samedi 31 juillet 2010

Toutes des Pénélopes, vraiment?

Spontanément, je vous dirais que je ne suis pas fan de chick lit', mais quand j'y pense, j'en ai lu plein! Blonde Attitude, Gossip Girl, Le Journal de Carrie, j'en oublie... Je viens de terminer Toutes des Pénélopes de Lisa Klimt (ça sent un peu le pseudo) et j'ai bien aimé. Dès les premières lignes, je me suis malheureusement reconnue dans la fille qui attend des heures son mec... Et c'est tuant... Le mien a systématiquement une heure de retard, et quand il doit me rejoindre dans une fête, il lui arrive de ne pas venir du tout ("mais qu'est-ce que ça peut faire, tu y étais de toutes façons avec tes amies"). Dur dur. Alors oui, la métaphore filée de Lisa Klimt m'a titillée, ou plutôt celle de son héroïne pas très héroïque Stéphanie, alias Pénélope. Elle n'a pas encore 30 ans, un boulot ingrat et des poussées de sueur, rapport à sa timidité et son manque d'assurance pathologique. Le seul moyen de survivre, outre la télévision à outrance, c'est l'humour et l'esprit. Elle rebaptise donc les gens de son entourage en s'inspirant de la mythologie grecque, son sujet de thèse accessoirement. On a donc Ulysse et Pénélope bien sûr, mais aussi Télémaque, Calypso, Diane, Zeus, Cupidon etc... Drôle et intelligent, de quoi rendre cette littérature un poil plus digeste!
Et quand j'attends le samedi matin un signe de vie de mon bien-aimé qui a décidé de faire péter la night sans moi, rien de plus apaisant qu'un gros livre et une tasse de thé!
Bon week-end!

