Happy Birthday Polly!

Eh oui, mon blog a 1 an! Il prend gentiment forme même si je n'y consacre pas autant de temps que je le voudrais mais c'est plus astreignant que je le pensais. Merci à celles qui me suivent déjà! Je vous promets d'essayer d'augmenter la cadence pour plus de news beauté, vintage and pin-up style!
Bon week-end à toutes!
Et je vous donne en prime un tuyau: n'allez pas voir Nine! Même si le film promet une bonne comédie musicale d'inspiration 50's/60's (c'est le remake d'un film de Fellini de 1963), on s'ennuie à mourir entre les chansons gnangnantes et on est rapidement exaspéré par le faux accent italien des acteurs pas italiens du tout (Daniel Day Lewis est irlandais, Nicole Kidman australienne, Penelope Cruz espagnole et Marion Cotillard française, cela donne un globi boulga indigeste). Seule Sophia Loren est crédible sauf que c'est une momie! Le casting de rêve a surtout servi à alimenter le battage marketing dont le film a bénéficié AVANT sa sortie, mais toutes ces actrices n'ont qu'un rôle alibi et un "numéro" chacune pour les rentabiliser, tout le reste tourne autour du nombril de Guido Contini et c'est franchement boring!!! Voilà, c'était mon coup de gueule du samedi! Regardez plutôt ce trailer de l'original, 8 et demi, Otto et mezzo!

J'ai testé le feutre à lèvres (beurk)

Plus je vieillis, moins je supporte de me voir sans rouge à lèvres. J'ai une carnation TRES pâle et quand je ne suis pas maquillée, on me demande toujours si je suis malade (je m'en sers d'ailleurs parfois pour simuler une bonne grippe au boulot). J'ai souvent pensé au maquillage permanent mais ça me fait un peu peur (le comble pour une fille qui a le dos entièrement tatoué mais bon, c'est pas la même chose...). Donc j'ai toujours 2 ou 3 tubes de rouges à lèvres avec moi, dans mon sac, dans le tiroir de mon bureau et je m'en remets TOUT LE TEMPS.

J'ai beaucoup d'espoir quand je vois un produit qui propose de colorer les lèvres comme avec de l'encre. Mais je suis toujours déçue. Enfin, je nuance. C'est super au premier abord, ça maquille vraiment les lèvres comme si elles changeaient de carnation, mais comme le produit ne contient pas de corps gras, ça sèche aussi et la couleur s'estompe à mesure que la journée passe, et on finit avec un halo de couleur sur le contour et l'intérieur livide comme un fantôme (effet retour des morts-vivants garanti).

DONC, la solution, mettre un baume coloré ou un rouge par dessus mais alors, pourquoi utiliser un tel produit? J'ai lu des bonnes critiques chez les autres blogueuses du dernier né de ces produits, le Feutre à lèvres Outlast de Covergirl porté glamoureusement par la pétillante Drew Barrymore. Moi je reste sceptique. Heureusement il coûte que dalle. Pis cette encre qui finit forcément dans notre organisme, n'est-ce pas toxique? Je m'en suis servie pour laisser un message sur une enveloppe un jour où je devais déposer un colis chez quelqu'un qui n'était pas là, et c'était très efficace!

Sinon j'avais aussi testé le fameux Benetint qui reste pas mal, et d'autres produits en édition limitée (on comprend mieux pourquoi), un truc chez Chanel qui devait s'appeler Lèvres Impression, un autre qui s'appelait See thru lip color chez MAC (dans la collection Ungaro) et dans le format feutre, la Potion of Love de Lancôme sensée donner un effet "lèvres mordues" comme après une nuit d'amour. Mouais.

Hommage aux coiffures de Kylie

Je vous parlais dans mon billet sur Nick Cave de son hommage graveleux à sa compatriote Kylie Minogue. Cela m'a donné envie de revoir le DVD de ses clips. Je n'étais pas spécialement fan de la chanteuse mais en 2007, je suis allée au lancement de son parfum à Londres. Nous avons assisté à son concert à Wembley et on nous a offert ce DVD que je regarde parfois pour faire mon heure de stepper! J'avais oublié comme chacune de ces vidéos est une petite merveille, un vrai court-métrage dont beaucoup sont d'inspiration très très vintage. Si dans les premiers (I should be so lucky, Got to be certain, The Locomotion), Kylie avait encore une choucroute 80's sur la tête (on est effectivement en 1987), elle s'est ensuite cultivé un petit look rétro adorable, explorant les décennies du 20e siècle avec malice. Hommage donc aux coiffures de Kylie. A commencer par cet étonnant Je ne sais pas pourquoi, où elle attend un amoureux en retard dans un café français. Je vous mets tous les liens vers youtube mais soyez sympas, revenez après!

