Miss Cherry Pie année 40 (entre 70 et 90 euros sur Etsy)

5) un col en fourrure amovible à porter avec un petit manteau vintage en laine marron ou bleu glacé (148 fr chez Beatrice B)


6) un ensemble de lingerie Zimmerli édition limitée, inspiré d'un modèle des année 20, en Hommage à Pauline Zimmerli Bäurlin, sa fondatrice qui tricotait des chaussettes et des maillots au fin fond de la Suisse il y a 140 ans, maillots portés aujourd'hui par les stars d'Hollywood (environ 125 la culotte, 195 le top bretelle spaghetti, points de vente sur le site)

7) Le dixième tome de la collection Hermessence, Santal Massoia, un boisé comme je les aime, totalement hors de prix (de mémoire entre 200 et 300 fr dans les boutiques Hermes, 170 euros dans leur shop on line)

8) Le mini sac messenger Bally, (795 euros). Le drame, en lisant l'article, je me suis trompée de ligne et je croyais que c'était un See by Chloé à 185 euros, arrrrrrgh. C'est donc le top du top de ma liste, on peut toujours fantasmer, c'est gratuit!


* je lance la bourse aux idées cadeaux dans les commentaires, si vous voulez un conseil pour papa, frérot, nièce ou grand-mère, allez-y!

dimanche 20 novembre 2011

Le défi du lundi: s'il ne devait en rester que deux

Pour la première fois, je participe à un défi car le thème m'a fait tilt... My Beauty nous propose d'élire notre marque préférée. Une seule, pas le droit de tricher, enfin, si, un petit peu, on peut séparer soin et maquillage... C'est une question qu'on me pose souvent, et à laquelle je ne peux répondre, car je teste à peu près TOUT, c'est mon job (hé ouais!). Donc je prends ce défi pour ce qu'il est à mes yeux: un exercice de style. Voilà mon verdict.


Pour le maquillage, je vais dire Benefit. Comme le pressentait ma collègue blogueuse, la marque de San Francisco partait dans les favorites... Pour moi, c'est une évidence vu le ton de mon blog résolument rétro. Je dois dire que c'est l'une des marques qui m'a illico flashée quand j'ai commencé à écrire sur la beauté il y a dix ans maintenant. A l'époque, on ne l'a trouvait pas en Suisse et très peu en Europe, et j'ai passé ma première commande sur leur site américain pour recevoir à prix d'or (je crois que j'ai payé 30 dollars de frais de port, à une époque où le dollar n'était pas aussi avantageux) une petite palette de leurs produits. Il y avait notamment une boîte avec quatre gloss dans des emballages façon truffes au chocolat baptisés Icings, un truc copié 100 fois depuis mais vraiment précurseur à l'époque. J'ai été définitivement séduite par les packagings rétro et décalés, par l'originalité des produits. J'ai dû m'habituer aux odeurs un peu bonbons mais finalement, j'ai aimé aussi, et j'ai continué à me ravitailler régulièrement en produits Benefit au fil des années. Benetint, Dr Feelgood, Bathina, Dandelion, Depuffing action eye gel, High Beam, Bad Gal, j'ai tout testé avec passion et je continue! Les soeurs Ford sont mes amies pour la vie...


La corollaire de ceci c'est que de l'autre côté, j'apprécie la simplicité dans le soin. Je teste tellement de formules que parfois, souvent même, ma peau dit STOP et me fait une méga crise d'allergie. J'aime pas. Et je reviens chaque fois vers cette petite marque chouchou, sûre et performante: Avène... Il y a je crois un produit pour chaque besoin, et certains ont vraiment une efficacité remarquable, ce qui est loin d'être le cas pour beaucoup de marques très chères qui dépensent des millions pour la recherche et la communication mais restent souvent au stade de l'intention pour moi. Chez Avène, le soin contour des yeux est un must, le concentré anti-rides Eluage a une action visible sur les rides, les solaires ont toujours une longueur d'avance sur la concurrence et une politique de prévention avant-gardiste adoptée aujourd'hui par tous. Et la gamme Tolérance Extrême me sauve la vie une fois par année... Dès que ça rougit, ça tiraille, ça picote, les bienfaits de l'eau thermale Avene viennent calmer la crise. Voilà pourquoi si je devais choisir une marque à utiliser pour le reste de ma vie, sur une île déserte ou au sommet d'une montagne, ce serait celle-ci. Pardon pour toutes les autres où j'ai beaucoup d'affinités mais c'est le jeu, il fallait choisir, et choisir, c'est exclure...