vendredi 30 juillet 2010

Bons baisers de Clarins

Comme toutes les pin-ups qui se respectent, je ne sors jamais sans mon rouge à lèvres. Un vrai rouge s'entend. C'est un peu ma marque de fabrique, et on me demande souvent comment je fais pour qu'il tienne. Alors voilà, je vais tout vous dire, y'a pas de secret. Il faut 1) un bon produit et 2) en remettre souvent, l'air de rien! Je ne fais pas particulièrement attention quand je mange donc il s'estompe à la longue. Et j'essaie de ne pas penser aux kilos de cire, d'oxyde de fer et autres joyeusetés qui finissent dans mon estomac (j'ai écrit une news une fois à ce sujet, je ne me rappelle plus exactement mais je crois qu'une femme ingurgite 3 kilos de rouge à lèvres dans sa vie... burp!), voir le reportage de la TSR ici. Donc discrètement, avec ou sans miroir, je me passe une petite couche de rouge après avoir mangé et au moins chaque 2-3 heures dans la journée. En soirée, je fais une retouche aux toilettes 1-2 fois, pas plus.
C'est donc avec beaucoup d'attentes que j'ai testé le nouveau Rouge Prodige de Clarins. (c'est celui que j'ai utilisé pour le smack sur la photo). Toutes les marques tentent de développer le rouge ultime, celui qui fera paraître tous les autres minables, et dont le nom sonne comme les trompettes de Jericho: Rouge Parfait, Rouge Prodige, Rouge Allure, Joli Rouge, Rouge Signature. Connaissant mes goûts, ma copine attachée de presse de Clarins m'a vanté le sien quelques semaines avant sa sortie. Et je dois dire qu'il fera partie de mes favoris dorénavant, c'est sûr. A l'application déjà, on reconnaît une texture consistante, gage de bonne tenue et de confort, car certains rouges longue tenue sont hyper desséchants. L'odeur ensuite est délicieuse, et c'est là le danger d'en manger! Le tube ensuite est élégant, doré, cubique, avec une petite encoche pour le C de Clarins. Bel effort par rapport à ses packagings rouges bien reconnaissables mais pas forcément très esthétiques, même si on est encore loin des rouges Chanel ou Dior. La tenue enfin est bonne, mais pas exceptionnelle, en tout cas pas plus spectaculaire que mes rouges fétiches. Je lui mettrais quand même un 5,5 sur 6! La palette est très large (30 tons) et le produit sortira fin août.
Voilà donc pour terminer mon top 5:
1) Pour la tenue, impeccable, la couleur, mat, parfaite et la facilité à l'application, mon produit préféré de tous les temps est un crayon NARS, Velvet Matte Lip Pencil dans la couleur Cruella. Et franchement, il ne dessèche pas! C'est mon rouge du samedi soir et il fait tout son effet. En cours de soirée, je remets une couche de rouge normal par dessus pour le confort et c'est tout, ça tient des heures!
2) Pour la journée, je ne quitte pas le Rouge parfait de Shiseido no 305 que je peux mettre sans miroir tellement sa texture est facile, comme un baume, et qui tient juste ce qu'il faut.
3) Quand j'ai une soirée plus chic et que j'ai envie d'avoir un beau flacon dans ma pochette, j'opte pour le Rouge Allure no 14, Passion, avec sa petite astuce pour l'ouvrir, et le raisin est siglé Chanel, so chic!
4) Mais mon étui préféré reste celui du Signature Lipstick d'Estée Lauder en or cannelé style année 30, c'est celui qui me correspond le plus et le rouge est également super confort et super tenace (teinte Spanish Red). Question tenue, le Double Wear fait encore plus fort, dans un flacon également cannelé mais bicolore bleu et or, j'aime un peu moins.
5) En vrac pour terminer, j'ai aussi quelques rouges MAC, évidemment, des Armani aussi, des Rouge Dior indémodables et quelques antiquités comme Anna Sui ou T.Leclerc. Côté mass maket, le rouge Chantal Thomass de Nivea m'avait complètement séduite... Maintenant pour être en adhéquation avec mes convictions écologiques, je vais tester le rouge à lèvres de L'Occitane dans sa nouvelle ligne de maquillage Pivoine limitée en chimie, je suis sûre que la teinte Feu d'artifice remplacera avantageusement tous les blockbusters cités ici! Comment ça je suis endoctriné par L'Occitane? Oui, c'est vrai, j'avoue, un peu...

lundi 26 juillet 2010

La malédiction des jambes lourdes

Ca ne pourrait être qu'un mal saisonnier, mais celles qui en souffrent le savent: les jambes lourdes, c'est toute l'année. Essayez de tenir debout tout un concert par exemple, même en janvier, c'est pas glop... La plupart des femmes ont des problèmes circulatoires, c'est génétique, et malheureusement il n'y a pas grand chose à faire sinon soulager localement et temporairement. Je fais du drainage lymphatique depuis des années. Ma thérapeute est hyper sympa, elle me donne plein de conseils mais parfois, j'ai l'impression que c'est comme "pisser dans un violon", comme dit ma mère... Au programme donc:

1) drainage manuel une fois par mois

2) douche froide ou écossaise quand on a la courage (= pas souvent)

3) pieds du lit surélevés par deux gros bouquins pour facilier le retour veineux la nuit

4) séance de rétablissement de la circulation les jambes en l'air avant de m'endormir (ce qui fait hurler de rire mon copain qui se met en général à côté de moi dans la même position pour me ridiculiser, merci baby)

5) massages plus ou moins régulièrement des guiboles avec des crèmes appropriées...

Et là franchement, on touche le fond car j'en ai certainement testées mille sans beaucoup de succès. En voilà néanmoins quelques unes dont celle-ci, ramenée de mon trip L'Occitane en Provence:

Le Baume du randonneur du Couvent des Minimes, aux 9 plantes bienfaisantes pour les jambes et les pieds, nourrit, stimule la circulation, rafraîchit, etc... Franchement réconfortant!