Ensuite, il y a eu Hand on your Heart et son trio de robes avec un coeur sur la poitrine, un brushing glamour dans un décor pop art, d'une fraîcheur absolue (ma copine Fabson ne dira pas le contraire, elle qui a chanté à tue-tête avec moi cette chanson des semaines après notre escapade londonienne). C'est le sixième et dernier clip de la chanteuse dirigé par Chris Langman, on sent bien ensuite que l'ambiance change, mais c'est dingue, c'était il y a plus de 20 ans!

Puis la même année, Kylie enfile plusieurs déguisements pour Never too late, d'abord en adepte du charleston années 20, puis glamour hollywoodien 40's, puis on se perd un peu entre la hippie, la cow girl et la china girl avec ses deux marins sexy à la JPG, mais quel talent!

Ensuite, la production des clips de Kylie devient plus éclectique, très inégale avec des choses complètement tombées dans l'oubli. J'ai retenu cet hommage à Elizabeth Taylor très réussi dans What do I have to do, en 1990, et le très joli Give me just a little more time, en sepia, daté de 1991, avec plein de danseurs et de musiciens black qui font la fête dans une espèce de boîte zazou, avec une Kylie pimpante dans une robe champêtre hyper sexy (comme j'en ai beaucoup portées aux début des années 90, effectivement).


Et pour le plaisir, un petit clin d'oeil à Where the wild roses grow, duo qu'elle a interpété avec Nick Cave en 1995 alors que sa carrière s'étiolait depuis un certain nombre d'années déjà. Comme elle joue une Ophélie noyée faisant le désespoir du ténébreux chanteur, il n'y a pas de scènes où on les voit les deux, dommage. Je vais en rester là, son come-back fracassant ensuite en 2002 n'a pas d'intérêt. Si ce n'est le miracle de la biologie qui fait qu'elle a exactement la même tête qu'à ses débuts!

Sailor Girl

L'autre grande obsession que j'ai ramenée de Londres (outre les trucs mexicains), c'est le style marin. Il y en avait partout, et c'est toujours comme ça, le temps que je tilte, j'étais déjà au bout d'Oxford Street et j'ai dû revenir sur mes pas, revoir, comparer et finir par m'embrouiller complètement pour trouver la meilleure pièce. J'ai adoré les jaquettes de grand-mères, oversized, avec des gros boutons dorés, chez River Island, les petits manteaux de printemps marine avec bord contrasté blanc cassé ou l'inverse pour une bouchée de pain chez Primark (ce magasin, c'est de la folie), et des pulls rayés à n'en plus finir mais qui avaient tous un truc que je n'aimais pas. J'ai fini pas acheter celui-ci chez Esprit et pour l'accessoiriser, des trucs rouges par milliers, barrettes, broche noeud et ce collier montre cerise sooooo 80's (chez TopShop).

Ensuite j'ai craqué pour ce top à encolure bateau, manches courtes et matière très extensible chez Black Rose au Stables Market de Camden Town. Je me suis retenue d'acheter le cardigan marinière et maintenant, je le cherche partout sur internet (j'ai trouvé ici je crois), parce que j'avais déjà acheté un autre cardigan noir plus facile à porter, avec des patchs de roses et d'ancres, chez Hellwear, à Camden toujours.

Polly lit aussi (Nick Cave)

Eh oui, Polly lit aussi, surtout quand c'est du Nick Cave, mon chanteur dandy préféré (et starbé). Avec ma copine Valentine, on s'est demandé quelle part d'autobiographie il y avait dans ce roman. Bien que ferventes admiratrices du bonhomme, nous avons ressenti toutes les deux le même malaise en lisant (d'une traite) la triste histoire de Bunny Munro, dont on connaît la fin, vendue dans le titre. Bunny Munro est représentant en cosmétiques dans la région de Brighton (où vit Nick). Il profite de sa vie de colporteur pour baiser littéralement ses clientes, mais aussi les serveuses, réceptionnistes, putes, copines des copains etc. Un vrai pauv'type, qui doit avoir une pulsion sexuelle tous les quarts d'heure et se branle en imaginant des vagins, surtout ceux de Kylie Minogue et d'Avril Lavigne (j'adoooore les excuses de l'auteur dans les remerciements). Mais Bunny est marié, à une femme plutôt pas mal croit-on deviner, mais qui un jour se pend, épuisée par son cocufiage permanent. Déjà pas mal porté sur la picole, Bunny perd complètement les pédales et part sur la route en embarquant son fils de 9 ans, Bunny Junior. S'en suit un road movie dérangeant, sexuel, alcoolique voire psychiatrique, avec un final complètement psychédélique. Passionnant mais tellement glauque. Il y a les faits, bien sûr, mais aussi l'écriture, crue, ponctuée d'images inattendues. "Bunny remarque incidemment qu'un rayon de soleil jaune s'est glissé dans la salle à manger, progressant à l'intérieur de la jambe de la serveuse, mais comme elle commence à se trémousser d'impatience, on a l'impression surréaliste d'un court-circuit lumineux dans sa robe, ou alors qu'il y a une sorte d'écoulement luminescent sur la pâte pâle de ses cuisses..."
Lisez! Et écoutez la voix du crooner qui fait lecture de son oeuvre pour une version audio, à découvrir sur le site http://www.thedeathofbunnymunro.com/