Me réjouis de lire vos choix à vous!

vendredi 18 novembre 2011

Piz Buin réédite sa crème historique de 1946

Chouette, il fait beau... Et un peu froid. Ouf, marre des 15 degrés mi-novembre, je veux de la NEIGE, et de la GLACE, et des BLIZZARDS, marre de la disparition des saisons. L'année passée, on a fait de la luge en ville, c'était tant bien! Je veux boire des litres de thé fumant, je veux mettre mon cardigan en pure laine acheté cet été en Irlande, je veux mettre mes Moonboots pour aller boire le vin chaud au village, je veux rentrer et me réchauffer au coin du feu! Je veux chausser les nouveaux skis que j'ai commandé au Père Noël et mettre ma crème solaire Piz Buin Vintage!

Ahhh, encore une jolie boîte qui ravit mes sens et me fait craquer pour un produit peu importe son contenu! On dirait du caviar! Mais la Glacier Cream de Piz Buin est historique. Le fondateur de la marque Franz Greiter est en concurrence pour obtenir le titre d'inventeur du premier filtre solaire. Il l'aurait fait en 1938, donc pas longtemps après Eugène Schueller (le père de Liliane Bettencourt!) et son Ambre Solaire (1935) et pas longtemps avant un Américain qui crée une lotion de protection solaire en 1944 que les soldats américains en poste dans le Pacifique (Pearl Harbour!!!) utilisaient, rachetée par la marque Coppertone. Franz Greiter a fondé la marque Piz Buin en 1946 avec sa femme Margo, esthéticienne. Il est à l'origine de la mesure du SPF, adoptée mondialement en 1962. Sa première crème aurait en fait un Indice de Protection Solaire (SPF en anglais) de... 2! Heureusement, la version 2011 est montée à 30! Le contenu de la boîte n'est pas très généreux, 40 ml, et a une consistance très compacte proche de la cire et très blanche, genre ce que l'on appelait à l'époque "écran total". La formule est sans eau et sans parabène. Le produit fond quand même dans la peau et laisse une odeur assez forte de fleurs sucrées. On aime ou on aime pas! Perso je préfère la Sherpa Tensing mais celle-là est plaisante aussi.
Pour la petite histoire, le Piz Buin est un sommet des Alpes, entre la Suisse et l'Autriche, et c'est là que Franz Greiter aurait attrapé un coup de soleil mémorable qui l'a amené à concevoir son propre moyen de protection. Piz Buin est une marque suisse dont le siège est à Zug mais elle a été rachetée par Johnson & Johnson, d'après les indications au dos de la boîte, qui affiche d'ailleurs un Made in France...

La réédition de la boîte originale Glacier Cream 1946 de Piz Buin est disponible dans le commerce au prix conseillé de 15 fr 90.

dimanche 13 novembre 2011

Deux disques, un livre et deux séries TV

Beau programme pour un dimanche, non? Je suis désolée, je me rends compte que je ne vous parle pas beaucoup de cosmétiques... Faut dire que je suis adepte du maquillage minimaliste, à part mon sacro-saint rouge à lèvres, je suis toujours aussi nulle pour me faire des coiffures de pin-ups et question soin, je suis de plus en plus minimaliste également, adepte du bio et du less is more... Bref, je vous promets tout bientôt un billet cocooning avec plein de produits qui adouciront votre hiver mais pour l'instant, il fait si chaud que j'ai presque envie de ressortir ma panoplie monoï!

Malgré la météo clémente, je suis déjà entrée en mode hibernation. Ne comptez pas sur moi pour me montrer dans les soirées mondaines, je suis plus difficile à avoir que Micheline Calmy Rey (heu, c'est tout ce qui m'est venu comme comparaison). Vendredi, j'ai zappé l'inauguration du prometteur institut Ethnicia, à Lausanne, un concept original de beauté multi ethnique, c'est-à-dire sans segmentation. On peut venir s'y faire dorloter que l'on soit noire, blanche ou jaune, les esthéticiennes maîtrisent tous les types de peaux et de cheveux et le salon propose coiffure, maquillage, soins du visage, soin du corps, amincissement, conseil en image. Vous pouvez lire le portrait de la fondatrice de la chaîne, Hapsatou Sy, dans Femina, une fille venue des banlieues à la tête d'un véritable empire puisque le salon Ethnicia de Lausanne est le 25e franchisé.