Bonne note aussi pour le Spray défatigant jambes d'Elancyl qui donne vraiment un coup de frais mais pêche un peu côté pratique. Le pschitt balance un jet épais sur la jambe pas très efficace, mieux vaut en gicler une dose dans le creux de la main et se masser des chevilles aux cuisses.

Je reste une grande fan du Leg Laser de Biotherm vanté ici même l'an dernier, même si je n'ose pas en mettre si je porte des vêtements clairs puisqu'il est coloré, mais c'est un must!

Et comme je suis une vintage girl, j'ai dans mes placards quelques antiquités qui traînent lamentablement mais me rendent encore service. Un spray rafraichissant au thé vert Elizabeth Arden, le cryogel Perfectslim de L'Oréal (un gel bleu arctique qui fait brrrrr, froid!) et une gelée pour les pieds fatigués à la lavande Yves Rocher (remplacée depuis par un produit phytothérapeutique à la ficaire et au marron d'Inde qui m'a l'air très approprié)...

Et vous, vous avez des trucs perso efficaces?

edit: Diiiingue! Voilà-t-y pas que je reçois ce matin une ligne de soins pour les pieds et les jambes lourdes de la marque suisse Mavala (alors que je viens de faire un dossier complet sur la cosmétique suisse dans mon canard adoré!). J'ai testé rapidement sur mes mollets, mouais, je sais pas... Le gel est frais, il ne sent presque rien, la composition indique quelques extraits végétaux (algues, lierre, hamamélis de Virginie ou noisetier des sorcièrs, ça m'plaît) et beaucoup de chimie... Je vous le mets quand même mais sans conviction...


mardi 20 juillet 2010

A Rome avec Acqua di Parma

Deux choses que je n'ai pas compris dans cet épisode 3 de mes périgrinations parfumées: pourquoi Acqua avec un C et pourquoi Rome quand il s'agit de Parme... Bon, je viens de lire sur wikipedia que aqua c'est du latin et acqua de l'italien, je me foutais dedans depuis des années. Et je comprends que Rome soit plus emblématique pour un lancement de parfum international que Parme, quoi que. Me voilà donc deux jours dans la fournaise de la ville italienne, seule représentante de Suisse romande... Je loge au somptueux hôtel Excelsior, complet car en ce moment se déroule un festival de séries télé qui attire beaucoup de monde (Roma Fiction Fest). Je croise d'ailleurs Naveen Andrews de Lost très décontracté dans le lobby de l'hôtel.
Bon en résumé, on a mangé, beaucoup, et de très bonne qualité, pendant des heures, à des tables volontairement éclectiques. Je suis tantôt à côté d'une Russe, tant d'une Américaine, et aussi de beaucoup d'Italiennes expansives. J'ai évité la table des Hollandais, très très fiers d'avoir remporté la demi-finale du Mondial quelques instants plus tôt. J'ai dormi tout l'après-midi entre les deux repas parce que je m'étais levée à 5h pour prendre l'avion. Le soir, on nous a transférés dans une villa magnifique sur une colline qui surplombe Rome (Villa Aurelia), nous avons visité une petite expo sur l'âge d'or des tailleurs italiens qui habillaient les stars du cinéma des années 50, avant de découvrir le nouveau parfum masculin conçu comme "le costard d'Acqua di Parma".

Une senteur très douce à travers laquelle on reconnaît bien la cologne originale mais avec une note feutrée qui me fait penser à Grey Flannel. Bravo à François Demachy (encore lui!) pour ce concentré d'élégance. De très beaux garçons nous font sentir cette fragrance enivrante jusqu'à nous faire perdre la tête vues les températures affichées... Le flacon est noir comme de l'onyx, contrairement au jaune corporate de toutes les autres eaux de toilette. Très réussi.



Le dîner dans le parc vient nous rafraîchir à point nommé, sous les étoiles, à la lumière des chandelles et avec de la vaisselle et du linge de table à faire pâlir Marie-Antoinette et des serveurs aux gants blancs qui ont bien du mal à garder leur contenance...