Regard d'ange, 2e effet!

Peut-être n'ai-je pas assez exprimé ici mon amour immodéré pour les produits Kenzoki. J'aime tout, de l'Eau qui mousse à la Crème qui fait belle, je suis conquise par les senteurs, les textures, la poésie des noms et surtout l'efficacité sans tralala de ces produits. J'ai adoré évidemment la crème "premium" Belle de jour sortie l'an passé, un soin de jour protecteur au lotus blanc qui "enferme la peau dans une bulle". Elle est protégée des radicaux libres, relaxée, lumineuse. Ensuite est arrivé le soin contour de l'oeil avec la même technologie, Regard d'ange. Je l'ai testé tout de suite et je me suis dit "ouais, sympa", et je suis retournée à mes tubes en court. J'avais laissé le carton traîner dans un coin et l'autre jour, j'ai voulu le jeter quand un petit bruit m'a alertée quand je l'ai soulevé. En regardant bien à l'intérieur, j'ai trouvé un pinceau! Mais quelle sotte! Je n'avais pas du tout tilté que l'originalité du produit résidait dans cet accessoire! J'aurais dû me douter que Kenzo n'aurait pas lancé un "simple" contour de l'oeil dans cette gamme. J'ai donc appliqué cette fois Regard d'ange avec le pinceau de soie et, O my god, c'était divin, cette caresse d'une douceur infine pour lisser ma patte d'oie et illuminer mon regard. Depuis je suis accro à ce rituel douillet doublement appréciable après une nuit écourtée! Et dire que j'ai failli rater ça, mais QUELLE BLONDE! Bref. Je vous recommande vivement de tester vous aussi la caresse de l'ange Kenzoki, et vous livre en prime mon top 5 des soins contour des yeux:

1. Belle de nuit, Regard d'ange, Kenzoki (pour les raisons sus-citées)

2. Hyaluron Filler contour des yeux d'Eucerin (comblement des rides VISIBLE)

3. Défatiguant Eclair contour des yeux de Clarins (à prendre avec soi quand on voyage en avion!)

4. Baume regard magique de l'Occitane (crème fine teintée et dopée d'agents anti-pollution)

5. Soin apaisant contour des yeux Avène (pour les yeux sensibles qui ne supportent plus rien!)

¡Viva México!

Quel plaisir de revoir la série Zorro des années 50, celle de Walt Disney (hé oui!), qui passe le week-end sur France 3. Don Diego de la Vega et sa moustache malicieuse (celle de Guy Williams en réalité, paix à son âme) ne laissait aucune señorita indifférente! Malheureusement, elle a été colorisée et les images ressemblent aux cartes postales kitsch qu'on trouve de plus en plus dans les boutiques hype... et que j'adore! J'en ai ramenées quelques unes de mon récent séjour à Londres où, comble du bonheur, la tendance "têtes de mort mexicaines" est partout. J'ai trouvé d'abord un super sac cabas en coton qualité, doublé, solide, avec des poches intérieures zippées, chez Black Rose à Camden Town. Au Camden Lock, j'ai également découvert une boutique d'artisanat mexicain qui vendait des tableaux avec des personnes squelettes ou des bondieuseries aux couleurs criardes. J'A-DORE! Je suis restée une heure devant les quatre murs saturés pour choisir un seul petit cadre qui aussitôt sorti de son contexte, m'a paru cruellement nu. Il m'en faut PLEIN! Pas de boutique en ligne mais un myspace, http://www.myspace.com/houseofguadalupe, ca vaut le détour!



Plus loin dans la ville, nous avons trouvé un shop de skateurs, Three Amigos, où mon punk-lover a claqué sa thune tout en regrettant également de ne pas pouvoir tout emporter!



Si quelqu'un a une adresse de shop on ligne pour trouver ce genre de babioles, je prends!