Et en ce moment même, je devrais être au charmant thé gourmand organisé par Barbara de la boutique Viva Frida et Erelle, créatrice de Baies d'Erelle, pour présenter leurs collections respectives. Pardon Mesdames, je suis à 100m de vous et incapable de me motiver... Un peu trop fêté le premier anniversaire du Zooburger, qui vous accueille justement cet après-midi peut-être... Next time!


Bref, je préfère bouquiner sous ma couette en écoutant de la musique et quand j'en ai marre, je mate un épisode ou deux de mes séries du moment. Question lecture, le dernier livre que j'ai adoré, c'est la réédition du best-seller des années 50 Rien n'est trop beau, de Rona Jaffé. Toutes les jeunes femmes de l'époque se sont reconnues dans ce portait croisé de cinq employées d'une maison d'édition qui découvrent le monde du travail à Manhattan tout en n'attendant qu'une chose: trouver un mari! Une sorte de Mad Men au féminin et complètement d'époque (le roman est sorti en 58). On se prend particulièrement d'affection pour l'héroïne principale Caroline Bender dans laquelle l'auteure a dû mettre beaucoup d'elle-même puisque le livre est inspiré de sa propre vie. Rona Jaffe a d'ailleurs préfacé cette réédition juste avant de mourir, en 2005.


Question musique, cela fait un moment que j'avais ces disques sous le coude et que je voulais en faire une petite chronique... Ce n'est qu'aujourd'hui en cherchant des infos que j'ai remarqué qu'il s'agissait de la même chanteuse, Brandy Butler, from Philadelphia, Pennsylvania, une vraie chanteuse soul tombée des sixties et de la Motown directement dans la Suisse de 2011! Elle prête donc sa voix au combo zurichois Chamber Soul sur l'album Featurism qui accueille une pelletée d'artistes suisses en invités, dont le quatuor à cordes The Galatea Quartett et notre rappeur national Stress.



Le deuxième projet est plus funky. Brandy Butler & The Fonxionaires ont mis 14 titres dans leur shaker pour un disque remuant. Il s'intitule Don't want nothin' et ça commence par Bugaloo Baby, oh yé! L'album vient de sortir (4 novembre), allez-y, c'est de la bonne! Ecoutez plutôt:



Et pour terminer, merci le streaming, j'ai bientôt fini la première saison de Downton Abbey, une série anglaise qui fait un carton (des prix par milliers lors des Emmy Awards). L'histoire d'une famille d'artistos qui voit ses héritiers engloutis dans le naufrage du Titanic (on est donc en 1912, en pleine époque édouardienne) et qui risque dès lors de perdre son incroyable domaine, Downton Abbey, si le comte n'arrive pas à marier sa fille aînée au nouvel héritier. Protocole et belles toilettes dans une Angleterre en pleine révolution, pour les femmes mais aussi pour les domestiques cantonnés depuis toujours dans leur classe sociale.




Quand les tea times brittons avec un balai dans le cul me barbent, je traverse l'océan et change de décennie avec Boardwalk Empire, qui retrace l'histoire d'Atlantic City au temps de la Prohibition, avec Steve Buscemi en politicien corrompu et Michael Pitt en petite frappe de la pègre, nettement plus décadent. Avec ce point commun qui me surprend à chaque fois: les femmes n'avaient vraiment pas la vie facile avant les années septante....

Boardwalk empire est diffusé dès ce soir sur TSR1, deux épisodes dès 22h40. Le premier est vraiment un chef d'oeuvre de reconstitution. Normal, il a été réalisé par le roi du cinéma de gangsters, Martin Scorsese, par ailleurs producteur de la série!