Le lendemain, j'ai quelques heures pour moi avant de reprendre l'avion. Je me pose longuement au bord de la Fontaine de Trevi, définitivement mon spot préféré dans la ville et j'envoie des MMS à tire-larigot. Puis, power shopping entre la via del Corso, la Piazza del Popolo et la Piazza di Spagna. Il fait 36 à l'ombre et je finis évidemment par me sentir mal malgré mes nombreuses pauses en terrasse. Pfff, je retourne me réfugier à l'hôtel, via Venetto. Je suis bien contente de trouver facilement mon shuttle pour l'aéroport et de m'enregistrer (super en avance) pour retourner dans mes pénates. Environ 36h après mon réveil difficile aux aurores, je suis de retour dans mon foyer avec des images plein la tête mais aussi une vague impression de "tout ça pour ça..."

mercredi 14 juillet 2010

"Tournée" manège et clignez faux-cils: voilà le New Burlesque!

Allez voir "Tournée" de Mathieu Amalric, c'est un film touchant et magnifique qui vous fera beaucoup de bien (bande-annonce ici). Il aura peut-être fallu ce film français pour faire comprendre que le New Burlesque n'a rien à voir avec Dita von Teese. Ici, Kitten on the Keys (de dos avec le tattoo), Dirty Martini (la blonde plus que pulpeuse), Mimi le Meaux (la plus glamour), Julie Atlas Muz (la rigolote) et Evie Lovelle (la timorée) subliment leur féminité sans jamais se plaindre d'un bourrelet ou d'une ride. Une vraie leçon, comme doit l'être le burlesque, mouvement féminin sans être féministe qui veut rendre chaque femme consciente de sa beauté, même si parfois on tombe dans le grotesque, l'étrange, la foire...

Mathieu Amalric joue lui-même le producteur loser de retour des Etats-Unis qui fait tourner cette troupe de vraies artistes. Impertinentes et talentueuses, ces Marilyn trash ont fait sensation sur la Croisette en mai dernier lors de la présentation du film à Cannes (prix de la mise en scène, voir la montée des marches ici et un reportage sympa ici aussi). Dans le film, elles font le tour de la France de port en port et présentent leur show dans des salles au charme décati en attendant Paris et ses lumières... qui n'arrive jamais. Malgré les horaires de tarés, les hôtels standards et le caractère de cochon de leur protecteur, elles pétillent de bonne humeur, transforment chaque instant en fête même sans champagne (mais il y en a souvent quand même) et versent parfois une petite larme en se demandant où se cache l'amour).C'est léger comme une plume de tutu et dramatique comme un maquillage de scène, on ne s'ennuit jamais, on en prend plein les mirettes avec les extraits du spectacle et on se surprend à envier ces femmes qui vivent dans une drôle de réalité quand même, entre corset pailleté et déshabillé de soie. Des tatouages, des mises en pli, du rouge à lèvre qui tue et de la bonne musique, c'est tout ce qu'on aime! Go Burlesque et vivent les gros culs!


samedi 10 juillet 2010

En voyage avec L'Occitane


Episode 2: quatre jours dans le Lubéron à la découverte des valeurs fondamentales de L'Occitane. Cette marque a été fondée il y a 35 ans par un doux rêveur, Olivier Baussan, qui a commencé en distillant de l'huile essentielle de romarin dans sa cave! Elle a connu un fort développement ces dernières années et compte aujourd'hui 1500 boutiques dans le monde dont de plus en plus en Asie. Au Japon, pour chaque inauguration, une queue de 300 mètres se forme devant la porte! Son nom donne déjà un indice sur son positionnement: L'Occitanie était une région qui voulait son indépendance par rapport à la France, avait sa propre langue mais restait très ouverte sur le monde grâce à sa situation géographique face à la Méditerranée. L'Occitane reste atypique dans le monde de la cosmétique actuelle, avec une philosophie philantrope contre laquelle même Weleda ne peut rivaliser et des produits d'une qualité irréprochable. Jean-Louis Pierrisnard, directeur de la recherche, y travaille depuis 25 ans dans son laboratoire au sein même de l'usine L'Occitane. A Manosque, c'est une curiosité locale qui se visite comme une église ou un musée. Tout est produit ici, la fabrique tourne 24h sur 24, avec une boutique qui vend les produits à prix d'usine et bientôt un musée pour retracer cette belle histoire.

Nous sommes donc une poignée de journalistes invitées dans le cadre magnifique de la Provence à venir rencontrer les producteurs de lavande et visiter le canyon du Verdon, qui a inspiré la dernière gamme homme. Le voyage est un peu long depuis la Suisse pour arriver jusqu'à Mane où nous logeons au Couvent des Minimes, un hôtel avec spa (L'Occitane bien sûr) affilié aux Relais&Châteaux. Je ne peux même pas vous expliquer comment c'est beau, regardez simplement le site et essuyez le filet de bave qui va vous couler du menton!


Le lendemain de notre arrivée, on nous embarque en minibus direction l'exploitation de Martine, une productrice de lavande qui a repris les affaires de son père. Elle nous raconte comment la culture de la lavande est devenue difficile avec les changements climatiques et nous réalisons combien notre Terre va mal. Gel au printemps, orages en été, grêle et attaque de nouveaux animaux et maladies exotiques, c'est un vrai calvaire. Une fois plantée, la lavande met 3-4 ans avant d'être exploitable et il faut la renouveller après quelques années: douze auparavant, plutôt sept maintenant. Et pas question de mettre des pesticides et des engrais autres que ceux tolérés par les chartes bio. Un vrai sacerdoce, on pense à Jean de Florette qui s'entêtait à faire pousser ses courges dans une zone sèche! C'est là qu'intervient L'Occitane, pour aider les producteurs à conserver leur gagne-pain et perpétuer une tradition régionale. La lavande a un côté vieillot mais son huile essentielle est une vraie panacée (perso, j'en ai toujours avec moi, pour m'endormir, cicatriser une petite plaie, réduire mon stress, un mal de tête, ça marche pour tout). Et à petite dose dans un parfum masculin, j'adore! Chez L'Occitane, c'est l'un des ingrédients forts, avec la verveine, l'immortelle, l'amande, le riz rouge, le cade, autant de plantes du pourtour méditerranéen que la marque s'efforce de protéger et d'exploiter équitablement.
Seule matière première exotique, le beurre de karité fait également l'objet d'un commerce éthique depuis 20 ans. Coup de coeur à l'époque du fondateur Olivier Baussan, le karité est au coeur de plusieurs gammes (incroyable ligne pour le visage karité & coton bio et la crème pour les mains, un best-seller dont il se vent un tube chaque minute ou un truc du genre). Il fait vivre 12'000 femmes dans les coopératives du Bukina Faso, qui ont ainsi accès à l'indépendance et à l'alphabétisation grâce à leur trésor national. On termine cette visite par un magnifique "pique-nique"provençal préparé par David Arcos, chef du restaurant Le Bonheur Fou.

Retour à l'hôtel ensuite pour un délicieux traitement au spa concocté sur mesure selon nos envies et nos besoins. Je choisis un gommage du corps au karité justement, un massage à l'huile relaxante puis un soin du visage complet, exfoliation, masque, brume et crème au karité et coton, sérum à l'Immortelle, je suis au paradis.

Le soir, nous dînons dans la maison familiale d'Olivier Baussan en sa compagnie, il répond à nos questions et nous parle ouvertement de sa fabuleuse success story (à lire prochainement dans un magazine près de chez vous, je ne vais pas complètement déflorer mon sujet!).

Le lendemain, cap sur le Verdon, un parc naturel et une rivière que nous remontons en bateau électrique au milieu d'un canyon beau à couper le souffle. Ce n'est pas un hasard si Yann Arthus-Bertrand y a tourné son émission "Vu du ciel". L'Occitane est partenaire de ce parc et s'inspire des petites plantes qui poussent dans les falaises. Le nouveau parfum qui porte le nom Verdon a aussi cette couleur incroyable de l'eau, un bleu pétrole glacial.