vendredi 11 novembre 2011

Ode aux petites marques


Sur la planète beauté, il y a les tout-puissants dont les moyens marketing sont illimités et qui grignotent bout par bout des parts de marché suivant une stratégie ultra réfléchie. Et puis il y a les petites gens, derrière lesquels se cachent des jolies histoires que j'aime bien raconter et qui font rêver...
Il y a très longtemps, je rédigeais dans un autre canard des chroniques Internet et notamment e-shopping. J'aimais bien y glisser des cosmétiques un peu rares, souvent naturels ou vieillots et parfois américains (hé oui, déjà). Dans la série des baumes à tout faire, je fantasmais sur les Badger's balm qui soignaient grosso modo tous les bobos, et dont une trouve aujourd'hui une version équivalente locale chez Cocooning Collection. En faisant mes recherches j'étais tombée sur d'autres baumes rigolos, ceux de Burt's Bees, littéralement les abeilles de Burt. Burt existe bel et bien. C'est un journaliste new-yorkais qui en 1984 (quel pionnier), a décidé de fuir la ville et son stress pour devenir apiculteur dans le Maine (aaaaaaaaah, tellement bien). Comme il restait un garçon dynamique et plein d'idées, il a rapidement diversifié sa production avec d'abord des bougies à la cire d'abeille. Avec son amie Roxanne, ils ont continué leurs petites affaires et en 1991, ils lançaient le premier baume pour les lèvres à la cire d'abeille, qui reste leur best-seller. Ont suivi tous les soins utilisés au quotidien, crèmes, gels douches, shampoings, démaquillants, sérums, ligne pour bébé. Concoctés dans le respect de l'environnement et de l'être humain, les produits de Burt's Bees sont totalement en adéquation avec les préoccupations du moment. Sur les 200 références, la moitié sont à base d'ingrédients naturels et c'est la marque no1 aux Etats-Unis dans le segment naturel. Et devinez quoi? Burt's Bees arrive en Suisse! Vous les trouvez notamment à Genève à la Pharmacie du 31 décembre, la pharmacie Populaire Navigation et la pharmacie Meyrin-Livron, à Lausanne à la pharmacieplus du Flon et à la pharmacieplus de Prélaz, à suivre au gré du succès de l'implantation.

Bon, comme toujours quand je découvre une marque, j'ai envie de tout balancer pour n'utiliser que ça, mais il y en a tant... Je vais en tester 2-3 et en offrir à Noël, tiens, quelle bonne idée!

dimanche 6 novembre 2011

Les bons brunchs américains de Happy Days


Vendredi, bonami et moi avons pris notre après midi pour faire un peu de villégiature du côté de la Terre Sainte, une région au bout du canton, juste avant Genève, dont l'origine du nom reste mystérieuse, une histoire de protestants au Moyen-Age mais moi j'aime penser qu'on appelle ces communes ainsi car c'est là où on paie le moins d'impôts! Notre but avoué: tester le fameux diner Happy Days de Versoix. J'avais le flyer dans ma cuisine depuis un bon bout de temps et l'article récent de ma copine Jennifer m'a convaincue d'y aller pour de bon.



Bon, ça a failli mal se passer. Comme bonami et moi, on est jamais très pressés, on est arrivé à 14h en mourant de faim. On commande des Dr. Pepper, on scrute la carte, je choisis un bagel avec oeufs brouillés, bacon et creamcheese et lui bien sûr le double cheese burger bacon, et là, catastrophe, la serveuse nous annonce qu'elle est toute seule et qu'elle ne peut nous faire à manger... Aaaaaaah, saleté de vacances et de pays aux petites habitudes étriquées. Faut dire que le Happy Days est situé dans un quartier perdu de la grande banlieue genevoise, et encore, faut trouver l'entrée de la cour intérieure. Les expatriés qui ont colonisé la Côte y ont trouvé un spot pour leur brunch mais la semaine, c'est morte plaine. On négocie une deuxième chance à 16h, le cuistot devrait être de retour, et on passe directement au deuxième but de notre virée: remplir notre caddie de produits inutiles ou gras au Carrefour de Divonne. Bilan, 240 euros de viandes, fromages, vins, Picon, yaourtes, collants Dim et produits de lessive (j'ai enfin trouvé mes bulles Super Croix Bora Bora aux fleur de monoï, j'étais au paradis).


Bref, on était de retour deux heures plus tard encore plus affamés et on s'est jeté du coup sur les hamburgers qui n'étaient pas exceptionnels mais qui nous ont comblés! La viande était bonne, mais le pain et les accompagnements étaient industriels. Comme en Amérique quoi! Je pense que les pancakes, french toasts et bagels sont plus raffinés, mais tant pis, ce sera pour la prochaine fois!

Happy Days, chemin de Pont-Céard 12, Versoix, 022 779 00 00 (réservez avant, c'est mieux!), ouvert tous les jours, checkez les horaires sur www.americanbreakfast.ch