L'après-midi, visite de la fameuse usine et fabrication de notre propre produit L'Occitane à l'immortelle, qui porte une étiquette avec notre nom et la date. On a vu élèves plus appliquées que nous et je ne sais pas trop si je vais oser m'y fier, mais je suis assez fière quand même. Passage obligé par la boutique, et malgré l'abondance des produits que nous recevons en permanence, mes petites camarades et moi craquons encore devant les crèmes, savons, shampoings de la marque, comme la fameuse Crème nature à fabriquer soi-même dont beaucoup de blogueuses ont parlé.

Bref, je suis sous le charme mais j'étais déjà une convaincue. Je pense que la politique de L'Occitane est juste. Elle ne joue pas la carte du tout bio très à la mode mais reste fidèle à ses principes de base depuis le débaut. Elle ne communique pas tout azimut sur sa supériorité par rapport aux concurrents et reste modeste tout en étant sûre de ses choix. Comme je l'ai souvent dit ici, je ne suis plus fascinée par les labels bio et la nouvelle tendance à mettre en avant des formules sans ceci ou sans cela. Certaines substances utilisées à la place sont peut-être pires, parfois non biodégradable. Je trouve plus intelligent d'utiliser à bon escient ce que nous offre la nature pour un résultat efficace et plaisant, et de respecter l'environnement par des petits gestes tout simple: des produits non cellophanés, recycables et recyclés, un commerce local et équitable. Ceci explique les prix un peu élevés, mais on n'a rien sans rien. Notre responsabilité de consommateur sera primoridiale dans les années à venir, alors à quoi cela servirait-il de se tartiner de crème bio tout en achetant des fringues pas chères made in China et en mangeant des asperges du Mexique et des fraises d'Espagne???

vendredi 9 juillet 2010

Joue avec Justin Timberlake

Piouhhhh, je termine une série de voyages de presse passionnants mais épuisants! L'été va enfin pouvoir commencer pour moi, à moi les soirées en terrasses et les festivals, pas pu profiter avant de cette météo exceptionnelle! Episode 1: lancement du parfum Play for her et interview de son égérie: Justin Timberlake. Hé oui, le ton est donné!

Donc il y a trois semaines, départ direction Paris pour deux nuits dans un somptueux hôtel. Les festivités commencent avec la présentation du nouveau parfum Fendi, Fan di Fendi, conçu comme la version olfactive de leur it bag, le sac baguette vintage. Delphine Lebeau-Krowiak, le nez, a donc imaginé une note de cuir à base de patchouli, mais féminisée, avec un accord poire-cassis au départ, de la mandarine, du poivre rose, de la rose, du jasmin et de la tubéreuse. C'est franchement assez lourd mais dans la tendance du retour aux parfums capiteux. La communication est très rock'n'roll, avec une bande-son assurée par The Kills et des filles qui dansent dans un univers très glam. Un gros lancement et un gros pari pour faire oublier le fiasco du précédent parfum, Palazzo, classique et élégant, que personnellement, j'aimais beaucoup...
Le lendemain, place à une autre marque du même groupe (LVMH), Givenchy. La soirée commence par une présentation du futur soin révolutionnaire anti-âge encore top secret dans le centre de conférence de la maison, avenue Montaigne. Puis, cortège de voitures noires (image impressionante de cette avenue ultra chic bloquée par des dizaines de véhicules identiques) pour emmener la petite centaine de journalistes dans une boîte près de la place de l'étoile, L'Arc, et découvrir la version féminine du parfum Play, Play for her. Le show est mené par Frédérique Bedos, la jolie animatrice métisse de MTV France, qui présente les diverses étapes, le flacon, la fragrance, le clip publicitaire tourné par Pierre Morel (réalisateur de Taken, de From Paris with love et du très attendu Dune). On y voir un couple gravir en riant la Tour Eiffel de nuit et faire clignoter les lumières de Paris grâce au flacon qui ressemble furieusement à un gadget numérique. La fille est sublime, elle s'appelle Noot Sear, mannequin d'origine canadienne qui vient de tourner dans l'épisode 2 de Twilight, New Moon. Mais celui que tout le monde attend, c'est le garçon, celui qui incarnait déjà la version masculine, Justiiiiiin! Il arrive finalement, traversant une haie de journalistes curieuses mais pas hystériques, super élégant tout de noir vêtu, avec une veste à la coupe parfaite (Givenchy?) et des petites lunettes pour faire sérieux! Il joue le jeu des questions réponses sans doute répétées maintes fois et déjà pratiqué l'après-midi pour la presse française. Qu'importe, il est tellement chou, on veut même croire qu'il s'est impliqué dans la création! Allez, je vous mets une petite photo de paparazzi prise par ma copine A.:

Bref, place au cocktail ensuite où un barman fait des cosmopolitans en jonglant avec les bouteilles comme Tom Cruise dans un célèbre film des années 80's. Les amuse-bouches arrivent au compte-goutte pendant que Justin et sa cour se font servir un vrai repas dans un coin VIP, repas qu'il ne touchera pas puisque, nous l'apprendrons le lendemain sur voici.fr, l'Américain a dîné chez Ralph Lauren avec sa belle, Jessica Biel, également à Paris pour la promo du film L'Agence Tout-Risques (marrant comme ils ont réussi à coordonner leur agenda!).

Le lendemain, session d'interviews exceptionnelle dans un grand hôtel près de la place Vendôme: quelques journalistes ont le privilège de rencontrer la star. Pour une fois, il n'y a pas de consigne genre "pas de questions privées s'il vous plaît" donc tout le monde trépigne d'impatience. Les interviews ont lieu en petit groupe, par tranche de 20 minutes, mais le héros du jour a pris du retour, presque une heure, et maintenant il veut déjeuner (quoi??? il est près de 16h!). Le pauvre, cela ne devait franchement pas être une partie de plaisir mais il s'y est livré avec beaucoup de franchise, d'humour et de naturel. Au vu du retard pris, les derniers groupes ont été rassemblés et nous voilà à 16 pour tenter d'avoir la petite phrase qui tue! Les questions fusent, il se concentre pour y répondre du mieux qu'il peut. Pas une seule sur le parfum jusqu'à la dernière: "au fait, que pensez-vous de la fragrance?". "Aaaah quand même! Je suis un grand fan de la version light", déclare-il d'un air profond. Le temps imparti est écoulé, il se lève et nous remercie: "j'ai appris un tas de choses sur moi aujourd'hui grâce à vous!". So smart! Résultat prochainement dans un magazine près de chez vous!

samedi 3 juillet 2010

Un sérum en été, est-ce bien raisonnable?

Autre préoccupation majeure par ces temps de canicule: que mettre sur le visage pour l'hydrater et le protéger mais éviter l'impression d'être poisseuse après quelques heures... En été, j'aime bien garder un sérum dans ma routine, mais j'ai quelques exigences. Il doit avoir une texture fluide qui doit nourrir, comme ça on peut l'utiliser comme soin de jour. Donc pas un truc liftant plein d'alcool mais un grand verre d'eau pour ma peau... Mes préférés:

Bi-sérum anti-soif de Clarins. Il faut le secouer pour mélanger les deux phases, et on obtient une texture onctueuse très agréable qui laisse la peau toute douce. Des actifs comme l'huile de graines Incas (oui?) riche en oméga 3, l'acide hyaluronique ou l'extrait d'écorce de katafray (re-oui?) restaurent l'équilibre en lipides et le film protecteur de la peau. Odeur de fleurs d'eau. Conçu à la base pour des froids extrêmes, il est annoncé comme multi-climats donc parfait en été aussi!

Autre sérum aquatique, le Supersérum Aquasource de Biotherm, concentré de 5000 litres d'eau thermale enrichie en sel rose de l'Himalaya. Tout pareil, il aide à retenir l'eau dans la peau et a une texture très agréable avec un parfum "Biotherm", vous voyez ce que je veux dire!

Pas glop du tout, les nouveaux sérums solides de Lush. Mais quelle idée! Alors là pour le coup on a vraiment l'impression de s'être enduit le visage de vaseline! Pouah! Je vous mets quand même l'image et la référence mais à vos risques et périls! Etat de grâce, pour peaux sensibles, aux beurres végétaux et huiles essentielles, 22 fr.

Et pour terminer une petite folie, vous allez me détester, car ce produit est complètement inaccessible au commun des mortels: le Sérum Précieux Elixir des Glaciers de Valmont, à l'eau des glaciers suisses et aux extraits de petites plantes des Alpes dont on n'a tiré que le meilleur. C'est un luxe inabordable (je crois qu'il coûte dans les 700 fr les 30 ml) , la production est limitée à 7500 flacons airless numérotés, mais c'est un pur bonheur à l'application, super riche, délicatement parfumé et peau radieuse garantie, mais bon, on peut toujours rêver!

Après le sérum, si ma peau le demande, je mets une petite crème pas trop grasse avec un SPF, comme le Fluide Vinexpert bonne mine de Caudalie.
Dernier petit secret: j'ai remarqué que ma peau est bien plus belle quand je la nettoie le soir avec une petite brosse et un produit moussant quelconque (j'utilise du savon liquide au lait Le Petit Marseillais mais il y a moins agressif) plutôt que de la démaquiller avec une lotion sur un disque ouaté. Il paraît que cela bouche les pores en fait et c'est dramatique, surtout en été, quand la production de sébum est à son comble! Cela prend un peu plus de temps mais ça en vaut la peine!

vendredi 2 juillet 2010

Quel autobronzant pour Blanche-Neige?

Ben ouais, c'est comme ça qu'on m'appelle depuis toute petite tellement je suis réfractaire au bronzage. Alors j'assume et je cultive mon teint de porcelaine mais quand arrive l'été et les petites robes, faut avouer que c'est pas très beau, les gambettes couleur mozzarella... Comme je l'expliquait à ma copine F. qui souffre de la même carnation et qui me demandait l'autre jour "mais que faire????", il est illusoire de penser une seule seconde à la solution "autobronzant", on finit immanquablement zébrée et carotte, pas du tout naturel. Non, le truc pour nous les phototypes I, c'est le lait "hâle progressif", ou les produits qui contiennent UN PEU de DHA, cette fameuse molécule qui s'oxyde et colore l'épiderme tout en dégageant une horrible odeur de poulet grillé rance... Il en existe chez Biotherm (Summer Source, peaux claires) mais aussi chez Garnier (Body Summer, sans doute la même formule puisque les deux marques font partie du même groupe) qui sentent un peu l'abricot et qui donnent un léger bronzage qu'on peut intensifier en renouvellant l'application plusieurs jours de suite. Sinon j'aime beaucoup les produits au monoï qui prolongent le bronzage, il y en avait un excellent chez Hei Poa mais qui n'existe plus. Je n'ai pas testé leur nouvelle Gelée senuselle autobronzante mais l'odeur en tout cas doit être pas mal. Il existe un produit équivalent chez Dior, la Gelée de monoï activateur de hâle et prolongateur Dior Bronze, pas tout à fait la même catégorie de prix mais franchement, ça les vaut (52 fr chez Marionnaud).
Enfin mon produit préféré, et il est suisse, c'est le Tone & Tan de Karin Herzog, qui raffermit et hâle légèrement, on sent à peine l'odeur de DHA et le résultat est super discret et joli. On peut l'acheter en ligne pour 45 fr. Voilà mes belles vahinés plus vanille que chocolat!